Présidentielle 2021 : 16 arrondissements sur 546 n’ont pas voté selon la Céna

Selon le bilan de la Commission électorale nationale autonome du Bénin, le scrutin présidentiel n’a pas eu lieu dans 16 arrondissements.

En effet, lors d’un point de presse tenu le 11 avril 2021, le président de la Céna, Emmanuel Tiando, a indiqué que les opérations de vote n’ont pas eu lieu dans 16 arrondissements sur 546.

Il a indiqué que les opérations n’ont pu se dérouler dans 04 arrondissements sur les 09 que compte Bantè. A Savè, commune marquée par des violences ces derniers jours, les populations n’ont pas pu voter dans 02 arrondissements. Tous les électeurs de la commune de Tchaourou n’ont pas pu également accomplir leur devoir civique.

Idem pour des bureaux de vote dans le premier arrondissement de Parakou, ainsi qu’un bureau de vote dans la commune de Pèrèrè. Le président de la CENA a expliqué la non tenue des votes dans ces circonscriptions par de diverses contraintes liées notamment à l’accessibilité de certaines communes, notamment à Tchaourou. Il a en outre évoqué l’absence ou dispersion des membres de poste de vote dans certains arrondissements comme une raison de non tenue des votes.

Un juge de la Criet fuit le Bénin en dénonçant des pressions politiques

La fuite d’un juge de la Criet (Cour de la répression des infractions économiques) dénonçant des pressions politiques, crée la polémique au Bénin.

En effet, à juste quelques jours de l’élection présidentielle au Bénin, et alors que la campagne électorale bat son plein, un juge de la Criet a dénoncé l’instrumentalisation politique de la justice et s’est enfuit du pays par crainte de représailles.

La Criet, instrument judiciaire pour museler l’opposition ? 

« Le juge que je suis n’est pas indépendant« , affirme Essowé Batamoussi dans une interview diffusée par RFI le 5 avril 2021. « Toutes les décisions que nous avons été amenés à prendre l’ont été sur pression, y compris celle qui a vu le placement de madame Reckya Madougou en détention », explique le juge en charge du dossier de l’opposante incarcérée début mars et accusée d’avoir « planifié des exécutions en série de personnalités politiques ».

Alors que la Criet est accusée par ses détracteurs de servir d’instrument judiciaire pour museler l’opposition, le juge Essowé a en quelque sorte corroboré ces différentes allégations.

Il a déclaré en effet que « ce n’était pas la première fois. Il y a eu pas mal de dossiers où nous avons reçu des instructions de la chancellerie« .

Pour rappel, Sebastien Ajavon qui est actuellement en exil tout comme plusieurs autres opposants, a été condamné en 2018 par la même Cour à vingt ans de prison pour trafic de drogue. Il a été à nouveau condamné début mars 2021 par contumace à une seconde peine de cinq ans de prison ferme pour « faux, usage de faux et escroquerie« .

Essowé Batamoussi a ajouté qu’il souhaite « aider les collègues qui sont sous pression et amener le peuple à savoir qu’ils n’agissent pas de leur plein gré. »

Entreprise de déstabilisation de l’Etat béninois

Séverin Quenum, ministre de la Justice du Bénin,  a déclaré dans un communiqué qu’il s’agit « d’une manipulation politique ».

Il a expliqué en effet que « de fortes sommes d’argent provenant de pays voisins sont offertes ici et là pour rallier diverses personnalités civiles ou militaires à l’entreprise de déstabilisation de l’État », affirmant que « des appels à coup d’État ont été lancés ».

Une polémique qui intervient à quelques jours d’un scrutin vivement critiqué

Cette polémique intervient alors que le scrutin présidentiel doit se tenir le 11 avril prochain. Pour rappel, huit opposants béninois, dont les dossiers de candidature avaient été rejetés par la Commission électorale nationale autonome, ont été finalement écartés par la Cour constitutionnelle. Plusieurs membres de la classe politique et des observateurs pointent du doigt cette « élection sans surprise », du fait que le président Talon se retrouve face à deux opposants jugés quasi-inconnus.

Patrice Talon appelle à voter pour la continuité de la dynamique en cours au Bénin

Le président Patrice Talon, en campagne pour sa propre réélection dans le cadre de l’élection présidentielle du 11 avril prochain, a appelé lundi, les populations des communes d’Avrankou et d’Adjarra fortement mobilisées pour la circonstance, à voter massivement pour le duo Talon Talata, ce, pour la poursuite de la dynamique en cours dans le pays, tout en exposant son projet de société.

Selon le candidat Patrice Talon, la priorité sera accordée dès le soir du 11 avril à chacune des communes en ce qui concerne, l’accès à l’eau potable, l’électricité, le renforcement du dispositif sécuritaire, l’aménagement et le bitumage du réseau routier afin de relier chacune des communes du pays par une voie goudronnée, la formation et la mise à disposition des techniciens avérés dans chacun des secteurs producteurs de richesse, la mise à disposition par l’Etat, d’intrants agricoles, de financement et autres afin que chaque citoyen puisse sentir le développement de chez lui, de ce qu’il fait et de ce qu’il a appris. « Le développement ce n’est pas que les rues, c’est aussi l’emploi des jeunes… », a-t-il indiqué avant de notifié que l’Etat va investir désormais une fois que le Bénin est devenu un pays crédible, dans d’autres secteurs auxquels s’occupe le privé pour créer plus d’emploi dans le pays.

« Il est temps que l’Etat accompagne chacun dans son métier, chacun dans ce qu’il fait pour le développement réel du pays. Le développement ça y est », a expliqué Patrice Talon tout en soulignant que c’est ce qu’ont fait les pays qui se sont développés.  Ce que chacun sait faire, chacun pourra se développer dedans, a-t-il poursuivi.

Pour que la dynamique en cours puisse continuer, Patrice Talon a rappeler la nécessité de changer le mode de formation des enfants Béninois et a annoncé à cet effet, la création au cours du prochain quinquennat de bon nombre d’écoles professionnelles.

Il a par ailleurs, inviter les populations notamment les citoyens en âge de voter, à sortir massivement le 11 avril pour aller voter pour le duo qu’il constitue avec Talata afin d’opter ainsi et dès le premier tour à travers le KO, pour la poursuite de la dynamique en cours dans le pays.

Rappelons qu’à chacune des étapes, les maires Gabriel Ganhoutodé d’Avrankou et Germain Wanvoégbè d’Adjarra, ont rassuré de la détermination et l’engagement des populations à faire le KO au profit du duo Talon Talata le 11 avril prochain.

Campagne électorale : Bruno Amoussou satisfait de sa tournée dans les Collines

Bruno Amoussou, président du parti de l’Union Progressiste a entamé une tournée dans le département des Collines, dans le cadre de la campagne électorale pour la présidentielle du 11 avril.

Le point focal de cette tournée est de galvaniser les militants de son parti dans la lutte pour la réélection du président Patrice Talon à la tête du Bénin. Et Bruno Amoussou s’est dit satisfait de l’accueil qui lui a été réservé et s’est montré confiant en l’avenir du pays avec la rupture.

« Lorsqu’on s’enferme dans certaines grandes villes du pays, on a une vue déformée des réalités du pays. Lorsqu’on se déplace, on prend en compte la réalité sociale et politique du pays qui est une réalité de paix, de disponibilité, de grande fraternité« , a-t-il déclaré.

Concernant la vie de son parti, il a conclu qu’il se porte à merveille : « l’UP s’enracine méthodiquement et profondément dans les populations. Les groupes qui dirigent le parti ne sont pas de rassemblements, c’est une équipe en cours de constitution et qui deviendra bientôt un grand réseau de responsables politiques, hommes et femmes, des jeunes capables de définir et de conduire une politique dans ce pays. Ainsi la démocratie prendra tout son sens et ce sera la réalité du pays dont nous serons fiers » a prédit le patriarche.

Bruno Amoussou s’est dit aussi « confiant de la victoire du duo Talon-Talata » dont l’UP, un parti de la mouvance présidentielle, porte la candidature.

Alassane Djimba s’engage à moderniser Natitingou une fois élu président

Alassane Soumanou Djimba, candidat des FCBE pour l’élection présidentielle du 11 avril prochain, accueilli dans une liesse populaire, dans la soirée du lundi à Natitingou, a, lors de son meeting à la maison des jeunes de la localité, pris entre autres, l’engagement de moderniser la ville de Natitingou, une fois élu président.

« Population de Natitingou, je suis votre futur président. Le pays va mal parce les enseignants se plaignent, les étudiants se plaignent, les travailleurs sont fâchés, il y a trop d’impôts, le pays est gouverné par la rage, la ruse et la radiation. Quand on est dans une situation du genre où les populations ont peur, où le syndicalisme est braqué, où l’électricité coûte de plus en plus chère, où règnent la misère et la pauvreté, où la démocratie ne nourrit pas son peuple, l’unique solution c’est de préparer le peuple à l’alternance démocratique », a peint, entre autres, en noir, le candidat Alassane Soumanou Djimba.

Il a ensuite levé l’équivoque sur une soit disant complicité entre les FCBE et Patrice Talon. « Ceux qui disent que FCBE c’est Patrice Talon, se trompent, nous sommes opposants et nous faisons une opposition modérée et constructive, nous, FCBE, nous sommes contre Patrice Talon, nous sommes contre la rupture, contre la ruse et la rage et nous voulons prendre le pouvoir le 11 avril prochain », a clarifié le candidat des cauris.

Face à cette population en liesse, Alassane Soumanou Djimba, a aussi exposé son projet de société. « Moi président, dès le 11 avril tous les réfugiés vont revenir au pays, moi président, je vais revaloriser la fonction enseignante, moi président, les filles ne payeront plus la scolarité,  moi président je ferai en sorte que le partenariat secteur privée, secteur public, puisse créer de l’emploi, moi président je mettrai fin à une économie extravertie, il nous faut des industries modernes pour booster, le coton, le cajou, le soja, quand je serai président, je ferai deux fois plus que ce qui est fait à Natitingou, il y aura des microcrédits pour les femmes », a, entre autres énuméré le candidat.

Pour finir, Alassane Djimba, a invité les populations de Natitingou à sortir le 11 avril prochain pour voter massivement le duo Djimba-Hounkpè.

Présidentielle 2021 : Barthélémy Soton annonce un score très élevé du duo Soumanou-Hokpè à Bopa

Le représentant de Paul Hounkpè à Bopa, colistier de Soumanou Alassane pour la présidentielle du 11 avril prochain, Barthélémy Soton a, lors d’un entretien vendredi avec l’ABP, confié que tout se met en place dans la commune originaire du secrétaire exécutif national des Forces cauris pour un Bénin émergent (FCBE), en vue d’un « score qui résonnera fort dans les tympans ».

Dans la commune de Bopa nous apprend Barthélémy Soton, c’est l’apothéose du fait que Paul Hounkpè, un fils de la localité soit candidat à la magistrature suprême. Selon lui, depuis le démarrage de la campagne électorale, hommes, femmes, jeunes et les groupes organisés se mobilisent chaque jour pour porter haut, à travers un vote massif en faveur du duo Soumanou-Hounkpè, leur fils Paul Hounkpè en lice pour le scrutin présidentiel A en croire le représentant du colistier du duo des FCBE, le duo, outre les quelques sorties gigantesques effectuées et compte tenu du climat politique, a adopté d’autres stratégies qui, déclare-t-il, « sont très appréciées par la population ».

Toujours pour Barthélémy Soton, l’un des points forts de leur projet de société qui accroche les populations est le consensus comme valeur de gouvernance pour l’unité nationale. Autres points importants du projet de société du duo Soumanou-Hounkpè vantés aux communautés est la lutte contre la famine grandissante qui s’observe sur l’échiquier national, une justice plus juste et équitable pour tous, le retour des exilés politiques et la fin du culte de la personnalité.

Pour la dernière ligne droite de la propagande électorale, le représentant des candidats des FCBE entend redynamiser les stratégies propres au duo en descendant dans la quasi-totalité des hameaux avec des messages très forts et renforcer les équipes des caravaniers.

Pour concrétiser le travail abattu pendant les deux semaines de l’opération de charme, Barthélémy Soton a invité tous les Béninois à aller voter le dimanche 11 avril en faisant le choix utile du duo Soumanou-Hounkpè et ne pas chercher à s’abstenir car, estime-t-il, « les FCBE sont une chance divine ». Aux détracteurs qui font croire à l’opinion publique que la liste FCBE est un plan du pouvoir en place, Barthélémy leur demande de se détromper car, « le match dans lequel il y a un trophée n’est plus un match amical ».

Le duo Kohoué-Agossa dans la dynamique de réconciliation de la classe politique avec le peuple

Candidats à la présidentielle du 11 avril 2021, Corentin Kohoué et son colistier Iréné Agossa ont, au détour de leur passage mardi à Lokossa,a déclaré qu’ils sont dans la dynamique de restaurer la confiance et faire en sorte que la classe politique se réconcilie avec le peuple.

A en croire le candidat à la présidentielle du 11 avril prochain, la confiance n’existe plus et a laissé place à la méfiance et à la haine. Selon le duo de la surprise, on ne peut pas continuer à se mentir et croire qu’on peut développer le Bénin. « Arrêtons, posons bien le diagnostic et essayons de faire face à la réalité qui est de restaurer cette confiance avant d’aller au dialogue » a-t-il lancé. « Tout dialogue qui se fait sans tenir compte de la restauration de la confiance, est un gaspillage des ressources » a ajouté Corentin Kohoué.

L’un des objectifs du duo orange, poursuit-il, « est de faire en sorte que la classe politique se réconcilie avec le peuple qui ne croit plus en elle ». Autre mission pour ce duo, ajoute Corentin Kohoué, est de réconcilier les anciens présidents qui, estime-t-il, « constituent des gens de référence ».

Abordant l’axe 1 de leur cahier de société, intitulée la restauration de la démocratie, le candidat Kohoué, a souligné qu’il importe que les Béninois contraints, pour diverses raisons politiques de poursuivre leur séjour terrestre à l’extérieur, reviennent sur leur terre natale parce que, indique-t-il, « nous n’allons pas construire le pays seuls ». Les secteurs comme la justice, l’éducation, la santé, l’économie etc ,font partie également du cahier de société des candidats du RLC.

Présidentielle 2021 au Bénin : la campagne électorale a débuté le 26 mars

La campagne pour l’élection présidentielle a démarré le vendredi 26 mars dernier.

La Céna a lancé officiellement la campagne pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021.

Alors que tous les grands noms de l’opposition politique ont été écartés de la course, pour cause de dossiers incomplets, les trois candidats restant en lice ont donc une quinzaine de jours pour convaincre.

Chacun des trois duos candidats en lice et leurs militants ont pris d’assaut les grandes les villes du pays, à travers des meetings et caravanes pour gagner l’électorat béninois.

On peut lire « Foi-Audace-Engagement ! Restaurer la confiance » sur les grandes affiches du duo candidat Corentin Kohoué et Iréné Agossa , le duo Alassane Soumanou-Paul Hounkpè défend le message suivant « Pour des solutions appropriées aux problèmes d’emploi des jeunes ! Votons pour le duo du consensus ». Le duo du président sortant Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata arbore quant à lui, « Le développement, ça y est !« .

Candidat a sa propre succession Patrice Talon enchaîne les meeting avec pour slogan « Talon, KO« .

« J’avais dit qu’avec un seul mandat on peut faire de bonne choses. Vous m’avez fait confiance, nous nous sommes engagés. Et je vous ai démontré que c’est possible. Nous avons entamé de grandes choses. Il nous est alors permis d’espérer que pour les temps à venir, nous allons pouvoir satisfaire tous nos besoins », a t-il déclaré lors d’une rencontre au Palais des congrès.

Présidentielle au Bénin : 8 opposants définitivement écartés de la course

Le 11 avril, Patrice Talon sera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué.

Les dossiers de candidature de 8 opposants béninois avaient été rejetés par la CENA. Ces derniers ont été définitivement écartés du scrutin par la Cour constitutionnelle, a-t-on appris lundi 22 février de cette institution judiciaire.

Le 11 avril, date de l’élection présidentielle avance à grands pas. Et aucune grande figure de l’opposition n’y prendra pas part. Certaines sont sous le coup d’une inéligibilité ou se trouvent en exil. Tandis que la candidature d’autres a été recalée par la commission électorale, car ne disposant pas d’un nombre suffisant de parrainages.

La nouvelle loi électorale impose en effet au candidat à l’élection présidentielle d’être parrainé par au moins 16 députés ou maires. Or, seuls 6 de ces 159 élus appartiennent à un parti d’opposition.

Les huit opposants recalés par la Commission électorale avaient déposé un recours devant la Cour constitutionnelle, mais celle-ci les a tous déboutés, selon les décisions publiées par la Cour. Parmi eux, Rekiath Madougou, candidate du parti Les Démocrates, dont le président d’honneur est l’ancien président Thomas Boni Yayi, dénonce une « fraude au sommet de l’Etat ».

Selon elle, sa candidature disposait de 21 parrainages, mais elle accuse les partis de ces élus, en charge de déposer les parrainages à la Commission, de ne pas les avoir transmis.

Le député Ahmed Affo Tidjani a affirmé à la presse avoir voulu donner son parrainage à Mme Madougou, mais en avoir été empêché par son parti.

La semaine dernière, 3 responsables du parti les Démocrates ont été convoqués par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Il leur est reproché d’avoir perçu de l’argent pour « recruter des jeunes aux fins de saboter le processus électoral », selon leur parti qui dénonce « un complot ».

Les candidats à la présidentielle du 11 avril sont donc le président Patrice Talon, l’ancien ministre Alassane Soumanou du FCBE, et de Corentin Kohoué, membre suspendu du parti « Les Démocrates ».

Présidentielle 2021 : « la police du Couffo oeuvre pour le maintien de la paix »(Séraphin Loussikindé)

Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) du Couffo, le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a, dans un entretien avec l’Agence Bénin Presse ce vendredi, dévoilé ses stratégies mises en place dans le département pour maintenir la paix et assurer la sécurité des populations et leurs biens, dans le cadre des élections présidentielles d’avril prochain au Bénin.

Dans le but d’une élection apaisée dans le département du Couffo, Séraphin Lossikindé et ses éléments sont déterminés à garantir un climat de paix aux populations, et ceci de diverses manières. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont définies selon le DDPR du Couffo. « Nous avons eu plusieurs séances de travail avec le parquet, la préfecture, les fonctionnaires de défense et de sécurité ainsi que les chefs d’arrondissement pour définir les stratégies de collaboration », a déclaré Séraphin Lossikindé. Il a précisé que des séances sont également prévues prochainement avec les sages et notables, les leaders politiques, d’opinion et les organisations de la société civile.

A en croire Séraphin Lossikindé, à l’occasion d’une réunion de commandement réunissant tous les chefs d’unité, plusieurs dispositions sécuritaires ont été prises. Il s’agit notamment « d’activer d’autres réseaux de renseignements en dehors de l’existant, accentuer les patrouilles diurnes et nocturnes dans les rues secondaires et les hameaux et organiser des opérations coup de poing dans les zones criminogènes en vue de déloger ceux qui pourraient être d’éventuels perturbateurs », a-t-il confié.

Il a informé par ailleurs, que leur mode opératoire pendant ces périodes sensibles est l’approche d’anticipation pouvant permettre à l’antipode d’étouffer aussi rapidement tout mouvement d’humeur en préparation, pour éviter des troubles à l’ordre public.

Le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a pour finir, appelé la population à la non violence et invité les autorités à divers niveaux à sensibiliser dans ce sens afin « d’amener la population à comprendre que le choix est libre et qu’ils n’ont pas intérêt à aller par la violence ».

Présidentielle 2021 : la Cour Constitutionnelle rejette les recours des candidats recalés

La Cour Constitutionnelle a rejeté la dizaine de recours déposés par les candidats

En effet, après la clôture du dépôt des dossiers, la Céna a publié la liste provisoire des candidats, qui exclut des grandes figures de l’opposition. « Les candidatures des personnes ci-après on fait l’objet de rejet. Il s’agit de, candidate Reckya Madougou, candidat Joël Aïvo », a déclaré le président de la Céna

Leurs candidatures avaient été rejetées pour « absence d’au moins 16 parrainages d’élus conformément au code électoral ».

Ces candidats recalés avaient alors plaidé l’annulation de cette liste au motif que la Constitution béninoise et la Charte africaine des droits de l’homme garantissent le droit à tout citoyen béninois de se porter candidat.

Ils ont aussi accusé Patrice Talon d’avoir confisqué les parrainages.

Pour rappel, l’opposant Joel Aïvo avait même demandé à ce que le système de parrainage soit annulé. « Ce que nous leur demandons aujourd’hui, c’est de débarrasser le pays du parrainage par l’adoption d’une loi dérogatoire modifiant le Code électoral et permettant de reporter l’application du parrainage après le renouvellement du Parlement et des conseils communaux et municipaux à l’issue d’élections libres et pluralistes. »

La liste définitive publiée par la Cour Constitutionnelle est attendue pour le lundi au plus tard.

Source : RFI

Présidentielle 2021 : une foule immense prête à accueillir le président Talon à la CENA

Une foule immense est présente à la Commission électorale nationale autonome pour accueillir Patrice Talon, qui viendra déposer sa candidature pour le scrutin présidentiel, à en croire nos confrères de Beninweb.

Toujours selon le média béninois, elle veut y rester toute la journée de ce 4 février, si possible pour accueillir le président Patrice Talon lors de sa déclaration de candidature.

Patrice Talon devrait assurément déposer son dossier de candidature ce jeudi. Et ses nombreux partisans et sympathisants  s’attendent donc à le voir en personne, faire sa déclaration de candidature comme promis.

Pour rappel, le dépôt des dossiers de candidatures pour la présidentielle qui aura lieu le 11 avril, prend fin ce 4 avril. Et depuis le lundi 1er avril, plusieurs candidats ont fait le déplacement de la Céna pour ce dépôt.

L’opposition conclut une alliance face à Patrice Talon

Alors que Patrice Talon va probablement se présenter pour un second mandat lors des élections présidentielles prévues le 11 avril 2021, l’opposition s’organise pour former un bloc contre lui.

En effet, le parti Les Démocrates de l’ex-président Yayi Boni a conclut une alliance avec deux autres partis et un mouvement pour les prochaines échéances électorales.

C’est le front anti-Talon qui se met en place. Baptisée le Front pour la restauration de la démocratie, cette alliance a pour objectif de faire cause commune pour obtenir l’alternance au pouvoir et réclame un scrutin ouvert et transparent.

« Nous avons choisi ce nom face au péril et au recul démocratiques en cours au Bénin, pays pourtant pionnier des conférences nationales en Afrique », explique un des artisans de ce front.

Outre Les Démocrates, la Dynamique unitaire pour la démocratie et le développement (DUD) de Valentin Houdé et la Grande solidarité républicaine (GSR) de Antoine Guédou sont les partis politiques qui le composent. Auxquels s’est associé un mouvement, celui du constitutionnaliste Joël Aivo.

Nouveau venu dans l’arène, omniprésent sur le terrain, ce dernier multiplie les attaques contre Patrice Talon. « Nous avons choisi de ne pas abandonner le pays, explique-t-il. Nous avons dit que ce pays ne sera soumis à aucune dictature et que personne ne plus fort que son peuple pour soumettre le pays à ce qu’il n’a pas choisi. Voilà pourquoi nous sommes là aujourd’hui. »

Le premier président du Front, Valentin Houdé a lu la déclaration de naissance, qui contient surtout les préalables suivants : « l’application immédiate des arrêts de la Cour africaine des droits de l’homme demandant le maintien de la Constitution du 11 décembre 1990, l’organisation d’un dialogue inclusif et l’abrogation des lois liberticides. »

Le nouveau front anti-Talon ne réunit pas encore toute l’opposition, il manque pour l’instant deux poids lourds, l‘Union sociale libérale de Sébastien Ajavon et Restaurer l’espoir de Candide Azanaï.