Le Bénin prend les rênes de l’artisanat ouest-africain

Cotonou, capitale de l’artisanat ouest-africain : une élection qui résonne au-delà des frontières

 

Dans l’effervescence de Cotonou, une nouvelle page s’est écrite pour l’artisanat ouest-africain. En effet, le 23 août 2025 n’a pas seulement vu l’élection d’un président, mais aussi l’affirmation d’une vision partagée. À la tête du Réseau des Chambres des Métiers de l’Artisanat de l’UEMOA (R-CMA/UEMOA), c’est désormais un Béninois qui incarne cette ambition collective : Soufiyanou Imorou, un fervent défenseur des savoir-faire locaux.

Le Bénin à l’honneur : Soufiyanou Imorou élu président du R-CMA/UEMOA. Une gouvernance artisanale tournée vers l’unité.# Artisanat Afrique

Le Bénin reconnu comme un leader de la valorisation artisanale

 

Élu par ses pairs à la présidence du R-CMA/UEMOA, Soufiyanou Imorou succède à Germaine Compaore. Ce choix est symbolique et consacre le rôle moteur du Bénin dans la valorisation des métiers artisanaux et dans la construction d’un réseau solidaire entre les huit pays membres de l’Union. Son élection est également le reflet d’un engagement constant pour une gouvernance inclusive, tournée vers les artisans eux-mêmes.

 

Une Assemblée générale pour façonner l’avenir du réseau

 

L’Assemblée générale élective, ouverte par Conrad Gbaguidi, président du Conseil économique et social du Bénin, a réuni les représentants des chambres de métiers de toute la région. Au-delà des formalités, les échanges ont porté sur l’avenir du réseau : comment renforcer son unité, sa crédibilité et son impact dans les territoires ? Comment faire de l’artisanat un levier de développement durable, d’inclusion sociale et de rayonnement culturel ?

 

L’artisanat, moteur de développement et de résilience

 

Les débats ont mis en lumière une conviction partagée : l’artisanat ne se limite pas à une activité économique. Il est, par conséquent, une mémoire vivante, une source d’innovation locale et un moteur de résilience. Dans les villages, les quartiers et les villes, les artisans façonnent des identités, transmettent des savoirs et créent des ponts entre les générations. En se dotant d’une nouvelle gouvernance, le R-CMA/UEMOA entend renforcer cette dynamique et accompagner les artisans dans leur montée en compétence, leur structuration et leur rayonnement.

Une présidence tournée vers l’avenir

 

Soufiyanou Imorou hérite d’un réseau en pleine mutation. Son mandat s’annonce comme celui de la consolidation. Il aura aussi la responsabilité de structurer les échanges inter-chambres, mutualiser les bonnes pratiques et porter la voix des artisans dans les instances régionales. Il s’agira également d’ouvrir de nouvelles perspectives, notamment en matière de formation, d’innovation, d’accès aux marchés et de reconnaissance des métiers. Autant de chantiers qui nécessitent une mobilisation collective, à l’image de celle observée à Cotonou.

 

Soufiyanou Imorou élu à la tête du R-CMA/UEMOA

L’élection de Soufiyanou Imorou ne marque pas une fin, mais un commencement. Elle nous invite à suivre de près les initiatives du R-CMA/UEMOA, à valoriser les figures locales de l’artisanat, et à renforcer les liens entre les territoires. Car derrière chaque artisan, il y a une histoire, une communauté et une promesse d’avenir. Soufiyanou Imorou parviendra-t-il à consolider le rôle de l’artisanat comme un pilier du développement économique en Afrique de l’Ouest ? Le défi est lancé.

SNAB 2025 : Cotonou célèbre l’artisanat africain

Cotonou célèbre l’excellence artisanale : la 19ᵉ édition du Salon National de l’Artisanat (SNAB 2025 )s’ouvre en grand

 

Cotonou, 22 août 2025 L’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou s’est parée de mille couleurs ce vendredi pour le coup d’envoi de la 19ᵉ édition du Salon National de l’Artisanat du Bénin (SNAB 2025 ). C’est un rendez-vous incontournable qui met à l’honneur la créativité et le savoir-faire des artisans africains. En effet , inauguré par le ministre des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, Modeste Kérékou, cet événement, qui se prolonge jusqu’au 31 août, promet dix jours d’exposition, d’échanges et de célébration sous le signe de l’innovation et de l’accès aux marchés. Avec le Maroc en invité d’honneur, le salon s’annonce comme une vitrine exceptionnelle pour l’artisanat béninois et sous-régional.

Artisanat et marchés : le défi de la labellisation et de la certification

 

Placée sous le thème « Artisanat et accès aux marchés : défis et perspectives de la labellisation et de la certification des produits », cette édition ambitionne de propulser les artisans vers de nouveaux horizons économiques. Les 150 stands déployés sur le site — dont 120 dédiés aux talents béninois et 30 aux artisans de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) — offrent par ailleurs une immersion dans la richesse des créations. Textiles, bijoux, poteries, sculptures et objets mêlant tradition et modernité captivent les visiteurs. Le Maroc, représenté par une délégation de la Chambre des Métiers de Rabat, apporte quant à lui une touche d’élégance nord-africaine, enrichissant ainsi le dialogue culturel et commercial.

Le SNAB 2025 met l’accent sur l’accès aux marchés grâce à la labellisation et à la certification des produits artisanaux, avec 150 stands et une forte présence régionale.

SNAB 2025 : un tremplin pour les exportations et l’emploi

 

L’inauguration, marquée par un discours vibrant du ministre Kérékou et la traditionnelle coupure de ruban, a donné le ton d’un événement résolument tourné vers l’avenir. Selon Cossi Clétus Nestor Guézo, directeur général du Fonds de Développement de l’Artisanat (FDA), le SNAB 2025 vise à transformer l’admiration des visiteurs en commandes concrètes, stimulant de ce fait l’emploi et les exportations. Des prix récompensant les innovations les plus remarquables seront d’ailleurs décernés par un jury de maîtres artisans, incitant les exposants à repousser les limites de leur créativité.

Le SNAB 2025 met l’accent sur l’accès aux marchés grâce à la labellisation et à la certification des produits artisanaux, avec 150 stands et une forte présence régionale.

SNAB 2025 : une plateforme sous-régionale pour la coopération

 

Le salon se distingue aussi par sa dimension sous-régionale. Il accueille des artisans du Togo, de la Côte d’Ivoire, du Sénégal, du Mali, du Burkina Faso, du Niger et de la Guinée. Cette ouverture favorise les échanges d’expertise et renforce la coopération au sein de l’UEMOA, avec l’ambition de positionner l’artisanat africain sur les marchés internationaux. Des panels thématiques aborderont par ailleurs des sujets cruciaux, tels que la labellisation, la certification et la digitalisation, des leviers essentiels pour répondre aux exigences des acheteurs mondiaux. Pour couronner le tout, des ateliers pratiques, des démonstrations en direct et des soirées culturelles – incluant concerts, théâtre et contes – viendront enrichir l’expérience, faisant du SNAB un véritable festival du savoir-faire.

L’artisanat, pilier du développement économique

 

L’artisanat, qui mobilise 25 % de la population active béninoise et contribue à 13 % du PIB national, est un pilier du développement socio-économique du pays, selon l’Institut national de la statistique et de la démographie. Le gouvernement, sous l’impulsion du président Patrice Talon, soutient activement ce secteur à travers des réformes visant à professionnaliser les artisans et à promouvoir leurs produits à l’échelle mondiale. Le SNAB 2025 s’inscrit dans cette dynamique en offrant une plateforme pour encourager les jeunes à embrasser ces métiers porteurs d’opportunités.

En marge des expositions, un documentaire inédit sur l’artisanat béninois sera projeté et un studio radio-télévision diffusera l’événement en direct, amplifiant sa portée auprès du public local et de la diaspora. Les organisateurs appellent les Béninois, les touristes et les professionnels à visiter massivement le salon pour soutenir les artisans et découvrir la diversité de leurs créations.

 

Ce rendez-vous, qui célèbre l’ingéniosité et l’authenticité, pourrait bien marquer un tournant pour l’artisanat béninois, en le propulsant vers de nouveaux marchés et une reconnaissance internationale accrue. Mais au-delà des ventes et des certifications, le SNAB 2025 réussira-t-il à insuffler une nouvelle fierté dans ces métiers ancestraux ? L’avenir de l’artisanat béninois se joue maintenant, et ses artisans sont prêts à relever le défi.

 

La consécration des artisans, pierre angulaire du renouveau économique

Cotonou, 19 février 2025 — Sous les lambris d’un hôtel de prestige à Cotonou, une cohorte d’artisans, visages empreints de fierté, a reçu hier les clés symboliques de leur ascension professionnelle. En effet, dans le cadre du projet Assurance pour le Renforcement du Capital Humain (ARCH), 3 371 artisans, issus des recoins vibrants du Bénin, ont vu leurs compétences sanctifiées par des attestations de fin de formation. Une cérémonie solennelle, orchestrée sous l’égide de Mme Véronique Tognifodé, Ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, et ponctuée d’hommages et de promesses ambitieuses.

Un hommage à la mémoire d’un bâtisseur invisible

Par ailleurs, la cérémonie s’est ouverte sur une note mélancolique, avec une minute de silence dédiée à Joël Bouillaud, ancien Directeur de ARCH Formation, décédé en pleine maturation du projet. Madame Tognifodé, d’une voix empreinte de gravité, a salué « l’architecte discret dont les fondations invisibles portent désormais l’édifice de milliers de vies transformées ». Ce rappel introspectif a servi de prélude à une réflexion sur l’héritage éducatif comme socle de la prospérité collective.

Dans le cadre du projet ARCH, 3 371 artisans du Bénin ont reçu des attestations de fin de formation à Cotonou, La vision Talon : de l’atelier à l’autonomie économique

En plus, dans un discours structuré comme un manifeste, la Ministre a dépeint la philosophie du chef de l’État : « Transformer l’artisanat, ce n’est pas simplement outiller des mains, c’est éclairer des esprits et élargir des horizons. » Depuis juin 2021, près de 6 000 artisans ont été formés dans des filières stratégiques : bâtiment, mécanique automobile, agroalimentaire, avec un credo : 40 heures de formation axées sur l’opérationnel, loin des théories académiques stériles. En 2024, 394 spécialistes en énergie photovoltaïque, 300 mécaniciens et 900 transformateurs agroalimentaires ont rejoint cette armée silencieuse de l’économie réelle.

2025 : L’ambition d’une mécanisation agricole inclusive

L’horizon 2025 se dessine avec des objectifs chiffrés : 4 000 artisans à perfectionner, notamment dans la mécanisation agricole, un secteur jugé vital pour l’autosuffisance alimentaire. « Les modules ne sont pas conçus dans l’ivoire technocratique»,a martelé Mme Tognifodé, soulignant une co-construction avec les artisans eux-mêmes, afin d’épouser les réalités du terrain. Une approche participative qui rompt avec les schémas descendants traditionnels.

Dans le cadre du projet ARCH, 3 371 artisans du Bénin ont reçu des attestations de fin de formation à Cotonou, Une synergie interministérielle pour un écosystème durable

En prélude aux propos de la Ministre, son homologue Yves Kouaro Chabi (Enseignements Secondaire, Technique et Formation Professionnelle) a rappelé que « la formation professionnelle est le sésame d’une économie résiliente ». Une vision partagée par Christian Lodjou, Directeur de l’Agence Nationale de Protection Sociale, qui a aussi détaillé les critères d’accès aux formations : priorité aux métiers en tension, aux régions enclavées et aux profils porteurs d’innovation frugale.

Dans le cadre du projet ARCH, 3 371 artisans du Bénin ont reçu des attestations de fin de formation à Cotonou, Cotonou, laboratoire d’un développement décentralisé pour les artisans

En outre, Luc Sètondji Atrokpo, Maire de Cotonou, a salué une initiative « qui transfère le pouvoir économique des bureaux climatisés vers les ateliers enfumés ». Pour lui, chaque artisan formé incarne un levier de développement local, capable de stimuler l’emploi et de réduire l’exode rural. Un plaidoyer pour des politiques publiques ancrées dans le concret des quartiers.

Porte-parole des lauréats, Thierry Azondossessi, mécanicien auto, a résumé l’esprit de la cohorte : « Avant, je réparais des voitures. » Aujourd’hui, je diagnostique des systèmes, j’anticipe des pannes, je conseille des clients. « Cette formation a fait de moi un solutionneur, pas juste un ouvrier. » Une déclaration qui cristallise l’essence du projet ARCH : substituer à la survie quotidienne une expertise reconnue et rémunératrice.

L’artisanat, nouveau phare de l’économie béninoise 

Alors que les attestations continueront d’être distribuées dans l’arrière-pays, cette cérémonie n’est pas une fin, mais un jalon. Elle incarne une conviction : dans un monde obsédé par le virtuel, l’avenir se construit aussi à coups de clés à molette, de soudures précises et de récoltes transformées. Le Bénin, en faisant le pari de l’intelligence manuelle, écrit une page audacieuse de son histoire où chaque artisan devient un phare, éclairant à la fois son foyer et la voie collective vers la prospérité. Et si la richesse des nations se mesurait enfin à la callosité des mains et à la clarté des savoir-faire ?

Franck Adomalinkpon, un exemple de résilience et d’ingéniosité

Cotonou, le 21 octobre 2024 –La ministre des Affaires Sociales et de la Microfinance, Véronique Tognifodé, s’est rendue à l’atelier de Franck Adomalinkpon à Sèmè-Podji pour saluer son parcours exceptionnel. Franck Adomalinkpon, un Béninois vivant avec un handicap visuel, a un talent exceptionnel dans la fabrication de meubles en Raphia.

Malgré sa déficience visuelle, Franck Adomalinkpon a su transformer son handicap en atout. Autodidacte, il a développé un savoir-faire unique dans la création de meubles en Raphia, alliant esthétique et fonctionnalité. Ses créations originales lui ont valu une reconnaissance tant au Bénin qu’à l’étranger, où il a reçu un prix en novembre 2023.

Soutenu par le gouvernement béninois, Franck Adomalinkpon, un artiste aveugle, devient un symbole d'espoir et d'inclusion pour les personnes en situation de handicap.Un modèle pour la jeunesse béninoise

La visite du ministre Tognifodé à l’atelier de Franck Adomalinkpon témoigne de l’engagement du Gouvernement béninois envers le soutien des personnes handicapées et la promotion de l’inclusion sociale. En effet, cette reconnaissance du talent et de la persévérance de Franck incite d’autres à croire en leurs propres capacités et à rechercher l’épanouissement personnel et professionnel.

Par ailleurs, le ministre a souligné l’importance de cette démarche : « Franck Adomalinkpon est une source d’inspiration. » Il démontre que le handicap peut être surmonté et transformé en une force motrice pour le développement de talents uniques et la création de valeur ajoutée.

De plus, la visite de la ministre Tognifodé, intervenant quelques semaines après une rencontre significative avec Franck Adomalinkpon, a marqué les esprits. D’autre part, Franck a exprimé sa gratitude pour le soutien continu du ministère des Affaires sociales et de la Microfinance, qui a été crucial pour le lancement et l’expansion de ses projets. « Le soutien financier du centre de promotion sociale de Sèmè-Podji a été un tremplin pour mes activités », a-t-il affirmé, reconnaissant l’impact positif des initiatives gouvernementales de Patrice Talon pour le développement du Bénin et l’amélioration de la qualité de vie des personnes handicapées.

Un engagement pour l’inclusion

Le soutien du gouvernement béninois, sous la direction du Président Patrice Talon, accorde une importance particulière à la promotion des droits des personnes handicapées. Ainsi, grâce à des initiatives telles que le soutien financier apporté à Franck Adomalinkpon par le centre de promotion sociale de Sèmè-Podji, de nombreux Béninois en situation de handicap peuvent désormais développer leurs activités et s’insérer dans la vie sociale et économique du pays.

Soutenu par le gouvernement béninois, Franck Adomalinkpon, un artiste aveugle, devient un symbole d'espoir et d'inclusion pour les personnes en situation de handicap.Franck Adomalinkpon : un parcours inspirant

Avant de se consacrer à la fabrication de meubles en Raphia, Franck Adomalinkpon était réparateur de moteurs à deux roues. Un accident de la route l’a privé de la vue, mais il a refusé de se laisser abattre. Grâce à un appui financier du centre de promotion sociale de Sèmè-Podji, il a pu se lancer dans cette nouvelle activité et développer son entreprise.

« Je ne vois pas, mais je sens le changement qui s’opère dans le pays, grâce au Président de la République », a déclaré Franck Adomalinkpon. « Votre présence ici cet après-midi est un grand honneur pour moi et la preuve de votre proximité avec les populations à la base. »

En somme, l’histoire de Franck Adomalinkpon est une source d’inspiration pour tous ceux qui doutent de leurs capacités. Elle démontre que la persévérance, la créativité et le soutien de la communauté peuvent surmonter tous les obstacles. Son parcours invite chacun à repenser les notions de handicap et à célébrer la diversité des talents. Au-delà de son talent artistique, Franck Adomalinkpon est un ambassadeur de l’inclusion. Son histoire rappelle que chaque individu, quelles que soient ses différences, a le droit de contribuer à la société et de réaliser ses rêves.

 

Journée de l’Artisan Béninois 2024 : Succès éclatant et révélation des talents !

Cotonou, le 23 juillet 2024 – Du 19 au 22 juillet 2024, le Bénin a célébré avec faste la Journée de l’Artisan Béninois (JAB) sous le thème « Valorisation de l’artisanat pour une révélation des talents ». Cette édition, placée sous le haut patronage du Président Patrice TALON, a connu un franc succès, réunissant les valeureux artisans et acteurs du secteur de l’artisanat du pays.

Organisée par la Chambre des Métiers de l’Artisanat (CMA-Bénin) sous la houlette du Ministère des Petites et Moyennes Entreprises et de la Promotion de l’Emploi, avec l’appui de la Coopération Suisse au Bénin, la JAB 2024 à mis en lumière la créativité et l’innovation des artisans béninois.

La Journée de l'Artisan Béninois (JAB) 2024, placée sous le thème "Valorisation de l'artisanat pour une révélation des talents", a été un franc succès.Journée de l’Artisan : Quatre branches de métiers à l’honneur

Cette année, le concours d’innovation et de créativité a mis en avant quatre branches de métiers :

  • Agroalimentaire, Alimentation, Restauration
  • Métaux, constructions métalliques, mécanique, électromécanique
  • Bois et assimilés, mobilier et ameublement
  • Artisanat d’art et décoration

Sur les 207 artisans inscrits, 16 nominés ont été sélectionnés pour une exposition de 3 jours, à l’issue de laquelle 4 lauréats ont été désignés, un par branche.

Récompenses et encouragements pour les artisans

Les lauréats ont reçu chacun un trophée et une enveloppe financière de 1. 500. 000 FCFA. Le 2ème de chaque branche a reçu 700. 000 FCFA et les 8 autres nominés ont reçu 300. 000 FCFA chacun. L’ensemble des 16 nominés a également reçu une attestation.

La Journée de l'Artisan Béninois (JAB) 2024, placée sous le thème "Valorisation de l'artisanat pour une révélation des talents", a été un franc succès.Le Ministre Kérékou félicite les artisans et annonce de grandes ambitions

Lors de la cérémonie de clôture, le Ministre Modeste Tihounté KÉRÉKOU a félicité l’ensemble des acteurs pour la réussite de la JAB 2024. Il a également annoncé plusieurs mesures pour soutenir davantage le secteur de l’artisanat :

  • Augmentation de l’enveloppe financière pour le concours de la prochaine édition
  • Encouragement de toutes les branches à participer au concours
  • Identification d’une dizaine à une vingtaine d’artisans « phares » dans chaque branche pour les représenter dans les foires internationales
  • Organisation de 6 à 12 foires régionales au lieu de 3 actuellement

Une JAB 2024 couronnée de succès

La JAB 2024 a été un succès, démontrant le dynamisme véritable et la créativité des artisans béninois. Les initiatives annoncées par le Ministre Kérékou augurent d’un avenir prometteur pour le secteur de l’artisanat au Bénin, un pilier important de l’économie nationale et de l’identité culturelle du pays.