Des jeunes de Comè sensibilisés sur les potentialités économiques de la commune

Une centaine de jeunes de la commune de Comè ont été, sur initiative du conseil communal de la localité, informés et sensibilisés mercredi sur les potentialités économiques de la commune, a appris l’ABP.

C’est dans le cadre de l’opérationnalisation du document de Politique communale de l’emploi (PCE) de la commune de Comè que le conseil communal a initié la séance d’information et de sensibilisation de la jeunesse de Comè sur les potentialités économiques de la localité d’une part et sur les offres de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) d’autre part.

Selon le maire de Comè, Coffi Bernard Adanhokpé, le conseil communal à travers cette initiative, veut que la jeunesse aille au travail et se décide. Pour lui, il faut que la jeunesse ose dans la commune de Comè puisque, fait-il remarquer, « on ne naît pas jeune, on le devient et pour le devenir il faut passer par des étapes et des difficultés ». Toujours pour le maire, il faut que la jeunesse de Comè devienne réellement cette opportunité de travail dans la commune pour qu’on ne dise pas que les jeunes n’ont plus d’opportunités pour travailler.

Par ailleurs, pour permettre aux jeunes de connaître au mieux l’Agence nationale pour l’emploi et ses offres de service, le cadre institutionnel de l’Agence a été présenté de même que les mécanismes d’accès à l’emploi qui ont permis de faire un état des lieux de la question de l’emploi au Bénin, les voies d’accès, le langage du marché de l’emploi et les offres de services notamment le processus de prise en charge des jeunes et les mesures.

Moins de 20% à Lokossa-Athiémé bénéficient de la mise au sein précoce

Dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, seulement 19% des enfants, selon les résultats de l’enquête mixte de 2014, sont précocement mis au sein, contre 46%au niveau national, a indiqué le médecin coordonnateur Serge Toudonou dans une interview accordée aux journalistes à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.

Pour le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, Serge Toudonou, l’état des lieux de l’allaitement maternel révèle, suivant les résultats de l’enquête mixte de 2014, qu’au plan national 97 pour cent d’enfants sont nourris une fois au lait maternel. Ce taux, précise-t-il, « est de 99% dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé selon l’enquête LPAS réalisée en janvier 2020 dans la zone ».

Le deuxième indicateur majeur suivi pour l’allaitement maternel indique que le taux de la mise au sein précoce des enfants dans les maternités de la zone sanitaire est de 19%. Un pourcentage, souligne l’agent de santé, « largement en deçà de la moyenne nationale qui est de 46% ». Selon le médecin coordonnateur, cet indicateur dépend essentiellement du comportement des agents de santé dans les formations sanitaires parce que, explique-t-il, « ce sont ces agents qui doivent accompagner la nourrice à faire la mise au sein précoce ».

Pour améliorer cet indicateur, Serge Toudonou pense qu’il faut travailler avec les responsables de maternité. Pendant ce temps, le troisième indicateur qui concerne l’allaitement maternel exclusif au sein jusqu’à six (06) mois crédite la zone sanitaire d’un taux de 61%, contre 41% au niveau national.
Malgré ce fort taux enregistré par la zone sanitaire pour le troisième indicateur, la pratique de l’allaitement maternel exclusif cause de problème dans certains villages, a-t-il relevé. Pour y remédier, des causeries-débats ont été organisées avec les hommes pour les amener à accompagner les mamans à faire la pratique de l’allaitement maternel au sein surtout, en améliorant les conditions dans les maisons.

Timide prérentrée à Natitingou

La prérentrée scolaire a timidement démarré lundi matin dans les établissements publics et privés de la ville de Natitingou avec entre autres les formalités d’inscription des nouveaux élèves, a constaté l’ABP.

Le constat était des plus ordinaires lundi matin au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, où les salles de classe étaient fermées, la cours du collège pratiquement déserte sans aucune activité de salubrité pour l’instant. Au niveau de l’administration, seul le bureau du surveillant général et celui du secrétariat sont ouverts.

« Je suis venue récupérer mon certificat de scolarité », a confié une élève débout sous un manguier devant le bloc administratif. A l’entrée du bureau du surveillant général, à peine une dizaine d’élèves se bousculent également. Qui pour le retrait de son relevé de note, qui pour finaliser les formalités d’inscription et autres. On constate aussi la présence d’un groupuscule d’élèves devant le tableau d’affiche du collège.

« Je suis là pour vérifier mon nom sur la liste de classement des nouveaux élèves de la 6ème », a fait savoir l’un d’entre eux. Une réunion des directeurs d’établissement d’enseignement secondaire dans la salle polyvalente du collège retient également l’attention.

Même constat au CEG 3 de Natitingou. Mais au collègue privée Saint Augustin, bien que la prérentrée soit timide, la cour de l’établissement a été déjà sarclée.

A l’école urbaine centre, pas d’apprenants et les quelques salles de classe ouvertes sont occupées par les enseignants en journée de réflexion.

Les nouveaux bacheliers informés des offres de formation disponibles à l’Université de Parakou

Les responsables de l’Université de Parakou (UP) ont organisé mercredi à l’amphi 1000, une Journée officielle d’orientation des nouveaux bacheliers au titre de l’année 2020.

C’est le recteur de l’Université de Parakou, le professeur Prosper Gandaho  qui a d’abord adressé ses félicitations aux nouveaux bacheliers qui aspirent aux études universitaires publiques du Bénin, avant de les exhorter à suivre attentivement les différentes présentations qui seront faites.

Au cours de cette séance, Prof. Ibrahim Alkouaret, Vice-recteur chargé des affaires académiques a présenté l’organisation générale et les différents curricula de formation disponibles dans les écoles et facultés de l’Université. La présentation de l’architecture d’intérieur de cette université aura permis aux participants de mieux comprendre les offres de formation avec les modalités d’inscription dans les entités.

De la Faculté des lettres arts et sciences humaines (FLASH) à la Faculté des sciences politiques ( FDSP) en passant par celles de la médecine et de l’agronomie, les nouveaux lauréats ont été suffisamment aguerris sur les filières de formation professionnelle en Licences, Masters et Doctorat de l’Université de Parakou.

Les réponses aux questions ont mis un terme à cette séance d’information.

La rentrée académique au titre de l’année 2020-2021 a été fixée au 28 septembre prochain, a t-on indiqué.

BGFIBank Europe notée AA+ et A1 par Bloomfield Investment (Communiqué)

Notation financière : BGFIBank Europe notée AA+ et A1 par Bloomfield Investment Corporation

Au terme d’un audit indépendant de sa gouvernance et de sa solidité financière, BGFIBank Europe, hub du Groupe BGFIBank à l’international, a reçu de l’agence de notation Bloomfield Investment Corporation, la
note AA+.

Cette note à Long Terme correspond, sur l’échelle de notation en devises de l’agence, à la note BBB- (note d’investissement), avec une perspective stable.
L’agence de notation financière Bloomfield Investment Corporation a rendu son rapport à
BGFIBank Europe lors d’un meeting par visioconférence à laquelle participaient notamment Henri-Claude Oyima, Président-Directeur Général du Groupe BGFIBank et Francesco De Musso, Directeur Général de BGFIBank Europe.

Basée sur une évaluation rigoureuse portant sur la période de 2015 à 2019, les notes obtenues AA+ à long terme et A1 à court terme se sont avérées très satisfaisantes dans la définition et l’interprétation de l’échelle de la notation financière internationale.

BGFIBank Europe, seule filiale du groupe BGFIBank hors d’Afrique représente le hub à l’international pour le Groupe BGFIBank. Le Comité note que le modèle économique de BGFIBank Europe a progressivement évolué, depuis sa création jusqu’en 2019. En effet, d’un modèle marqué par la prédominance du Groupe (autant en termes de ressources que d’affaires apportées), avec une activité centrée sur l’escompte de traites avalisées, la banque a progressivement évolué vers un modèle basé sur le financement transactionnel, avec une baisse de la dépendance aux ressources du Groupe.

Cette transformation s’est notamment faite à la faveur des changements exogènes, dont la baisse des cours du pétrole et des matières premières (entraînant la réduction des ressources en provenance des filiales sœurs) et le durcissement de la réglementation des changes dans la zone CEMAC notamment. La mise en application de sa stratégie, adossée sur le développement de la signature ainsi que des financements, a permis de générer un PNB en hausse significative, passant de 5 millions d’euros en 2015 à 13 millions d’euros en 2019.

Après un résultat déficitaire en 2015, la banque enregistre un résultat net en amélioration progressive, qui s’établit à 3,3 millions d’euros en 2019.
Le Comité observe que ces performances sont entretenues par une vitalité de son action commerciale, une exploitation optimale de son réseau clientèle obtenu grâce aux synergies avec ses filiales sœurs en Afrique et la constitution d’un réseau de correspondants.

Ces actions commerciales sont par ailleurs soutenues par le renforcement du cadre de gestion des risques, à travers l’élaboration et l’actualisation régulière d’une politique d’appétence aux risques et d’une cartographie des risques, qui ont permis la réduction du coût du risque de 5,5 millions d’euros en 2015 à 0,87 millions d’euros en 2019, soit 1,1% du portefeuille clientèle.
Le Comité remarque par ailleurs que, pour lever la contrainte liée au recul des liquidités en provenance du Groupe, BGFIBank Europe a orienté ainsi sa stratégie de refinancement vers les ressources de la clientèle, grâce à l’extension de son agrément obtenu en 2015. La part de ressources du Groupe s’est ainsi affaissée de 61% des ressources collectées en 2015 à 30% en 2019.

Le soutien de la holding BGFI Holding Corporation, actionnaire unique, est acquis à BGFIBank Europe, en raison de son importance dans la stratégie du Groupe. La poursuite du développement des activités de la banque devrait se poursuivre sur le moyen et long terme, au regard du potentiel existant en termes de commerce international entre l’Afrique et l’Europe, et de l’expertise acquise par BGFIBank Europe.

Les résultats de la banque à fin juin 2020 indiquent une bonne résilience de l’établissement dans un contexte marqué par la crise sanitaire du Covid-19 et une récession globale des économies.

Le deuxième collectif budgétaire de Natitingou évalué à 1 milliard 639 millions 312 mille 669 FCFA

Le conseil communal de Natitingou, à la faveur des travaux de sa 8e session extraordinaire de l’année en cours tenue vendredi à l’Ex-CPR, a adopté son deuxième collectif budgétaire, gestion 2020, par seize (16) voix pour, zéro (00) contre et deux (02) abstentions.

Le deuxième collectif budgétaire est équilibré en recettes et en dépenses à la somme de Un milliard six cent trente-neuf millions trois cent douze mille six cent soixante-neuf (1 639 312 669) FCFA. Comparé à la prévision du premier collectif qui est d’un milliard huit cent seize millions deux cent quarante-deux mille trois cent (1 816 242 300) francs CFA), l’on note une baisse de 9,74%.

Avant l’adoption de ce collectif dédié aux actions de lutte contre la propagation de la Covid-19 dans la commune de Natitingou, les conseillers présents aux débats de cette session ont souhaité une extrême rigueur dans la gestion des fonds.

Le collectif budgétaire 2020 de Kalalé voté à plus de 2 milliards

Le collectif budgétaire de 2020 de la commune de Kalalé a été adopté mercredi, sous la houlette du maire Tidjani Bani Chabi, à 2 milliards 149 millions 732 mille 774 F CFA, à la faveur de la 3ème session extraordinaire du conseil communal, tenue à la salle de délibération de la mairie en présence de 19 conseillers communaux.

Ce collectif budgétaire, explique-t-on a connu une hausse suite à l’annonce de 58 millions 825 mille 788  F CFA alloués par le ministère de la santé à la commune dans la lutte contre la Covid-19. La subvention du projet ACCESS, 2ème cohorte estimée à 110 millions de F CFA et le report du FADeC évalué à 309 millions 634 mille 721 F CFA font partie  des raisons qui justifient l’augmentation du montant du budget communal.

Inondations: Le Ministre Alassane Séidou fait don de vivres aux sinistrés de Gogbèdè

Le ministre de la décentralisation Alassane Séidou, accompagné du maire de Kandi Alazi Saka Osséni Zinatou, a apporté le soutien du gouvernement aux victimes des inondations dans le village de Gogbèdè, dans l’arrondissement de Bensékou commune de Kandi.

Une centaine de nattes, dix (10) sacs de riz de 50 kg, dix (10) bidons d’huile de 25 litres et 20 sacs de sel iodé, constitue en substance le don de vivres apportées à titre personnel par le ministre. En procédant à la remise des vivres, le ministre de la décentralisation a dit son attachement à toute la population de la commune de Kandi en générale et celle de Gogbèdè en particulière.Ces sinistrés qui habitent provisoirement les infrastructures scolaires ont remercié le gouvernement et sollicité davantage d’assistance.

Départements du Plateau: Des jeunes de Facica pour la réélection du président Patrice Talon

Des jeunes venus des cinq communes du département du Plateau ont à la faveur d’une cérémonie d’installation de la coordination départementale du Fan Club de l’Imam Chakirou Amoussou (FACICA) à Sakété ce dimanche, dit leur engagement à œuvrer pour la réélection du président Patrice Talon à travers ledit club dès le premier tour en 2021.

Installés dans leurs différents rôles, les dix membres de la coordination départementale du FACICA Plateau ont dit, sous l’égide de leurs responsables, leur engagement à servir avec loyauté, abnégation et d’un seul cœur le Fan Club de l’Imam Chakirou Amoussou afin d’œuvrer inlassablement pour la réélection du président Patrice Talon au premier tour et de prôner également les idéaux du club d’autres parts.

Les jeunes de ce Club a rassuré Machoudi Lamidi, sont plus que jamais engagés et décidés corps et âme pour la réélection du président Patrice Talon à travers un KO retentissant au premier tour dans le département du Plateau.

Investissant les dix membres de la coordination départementale du Plateau de leur mission, le président d’honneur du FACICA, l’Imam Chakirou Amoussou a rappelé les valeurs qu’incarne ce creuset de jeunes et exhorté ses membres à demeurer une référence à travers leurs travail pour l’atteinte des objectifs visés. « Ne répondez pas aux provocations mais surmontez-les avec maturité », leur a-t-il conseillé avant de souligner que l’heure de la délivrance de la jeunesse a sonné.

Le Fan Club de l’Imam Chakirou Amoussou, faut-il le rappeler, entend mobiliser, un million (1000.000) de jeunes dans tout le Bénin pour permettre au président Patrice Talon de réaliser un KO retentissant au premier tour des élections présidentielles de 2021.

L’échec banni du circuit scolaire au cours primaire au Bénin

Le président de la Fédération départementale des associations des parents d’élèves (FéDAPE) du Couffo, Louis Enini Tingougui a, dans un entretien mardi avec l’ABP, indiqué que le Ministre des enseignement primaire et maternel (MEMP), à travers la note circulaire n°1315/MEMP/DC/SGM/D-INFRE/SP du 02 septembre 2020 relative à l’évaluation des apprentissages scolaires a mis fin aux échecs scolaires dans le circuit du cours primaire.

L’échec, reconnait le président de la FéDAPE- Couffo, est une mauvaise chose et le gouvernement à travers le MEMP a bien fait d’y mettre fin du CI au CM2 parce que, rappelle-t-il, « quand on échoue on n’est jamais content et c’est quand on réussit qu’on est heureux ». Un écolier du CI à qui on annonce qu’il a échoué, poursuit M. Tingougui, pourra penser qu’on lui demande de rester à la maison puisqu’il sera démotivé et ne cherchera plus à revenir. Or, rappelle-t-il, « la nouvelle politique éducative du gouvernement est tous les enfants à l’école ». Ainsi, au CI quelque soient les circonstances, l’apprenant passe en classe supérieure et ses connaissances pourront être renforcées et ce sera le même scénario au CE1 et au CM1.

Il y a des étapes où on ne doit pas retenir l’enfant parce que fait-il savoir, « l’année suivante on doit pouvoir approfondir ses connaissances pour qu’il puisse accéder au cours suivant ». Du cours préparatoire au cours moyen en passant par le cours élémentaire, pense-t-il, on doit pouvoir accepter que l’enfant accède au second niveau pour approfondir ses connaissances.

Pour que la note circulaire n°1315/MEMP/DC/SGM/D-INFRE/SP du 02 septembre 2020 soit effective, Louis Enini Tingougui croit que chaque acteur dans le système, notamment les apprenants, les parents et les enseignants, ont un rôle à jouer.

En ce qui concerne les enseignants, le président FéDAPE – Couffo a insisté à ce qu’ils aient un œil regardant sur le côté positif des apprenants, afin de les stimuler au travail bien fait et non les noter que sur le négatif. Il a aussi souligné que tous les acteurs seront satisfaits et les objectifs atteints si les acteurs acceptent de se mettre à l’œuvre.