Benin : quatre morts dans une nouvelle attaque à l’extrême nord

L’attaque a eu lieu dans sa région d’extrême nord, tôt dans la matinée de dimanche 26 juin 2022. Le bilan fait état de deux policiers et deux assaillants morts.

 

Un commissariat de police dans la région de Dassari, une localité de Matéri dans le département de l’Atacora, a été pris pour cible par des hommes armés. Ils ont ouvert le feu sur les occupants. Selon un rapport du média français RFI, deux policiers et deux assaillants ont été tués dans cette attaque.

Selon la même source, l’armée a déployé une force d’intervention rapide qui sur les lieux est arrivée à temps pour appuyer la riposte des policiers. Une Source sécuritaire citée par RFI, a indiqué que « l’ennemi a été mis en déroute ».

Cette nouvelle attaque et la réponse des forces armées du pays, vient donc mettre en exergue l’efficacité du dispositif mis en place par l’armée béninoise après plusieurs attaques dans cette partie du pays.

Bénin : les forces armées repoussent une attaque à Porga

Des éléments de l’armée béninoise en position à Porga ont affronté des individus armés, identifiés comme des terroristes.

 

Une position des Forces armées béninoises (Fab) a été attaquée dans la nuit du samedi 07 au dimanche 08 mai 2022. Cette nouvelle attaque terroriste est survenue au Nord du Bénin, dans la localité de Porga.

Le bilan de cette énième provocation des hommes identifiés comme des terroristes n’est pas encore connu. Il faut également préciser que pour l’heure, aucune source officielle n’a évoqué le sujet.

Notons qu’au Bénin, les attaques terroristes ont déjà fait environ une quinzaine de morts depuis décembre 2021. Les attaques les plus sanglantes sont celles qui s’étaient produites dans le Parc national W, le Parc Pendjari et au commissariat de Monsey à Karimama.

Bénin : le GSIM revendique l’attaque du commissariat

L’annonce a été faite, ce lundi, par Menastream, un groupe de conseil surveillant l’activité terroriste dans le Sahel à travers un tweet.

L’attaque perpétrée le 26 avril 2022, au commissariat de Monsey, dans la commune de Karimama, au Bénin vient d’être revendiquée. La revendication a été faite par le GSIM, dans un audio dont le contenu est rendu public par Menastream.

Notons que quelques jours après le drame du commissariat de Monsey, le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) ou JNIM suivant la définition arabe, a revendiqué l’attaque. L’annonce de cette revendication a été faite, ce lundi, par à travers un tweet : « Dans un audio non officiel, JNIM a revendiqué l’attaque du 26 avril contre un poste de police à Monsey (Karimama), Alibori ».

Toujours selon Menastream, le groupe djihadiste affirme avoir saisi des armes et des munitions. Au total, 15 AKM, 2 armes de poing, environ 100 chargeurs AKM, 2 boîtes de munitions ainsi qu’une grosse somme d’argent auraient été emportés par les assaillants. Issu, en 2017, de la fusion d’Ansar Dine, des forces d’Al-Qaïda au Maghreb islamique (AQMI) dans le Sahel, de la katiba Macina et de la katiba Al-Mourabitoune, le GSIM s’est illustré dans plusieurs attaques au Mali, au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire.

L’attaque revendiquée par ce groupe djihadiste au Bénin a eu lieu aux environs de 3 heures du matin. Des éléments du commissariat de Monsey ont été attaqués par des hommes armés venus à motos. Les échanges de tirs ont fait un mort et des blessés du côté de la police béninoise. De même, le commissariat a été incendié par les assaillants qui ont réussi à se replier après leur forfait. Aux dernières nouvelles, le commissaire de Monsey a été relevé de ses fonctions et remplacé.

Bénin : au moins 5 morts dans une attaque dans le nord

Ce lundi 11 avril, une nouvelle attaque a fait au moins 5 morts dans le Parc Pendjari situé dans l’extrême nord-ouest. Des motos et voitures auraient explosé sur des mines artisanales, selon la presse locale qui fait état d’un bilan provisoire de 2 morts sur place et plusieurs blessés dans les rangs des militaires. Mais trois nouveaux décès auraient été enregistrés plus tard parmi les blessés. Encore non revendiquée, cette attaque fait suite à celles qui sont survenues les 8 et 10 février derniers dans le nord du pays, notamment dans le parc national du W, situé à proximité de la frontière

Bénin : Un poste de Police attaqué

Le dimanche  09 février  à l’aube, un poste de police à près de 700 km de Cotonou a été attaqué. Il s’agit du poste de police de Kérémou à Banikoara près du parc national de W, une réserve de biosphère que le Bénin partage avec le Burkina Faso dans le département de l’Alibori.

Aux premières heures de cette actualité, les supputations ont alimentés les commentaires. Pour certains,  il s’agirait d’une attaque djihadiste. Car selon ce qui est distillé dans l’opinion, les auteurs de l’attaque, d’ailleurs inconnus jusque-là, seraient armés et crieraient «  Allah akbar » ; un slogan ou cri de d’alarme utilisé par les terroristes.

Selon une source,  les assaillants, au nombre d’une dizaine, seraient arrivés à moto avant de tirer à l’arme automatique vers 2 heures du matin.

Officiellement, un seul mort est dénombré. Un blessé est enregistré et est  hors de danger à l’hôpital. Pour l’autorité préfectorale du département, toutserait parti de l’installation d’un poste avancé de la Police Républicaine à Kérémou, dans la localité, pour repousser le banditisme et  empêcher des actions non recommandées. Ce qui ne serait pas du goût des hors-la-loi.

Piraterie au Port de Cotonou: 9 personnes enlevées

Dans la matinée du 02 novembre 2019, le navire « Bonita » a été attaqué par des pirates dans la zone de la rade  à environ 9 miles de la passe d’entrée du Port. Les assaillants ont enlevé 8 membres de l’équipage  en plus du commandant du navire. Le navire est arrivé en rade le 28 octobre dernier.  Suite à l’appel de détresse, les forces de défense se sont mobilisée pour retrouver et libérer les otages

Lire le communiqué publié sur la page Facebook officielle de la plateforme portuaire à cet effet.

 

Communiqué

Le Port autonome de Cotonou a le regret de vous informer que samedi matin, le 2 novembre 2019, un acte de piraterie a eu lieu dans la zone de la rade du Port de Cotonou. Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d’entrée du port et 8 membres de l’équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés. Les agents de garde de la Capitainerie du Port ont tout de suite réagi à l’appel de détresse du navire. Le Commandant du Port a immédiatement averti le Commandant de la Base navale et le Commissaire spécial du Port et les dispositions ont été prises pour l’intervention des Forces navales. Des officiers de la Police judiciaire sont allés à bord du navire pour faire les premiers constats.

Samedi tôt le matin, une cellule de crise s’est réunie à l’Etat Major des Forces navales et les autorités compétentes ont été informées. Samedi vers 14h, le navire a été accosté au poste 9 de Bénin Terminal, pour permettre à la Police de poursuivre les enquêtes et l’audition des membres de l’équipage. En ce moment, l’enquête se poursuit. Les Forces navales assurent des patrouilles quotidiennes en mer. Entre-temps, la surveillance a encore été renforcée. Le Port autonome de Cotonou présente sa plus profonde compassion aux otages, leurs familles et les autres membres de l’équipage du Bonita. Les autorités font tout ce qui est de leur pouvoir pour faciliter les enquêtes en cours.