Synergie CEDEAO-UA : Cap sur la paix et la responsabilité

Le 22 avril 2024, une rencontre de haut niveau s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la Commission de la CEDEAO. Cette assemblée stratégique, réunissant des émissaires de l’Union africaine, du conseil des droits de l’homme des Nations unies et de la délégation de l’UE auprès de l’UA, a été présidée par le Commissaire aux affaires politiques. L’objectif principal de cette concertation bi-journalière était d’harmoniser et d’appliquer le cadre de conformité et de responsabilisation de l’Union africaine (AUCF) au sein des missions de maintien de la paix régionales, garantissant ainsi une exécution sans faille et respectueuse des droits humains.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.Vers une application rigoureuse du droit international

L’ensemble du personnel – civil, militaire et policier – impliqué dans les opérations de soutien à la paix s’est fermement engagé à respecter le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire. Ils se sont engagés à adhérer aux standards les plus élevés de conduite éthique et de responsabilité. Depuis 2019, la CEDEAO a établi des politiques et des directives claires, y compris un cadre politique sur la conduite et la discipline, pour appuyer cet engagement.

La CEDEAO : un pilier de responsabilité et de droits humains

Dr Abdul-Fatau Musa, Commissaire aux Affaires politiques de la CEDEAO, a exprimé sa reconnaissance envers les délégués de l’UA, de l’UE et des Nations Unies, réaffirmant l’engagement de la CEDEAO envers la responsabilité et l’adhésion aux normes de droits de l’homme, considérées comme fondamentales à l’existence même de l’organisation. Il a également souligné l’opportunité de cette visite, coïncidant avec les discussions actuelles sur l’établissement d’une nouvelle mission de paix en Sierra Leone, en complément des missions en cours en Gambie et en Guinée-Bissau.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.L’Union africaine et la lutte contre le terrorisme

L’Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire aux affaires politiques de l’UA, a souligné l’importance capitale des droits de l’homme. Il a insisté sur leur rôle fondamental dans l’application des lois et la redevabilité. De plus, il a affirmé que la prise en compte des droits de l’homme est essentielle dans la lutte contre le terrorisme. Les organisations régionales, telles que l’UA et la CEDEAO, doivent, selon lui, faire des droits de l’homme une priorité dans leurs stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et les changements de régime anticonstitutionnels.

CEDEAO-UA : une collaboration internationale pour l’Agenda 2063

L’UA envisage d’étendre le cadre de conformité à tous les organismes régionaux, débutant par la CEDEAO, pour assurer l’adoption des meilleures pratiques internationales en matière de droits de l’homme. L’Ambassadeur Adeoye a appelé à un renforcement des mécanismes d’alerte précoce pour prévenir proactivement les conflits et a encouragé la communauté internationale à continuer de soutenir ces initiatives.

Les Nations Unies et l’UE : Des Partenaires pour la Conformité

Dans un contexte où les défis mondiaux nécessitent une collaboration sans précédent, S.E. Mme Ilze Brands Kehris a mis en lumière les entraves rencontrées dans les initiatives de paix, tout en insistant sur l’impératif de stratégies cohérentes pour surmonter les conflits. Reconnaissant l’efficacité de la réunion récente, elle a également souligné le rôle crucial des partenariats pour l’adhésion aux normes établies. Par ailleurs, S.E. L’ambassadeur Nino Perez, par l’intermédiaire de Thomas Huyghebaert, a renouvelé la détermination de l’Union Européenne à soutenir l’AUCF, en évoquant l’engagement substantiel de l’UE dans les opérations de maintien de la paix africaines.

Ces discussions s’inscrivent dans le cadre des sessions techniques et stratégiques qui se tiendront le 23 avril. La présence active d’experts issus des quatre organisations symbolise un pas de plus vers la réalisation d’une Afrique apaisée, s’acheminant vers l’unité grâce à l’effort conjoint de la communauté internationale.

Concertation de l’Union Africaine et de la CEDEAO

 L’Afrique, ce berceau de l’humanité, se trouve aujourd’hui au carrefour de défis sécuritaires sans précédent. Le terrorisme et l’extrémisme violent, ainsi que la recrudescence des prises de pouvoir anticonstitutionnelles, ébranlent les fondements de la paix et menacent la quiétude des nations africaines.

Concertation de l’Union Africaine et de la CEDEAO : Une Nouvelle Ère de Diplomatie pour la Paix en AfriqueUne mobilisation diplomatique sans précédent

La noble ambassadrice Jainaba Jagne, éminente représentante de la Gambie auprès de l’Union Africaine et présidente du Conseil de Paix et de Sécurité pour avril 2024, a souligné cette préoccupante réalité lors d’une réunion historique à Abuja, le 24 avril 2024.

Selon les analyses, l’Afrique de l’Ouest demeure la région la plus affectée par ces fléaux. L’ambassadrice Jagne a mis en lumière une statistique alarmante : “Quatre des six États membres suspendus de l’UA en raison de coups d’État proviennent de cette région. Une première dans l’histoire de nos institutions.”

L’ambassadrice a rappelé les efforts incessants des gouvernements et des entités régionales pour promouvoir la démocratie, citant l’adoption de divers instruments normatifs par l’Union Africaine, y compris des sanctions ciblées contre les instigateurs de coups d’État.

Concertation de l’Union Africaine et de la CEDEAO : Une Nouvelle Ère de Diplomatie pour la Paix en AfriqueL’Union Africaine et la CEDEAO :Un appel à l’unité et à la coopération

Elle a plaidé pour une coopération renforcée entre le Conseil de Paix et de Sécurité et les Communautés Économiques Régionales, afin de contrer la menace grandissante du terrorisme et de l’extrémisme violent. “Notre voix unifiée et résolue est le pilier de notre programme de paix,” a-t-elle insisté.

L’ambassadrice a également appelé à une diplomatie préventive et à l’élaboration de stratégies d’action conjointes pour les pays ouest-africains, soulignant l’importance de la coordination et de l’engagement régulier.

L’ambassadeur Musa Sani Nuhu, représentant permanent du Nigeria auprès de la CEDEAO, a partagé cette vision, soulignant l’importance d’aligner les stratégies pour une compréhension approfondie de la sécurité régionale et le développement de méthodes de résolution des conflits plus efficaces.

Cette première consultation a mis en avant des sujets cruciaux tels que les changements anticonstitutionnels de gouvernement, le terrorisme, et la mobilisation de ressources pour les opérations de paix.

Enfin, il est à noter que cette rencontre inaugurale marque le début d’une ère de consultations régulières, vingt ans après la création du Conseil de Paix et de Sécurité, avec l’ambition de renforcer les liens entre toutes les Communautés Économiques Régionales d’Afrique.

 

Progrès du Programme d’Assainissement Pluvial (PAPC)

Les initiatives d’assainissement urbain à Cotonou franchissent une étape décisive. Sous la houlette du Coordonnateur Oswald GANGBO, les professionnels des médias ont été témoins, ce jeudi 25 avril 2024, d’une évolution notable sur les sites du Programme d’Assainissement Pluvial de Cotonou (PAPC).

Inauguré en février 2020, le PAPC s’étend sur 34 bassins et sous-bassins des 50 que compte la métropole de Cotonou.Un engagement national et international pour le (PAPC)

Inauguré en février 2020, le PAPC s’étend sur 34 bassins et sous-bassins des 50 que compte la métropole de Cotonou. En effet, ce projet d’envergure, lancé par le gouvernement du Président Patrice TALON et soutenu par des institutions financières mondiales et régionales, ambitionne de minimiser les risques d’inondation et de consolider la planification urbaine ainsi que la résilience de la ville.

Les représentants des médias béninois ont exploré divers chantiers du PAPC, constatant avec contentement que les travaux progressent au bénéfice des habitants. Ils ont également visité les sites de Akpakpa-Dodomè, du Carrefour Tunde Motors, de Midombo, d’Agbodjèdo, de Sètovi et de Fidjrossè, tous financés par des partenaires de développement internationaux.

Les journalistes ont observé des infrastructures robustes telles que des collecteurs en béton armé, l’aménagement et l’électrification de rues, ainsi que des bassins de rétention écologiques. Monsieur GANGBO a promis une transformation palpable des zones d’intervention à l’issue des travaux, invitant la population à rester confiante.

À terme, le PAPC prévoit la réalisation de projets majeurs, incluant la construction de collecteurs, l’aménagement de rues, l’installation de bassins de rétention, l’acquisition d’équipements pour la gestion des déchets, et la modernisation d’établissements éducatifs et sanitaires.

En somme, le Coordonnateur, accompagné d’experts et de responsables, veille à l’exécution rigoureuse du programme, garantissant ainsi un futur plus sûr et plus propre pour les citoyens de Cotonou.

Participation du Bénin à la lutte contre le paludisme

Le Royaume du Bénin a solennellement marqué, le 25 avril 2024, la dix-septième commémoration de la Journée Mondiale de lutte contre le Paludisme. Cette cérémonie, empreinte de gravité, s’est tenue à l’École Normale des Instituteurs d’Allada, sous l’égide du thème : “Accélérer la lutte contre le paludisme pour un monde plus équitable, équité en matière de santé, égalité du genre et droits humains”.

Une cérémonie d’inauguration d’envergure

La cérémonie d’inauguration, présidée par le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, et honorée par la présence de l’Ambassadeur des États-Unis près le Bénin, Brian W. SHUKAN, ainsi que de nombreux dignitaires, a été l’occasion de lancer officiellement l’intégration du vaccin antipaludique au Programme Élargi de Vaccination (PEV).

Le Royaume du Bénin a solennellement marqué la dix-septième commémoration de la Journée Mondiale de lutte contre le PaludismeLa problématique du paludisme : un fléau persistant

Le paludisme demeure une affliction préoccupante, malgré son caractère évitable et guérissable. Le Professeur HOUNKPATIN a souligné l’ampleur de cette maladie, qui continue de peser lourdement sur la santé publique, en dépit des investissements conséquents de la communauté internationale.

En 2023, le Bénin a recensé des taux alarmants de paludisme, avec 17% des adultes et 39% des enfants de moins de cinq ans affectés, et un taux de mortalité de 106 décès pour 100.000 enfants. Face à cette urgence, le Bénin a intensifié ses efforts de lutte, notamment par la distribution de moustiquaires imprégnées et la chimioprévention chez les jeunes enfants.

La Malgré les avancées, le Bénin fait face à de nouvelles menaces, notamment la résistance aux médicaments et l’émergence de moustiques résistants aux insecticides. Ces défis renforcent la nécessité d’une action concertée et innovante.

L’espoir porté par le vaccin antipaludique

L’introduction du vaccin antipaludique représente un espoir considérable. S’inspirant des succès de la phase pilote en Ghana, au Kenya et au Malawi, le Bénin aspire à réduire significativement l’incidence du paludisme et à contribuer à l’objectif mondial de diminution de 90% d’ici 2030.

Le Ministre de la Santé a affirmé la fiabilité du vaccin, qui vient compléter mais non remplacer les mesures existantes, avant de procéder au lancement de la campagne de vaccination. Ainsi, le Bénin s’inscrit dans une démarche proactive, visant à garantir une meilleure protection sanitaire pour ses citoyens, en particulier les plus jeunes.

Bénin : nouvelle ère pour la protection de l’enfance

Dans un élan de progrès social, la République du Bénin a franchi une étape significative dans l’amélioration des conditions de vie des plus jeunes. Sous l’égide de Madame Véronique TOGNIFODÉ, Ministre des Affaires sociales et de la Microfinance, le pays a vu l’inauguration de 35 nouvelles structures dédiées à la jeunesse : 14 garderies et 21 Centres d’Accueil et de Protection de l’Enfant (CAPE). En effet, ces établissements, conformes aux normes légales, promettent un avenir radieux pour les enfants béninois.

Une réforme structurelle pour l’épanouissement des enfants

Madame la Ministre a souligné les dysfonctionnements antérieurs dans la création et la gestion des centres de protection de l’enfance, qui entravaient le bien-être des enfants. La réforme actuelle vise à simplifier les procédures administratives, garantissant ainsi un environnement propice au développement harmonieux des enfants.

La vision du Gouvernement pour un avenir serein

Depuis 2021, le gouvernement béninois s’attache à normaliser les CAPE, suite à un constat alarmant sur l’absence de normes adéquates. Par conséquent, des mesures correctives, telles que l’établissement de nouveaux décrets et la fermeture de centres non conformes, ont été mises en œuvre pour assurer la sécurité et le bien-être des enfants.

En remettant les agréments, la Ministre a exhorté les promoteurs à persévérer dans l’excellence de leurs services, sous peine de voir leur autorisation révoquée. En effet, cette démarche s’inscrit dans une volonté de pérenniser la qualité de l’accueil et de la protection offerte aux enfants.

Une avancée majeure dans la protection de l'enfance au Bénin, marquée par la mise en conformité des centres d'accueil La réponse communautaire : un engagement solennel pour la protection de l’enfance

Le Père Emmanuel AZAGBA, porte-parole des bénéficiaires, a exprimé sa gratitude envers le gouvernement pour son engagement indéfectible envers la jeunesse. Par ailleurs, il a réaffirmé l’importance cruciale de fournir un havre de paix et de soutien aux enfants, leur permettant de se construire un avenir prometteur.

En outre, les centres d’accueil et de protection de l’enfance au Bénin s’apprêtent à accueillir une nouvelle génération d’enfants dans un cadre sécurisé et bienveillant. De ce fait, les efforts continus du gouvernement et de la communauté garantissent que chaque enfant bénéficiera d’un soutien inconditionnel pour s’épanouir pleinement.

De surcroît, cet article réécrit adopte un ton plus formel et journalistique, en mettant l’accent sur les titres pour structurer l’information et en utilisant des synonymes pour enrichir le vocabulaire. Il présente la même information sous une nouvelle perspective, soulignant l’importance de l’initiative et son impact sur la société béninoise.

Une alliance stratégique pour l’agriculture et la nutrition

Dans les salons solennels du Ministère de l’Agriculture, le jeudi 25 avril 2024, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont renforcée leur collaboration . En effet, une cérémonie empreinte de formalité a vu la concrétisation d’un partenariat stratégique. L’éminent Gaston Cossi DOSSOUHOUI, gardien du portefeuille de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche, et l’illustre Guillaume AGUETTANT, Directeur Pays de CARE Bénin/Togo, ont apposé leurs signatures au bas d’un document déterminant les fondements de leur future coopération.

Au Ministère de l’Agriculture, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont signé un nouvel accordÉlaboration d’une vision commune dans le domaine de l’agriculture  pour la sécurité alimentaire

L’objectif primordial de cette alliance est l’avènement d’une sécurité alimentaire et nutritionnelle pérenne. CARE Bénin/Togo s’engage à déployer des méthodes agricoles novatrices et respectueuses de l’environnement, à forger des filières de valeur équitables et à instaurer des pratiques nutritionnelles fondamentales au sein des communautés. « Nous aspirons à ce que les femmes et les progénitures les plus démunies jouissent pleinement de leurs droits et accèdent sans entrave à une nourriture suffisante, à l’eau potable et à des soins nutritionnels adéquats », a souligné Guillaume AGUETTANT.

Cette initiative est accueillie avec enthousiasme par le Ministre DOSSOUHOUI, qui voit dans cette coopération un puissant moteur pour l’essor des filières agricoles et un moyen efficace de combattre la pauvreté sous toutes ses formes.

Au Ministère de l’Agriculture, le Royaume du Bénin et l’organisation humanitaire CARE International ont signé un nouvel accordDepuis son implantation en terre béninoise en septembre 1999, CARE International a tissé un réseau d’actions bénéfiques à de nombreux secteurs. Le Ministre de l’Agriculture a rappelé l’implication de CARE dans le domaine agricole, notamment à travers le Programme de Sécurité Alimentaire et Nutrition qui se manifeste par cinq projets d’envergure. Ces initiatives visent à soutenir des milliers de bénéficiaires, en particulier les femmes et les enfants, dans leur lutte contre l’anémie et pour l’accès à l’eau potable.

Le Ministre DOSSOUHOUI a reconnu l’alignement parfait de ces efforts avec le Plan National d’Investissement Agricole et de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle, reflétant ainsi les ambitions du Programme d’Action du Gouvernement dans le domaine de l’agriculture.

Bénin-Chine : édification d’un avenir économique commun

Dans la vibrante métropole de Cotonou, le cœur économique du Bénin, s’est tenu un événement marquant pour l’avenir industriel du pays : le 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine. Ce sommet, qui a eu lieu le jeudi 25 avril 2024, a mis en lumière la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), symbole de l’essor industriel béninois, et a réuni des délégations chinoises influentes, témoignant de la solidité des liens économiques et commerciaux entre le Bénin et la République Populaire de Chine.

Une Ouverture Solennelle par Shadya Assouman

En effet, Shadya Assouman, ministre de l’industrie et du commerce, a inauguré les travaux du forum au Palais des congrès de Cotonou. L’événement a été honoré par la présence de dignitaires chinois et béninois, parmi lesquels l’ambassadeur de Chine au Bénin, Peng Jingtao, et d’autres personnalités éminentes, soulignant l’importance de ce partenariat stratégique.

Ce 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine a non seulement renforcé les relations économiques sino-béninoises La GDIZ : Un Modèle d’Investissement Inspiré par la Chine

La ministre Assouman a souligné l’expansion continue du secteur industriel béninois, offrant des opportunités d’investissement optimisées. La GDIZ, qui se trouve à environ 45 km de Cotonou, accueille déjà 36 investisseurs diversifiés et constitue également un modèle d’investissement que le Bénin souhaite reproduire.

Avant l’ouverture officielle, la ministre a encouragé les entrepreneurs chinois à investir au Bénin, évoquant le succès du premier forum et exprimant l’espoir de voir naître des zones et usines chinoises sur le sol béninois.

Le Forum : Un Catalyseur pour la Coopération Économique

Moubarak Soumanou, directeur général de l’APIEx, a rappelé l’objectif du forum : promouvoir les investissements chinois et renforcer la coopération économique. Par ailleurs, ce forum est crucial pour exprimer les ambitions du président Patrice Talon et pour explorer de nouvelles opportunités d’investissements mutuellement bénéfiques.

Ce forum a mis aussi  à l’honneur la 7e exposition internationale d’importation de Chine, illustrant l’engagement des deux nations à favoriser un partenariat économique durable.

En conclusion, ce 2e Forum d’Investissement Bénin-Chine a non seulement renforcé les relations économiques sino-béninoises mais a également ouvert la voie à de nouvelles avenues de croissance et de prospérité partagées. Les délégations chinoises prévoient une visite de prospection à la GDIZ, consolidant ainsi les fondations d’un avenir économique prometteur.

Conclave diplomatique franco-africain à Cotonou 

Du 25 au 26 avril 2024, la ville de Cotonou au Bénin devient l’épicentre de la diplomatie franco-africaine. Une assemblée distinguée de diplomates français, stationnés dans le Golfe de Guinée et le Sahel, ainsi que des éminences du ministère français de l’Europe et des Affaires étrangères, se réunissent pour une concertation stratégique.

L’esprit de Ouagadougou : Vers un partenariat équilibré

L’ambition de cette rencontre diplomatique est de perpétuer la vision initiée par le Président Emmanuel Macron à Ouagadougou en 2017. L’objectif est clair : consolider un partenariat avec l’Afrique de l’Ouest, ancré dans l’équilibre, la réciprocité et la responsabilité mutuelle.

Les délibérations porteront sur les dynamiques régionales et exploreront de nouvelles avenues pour le partenariat Afrique-France. Des sujets avant-gardistes tels que la collaboration avec les industries culturelles et créatives et l’influence des diasporas africaines dans les relations franco-africaines seront au cœur des discussions.

Rencontre diplomatique et échanges multilatéraux

Ce sommet offre également une plateforme unique pour des interactions enrichissantes entre les chefs de mission diplomatique français et les dignitaires béninois, les diplomates internationaux et les acteurs de la société civile béninoise.

En somme, La réunion annuelle, qui marque un jalon important dans le renforcement des liens franco-africains, s’achèvera le vendredi 26 avril 2024, avec l’anticipation d’orientations nouvelles et constructives pour l’avenir.

L’essor du cinéma béninois : entre espoirs et réalités

Le 25 avril 2024, le prestigieux Palais des Congrès de Cotonou s’est mué en un véritable think tank culturel à l’occasion de la 2e édition du Festival International des Arts du Bénin. Au cœur des délibérations, une question cruciale : “La création cinématographique au Bénin : A quand l’avènement d’une véritable industrie ?”

Un diagnostic préoccupant mais non dénué d’espoir

Les éminents intervenants, parmi lesquels la réalisatrice Kismath Baguiri, Olivier Medjigbodo, directeur de production chez A+ Bénin, et le réalisateur Claude Balogoun, ont dressé un état des lieux sans concession du cinéma béninois. Malgré une évolution notable depuis les trente dernières années, notamment en matière de formation, le secteur peine à se structurer en une industrie pérenne.

La pénurie de salles de cinéma, le financement précaire des projets et une production insuffisante sont autant d’obstacles évoqués par Kismath Baguiri. En outre, Olivier Medjigbodo souligne l’importance d’une production de qualité pour attirer le public et garantir un retour sur investissement aux diffuseurs.

Vers une stratégie de développement ambitieuse pour le cinéma béninois 

A+ Bénin s’engage à promouvoir une production majoritairement béninoise dans les deux prochaines années. Les panélistes appellent également à une mise à jour de la formation, à une meilleure structuration du secteur et à une volonté politique affirmée pour faire du cinéma un vecteur de prospérité économique et culturelle.

Claude Balogoun insiste sur la nécessité d’un marché cinématographique local et de collaborations étendues pour stimuler la production. En somme, les professionnels du cinéma doivent œuvrer avec passion, persévérance et loyauté pour construire une industrie cinématographique béninoise prospère. C’est à travers leur engagement actif que le cinéma du Bénin peut s’épanouir et rayonner à l’international. Leur contribution est essentielle à la réalisation de cette vision d’une industrie dynamique et innovante.

La sécurité routière au Bénin : Une priorité nationale

Cotonou, 25 avril 2024 –L’Association des Journalistes Spécialistes des Questions de Défense et de Sécurité (AJ/QDS) donne son point de vue  sur  la répression des infractions au code de la route lancée en mars 2024. Réunis à la Maison des Médias Thomas Mègnassan, les membres de l’association ont exprimé leur position et formulé des recommandations pertinentes.

Une Opération saluée par les spécialistes

Initialement prévue pour le 1er mars, l’opération a pris son envol le 8 mars, marquant ainsi l’engagement de la Police républicaine dans la sensibilisation des citoyens à une conduite responsable. L’AJ/QDS, par la voix de son Secrétaire général Arnauld Behanzin, a loué cette initiative qui contribue à la sécurité de tous les usagers de la route.

L’association souligne la rigueur du dispositif légal et du contexte opérationnel mis en place pour prévenir et réprimer les infractions, affirmant que la nécessité de ces mesures est indiscutable pour la sauvegarde des vies.

Appel de L’AJ/QDS à un professionnalisme renforcé

Toutefois, l’AJ/QDS met en lumière certains comportements excessifs qui ternissent l’image de cette opération essentielle. Elle invite la Direction générale de la Police républicaine à prendre des mesures pour éradiquer ces dérives et promouvoir un vivre ensemble harmonieux.

L’association exprime sa gratitude envers le gouvernement pour avoir réduit de moitié les pénalités liées au non-port du casque, et plaide pour la mise en place de mesures incitatives favorisant l’accès à des casques de qualité pour les motocyclistes.

Un engagement médiatique pour la sécurité

L’AJ/QDS encourage les professionnels des médias à faire preuve de responsabilité dans le traitement de l’information et à renforcer la sensibilisation au respect du code de la route. L’objectif est de conscientiser davantage la population sur l’importance de la protection de la vie.

Enfin, l’association annonce son intention de mobiliser les médias autour des enjeux du terrorisme et de la sécurité, à travers des rencontres mensuelles orchestrées par Etienne Houessou, président de l’AJ/QDS au Bénin et en Afrique.

L’AJ/QDS se positionne ainsi comme un acteur clé dans la promotion d’une conduite responsable et la préservation de la sécurité routière au Bénin.