Présidentielle béninoise: des partis initiés au parrainage

La Commission électorale nationale autonome (Cena) du Bénin a convié mardi des partis politiques pour leur expliquer les modalités du controversé parrainage des candidats à l’élection présidentielle de mars 2021.

L’objectif de la rencontre était d’arrondir les angles après les nombreuses craintes soulevées par des opposants et la société civile face à l’application prochaine de ce système. Après le Sénégal en 2019 et la Côte d’Ivoire en octobre prochain, le Bénin va expérimenter ce procédé de sélection des candidatures pour la présidentielle de mars 2021.

Au moins 16 parrainages d’élus, notamment des maires et des députés, sont requis pour tout candidat, explique le commissaire Boucary Abou Soulé Adam dans le site du quotidien national La Nation. Cependant, à l’exception des partis soutenant le président sortant Patrice Talon, aucun autre ne serait en mesure de réunir ce nombre de parrains.

Cette situation est due par la modification de la loi électorale de novembre 2019. A cet effet, une dizaine d’organisations et d’associations de la société civile, de défense des droits de l’homme ont demandé, en début septembre, la suppression du parrainage.

Par ailleurs, poursuit la Cena dans les modalités de ce système, les candidatures seront présentées  en duo et un code barre comportant les informations d’identification de l’élu concerné apparaîtra sur chaque formulaire pré-imprimé. Après l’impression en double dudit document, un timbre holographique y sera également apposé par l’équipe technique de la commission électorale.

L’élu devra vérifier ensuite les données fournies  avant d’apposer sa signature sur le registre. A l’inverse, l’institution s’engage à garantir l’anonymat des parrains même si cette position n’est pas partagée par tous les représentants des partis.

Certains y voient un risque de fragilisation de leurs formations et demandent que cette mission leur soit dévolue. Mais le président Emmanuel Tiando est resté intransigeant, invitant les contestataires à saisir les juridictions compétentes. En outre, la Cena promet d’élargir, dans les semaines à venir, ces échanges avec les députés et maires.

Rentrée scolaire 2020-2021: Le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire a lancé officiellement la rentrée des classes au Complexe Scolaire de Pobè.

Au lendemain de son message à l’endroit des acteurs de l’école, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU, s’est rendu dans la commune de Pobè pour lancer officiellement la rentrée scolaire 2020-2021. Et c’est le Complexe Scolaire de Pobè Nord qui a été choisi pour abriter cette cérémonie.

Après le cérémonial des couleurs, le Ministre Salimane KARIMOU s’est adressé aux apprenants venus nombreux à cette première journée de la rentrée des classes pour cette année scolaire 2020-2021. Il a invité les apprenants à respecter les gestes barrières contre la pandémie de la Covid-19 afin que tout se passe bien.

Par ailleurs, à l’endroit des enseignants, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire leur a demandé de suivre les consignes données par le gouvernement pour lutter contre la COVID-19.

Après avoir visité quelques classes du complexe Scolaire de Pobè , le Ministre Salimane KARIMOU et sa suite se sont rendus dans la commune de Kétou pour constater l’effectivité de la rentrée scolaire dans certains établissements scolaires. Successivement, le Ministre a visité les complexes scolaires Odometa, de Kétou centre, de Ewé, d’okpometa et le Complexe Scolaire privé « La Maman« . Dans toutes les classes sillonnées par le Ministre, toujours le même message.

Toutefois, au terme de sa tournée, le Ministre des Enseignements Maternel et Primaire, Monsieur Salimane KARIMOU, s’est dit satisfait de ce 1er jour de rentrée scolaire 2020-2021.

En dépit des difficultés liées à la pandémie de la Covid-19 durant l’année scolaire épuisée, le gouvernement a encore réussi le pari d’une année scolaire en septembre. Selon le Ministre Salimane KARIMOU, c’est à l’honneur du gouvernement, et précisément son Chef. Car ce résultat est dû à son leadership et sa clairvoyance. Beaucoup de pays africains n’ont pas pu achever l’année scolaire écoulée, encore moins démarré une année scolaire en temps normal.

Le Ministre Salimane KARIMOU a remercié tous les acteurs de l’école pour cette réussite et a exprimé sa reconnaissance envers tous les enseignants et les a remercié pour l’esprit de sacrifice qu’ils ont fait montre en menant à terme l’année scolaire écoulée.

La rentrée des classes effective dans le Zou

La rentrée des classes pour le compte de l’année scolaire 2020-2021, est effective lundi matin dans le département du Zou où les établissements scolaires, publics comme privés ont ouvert, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Ainsi, un tour cette matinée dans les écoles et collèges a permis de constater que des écoliers, parents et enseignants se sont mobilisés pour signaler la reprise effective des classes, en cette première journée de la rentrée. Les cours ont effectivement démarré ce matin dans certaines écoles. C’est le cas du Collège privé <<Saint Thomas d’Aquin>> de Bohicon et du Collège d’enseignement public de Goho à Abomey.

Cependant, les inscriptions se poursuivent dans la plupart des établissements, en même temps que l’étude des dossiers de transfert.

Pour le directeur du complexe scolaire <<Saint Thomas d’Aquin>>, Bonaventure Constant Sètin et Hippolyte d’Amata du Ceg Goho, la rentrée 2020-2021, a été préparée pour permettre de démarrer au premier jour les cours, avec les emplois du temps disponibles au niveau de chaque enseignant.

Enregistrements et paiements obligatoires en ligne pour les tests Covid-19 pour les voyages à l’aéroport de Cotonou

COMMUNIQUE

Le ministère de la santé rappelle à tous les voyageurs au départ ou à l’arrivée de l’aéroport de Cotonou que l’enregistrement et le paiement en ligne (par carte bancaire ou mobile money) sont obligatoires avant leur arrivée ou départ à l’aéroport de Cotonou sur le site web www.surveillancesanitaire.bj.

Ces précautions  permettront aux voyageurs d’être traités en priorité une fois sur les sites de dépistage du palais des congrès ou du centre VIP.
Elles permettront également d’éviter les fortes affluences constatées ces derniers jours sur ces sites.

Pour toutes informations, contactez le Call center dédié aux voyageurs au numéro : 7016 aux horaires indiqués : Lundi au vendredi: 8h à19h , Samedi: 9h à 17h et Dimanche: 10h à 15h

Merci de respecter strictement les présentes consignes et de passer le message autour de vous.

Ensemble, œuvrons à la gestion efficace de la crise sanitaire Covid-19 au Bénin.

Les jeunes maires du Bénin en conclave à Lokossa

L’Association des jeunes maires du Bénin tient à Lokossa son troisième séminaire national sur le thème ‘’les richesses territoriales au profit de l’emploi des jeunes, contribution des mairies des jeunes’’.

Venus des soixante-dix-sept (77) communes, les participants à cette rencontre, membres de l’Association des jeunes maires du Bénin vont, à la faveur de leur troisième séminaire national, se pencher durant quatre jours sur le thème ‘’les richesses territoriales au profit de l’emploi des jeunes, contribution des mairies des jeunes’’.

Ainsi, à l’ouverture des travaux, le président de l’Association des jeunes maires du Bénin, Astérix Goudéagbé, a appelé ses pairs jeunes maires « à réfléchir, à penser et à donner le meilleur d’eux-mêmes pour que dans les jours à venir, l’intégrité des mairies des jeunes soit reconnue » à travers tout le Bénin. Pour Astérix Goudéagbé, ce séminaire est le moment pour les jeunes d’être conscients des enjeux et les défis que la jeunesse doit relever. Toujours pour le président de l’Association, la rencontre de Lokossa est également le moment pour eux de penser au développement.

Pour le représentant du préfet, Ader Dossou, le thème du séminaire est évocateur de combien ces jeunes ont déjà diagnostiqué le mal qui entrave la jeunesse du Bénin et celle du continent dans son élan de faire ce qu’elle doit faire. Son espérance, dira-t-il, « est qu’à l’issue des communications et des ateliers dont les jeunes vont bénéficier durant leur séjour à Lokossa, ils puissent repartir avec non seulement des résolutions, des convictions mais surtout avec des plans d’action qui pourront contribuer à un changement significatif du processus de développement dans notre pays ».

2 nouveaux portiques de parc reçus à Bénin Terminal

L’opérateur du terminal à conteneurs du Port de Cotonou a réceptionné le 20 septembre dernier, deux nouveaux portiques. Des nouveaux équipements qui permettront d’améliorer la productivité de Bénin Terminal, soutenir la compétitivité du pays et dynamiser les échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest.

Avec une capacité de levage de 40 tonnes chacun, ces portiques ultramodernes vont améliorer les capacités de stockage des conteneurs sur le terminal, renforcer les cadences de livraison, et réduire les délais de traitement des marchandises à Benin Terminal.

Financés par Benin Terminal à hauteur de 2,1 milliards de francs CFA (3,2 millions d’euros), ces deux portiques de parc, construits par Konecranes spécialisée dans les équipements de levage, vont renforcer les capacités de manutention du terminal à conteneurs de Bénin Terminal.

“Malgré le contexte de la pandémie de Covid-19, Bénin Terminal poursuit son programme d’investissements et continue à œuvrer pour la modernisation des activités portuaires au Port Autonome de Cotonou. Nous disposons désormais de 12 portiques de parc. Ces nouveaux équipements vont davantage fluidifier nos opérations de manutention et améliorer la qualité des prestations pour nos clients armateurs et réceptionnaires” a déclaré Yann MAGARIAN, Directeur général de Bénin Terminal.

Grâce à 95 milliards de FCFA (145 millions d’euros) investis depuis 2013 par Bénin Terminal, le terminal à conteneurs est devenu un hub logistique régional de croissance pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nigéria. Il participe à faire de Cotonou un port plus performant, plus moderne et plus attractif au service du développement économique du Bénin.

Bénin Terminal, qui emploie aujourd’hui 677 béninois participe ainsi à la fluidité de la chaîne d’approvisionnement du Bénin et des pays de la sous-région. Au-delà de ses activités portuaires, l’entreprise réalise par ailleurs chaque année des actions solidaires dans des secteurs clés comme la santé, l’éducation et la protection de l’environnement.

Des jeunes de Comè sensibilisés sur les potentialités économiques de la commune

Une centaine de jeunes de la commune de Comè ont été, sur initiative du conseil communal de la localité, informés et sensibilisés mercredi sur les potentialités économiques de la commune, a appris l’ABP.

C’est dans le cadre de l’opérationnalisation du document de Politique communale de l’emploi (PCE) de la commune de Comè que le conseil communal a initié la séance d’information et de sensibilisation de la jeunesse de Comè sur les potentialités économiques de la localité d’une part et sur les offres de l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) d’autre part.

Selon le maire de Comè, Coffi Bernard Adanhokpé, le conseil communal à travers cette initiative, veut que la jeunesse aille au travail et se décide. Pour lui, il faut que la jeunesse ose dans la commune de Comè puisque, fait-il remarquer, « on ne naît pas jeune, on le devient et pour le devenir il faut passer par des étapes et des difficultés ». Toujours pour le maire, il faut que la jeunesse de Comè devienne réellement cette opportunité de travail dans la commune pour qu’on ne dise pas que les jeunes n’ont plus d’opportunités pour travailler.

Par ailleurs, pour permettre aux jeunes de connaître au mieux l’Agence nationale pour l’emploi et ses offres de service, le cadre institutionnel de l’Agence a été présenté de même que les mécanismes d’accès à l’emploi qui ont permis de faire un état des lieux de la question de l’emploi au Bénin, les voies d’accès, le langage du marché de l’emploi et les offres de services notamment le processus de prise en charge des jeunes et les mesures.

Moins de 20% à Lokossa-Athiémé bénéficient de la mise au sein précoce

Dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, seulement 19% des enfants, selon les résultats de l’enquête mixte de 2014, sont précocement mis au sein, contre 46%au niveau national, a indiqué le médecin coordonnateur Serge Toudonou dans une interview accordée aux journalistes à l’occasion de la célébration de la semaine mondiale de l’allaitement maternel.

Pour le médecin coordonnateur de la zone sanitaire Lokossa-Athiémé, Serge Toudonou, l’état des lieux de l’allaitement maternel révèle, suivant les résultats de l’enquête mixte de 2014, qu’au plan national 97 pour cent d’enfants sont nourris une fois au lait maternel. Ce taux, précise-t-il, « est de 99% dans la zone sanitaire Lokossa-Athiémé selon l’enquête LPAS réalisée en janvier 2020 dans la zone ».

Le deuxième indicateur majeur suivi pour l’allaitement maternel indique que le taux de la mise au sein précoce des enfants dans les maternités de la zone sanitaire est de 19%. Un pourcentage, souligne l’agent de santé, « largement en deçà de la moyenne nationale qui est de 46% ». Selon le médecin coordonnateur, cet indicateur dépend essentiellement du comportement des agents de santé dans les formations sanitaires parce que, explique-t-il, « ce sont ces agents qui doivent accompagner la nourrice à faire la mise au sein précoce ».

Pour améliorer cet indicateur, Serge Toudonou pense qu’il faut travailler avec les responsables de maternité. Pendant ce temps, le troisième indicateur qui concerne l’allaitement maternel exclusif au sein jusqu’à six (06) mois crédite la zone sanitaire d’un taux de 61%, contre 41% au niveau national.
Malgré ce fort taux enregistré par la zone sanitaire pour le troisième indicateur, la pratique de l’allaitement maternel exclusif cause de problème dans certains villages, a-t-il relevé. Pour y remédier, des causeries-débats ont été organisées avec les hommes pour les amener à accompagner les mamans à faire la pratique de l’allaitement maternel au sein surtout, en améliorant les conditions dans les maisons.

Timide prérentrée à Natitingou

La prérentrée scolaire a timidement démarré lundi matin dans les établissements publics et privés de la ville de Natitingou avec entre autres les formalités d’inscription des nouveaux élèves, a constaté l’ABP.

Le constat était des plus ordinaires lundi matin au Collège d’enseignement général 1 de Natitingou, où les salles de classe étaient fermées, la cours du collège pratiquement déserte sans aucune activité de salubrité pour l’instant. Au niveau de l’administration, seul le bureau du surveillant général et celui du secrétariat sont ouverts.

« Je suis venue récupérer mon certificat de scolarité », a confié une élève débout sous un manguier devant le bloc administratif. A l’entrée du bureau du surveillant général, à peine une dizaine d’élèves se bousculent également. Qui pour le retrait de son relevé de note, qui pour finaliser les formalités d’inscription et autres. On constate aussi la présence d’un groupuscule d’élèves devant le tableau d’affiche du collège.

« Je suis là pour vérifier mon nom sur la liste de classement des nouveaux élèves de la 6ème », a fait savoir l’un d’entre eux. Une réunion des directeurs d’établissement d’enseignement secondaire dans la salle polyvalente du collège retient également l’attention.

Même constat au CEG 3 de Natitingou. Mais au collègue privée Saint Augustin, bien que la prérentrée soit timide, la cour de l’établissement a été déjà sarclée.

A l’école urbaine centre, pas d’apprenants et les quelques salles de classe ouvertes sont occupées par les enseignants en journée de réflexion.

Les nouveaux bacheliers informés des offres de formation disponibles à l’Université de Parakou

Les responsables de l’Université de Parakou (UP) ont organisé mercredi à l’amphi 1000, une Journée officielle d’orientation des nouveaux bacheliers au titre de l’année 2020.

C’est le recteur de l’Université de Parakou, le professeur Prosper Gandaho  qui a d’abord adressé ses félicitations aux nouveaux bacheliers qui aspirent aux études universitaires publiques du Bénin, avant de les exhorter à suivre attentivement les différentes présentations qui seront faites.

Au cours de cette séance, Prof. Ibrahim Alkouaret, Vice-recteur chargé des affaires académiques a présenté l’organisation générale et les différents curricula de formation disponibles dans les écoles et facultés de l’Université. La présentation de l’architecture d’intérieur de cette université aura permis aux participants de mieux comprendre les offres de formation avec les modalités d’inscription dans les entités.

De la Faculté des lettres arts et sciences humaines (FLASH) à la Faculté des sciences politiques ( FDSP) en passant par celles de la médecine et de l’agronomie, les nouveaux lauréats ont été suffisamment aguerris sur les filières de formation professionnelle en Licences, Masters et Doctorat de l’Université de Parakou.

Les réponses aux questions ont mis un terme à cette séance d’information.

La rentrée académique au titre de l’année 2020-2021 a été fixée au 28 septembre prochain, a t-on indiqué.