CAN 2019: mauvaise nouvelle pour les lions de l’Atlas

La Coupe d’Afrique des Nations démarre dans deux mois. Et déjà, les Lions du Maroc enregistrent une très mauvaise nouvelle.

Le latéral international marocain du Borussia Dortmund, Achraf Hakimi, va passer plusieurs mois loin des rectangles verts. Il sera donc absent à la CAN 2019 : il a été victime d’une fracture du métatarse le weekend dernier face à Wolfsburg (2-0). A en croire le message, la saison du prodige marocain est terminée, ce qui signifie qu’il manquera notamment la grande messe du football africain en Egypte du 21 juin 19 juillet 2019. Aussi, l’international marocain ne rejouera-t-il plus cette saison avec le Borussia Dortmund. Une très mauvaise nouvelle pour le BVB qui dispute ce week-end un match capital pour le titre, face au Bayern Munich.

Achraf Hakimi, de son nom complet Achraf Hakimi Mouh, né le 4 novembre 1998 à Madrid est un footballeur international marocain évoluant au poste d’arrière droit au Real Madrid. Il possède également la nationalité espagnole. Formé au Real Madrid, il participe à l’UEFA Youth League lors des saisons 2015-16 et 2016-17.

Bénin : la date du début de stage de préparation des Ecureuils connue

Les Écureuils du Bénin se sont qualifiés pour la phase finale de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) Egypte 2019. Cette qualification a été obtenue le dimanche 24 mars 2019, lors du match face aux Éperviers du Togo, comptant pour la 6 ème et dernière journée des éliminatoires. Pour bien préparer la CAN, les activités des joueurs sont prévues pour démarrer à partir du 03 juin prochain.

La date du début de stage de préparation des Écureuils été désormais rendue publique. Après la qualification des footballeurs béninois pour la quatrième Coupe d’Afrique des Nations (CAN) de leur histoire, il va falloir se préparer afin de représenter dignement le Bénin. Ainsi, en attendant le tirage au sort qui se tiendra le 12 avril prochain dans la capitale égyptienne, la date du démarrage du campement des Écureuils, est déjà définie. Michel Dussuyer et sa troupe débuteront les préparations à partir du 03 juin prochain puis enchaîneront avec les matches amicaux à partir du 9 juin.

Soulignons qu’à l’issue du tirage, chaque équipe connaîtra son groupe, ses adversaires ainsi que les stades dans lesquels se joueront les matchs. Cette grande messe du football africain se déroulera du 21 juin au 19 juillet.

Malgré Icc-Services, des béninois se sont encore fait escroquer par une nouvelle structure

Pour le compte de la session criminelle de l’année 2019 à la Cour de Répression des Infractions Economique et du Terrorisme (Criet), un dossier similaire à celui de Icc Services est inscrit au rôle. Il s’agit de ce qu’il convient désormais d’appeler « affaire ACNI GROUPE ». Selon les informations judiciaires, c’est au total 282.390.000 FCFA que cette structure a collectés pour soit disant un investissement en ligne. Dans ce dossier, le mis en cause est poursuivi pour escroquerie aggravée avec appel au public, violation de loi sur le système financier décentralisé en République du Bénin

Après plus d’un mois de procès dans l’affaire Icc-Services dans laquelle plusieurs milliards ont été soustraits aux populations la Criet se retrouve à nouveau face à un dossier similaire. Même si pour cette fois le montant collecté par ACNI GROUPE n’atteint pas le seuil de celui de Icc-Services, il convient de faire constater que le mode opératoire est bien similaire. Selon les déclarations du principal mis en cause, les activités de ACNI GROUPE ont démarré en février 2018.

Bénin – Législatives 2019: Rachidi Gbadamassi entre sincérité et hypnotisme

Rachidi Gbadamassi, l’élu de la huitième circonscription électorale, au cours d’une rencontre avec sa base, a semblé redonner espoir à ceux qui croient que l’opposition ne participera pas aux prochaines élections législatives. Dans une insinuation « professionnelle », il déclare que les députés retournent au parlement le vendredi 12 prochain. Par conséquent, tout serait encore possible.

Le Taureau de Parakou pourrait être en train de dévoiler le plan secret du Bloc de la majorité parlementaire. Peut-être ce plan pour surprendre les populations qui ne s’attendent qu’au miracle. Une surprise qui fera grandir tout le peuple béninois et nous éviter d’éventuelle crise post-électorale. Une surprise qui ramènera la paix dans tout le pays. Une surprise qui va dissiper la psychose caractérisée qui s’enracine. Une surprise qui donnera plus du poids à l’adage « Dieu aime le Bénin ». Rachidi Gbadamassi serait peut-être en train d’y travailler au sein de la majorité parlementaire. Son mutisme depuis que l’impasse s’est installée pourrait donc s’expliquer avec aisance.

Si, dans les délais requis, au moment où le chef de l’Etat a fait montre d’une bonne foi , les députés de toute obédience avaient su jouer le jeu, et citoyens et dirigeants ne seraient pas en train de vivre le stress électoral qui prévaut actuellement. Comme il n’est jamais trop tard pour mieux faire, Adrien Houngbédji et ses collègues pourraient revenir à de bons sentiments à partir du 12 avril prochain. Ils pourront, tel que l’insinue Gbadamassi, sauver ce qui peut encore l’être.

Quid de la campagne électorale?

Ce qui paraît paradoxal dans le message de l’honorable Gbadamassi est que le 12 Avril prochain, jour d’ouverture de la première session ordinaire de l’année 2019 coïncide avec l’ouverture de la campagne électorale. La Cena déroulant déjà son calendrier va-t-elle suspendre ses activités pour, soi-disant, attendre une session de rachat? Ce n’est pas une évidence parce que le délai imparti à la classe politique pour dénouer la crise est désormais conjugué au passé. Si le président de l’Assemblée nationale a transmis un rapport à celui qui l’a mandaté, cela suppose que les carottes sont cuites.

Le gouvernement va-t-il faire volte-face?

La déclaration de l’honorable Gbadamassi, si elle est sincère, appelle forcément des actions de part et d’autres. Après les présidents d’institutions qui ont décidé unanimement que le processus se poursuive, le gouvernement, en son conseil du mercredi 3 avril, s’est inscrit dans la même dynamique. Les préparatifs vont bon train. Les mesures idoines sont prises pour contenir les fauteurs de troubles. Envisager un certain revirement de la situation par voie parlementaire semble une déclaration de guerre au gouvernement. Alors que ce dernier avait tendu la perche aux législateurs au temps opportun.

Et, Rachidi Gbadamassi, du haut de son expérience politique, a certainement scruté ses horizons avant sa rencontre avec les populations de la huitième. Il est malaisé de croire en l’aboutissement d’une telle initiative si, entre temps, elle existait réellement. Sinon, cela pourrait créer des dommages inimaginables aux institutions de la République. Gbadamassi est soit sincère avec sa base ou il raconte des histoires à les faire dormir debout pour atteindre son objectif. Dans l »un ou l’autre des cas, le 12 avril n’est plus loin.

Diplomatie: 3 accords de coopération signés entre le Bénin et le Maroc

La coopération bilatérale entre le Bénin et le Maroc est au beau fixe. Elle vient d’être une fois de plus matérialiser par la signature de trois accords de coopération dans les domaines de la santé maternelle et infantile, de la formation des médecins et des évacuations sanitaires.

La république du Bénin et le Maroc ont signé ce mardi 9 Avril 2019 à Rabat, trois accords de coopération dans les domaines de la santé maternelle et infantile, de la formation des médecins et des évacuations sanitaires. Ces trois accords de coopération ont été signés par le ministre marocain de la Santé, Anas Doukkali, et son homologue béninois, Benjamin Hounkpatin qui se trouve actuellement à Rabat avec une forte délégation pour une visite de travail dans ce royaume chérifien.

Il importe de préciser que ce partenariat s’inscrit dans le cadre d’un protocole de coopération relatif à l’échange d’expériences et d’expertises , d’une convention de jumelage entre le Centre hospitalier universitaire Ibn Sina de Rabat (CHUIS) et le Centre hospitalier universitaire de la mère et de l’enfant Lagune (CHU-MEL) de Cotonou, ainsi qu’une convention de partenariat avec le CHU Ibn Rochd de Casablanca dans le domaine des évacuations sanitaires; précise le site huffpostmaghreb.com. “Cet accord concerne le renforcement de la coopération dans le domaine pharmaceutique à travers l’accompagnement de la partie béninoise pour le développement d’une industrie pharmaceutique de qualité, et la mise en place d’un laboratoire de contrôle des produits pharmaceutiques”, a précisé le ministre Anas Doukkali.

Précisons par ailleurs que les accords signés devront se traduire prochainement par une amélioration notable dans la qualité des soins offerts à la population, a estimé le ministre béninois. Il souligne que ces démarches ne font “que raffermir les relations unissant les deux pays frères, d’une manière générale et particulièrement en matière de santé”.

Bénin : la police républicaine dément l’arrestation de Myriam Soglo

Ce mardi 09 avril 2019, les responsables de la Police Républicaine ont animé un point de presse à Cotonou. Au menu de cette sortie médiatique il a été question de la supposée arrestation de l’épouse de Léhady Soglo. Au regard  de la grosse polémique suscitée par le sujet, la police a donc jugé bon d’éclairer les uns et les autres suite à ses investigations menées auprès de l’Interpol.

Kamara Myriam Soglo n’a pas fait objet d’une arrestation à l’aéroport d’Orly en France. C’est ce qu’il convient de retenir des clarifications apportées par la Police Républicaine ce jour. Cette information, fortement relayée sur les réseaux sociaux,  ne reflète par ce qui s’est réellement passé. Selon le compte-rendu des investigations menées par la police, l’épouse de l’ex-maire de Cotonou a subi un contrôle à l’aéroport Orly alors qu’elle se rendait aux obsèques de son père à Dakar.

Pour les autorités policières, il s’agit simplement d’un contrôle de routine qui ne saurait être considéré comme une arrestation. Cette thèse d’arrestation est donc une pure intoxication selon la police car Myriam Soglo n’a jamais été arrêtée au nom d’un quelconque mandat d’arrêt délivré par l’Etat béninois. Une question reste tout de même en suspens: pourquoi Myriam Soglo ne peut pas voyager pour participer aux obsèques de son père, selon les déclarations du président Soglo?

Culture : la sexualité, un aspect très important pour une vie épanouie dans le couple

L’épanouissement sexuel est partie intégrante de la santé sexuelle et reproductive. La santé sexuelle et reproductive reste un droit humain.

Tous les êtres humains ont droit à une santé sexuelle épanouie. Dans le contexte d’une vie de couple qui se veut sexuellement actif, il est indispensable de prendre en compte tous les contours de la santé sexuelle. Par conséquent, pour une sexualité épanouie, chaque partenaire, à l’intérieur d’un même couple, a besoin de se faire confiance. Chaque partenaire doit d’abord parvenir à aimer son propre corps et son propre sexe ; apprendre à séduire et ensuite poursuivre le charme de la vie sexuelle en couple à travers la magie des ébats amoureux et du plaisir ou le bonheur qu’ils comportent et communique.

 

Aimer son corps et son sexe
Le corps et les organes sexuels sont les moyens par lesquels la sexualité prend forme et se réalise concrètement. C’est pourquoi, pour l’accomplissement et l’aboutissement d’une sexualité épanouie, l’amour du corps est nécessaire. Aimer son corps passe par la connaissance de ce dernier notamment les zones érogènes (la peau, les seins, le cou, le ventre, le flanc, les testicules, les fesses, le clitoris…). Au-delà de toutes considérations socioculturelles, religieuses et/ou cultuelles, traditionnelles, notre corps est la chose qui nous appartient vraiment (dont il faut prendre grand soin) ; Sur le corps est logé l’organe de copulation devant conduire à l’objectif final : épanouissement sexuel dans le couple ; il est important que chaque personne prenne conscience de sa beauté, de son unicité quel que soit sa forme (ronde, svelte, trapu, musclé etc…) et l’accepter. Ce qui est le plus exploitable ici en terme de beauté et qu’il faut apprécier demeure la sensualité qui met en valeur le charme que dégage le corps physique.
La bonne connaissance et l’acceptation du corps et/ou de l’organe sexuel conduisent en réalité à l’apprentissage de son utilisation sexuelle qui est fortement influencée par la culture (valorisante ou dévalorisante), l’environnement et les expériences vécues ou partagées. Dans certains cas de figure, la masturbation consciente et empreinte d’une grande lucidité peut aider dans l’apprentissage de l’utilisation du corps en général et du sexe en particulier, pour parvenir à l’épanouissement sexuel dans le couple.

 

La séduction
Le désir du partenaire est la clef qui ouvre les portes de la séduction. Elle joue un rôle très important dans l’intensification du désir qui est amplifié par la sensualité. Pour réussir une bonne séduction, il faut mettre à contribution les 5 sens à savoir : la vue, l’ouïe, l’odorat, le goût et le touché ; les mots et l’imagination sont également utilisés et constituent souvent des atouts non négligeables. Cependant, il ne faut pas perdre de vue que la confiance en soi reste la première qualité requise pour séduire son partenaire. Tous ces éléments réunis, créent un état d’esprit qui permet aux amoureux de s’aligner pour s’envoler vers une destination inconnue, néanmoins de bien être.

 

Les ébats amoureux
Les « préliminaires » déterminent souvent, pour les couples épanouis sexuellement, la qualité des ébats amoureux. Ainsi, le physique et les mots sont utilisés pour créer un cercle vertueux de toucher, de contacts, de parole, de sensation, de respiration du corps de l’autre, d’éveil total du corps du désir du partenaire. Ils donnent accès au plaisir et à l’épanouissement sexuel. Les caresses, surtout en ce qui concerne les femmes, au niveau des zones érogènes ont une importance capitale et méritent une accentuation progressive. Car les préliminaires permettent à la femme de converger l’énergie sexuelle diffuse dans son corps vers son organe génital où les deux partenaires sont prêts à se fusionner. Lorsque la diffusion et/ou la convergence n’est pas réussie, la magie de la pénétration ne s’opère pas et l’acte reste physique et insatisfaisant. Et lorsque cette magie est réussie, l’homme à son tour commence la diffusion de son énergie sexuelle, de son membre vers tout son corps et donne de l’amour à la femme par le sexe et la femme, de l’amour à l’homme par le cœur. Cette action de donner et de recevoir, comporte de la dépendance mutuelle et conduit à une complicité du couple. L’amour et l’attachement se créent ainsi qu’un nouveau ciel où il n’existe que les deux amants. A ce niveau, la respiration profonde est l’outil essentiel à utiliser par les deux partenaires et surtout l’homme pour contrôler son excitation (une sorte de décharge électrique qui parcourt progressivement son corps qui se contracte et raidit de plus en plus son organe sexuel). La hantise de la performance ou de l’orgasme peuvent parfois perturber ce moment et rendre la chute de l’excitation brutale par une éjaculation précoce. Mais cette peur peut être contrôlée par la respiration profonde et la concentration sur le moment présent. Les « va » et « vient » peuvent être arrêtés au besoin. L’homme peut avoir besoin de se retirer de la femme. Ces replis stratégiques permettent de continuer les ébats sans coïte et de découvrir d’autres zones érogènes ou de créer plus de valeur ajoutée à l’intimité et de permettre au couple de trouver sa marque. Ce sont des occasions qui peuvent permettre de changer de posture pour des horizons nouveaux. Ainsi l’homme ou la femme pourrait jouir plusieurs fois. Le rythme des ébats, qu’ils soient torrides ou doux et sécurisants, dépend des besoins des deux partenaires. C’est-à-dire ce rythme peut être lent, crescendo ou decrescendo.
La jouissance et l’orgasme
Très souvent confondus, notamment chez les hommes, ces deux mots ne sont pas identiques. Pour l’homme, la jouissance est le plaisir et la satisfaction que lui procurent la relation sexuelle et l’orgasme est l’éjaculation. La femme, peut jouir une ou plusieurs fois sans atteindre forcement l’orgasme. De même, Au cours d’un rapport sexuel, contrairement à un débutant, quelqu’un qui est bien avancé dans sa sexualité et qui a la maitrise de son corps et de son sexe (il s’agit ici beaucoup plus des hommes) peut ne pas libérer sa semence et jouir pleinement d’une relation. Il peut aussi avoir une forte capacité de récupération et réduire de manière considérable le temps entre une éjaculation et la reprise des ébats surtout lorsque la femme n’a pas encore atteint le nirvana. La communion des deux partenaires s’achève par la jouissance et ou l’orgasme. Ils se sentent comblés et épanouis. L’épanouissement sexuel, compte tenu de sa complexité et de tout ce qui entre en jeu pour sa réussite, nécessite un apprentissage personnel, individuel mais aussi et surtout en couple. Cet apprentissage relativement court ou long, requiert la disponibilité autant de la femme que de l’homme. Dans la plupart des cas, il est prouvé que lorsqu’un couple est satisfait de sa sexualité beaucoup de problèmes trouvent facilement et très aisément leurs solutions. Il est également très important de prendre en compte qu’une vie sexuelle épanouie n’a pas toujours besoin de s’exprimer à chaque fois de manière folle et déjantée.
Par contre, une complicité tendre et conviviale est essentielle à l’épanouissement du couple. Cette complicité, faite d’intimité et de confiance mutuelle, est propice et conduit fort aisément au « lâcher-prise » nécessaire à l’accès au plaisir et au bien-être : c’est-à-dire au bonheur.

Après son décès : la dépouille de Stan Tohon à Cotonou

La dépouille de l’artiste chanteur compositeur a été convoyée à Cotonou par un vol régulier d’Air France le mardi 26 février 2019.

A l’aéroport Cardinal Bernardin Gantin, les artistes se sont mobilisés pour accueillir le corps sans vie de Stan Tohon. On pouvait voir entre autres Nel Oliver, Vincent Ahéhéhinou, Rek Souza, Aladé Koffi Adolphe, Ladislas Tohon, Les pharaons, et bien d’autres qui ont effectué le déplacement. Du côté du gouvernement, Oswald Homeky, ministre de la culture et du tourisme, a effectué le déplacement pour montrer l’attachement de l’exécutif aux artistes. La cérémonie d’hommage national et d’inhumation aura lieu le 30 mars 2019. Mais en attendant, la dépouille est déposée à la morgue procis d’Akpakpa.

Epp Ahissatogon à Agbangnizoun : l’Anaepmr offre un branchement particulier

Cette pérégrination les a conduits à Lalo et Agbangnizoun et a permis de constater entre autres, l’achèvement des travaux de la réalisation du branchement particulier de l’Eppde Ahissatogon.

Une délégation de l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural (Anaepmr) et la mission d’appui à la mise en œuvre du Peprau et du programme Aqua-Vieont effectué, samedi 2 mars 2019, une visite de site de quelques chantiers. Les écoliers de l’Epp Ahissatogon à Agbangnizoun tournent définitivement la page de la consommation de l’eau impropre à la santé. Leur calvaire à la recherche du liquide vital est conjugué au passé. Touchée par les peines qu’ils endurent depuis des lustres, l’Agence nationale d’approvisionnement en eau potable en milieu rural (Anaepmr), a installé à leur profit, un branchement particulier. Cette infrastructure réalisée sur financement de la Banque mondiale, est en parfaite harmonie avec l’ambition du gouvernement de donner à tous les Béninois, de l’eau potable d’ici 2021. Pour Hilaire Agbassè, directeur de l’Epp Kinta Ahissatogon, le calvaire des écoliers remonte à 1982, année de création de cette école. Selon ses explications, les populations de cette localité du département du Zou sont abonnées, malgré eux, à la consommation de l’eau recueillie des puits ou de l’eau du marigot. Cette consommation est, selon ses déclarations, la source de plusieurs maladies hydriques dont le choléra et l’ulcère de Burili. A la recherche du liquide vital pour s’abreuver, un écolier s’est noyé dans un puits, il y a de cela deux ans plongeant ainsi la communauté dans un deuil permanant. C’est pourquoi, il décerne un satisfecit au gouvernement, à travers l’Anaepmr, qui a définitivement mis fin à leur souffrance à travers ce branchement particulier fonctionnel de quelques semaines. Selon lui, les dispositions utiles sont prises afin que les écoliers aient accès à l’eau potable. Il n’a pas manqué de promettre un entretien de l’infrastructure au profit des générations futures.

 

Avant de se rendre dans le département du Zou, la délégation a d’abord fait une escale dans le département du Couffo. A cette étape, elle a pu faire la visite du site de forage de Zalli et de l’adduction d’eau villageoise existant pour le compte du système d’approvisionnement en eau potable multi-villages de Banigbé. Honoré de la visite de la délégation, William Fangbédji, maire de Lalo, n’a pas manqué de remercier le gouvernement qui a inscrit sa commune au rang des localités prioritaires dans le cadre de son projet d’accès universel à l’eau potable. Dans son adresse, Sylvain Adokpo Migan, directeur général de l’Anaepmr a réitéré l’engagement du gouvernement de mailler tout le territoire et d’organiser rapidement l’accès à l’eau potable au profit de la population béninoise à très court terme. Il n’a pas manqué de rappeler que le travail de l’Anaepmr consistera à installer dans les années à venir, 652 systèmes d’approvisionnement en eau potable au profit des populations béninoises sur toute l’étendue du territoire nationale. Et pour que la phase expérimentale soit d’une grande efficacité à Lalo, il a invité à la bonne collaboration de tous. A sa suite, Yogita Mumssem, directrice sectorielle du pôle de compétences eau pour l’Afrique de l’ouest a exprimé sa joie d’être au Bénin. Au constat de la grande révolution qui s’observe dans le secteur de l’eau, elle n’a pas manqué de réitérer l’accompagnement de la Banque mondiale tout en invitant les bénéficiaires de ces infrastructures à en faire un bon usage. Le clou de cette mission à Lalo a été la visite de site dont les travaux avancent à grands pas. Le Peprau et Aqua-Vie sont deux des sept projets inscrits au portefeuille de l’Anaepmr pour donner d’ici 2021 de l’eau potable à environ 4,5 millions de Béninois.

Incendie à Cotonou: le ministère de communication en feu

Un incendie s’est déclaré dans les locaux du ministère de la communication dans la matinée de ce mercredi 27 février 2019 à Cotonou.

Les causes de cet incendie dans les bâtiments dudit ministère ne sont pas encore connues. Mais plus de peur que de mal, même si les flammes ont occasionné quelques dégâts matériels, il faut noter qu’elles ont été très vites maîtrisées.