La CEDEAO condamne «vigoureusement» le putsch en cours au Mali

La CEDEAO a condamné «vigoureusement», la tentative de putsch en cours depuis mardi matin au Mali, assurant qu’elle prendra «toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel».

La CEDEAO «condamne vigoureusement la tentative (de putsch) en cours (au Mali) et prendra toutes les mesures et actions nécessaires à la restauration de l’ordre constitutionnel, par le rétablissement des institutions démocratiquement élues, conformément aux dispositions de son Protocole additionnel sur la Bonne Gouvernance et la Démocratie», indique un communiqué transmis mardi après-midi à l’AIB.

Depuis mardi matin, des soldats mutins essayent de renverser le régime du président Ibrahim Boubacar Keïta, contesté par la rue depuis des mois à cause de la détérioration de la situation sécuritaire et d’une supposée mal gouvernance.

«Aussi, la CEDEAO appelle-t-elle les militaires à regagner sans délai leurs casernes, en demandant à toutes les parties prenantes maliennes de privilégier le dialogue pour résoudre la crise que traverse leur pays», ajoute le communiqué.

La CEDEAO qui a rappelé sa ferme opposition à tout changement politique anticonstitutionnel, a réitéré sa disponibilité, en rapport avec les Nations unies, l’Union africaine, l’Union européenne et tous les partenaires multilatéraux et bilatéraux du Mali, de continuer à accompagner   les parties prenantes maliennes dans leurs efforts pour résoudre la crise.

Rémi Prospère Moretti échange avec les membres de l’Upmb

Les modalités de la levée de la suspension d’activités des médias en ligne a été au cœur d’une séance d’échange ce jeudi, entre le président de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication, Rémi Prosper Moretti et une délégation de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) conduite par sa présidente, Zakiath Latoundji.

Cette séance d’échanges, a permis à la présidente de l’Union des professionnels des médias du Bénin (Upmb) d’obtenir du président de l’institution l’assurance de la réorganisation des médias en ligne suspendus. « Le président nous a rassurés que tout sera fait pour permettre à ces médias qui exercent en ligne d’avoir leur autorisation et de pouvoir normalement exercer », a déclaré Zakiath Latoundji.

« Nous avions reçu cette information avec beaucoup de surprise. Les différents acteurs exerçant dans le secteur des médias en ligne étaient également tous surpris de cette décision de la Haac en date du 7 juillet 2020 » a-t-elle en outre fait savoir.

Il faut noter que cette démarche de l’organisation faîtière fait suite aux multiples plaintes des promoteurs de services de presse et de communication, lesquels ont plaidé pour un retour rapide à la normale. « Dans cette même dynamique, nous nous sommes rapprochés du ministre de la Communication et de la Poste et nous avons également adressé un courrier au président de la Haac pour qu’ensemble, nous puissions échanger », a expliqué la présidente de l’Upmb avant de rassurer que

la Haac se penchera en septembre prochain, lors de sa session sur ce dossier.

La délivrance de la carte de presse était également au menu de ces échanges.

Les résultats des examens de fin d’année sont satisfaisants dans le Mono selon Innocent Winmayi

Les différents rangs occupés par le département du Mono aux examens de fin d’année malgré l’inondation qui a secoué le département et le contexte sanitaire lié au coronavirus sont satisfaisants et pouvaient être meilleurs si les moyens étaient disponibles à temps selon le syndicaliste Innocent Winmayi, membre de la confédération syndicale des travailleurs du Bénin, section Mono.

Aux termes des délibérations des résultats des examens de fin d’année intervenues la semaine dernière et celle-ci, le département du Mono, pour rappel, a occupé la neuvième place au CEP avec un pourcentage de 77,85%, le premier rang au BEPC pour un taux d’admissibilité de 64,12% et est classé troisième au baccalauréat avec 53,80%. Ces performances enregistrées par le département sont, aux yeux du syndicaliste Innocent Winmayi de la section CSTB Mono, dans l’ensemble bonnes et satisfaisantes parce que, estime-t-il, « ce n’était pas gagné d’avance ».

Pour ce syndicaliste, avant même la pandémie du coronavirus, le Mono, fait-il savoir, « a subi les conséquences de l’inondation », une situation qui a fait que certaines écoles primaires sont restées fermées pendant plus d’un mois, des apprenants des collèges qui sont restés à la maison sans faire cours pendant plus de six semaines et à tout cela s’ajoute l’avènement de la pandémie du coronavirus où tous les apprenants et enseignants ont été contraints à un congé de trois (03) mois.

Pour Innocent Winmayi, si ces résultats sont obtenus, « c’est grâce d’abord aux enseignants et aux parents qui ont mouillé le maillot avant qu’ils ne soient aujourd’hui appréciés de tous».

D’autres facteurs, ajoute-t-il, ont joué négativement sur les positions occupées par le département à ces examens et sont dus au fait que les directeurs des écoles primaires ont travaillé cette année pratiquement sans la subvention de l’Etat qui n’a envoyé qu’au début une petite pension et attendu le lendemain des résultats pour libérer le reste aux écoles. Ce qui, selon lui, a fait que les résultats n’ont pas été au-delà de ceux de l’année dernière qui étaient de 86,93%. Mais les 77,85% obtenus cette année sont satisfaisants.

Analysant la performance obtenue au BEPC, le syndicaliste a rappelé que ces résultats sont le couronnement de tous les efforts consentis par les acteurs de l’école.

Quant au baccalauréat, Innocent Winmayi a indiqué que « le Bac béninois est un label ». Pour lui, il y a tellement de soin à tel point que lorsqu’un département talonne ceux de l’Atlantique et du Littoral, il ne peut que s’en réjouir parce que, fait-il remarquer, « la pluralité des écoles privées fait la fierté de ces départements pendant que dans le Mono, ces écoles privées sont rares ».
Tout en rassurant de ce que le Mono fera encore mieux l’année prochaine, Innocent Winmayi a exhorté les autorités à reconnaître que le système éducatif, tout comme le luxe, a un prix et qu’il importe de mettre les moyens pour espérer atteindre un bon résultat.

La liste d’admissibilité au Bac consultée par des candidats en dépit de la disponibilité des résultats sur la plateforme électronique

Au lendemain de la première délibération des résultats du baccalauréat session unique de juillet 2020, quelques admissibles à cet examen à Lokossa, malgré la publication desdits résultats sur la plateforme ‘’eresultat’’ pour éviter la propagation du coronavirus se sont rendus ce jeudi au CEG1 de la localité pour non seulement vérifier mais aussi s’assurer que leurs noms figurent effectivement sur la liste des admissibles rendue publique mercredi par la direction de l’office du BAC, a constaté l’ABP.

Pour la plupart des admissibles à la première délibération du baccalauréat, quand bien même les résultats soient disponibles sur la plateforme, la joie n’a pas été au rendez-vous comme au cours des années antérieures où ces résultats étaient proclamés après la délibération sur les ondes des radios de proximité.

A en croire M. Adandédjan qui vient de décrocher son Bac D, c’est pour être sûr qu’il fait réellement parti des admissibles qu’il a effectué le déplacement du CEG1 Lokossa afin de consulter lui-même la liste affichée à cet effet. « J’ai eu mon résultat sur la plateforme mais je suis un peu stressé et j’ai voulu me déplacer pour voir si c’est vrai » a-t-il précisé . Même point de vue soutenu par Chantal qui a décroché le Bac A2.

Par contre, pour Benjamin Mahougnon Zotomè, nouveau bachelier, la publication des résultats sur la plateforme à cause de la pandémie du coronavirus a limité la manifestation de la joie des admis au Bac 2020. « Lorsqu’un ami m’a annoncé que je suis admis au Bac je n’ai pas pu extérioriser ma joie comme si c’était à la radio que je l’apprenais » a-t-il fait savoir. Quand bien même il soutient l’initiative de la plateforme eresultat, Benjamin Mahougnon Zotomè a déploré le fait qu’il a été difficile à ses camarades des localités rurales reculées et dépourvues de moyens technologiques accès aux résultats au même moment que leurs camarades des villes.  Il a plaidé pour que le gouvernement se penche les années à venir sur cet aspect afin de satisfaire tout le monde.

Le DG/PR reçu au commissariat de police de Savalou

Dans le cadre de la tournée entreprise dans l’ensemble des douze départements du Bénin, le Directeur général de la police républicaine (DG/PR), le contrôleur général de Police Alabi Soumaïla Yaya, accompagné du directeur de la sécurité publique et du directeur du renseignement de la police républicaine, a été reçu dans la matinée du lundi au commissariat central de Savalou, la première étape de cette mission, a appris l’Agence Bénin Presse.

Selon les membres de la délégation, « l’objectif de cette visite de travail est de s’assurer de la parfaite mise en application des directives sécuritaires par les directeurs départementaux de police républicaine et les commissaires des unités de police ». La même source ajoute que le DG/PR voudrait aussi « remonter le moral à tous ses éléments qui travaillent au quotidien pour la libre circulation des personnes et des biens ».

A Savalou, le DG/PR et sa délégation ont été reçus par le directeur départemental adjoint de la police républicaine des Collines, le commissaire central de la ville, et ses collègues d’unités du département. A l’occasion, les honneurs ont été rendus à la délégation. Les éléments ont « promis relever le défi de la libre circulation des personnes et des biens avec courage et détermination ».

A l’issue de la séance technique avec les responsables départementaux et locaux de la police républicaine, le DG/PR a déclaré avoir « insisté sur la libre circulation des personnes et des biens, le respect des textes sur la sécurité publique et la franche collaboration des populations comme l’a toujours souligné le chef de l’État Patrice Talon ».

Les dignitaires du culte Oro invités à fêter dans la sobriété

Le préfet du département du Plateau, Daniel Valère Sètonnougbo accompagné des cadres de la préfecture de Pobè et du directeur départemental de la police républicaine du département, a achevé vendredi par les étapes de Kétou, Adja-Ouèrè et de Pobè, une tournée de sensibilisation des dignitaires du culte Oro sur les manifestations dudit culte au titre de l’année 2020 où il a appelé à fêter dans la sobriété totale afin d’éviter toute contamination au coronavirus.

Il s’agit pour le préfet Sètonnougbo et sa suite, d’entretenir les dignitaires du culte Oro du département du Plateau sur la réglementation en vigueur pour contrer la propagation du Coronavirus et de les appeler à célébrer en toute sobriété ces manifestations cultuelles.

« Compte tenu de la crise sanitaire en cours dans le monde en général et au Bénin en particulier,nous devons chercher des voies et moyens pour célébrer et faire les sacrifices nécessaires en ce qui concerne le culte Oro au titre de l’année 2020 sans grandes manifestations festives », a indiqué l’autorité préfectorale à chacune des étapes. « Les écoles, les églises et les mosquées ont été fermées pendant plusieurs mois dans notre pays et ailleurs dans le monde. Le 1er août passé il n’y a pas eu de défilé. C’est à cause de la pandémie du Coronavirus.Le gouvernement a interdit toutes manifestations à caractère festif. Donc, nous aussi nous devons nous inscrire dans la même logique pour accompagner le gouvernement dans la lutte contre cette pandémie afin d’éviter toute contamination », a-t-il expliqué, avant d’appeler les dignitaires du culte Oro à faire les sacrifices dans les forêts.

« Pas de fermeture le jour dans les localités ni de tapage qui va drainer du monde aux lieux de cérémonie. Vous devez tout faire avec un effectif réduit comme l’a recommandé le gouvernement dans le strict respect des mesures barrières et ce, de concert avec les éléments de la police républicaine dans chacune des localités »,a souligné le préfet Daniel Valère Sètonnougbo.

Ravis de l’initiative, sages,dignitaires et responsables de couvent du fétiche Oro ont salué les mesures prises et rassuré d’ « organiser dans chacune des communes du département les différentes cérémonies dans les règles de l’art et prier pour la fin de la pandémie de la Covid-19, et  pour le bien-être commun ».

Reprise des cours à Natitingou

Les écoles primaires publiques et privées de la ville de Natitingou, ont ouvert ce lundi matin leurs portes, conformément à la décision du gouvernement, avec le défi, du respect des mesures barrières contre la Covid-19, a constaté L’ABP.

Lundi matin à l’école Urbaine centre de Natitingou, c’est le branle-bas général. Enseignants et élèves s’attèlent pour le nettoyage de la cours et des salles de classe. Mais visiblement, les mesures barrières contre la Covid-19 sont loin d’être respectées. Pas de dispositifs de lavage des mains et plusieurs apprenants sont sans cache-nez.

« La rentrée a été effective et tout à l’heure je vais rencontrer mes collaborateurs pour leur faire part de la note instructive relative au respect des mesures contre la Covid-19 », a confié la directrice du groupe B de l’école Urbaine centre de Natitingou, Mme Bécoussari Thérèse.

Du côté de l’EPP de Kirimina, notamment au groupe C, le constat est un peu plus rassurant. Tous les enfants sont en classe et plusieurs dispositifs de lave-mains installés. Dans les salles, la distanciation physique entre apprenants est respectée et la plupart des écoliers ont porté leurs masques. « On a désinfecté les classes et je vais faire le tour tout à l’heure pour distribuer des cache-nez aux élèves qui n’en ont pas parce qu’on a reçu un important lot de l’un de nos partenaires », a rassuré la directrice du groupe, Mme Salimath Coulibaly Boukari.

Au complexe privé « La Fraternité », le défi du respect des mesures barrières est aussi relevé. Tous les élèves sont en masque et dans les classes la distanciation sociale est de rigueur.

Aussi bien au niveau des écoles publiques que dans les privés, l’on déplore un fort taux d’absentéisme des apprenants.

Par ailleurs, le président départemental des associations des parents d’élèves et étudiants de l’Atacora, rencontré fortuitement à l’école Urbaine centre, a déploré le « manque d’engouement de certains enseignants » ce premier jour de la reprise. « J’ai constaté avec désolation que plusieurs salles de classe étaient encore fermées après 08 heures », s’est plaint Mouyoré N’Tcha Pierre. Il a aussi appelé les parents d’élèves à mettre à la disposition de leurs enfants des cache-nez.