Accident de circulation à Tchaourou : Plusieurs morts et des blessés graves

Un accident de circulation est survenu dans la matinée du samedi 23 février 2019 sur l’axe Tchaourou-Parakou.

Le bilan fait état de plusieurs morts et des blessés graves. Le drame a été occasionné par un bus de transport en commun de la compagnie ‘’Confort Line’’ quittant Parakou en partance pour Cotonou. Selon les témoignages, le conducteur du bus voulant dépasser un autre véhicule s’est retrouvé dans le ravin. Les blessés ont été transportés d’urgence à l’hôpital saint martin de Papanè. Dimon Awaou, premier adjoint au maire de Tchaourou a notifié qu’il y a eu 41 blessés avec des cas critiques qui été transférés à l’hôpital.

CRIET : cinq dossiers inscrits à la session criminelle

La première session criminelle de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) au titre de l’année 2019 s’ouvre ce lundi 08 Avril 2019.

Elle se tient au siège de la juridiction à Porto-Novo. Plusieurs dossiers sont inscrits au rôle de ladite session. La session qui s’ouvre ce jour à la Criet est une session qui connaîtra d’un certain nombre de dossiers relatifs aux faits de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux, de faux et usage de faux, d’escroquerie aggravée, de violation de la loi sur le système financier décentralisé en République du Bénin, d’abus de fonction et de trafic international de drogue. A en croire le procureur spécial de la Criet, Gilbert Ulrich Togbonon, dans son point de presse le vendredi 5 avril 2019, la Cour examinera le mardi 9 avril 2019 une affaire d’escroquerie aggravée dans laquelle plus de 600 personnes se sont déclarées victimes ; le vendredi 12 avril 2019, la chambre criminelle se prononcera sur le cas des accusés ayant bénéficié des arrêts de disjonction dans l’affaire dite « Icc-Services ».

 

Au cours des audiences publics de la présente session, la Cour, dirigée par le magistrat Cyriaque Dossa aura, cette fois-ci encore à déballer de grands dossiers liés aux crimes économiques et de prévarications. Les sachants et les accusés qui feront leurs dépositions devront éclairer la sagesse de la Cour pour la manifestation de la vérité, sous l’assistance éclairée des avocats de la partie civile et ceux de la défense. Cette Cour qui fait parler d’elle depuis sa création n’aura besoin d’aucune pression pour bien conduire les travaux de cette première session ; c’est pour cette raison que le parquet spécial invite les populations au calme et à la discipline non seulement au cours des audiences mais aussi aux abords de l’édifice abritant la juridiction. « J’en appelle au civisme et à la discipline den tous afin de permettre la conduite des débats dans le calme et la sérénité que requièrent les circonstance », a-t-il conclu.

En 3 années de gestion efficiente : Talon a discipliné le « Béninois »

Même s’il ne fait plus rien d’autre, l’actuel Président de la République a réussi à redresser le Béninois. C’est un défi qu’il a relevé.

Le mythe du Béninois au-dessus de tous et des lois est définitivement du passé. Désormais, tout le monde est logé à la même enseigne. L’œuvre de moralisation par l’exemple et les réformes entamées depuis le 6 avril imposent à certains indélicats d’hier la rectitude, même à contrecœur. C’est difficile, mais c’est comme cela. Hier, c’était le règne des intouchables qui pouvaient, juste par coup de file, faire trembler la République. Hier, les adeptes du népotisme et du clientélisme pouvaient régner sur le pays et déstructurer totalement tous les tissus économiques sans rien craindre. Hier, les travailleurs pouvaient, sur un coup de tête, paralyser toute l’administration impunément. C’était un laisser-aller indescriptible, une incurie qui n’avait pas de nom. Dans l’administration, le plus petit agent était devenu un « dieu » sur terre, narguant à souhait les usagers qui ne demandaient que le service. Hier, Chacun faisait sa loi à sa manière. C’était la République des rois, le pays des Chefs. Même à la guérite, il y avait des chefs et de puissants chefs. On était à ce niveau de dégradation sociale et morale quand le réformateur est venu.

 

Dans la première semaine de son investiture, il a donné le ton en annulant sans état d’âme, le fameux concours de remerciement de fin de règne lancé par les amis de l’autre régime. C’était le point de départ d’une vaste campagne de salubrité qui a conduit à de vastes actions d’assainissement de finances publiques, d’assainissement de la ville, de réorganisation de l’administration, de retrait du droit de grève etc. L’autre domaine pratiquement appelé citadelle imprenable depuis des régimes successifs est attaqué par le régime du Nouveau Départ. Au début beaucoup de gens avaient peur pour le régime car ce domaine est celui de la grande mafia organisée. Mais au nom du mieux-être des populations exposés à la consommation des médicaments frelatés, le Gouvernement a décidé de taper dans la fourmilière. L’opération Pangea 9 est lancée et le bastion des faux médicaments Adjégounlè démantelé. Le cerveau du système Mohamed Atao et ses amis grossistes répartiteurs n’ont pas été épargnés. La peur a gagné le rang des forts d’hier qui ont été tous jetés en prison. L’assainissement des finances publiques a été également une réalité avec la création de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) et la poursuite de nombreux compatriotes empêtrés dans des affaires de détournement de deniers publics. La croisade de nettoyage systématique lancée par le régime actuel a créé la peur dans le rang des confiants d’hier. A côté de ces actions, il y a également les sanctions administratives qui sont désormais effectives dans l’administration. On se souvient des agents et cadres de la Police nationale radiés et ceux qui ont été rétrogradés. Une chose est sûre, l’œuvre devra se poursuivre avec foi et engagement. Egalement, la réforme du système partisan, dénoncée par l’opposition qui n’a pu suivre le rythme, est pourtant pleine de promesses pour la réhabilitation du monde politique béninois. Le Chef à la manette avance sans désemparer avec une boussole qui promet une heureuse destinée aux plus faibles.

Politique : Bruno Amoussou déploie une mission d’explication

Le paysage politique semble de plus en plus s’éclaircir en ce qui concerne les prochaines consultations électorales.

Profitant de la relance du processus électoral, le président de l’Union progressiste (Up), Bruno Amoussou, a rendu publique jeudi 04 avril 2019 au siège du parti à Cotonou, une importante déclaration. Dans ce message adressé notamment aux candidats, militants et sympathisants de l’Union, la première autorité de cette formation politique les a invités à se déployer sur le terrain pour expliquer aux populations ce qui s’est passé ces derniers jours.

 

Egalement, ils devront éclairer la lanterne des populations sur les raisons profondes qui ont conduit à la crise et les manœuvres de certains acteurs politiques pour bloquer le processus. Cette mission d’explication sera aussi l’occasion pour les militants de l’Up d’entretenir la population sur les desiderata du parti, qui reste le pionnier de la réforme du système partisan. Conscient que la tâche ne sera pas aisée en raison du durcissement des positions de part et d’autre, le président Amoussou a invité d’ores et déjà les siens à ne pas céder à la violence ni aux provocations. « A l’affrontement des muscles, nous devons opposer l’affrontement des idées », a notamment martelé l’orateur qui reste convaincu que cette sensibilisation à l’endroit des masses populaires reste un puissant gage de paix dans le contexte politique actuel. Pour lui, la paix ne va s’opérer que dans la justice sociale. Les candidats de l’Union progressiste se retrouvent ainsi investis d’un rôle d’ambassadeurs où ils devront œuvrer au rassemblement des populations en vue des élections législatives apaisées le 28 avril 2019.