Bénin : les exportations augmentent de 45,4%

La valeur des exportations est en hausse au Bénin. Elle passe de 96,2 milliards de Fcfa au dernier trimestre de l’année 2020 à 139,9 milliards de Fcfa au premier trimestre 2021.

L’augmentation de la valeur des exportations affiche un taux de 45,4% ces trois premier mois de la gestion 2021. Selon les chiffres rendus publics par l’Institut national des statistiques et de l’analyse économique (Insae), l’on enregistre une valeur supérieure à la précédente. Ces trois derniers mois-là, l’on relève 139,9 milliards de Fcfa comme valeur des exportations.

En effet, l’Insea a publié il y a quelques jours, son dernier Bulletin des statistiques du commerce extérieur. Aux termes de ce document, les exportations connaissent une augmentation au jour le jour. Au premier trimestre 2021, la valeur des 10 principaux produits qui sortent du Bénin s’évalue à 123,9 milliards de Fcfa. Ce chiffre représente ainsi 88,6% de la valeur totale des exportations du Bénin qui représente 139,9 milliards de FCFA.

Ainsi donc, cette hausse des exportations survient grâce aux principaux produits en tête desquels se trouve le coton non cardé ni peigné. Les tourteaux et autres résidus solides occupent la seconde place. Viennent après des huiles de pétrole ou de minéraux bitumeux, les graines et les produits oléagineux.

Conseil des ministres-Bénin : sept décrets adoptés

Le président de la République du Bénin Patrice Talon a présidé hier mercredi 29 septembre 2021, le Conseil ministériel. Au terme de cette importante rencontre, le gouvernement et le chef de l’État ont pris d’importantes décisions dont près d’une dizaine de décrets et des nominations.

Au terme de leur conclave de la semaine, les ministres sous la présidence du président Patrice Talon ont pris d’importantes décisions. Certaines sont normatives et d’autres ont trait aux mesures individuelles. Il s’agit au total de sept décrets, une communication et des nominations à deux départements ministériels. Ces nominations (mesures individuelles) concernent le ministère des Enseignements secondaires, techniques et de la Formation professionnelle, ainsi que le ministère des Sports.

Décisions à caractère normatif

Les sept décrets adoptés hier mercredi, ont trait à six domaines. Ces domaines sont : eau et mines, enseignements, infrastructures et transports, affaires sociales, gouvernance locale, et finances.

D’abord, deux décrets sont relatifs au domaine des finances. Le premier porte transmission à l’Assemblée nationale pour examen et vote, du projet de loi de finances rectificative pour la gestion 2021. Le second porte sur la transmission à l’Assemblée nationale pour adoption et vote, du projet de finances pour la gestion 2022.

Ensuite, pour ce qui est de la gouvernance locale, il s’agit d’un seul texte. le décret adopté porte transmission à l’Assemblée nationale pour examen et pour vote, du projet de loi portant code de l’Administration territoriale.

Bien plus, concernant les affaires sociales, il s’agit de l’adoption du décret portant transmission à l’Assemblée nationale pour examen et pour vote, d’un projet de loi.  ce projet porte disposition spéciales de répression des infractions commises à raison du genre et de protection de la femme en République du Bénin.

Par ailleurs, dans les infrastructures, le décret adopté porte attributions, organisation et fonctionnement du ministère de l’Enseignement supérieur de la Recherche scientifique.

Enfin le dernier décret quant à lui porte nomination des membres du Conseil d’administration de la Société nationale des eaux du Bénin (Soneb).

A ces mesures normatives vient s’ajoute une communication. Elle est relative à la contractualisation avec divers cabinets. C’est pour des missions de maîtrise d’œuvre complète des travaux de construction puis d’exploitation, par CLUB MED, du village de vacances d’Avlékété, dans la commune de Ouidah. Cette communication s’inscrit dans le domaine de la culture, tourisme et arts.

Cotonou : le gouvernement veut raser le CPA

Les autorités gouvernementales du Bénin viennent de sommer les artisans du Centre de promotion de l’artisanat de Cotonou (CPA). Ils ont jusqu’au 31 décembre 2021 pour quitter l’espace.

La nouvelle est de nature est susciter le désarroi auprès des artisans du CPA. Mardi le 28 septembre 2021, le directeur dudit centre Félix Chabi a annoncé aux occupants et aux artisans qu’ils doivent libérer les lieux dans les délais impartis, au plus tard fin décembre prochain. C’était au cours d’une réunion.

En effet, la raison du déguerpissement en est simple. Le gouvernement entend construire sur ce site, un village artisanal, une galerie d’art et un pôle sportif. La réalisation de ce projet dénommé « Unafrica » débute sans doute dans les prochains mois.

Selon le responsable du Centre, la décision appelant les occupants à laisser l’espace libre date du 23 septembre 2021. Elle émane du ministre Cadre de vie et du Développement durable José Didier Tonato.

Nations Unies : Bénin, candidat au Conseil des droits de l’homme

Les sources gouvernementales viennent d’annoncer le dépôt de la candidature du Bénin en vue de siéger au Conseil des droits de l’homme de l’Organisation des Nations Unies. Ce sera pour la période allant de 2022 à 2024.

La république du Bénin ambitionne de siéger au Conseil des droits de l’homme des Nations Unies pendant les deux prochaines années. Et pour ce faire, les autorités ont d’ores et déjà préparé la candidature du pays que l’Union africaine a formellement déposée.

C’est du moins ce qu’a laissé entendre Mariam Chabi Talata il y a quelques jours. La vice-présidente de la République du Bénin représentait alors le président Patrice Talon, à la 76e session de l’Assemblée générale des Nations Unies. Une session qui s’est tenue à New York par visioconférence.

De ce fait, la deuxième personnalité de la République a saisi l’occasion pour dévoiler le but visé par son pays. Pour Mariam Chabi Talata, la candidature de son pays au siège du Conseil des droits de l’Homme permettrait aux autorités politiques du Bénin de partager leurs expériences de protection et de promotion des droits humains avec les autres nations du monde.

Ainsi donc, le Bénin compte à présent sur le soutien des Etats membres des Nations Unies pour franchir l’étape des élections qui se tiendront en octobre 2021.

En cas de victoire, le Bénin siégera aux côté de 46 autres Etats au Conseil des droits de l’homme. La responsabilité de cet organe intergouvernemental du système des Nations Unies est bien connue. Elle consiste à renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde.

France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Bénin à la date initialement prévue, notamment avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions. Ces dernières associeront ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Bénin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

Cependant, l’annonce ne laisse pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Tout compte faits, dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

 

CAE : le Béninois Jacques Okoumassoun, nouveau secrétaire général adjoint

Jacques Okoumassoun de nationalité béninoise va désormais siéger au poste de secrétaire général adjoint de la Confédération africaine d’escrime (CAE). L’actuel président de la Fédération béninoise d’escrime (FBE) bénéficie de cette confiance depuis lundi. C’était lors d’une assemblée générale élective des membres de cette association.

C’est désormais lui le nouveau secrétaire général adjoint de la Confédération africaine d’escrime. Jacques Okoumassoun, président de la Fédération béninoise d’escrime siège à ce poste lundi. Les membres de l’association l’ont choisi à l’occasion de l’Assemblée générale élective. celle-ci a eu lieu dans la cité balnéaire de Saly, à 90 km de Dakar, la capitale du Sénégal.

Suite à cette élection, le premier responsable d’escrime au Bénin intègre le bureau exécutif de cette association continentale. Il secondera le nouveau secrétaire général qui est le président de la Fédération sud-africaine de la même discipline sportive.

Par ailleurs, il convient de relever que l’élu figurait sur la liste dirigée par le président sortant. L’ancien ministre des sports du Sénégal, Mbagnick NDIAYE, a été réélu à son poste au terme d’un vote qui opposait sa liste à celle du vice-président de la confédération, président en exercice de la Fédération ghanéenne d’escrime.

Ainsi donc, au terme des travaux auxquels 30 pays ont pris part, le résultat de l’élection fait du Sénégalais le vainqueur avec 21 voix contre 8 et 01 abstention. Outre le Bénin qui intègre le bureau exécutif, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte et le Mali vont siéger à la vice-présidence.

 

France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Benin à la date initialement prévue, avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions associant ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Benin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

L’annonce ne laisse suscite pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

Covid-19-Bénin : le gouvernement court vers la vaccination forcée

C’est ce qui ressort des mesures coercitives prises ces derniers jours par les autorités administratives. Celles-ci forcent les Béninois à se faire vacciner pour avoir accès à certains services publics.

Les directions des institutions étatiques du Bénin multiplient les actes pour contraindre les citoyens à se faire vacciner contre la Covid-19. Des notes de service, les unes plus autoritaires que les autres, ont pour objectif d’amener les Béninois à céder.

Le 13 septembre 2021, une note signée du directeur général du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga suscite des réactions. Le document subordonne la délivrance des actes administratifs à la présentation d’une carte de vaccination.  La note N°01092/MS/CNHU-HKM/DAF/CCOMS, précise : « Il est porté à l’attention du personnel médical, paramédical et administratif du CNHU-HKM, que la délivrance des actes administratifs est désormais subordonnée à la présentation d’un pass vaccinal contre la Covid-19 valide.

le 24 septembre dernier le directeur national de la médecine hospitalière puplie une autre note plus contraignante. L’acte cible en particulier les garde-malades. « En vue de réduire la contamination intra hospitalière, il est porté à la connaissance de tous les directeurs d’hôpitaux que les garde-malades n’auront désormais accès à l’hôpital que sur présentation de leur carte de vaccination », peut-on lire.

Le 1er septembre dernier, le gouvernement rendait la vaccination obligatoire pour certaines catégories sociales. Une mesure qui avait suscité de vives protestations mais éphémères dans les rangs de certains syndicats. Dans un pays où l’on enregistre au 27 septembre 22 958 cas confirmés et 154 décès, les interrogations fusent au sujet des contraintes.

Néanmoins, des mesures visent à porter des chiffres à la hausse. Au 15 septembre, 152 699 personnes ont déjà reçu au moins leur première dose de vaccin et 21 405 sont complètement vaccinées.