Bénin : un mécanicien arrêté à Cotonou pour trafic de drogue

Au moment de réceptionner la drogue dure qui lui a été expédié depuis le Kenya, un mécanicien béninois a été interpellé à Cotonou pour trafic.

Un mécanicien en prison pour trafic de drogue. Selon les informations rapportées par Frissons radio, le mis en cause devrait réceptionner de la drogue dure qui lui a été envoyé depuis le Kenya, sous forme de feuilles, à travers une quantité importante de cartes. Il a été mis sous mandat de dépôt après présentation au Procureur spécial de la Cour de répression et des infractions économiques (Criet).

Actuellement en cellule, son procès est prévu pour le 31 mars 2022. Il sera donc jugé le même jour que la sud-africaine interpellée à l’aéroport de Cotonou avec plus de 40 kg d’héroïne.

Il était à la Poste quand la police lui a mis la main dessus. Si le plan avait marché, le stupéfiant n’avait pas pour destination finale Cotonou. Après la réception, il devrait l’envoyer vers les Etats-Unis.

Santé : Le personnel et les détenus de la prison civile de Parakou sensibilisés sur le COVID-19

Le Directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin (APB), Commandant Jiles Yèkpè en compagnie de Salwaa Imorou, Directrice de la santé, de l’alimentation et du transport de ladite agence, a sensibilisé lundi dernier, les détenus et le personnel de la prison civile de Parakou sur les bons comportements à avoir pour éviter le Coronavirus dans cet établissement pénitentiaire.

Dans le cadre de la mise en œuvre des instructions gouvernementales au niveau des établissements pénitentiaires, le DG APB a informé et sensibilisé les personnes privées de liberté sur ce qu’elles doivent faire pour barrer la route au COVID-19. Ainsi souligne Jiles Yèkpè, pour prévenir cette pandémie, il faut entre autres se laver les mains à l’eau et au savon, utiliser du gel hydroalcoolique, puis porter des masques et des gants. Concernant les mesures de sécurités sanitaires, les visites sont aussi suspendues provisoirement dans les maisons d’arrêts. Outre ces dispositions, a fait savoir Salwaa Imorou, les nouveaux détenus doivent être systématiquement mis en quarantaine pendant 14 jours pour suivre des traitements appropriés afin d’éviter la propagation du Covid-19.

Tout le personnel pénitentiaire a ainsi été invité à l’observance strict de ces mesures de prévention afin de ne pas constituer des vecteurs de cette maladie vers ces établissements pénitentiaires. « Le gros du travail se trouve maintenant au niveau du régisseur et de tout son personnel pour que les établissements pénitentiaires ne soient pas des terrains fertiles pour le Coronavirus », a insisté Commandant Jiles Yèkpè.

Un homme tue l’amant de sa femme

(Gouégnon Amadou recouvre sa liberté après 05 ans passés en prison)

Le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, statuant en matière criminelle a condamné ce Vendredi, dans le cadre du 4ème dossier inscrit au rôle de sa première session criminelle le sieur Gouegnon Amadou à 04 ans d’emprisonnement ferme.

 

Tout a commencé quand le nommé Seni Abdoulaye, un boucher demeurant à Garou-Tédji dans la commune de Malanville, entretenait régulièrement des rapports sexuels extra conjugaux avec dame Gowoga Djéo épouse de Gouégnon Amadou dans la chambre d’un certain Iliassou Moussa. Le mari l’a su et aurait mis en garde à plusieurs reprises les amants, ainsi que les parents de Abdoulaye Seni. Mais celui-ci a continué ses fréquentations avec  dame Gowoga Djéo malgré les interventions.

C’est ainsi que le 06 décembre 2014, aux environs de 23 heures, Gouegnon Amadou constata l’absence de son épouse qui dormait à ses côtés dans le même lit conjugal. Ulcéré et soupçonnant son rival,  il s’arma d’un gourdin et alla à la recherche de son épouse au domicile de Iliassou Moussa. Arrivé sur les lieux, il rentra dans la chambre de iliassou dépourvu de porte et découvre son épouse en plein ébats sexuels avec Seni Abdoulaye. Il se mit alors à  asséner des coups de bâton à Abdoulaye Seni à la tête et au tibia. Grièvement blessé, ce dernier rendit l’âme quelques heures plus tard à l’hôpital où il fût transporté.

 

Présenté à la barre, ce vendredi, Gouegnon Amadou, à reconnu les faits qui lui sont reprochés. Si j’ai commis ce crime c’est parce que je voulais sauver mon honneur. Car, la victime m’a trop humilié. À plusieurs reprises le délégué lui a demandé avec mes interventions de laisser tranquille ma femme mais il n’a pas cru devoir me laisser  ma femme. A-t-il précisé avant d’ajouter sont regret de l’acte commis. La partie civile étant absente le ministère public représenté par le procureur de la république près le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, Abdou Karimi Adeoti, a demandé qu’il soit retenu à une peine  de quatre ( 04 ) d’emprisonnement ferme au terme de ses réquisitions contre l’accusé. La défense quant à elle représente par Aboubakar Baparape, a sollicité la cour de trouver en ce crime,  un crime passionnel. Après trente ( 30 ) ans de vie conjugale, cinq 05 et sept 07 petits. L’accusé ne saurait accepté une telle humiliation. Une provocation grossière au vu et au su de tous le village. Le tribunal après en avoir délibéré contradictoirement en matière criminelle et au premier ressort déclare Gouegnon Amadou coupable des faits d’assassinat mis à sa charge, constate cependant qu’il existe en la cause de l’accusé une excuse atténuante. Le condamne en conséquence à quatre (04) ans d’emprisonnement ferme.

 

L’accusé ayant déjà passé plus de cinq ans en prison recouvre sa liberté. Serge Tchina et Abdou Karim Adeoti ont assuré respectivement la présidence du tribunal de Kandi et du procureur de la république.