Cotonou, carrefour de la Francophonie Économique : le Bénin s’impose comme un géant ouest-africain

Cotonou, carrefour d’ambitions : la Francophonie tisse des alliances économiques audacieuses

Cotonou, 20 juin 2025 — Dans l’effervescence vibrante de Cotonou, capitale économique du Bénin, s’est déroulée du 17 au 19 juin 2025 une fresque diplomatique et commerciale d’envergure : la 6ᵉ Mission économique de la Francophonie. Orchestrée par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) en étroite synergie avec les autorités béninoises, cette rencontre a transformé la ville en un véritable creuset d’opportunités. Des entrepreneurs, des investisseurs et des visionnaires issus de 29 nations francophones s’y sont rencontrés, tissant des liens prometteurs.

Sous l’égide de Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de l’OIF, et d’Abdoulaye Bio Tchane, Ministre d’État béninois, cet événement a en effet incarné un élan inédit pour propulser les petites et moyennes entreprises (PME) vers les cimes de l’internationalisation, tout en ancrant le Bénin comme un phare économique en Afrique de l’Ouest. Accrochez-vous : Cotonou vient de prouver que la Francophonie est un moteur économique puissant, capable de forger des partenariats qui redéfinissent l’avenir !

Un ballet économique aux accents francophones : Cotonou, nouvelle place forte du commerce

Dès l’ouverture solennelle, le ton fut donné : la Francophonie, par sa mission économique, se veut un catalyseur d’aspirations entrepreneuriales, un pont entre les ambitions locales et les dynamiques globales. Ainsi, pendant deux jours et demi, un programme foisonnant – conférence inaugurale, session « Faire des affaires au Bénin », ateliers sectoriels et rencontres d’affaires minutieusement orchestrées – a permis à 92 acteurs économiques internationaux et 194 entreprises béninoises de tisser près de 1 000 rendez-vous d’affaires. Chaque participant, en moyenne, a ainsi engagé une dizaine de dialogues stratégiques, transformant Cotonou en un véritable agora du commerce francophone.

Les secteurs mis à l’honneur – agro-industrie, industries culturelles et créatives (ICC), et transition numérique – reflètent les priorités du Bénin, dont l’économie, forte d’une croissance de 7,5 % en 2024, s’affirme comme un moteur régional. L’agro-industrie, avec ses filières phares comme le coton, l’anacarde ou l’ananas, a capté l’attention, tout comme le tourisme durable, porté par le riche patrimoine béninois, et la transformation numérique, incarnée par des solutions d’e-gouvernance et d’intelligence artificielle. Au-delà de simples secteurs, ces domaines sont aussi les piliers d’une vision ambitieuse : faire du Bénin un hub d’innovation et d’exportation pour toute la sous-région.

Des accords historiques qui redessinent l’avenir économique béninois

Le 18 juin, point d’orgue de la mission, quatre accords d’envergure ont été scellés, dont un contrat emblématique de 30 millions d’euros entre la société belge BEBJ et Les Fruits Tillou, fleuron agroalimentaire d’Allada. Ce partenariat, axé sur la transformation de la biomasse végétale en bio-charbon, illustre une double ambition cruciale : valoriser les ressources locales tout en réduisant l’empreinte carbone de l’industrie béninoise. En outre, ce projet, ancré dans la région d’Allada, promet de dynamiser l’économie locale tout en s’inscrivant dans une logique de durabilité, répondant ainsi aux impératifs mondiaux de réduction des émissions de CO2.

D’autres accords, encore en gestation, laissent présager une cascade d’opportunités futures. En outre , ces engagements, fruits de rencontres B2B intensives, visent à intégrer les PME béninoises dans les chaînes de valeur mondiales, tout en attirant des investissements directs étrangers (IDE). La présence de l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), avec son label percutant « Choose Benin », a renforcé l’attractivité du pays, salué pour sa stabilité politique et son climat des affaires en constante amélioration.

Jeunesse et femmes entrepreneures : les étoiles montantes de l’innovation francophone

Cette mission s’est également distinguée par son engagement profond envers les jeunes et les femmes entrepreneurs. Une vingtaine de lauréats du concours « Innovons aujourd’hui, créons l’avenir », organisé lors du Sommet de la Francophonie 2024, ont bénéficié de masterclass dispensées par des experts de la Société d’incubation numérique du Gabon (SING SA) et d’AgroFinance Africa. Ces sessions, axées sur l’accès aux financements, ont offert des clés précieuses pour surmonter le « plafond de verre » financier qui freine souvent les PME africaines. Le fonds « La Francophonie avec Elles », ayant soutenu 90 000 femmes dans 34 pays depuis 2020, a également permis à des entrepreneuses béninoises de briller, à l’image d’ORIKA ServiceS et de ses produits agroalimentaires ou d’OTHENTIKS, qui ambitionne une distribution internationale de jus naturels.

La Mission économique de la Francophonie à Cotonou propulse le Bénin comme un hub économique majeur, scellant des accords cruciaux Un tremplin sans précédent pour l’avenir francophone : le Bénin en tête

Cette mission, première du genre en Afrique de l’Ouest, s’inscrit dans la continuité des succès de l’OIF, dont les précédentes éditions – du Vietnam au Québec – ont généré des dizaines d’accords pour des millions d’euros. À Cotonou, l’événement a transcendé son rôle de simple forum économique pour devenir un symbole éclatant de la coopération Sud-Sud et Nord-Sud. Comme l’a souligné avec force Louise Mushikiwabo, « la Francophonie économique n’est pas une utopie, mais un levier concret pour une prospérité inclusive ». Avec plus de 400 participants, dont 122 entreprises internationales, cette édition a battu des records, confirmant le Bénin comme un carrefour incontournable des ambitions francophones.

En somme, dans un monde où les chaînes de valeur se globalisent, la Mission économique de Cotonou a planté les graines d’un avenir où l’innovation, la durabilité et l’inclusion redessinent les contours de la coopération. Alors que les regards se tournent déjà vers la TICAD 9 et d’autres rendez-vous internationaux, le Bénin, fort de cette dynamique exceptionnelle, s’affirme comme un acteur audacieux, prêt à écrire une nouvelle page glorieuse de son destin économique. Cette mission marque-t-elle un tournant décisif pour l’intégration économique du Bénin dans la Francophonie et au-delà ?

Affaire à suivre …

Bénin-Japon : un nouveau chapitre s’ouvre pour des investissements massifs !

Cotonou : une visite historique scelle un nouvel élan pour la coopération bénino-japonaise

Cotonou, 27 mai 2025 – La capitale économique béninoise a été le théâtre d’une rencontre historique, marquant un tournant dans les relations entre le Bénin et le Japon. En effet, M. Hayashi Nobumitsu, le Gouverneur de la Japan Bank for International Cooperation (JBIC), a foulé le sol béninois pour la toute première fois, chaleureusement accueilli par le Ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Romuald Wadagni. Par ailleurs, cet échange, empreint de cordialité et d’ambition, ouvre la voie à une collaboration renforcée, portée par une volonté commune de dynamiser les investissements et de soutenir le développement durable.

Bénin-Japon : un partenariat renforcé par la confiance et les engagements

Cette visite, une première pour un gouverneur de la JBIC au Bénin, s’inscrit dans le sillage des engagements pris lors de la huitième Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (TICAD 8) en 2022. À l’époque, le Japon avait réaffirmé son rôle de « partenaire de croissance » pour l’Afrique, une vision que le Bénin, sous l’impulsion du président Patrice Talon, a su traduire en opportunités concrètes. Les discussions entre M. Hayashi et M. Wadagni ont mis en lumière des secteurs clés : les infrastructures, l’agriculture climato-intelligente et l’accès à l’énergie. Ce sont des domaines où la JBIC, institution phare du gouvernement japonais, excelle par ses financements stratégiques.

Le Bénin, avec une croissance économique soutenue de 6,3 % en moyenne entre 2016 et 2022, se positionne comme un hub attractif pour les investisseurs étrangers. Les réformes fiscales et la modernisation de la gouvernance, portées par le Ministre Wadagni, ont créé un environnement propice aux affaires, salué par des institutions comme le Fonds Monétaire International. D’ailleurs, lors de cette rencontre, M. Hayashi a exprimé son admiration pour ces avancées, soulignant le potentiel du Bénin comme porte d’entrée vers le Sahel et l’Afrique de l’Ouest.

Bénin-Japon : des investissements stratégiques pour un avenir béninois durable

La JBIC, forte de son expérience dans le financement de projets à fort impact, comme les initiatives de décarbonation en Asie ou les infrastructures énergétiques en Europe, envisage des collaborations ambitieuses au Bénin. Parmi les projets évoqués figure le développement de corridors logistiques pour renforcer la connectivité régionale et le soutien aux filières agricoles, notamment le cajou et le karité, dont le Bénin est un leader continental. Ainsi, ces initiatives s’alignent sur les priorités du gouvernement béninois, qui ambitionne de réduire la dépendance aux importations tout en valorisant ses ressources naturelles.

Un accent particulier a été mis sur les énergies renouvelables. La JBIC, qui a déjà financé des projets d’électrification au Bénin, comme l’installation de lanternes solaires dans des zones rurales, pourrait aussi amplifier son engagement dans des projets de plus grande envergure, tels que des parcs solaires ou des réseaux de distribution d’énergie verte. En effet, ces investissements répondraient à la demande croissante en énergie, tout en soutenant les objectifs de neutralité carbone partagés par les deux nations.

Le Bénin et le Japon renforcent leur partenariat économique avec la première visite du gouverneur de la JBIC, ouvrant la voie à des investissements massifs dans les infrastructures, l'agriculture et l'énergie renouvelable.Le Bénin, un acteur clé de la coopération régionale et mondiale

Au-delà des projets bilatéraux, cette visite témoigne de l’ambition du Bénin de jouer un rôle pivot dans la sous-région. En tant que membre actif de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), le pays aspire à devenir un modèle de stabilité et de prospérité. Les discussions ont également porté sur la coopération dans le cadre de la TICAD 9, prévue en août 2025 à Yokohama, où le Bénin compte plaider pour des financements accrus en faveur de l’innovation et de la jeunesse.

M. Wadagni, reconnu pour sa diplomatie économique, a réaffirmé l’engagement du Bénin à approfondir ce partenariat, en s’appuyant sur des valeurs communes de transparence et d’efficacité. « Cette visite marque le début d’une nouvelle ère, où le Bénin et le Japon conjuguent leurs forces pour un développement qui profite à tous », a-t-il déclaré, selon des sources proches des négociations.

Un horizon prometteur : le Bénin sur la voie de l’abondance

En posant les jalons d’une coopération renforcée, cette rencontre entre M. Hayashi et M. Wadagni illustre la convergence des aspirations du Bénin et du Japon : bâtir un avenir où le développement économique rime avec durabilité et inclusion. Alors que Cotonou s’impose comme un carrefour stratégique en Afrique de l’Ouest, cette visite pourrait bien être le prélude à une série d’investissements transformateurs, porteurs d’espoir pour les générations futures.

Bénin : Centrale Company décroche un contrat de 88 936 600 FCFA TTC avec la Loterie Nationale

Cotonou, le 16 décembre 2024 Richard Flash, figure emblématique de la musique béninoise, vient de marquer un nouveau point dans sa carrière. Alors qu’il continue de faire parler de lui à travers des prises de position souvent remarquées sur les réseaux sociaux, l’artiste-chanteur, par ailleurs PDG de Centrale Company, a décroché un contrat d’envergure avec la Loterie Nationale du Bénin (LNB).

Un partenariat stratégique Centrale Company et la LNB

En effet, ce contrat, d’une valeur de 88 936 600 FCFA TTC, porte sur la fourniture de supports de communication, principalement des bâches, et vise à renforcer la visibilité des produits de la LNB. Ce choix s’est porté sur Centrale Company après un appel d’offres rigoureux auquel ont participé plusieurs acteurs majeurs du secteur de la communication au Bénin, dont Empire Événementiel d’Ulrich Adjovi.

Pour mener à bien ce projet, Centrale Company s’est associée à Heraus, une agence de communication reconnue pour son expertise dans le domaine. Cette collaboration a permis de soumettre une offre jugée économiquement et techniquement la plus avantageuse par la commission d’attribution.

Cette victoire vient confirmer la diversification des activités de Centrale Company, qui ne se limite plus au booking d’artistes. Richard Flash, en tant que PDG, démontre ainsi son ambition de devenir un acteur incontournable du paysage économique béninois.

Un succès qui tombe à point nommé

Ce succès intervient à un moment charnière pour la LNB, qui vient de finaliser son introduction en bourse. Cette opération financière réussie témoigne de la dynamique de modernisation de l’entreprise et de sa volonté d’accroître sa présence sur le marché régional.

Richard Flash, un entrepreneur polyvalent

Au-delà de sa carrière musicale, Richard Flash s’affirme de plus en plus comme un entrepreneur accompli. Ce nouveau contrat vient renforcer sa position sur le marché de la communication promotionnelle et souligner sa capacité à diversifier ses activités. Ses récentes prises de position sur les réseaux sociaux, bien qu’elles aient entraîné de vives réactions, contribuent également à accroître sa visibilité et à consolider son image d’homme d’influence.

En somme, ce partenariat entre Centrale Company et la LNB marque un tournant pour les deux entités. Pour la LNB, il s’agit de renforcer sa communication et de gagner en visibilité auprès du grand public. Pour Centrale Company, c’est l’opportunité de démontrer son savoir-faire et de consolider sa position sur un marché en pleine croissance.

Cotonou : HUONG SEN GROUP s’associe au Port Autonome pour conquérir l’Afrique de l’Ouest

Cotonou, le 16 juillet 2024 – Le Port Autonome de Cotonou a accueilli le lundi, une délégation de haut rang du groupe vietnamien HUONG SEN GROUP, accompagnée du consul honoraire du Bénin près le Vietnam. Cette visite, concrétisée à l’initiative du ministre des Affaires étrangères, avait pour objectif d’explorer les opportunités de collaboration entre le groupe et les divers secteurs économiques béninois.

Le Port Autonome de Cotonou accueille le groupe vietnamien HUONG SEN GROUP : vers un partenariat prometteur pour le développement économiqueHUONG SEN GROUP, un acteur majeur de l’exportation vietnamienne

HUONG SEN GROUP, figure de proue dans les domaines de l’exportation de vêtements, de textiles et de bières au Vietnam, nourrit l’ambition d’étendre ses activités vers le Bénin et l’Afrique de l’Ouest. En effet, Le Port Autonome de Cotonou, doté d’infrastructures modernes et jouant d’une position stratégique, se présente comme un partenaire idéal pour faciliter l’acheminement de ces produits vers leurs marchés cibles.

Découverte des atouts du Port Autonome de Cotonou

Au cours de cette rencontre, la délégation vietnamienne a eu l’occasion de découvrir les nombreux atouts du port, notamment son terminal à conteneurs de dernière génération, ses services logistiques performants et sa connectivité maritime optimale. Les échanges fructueux ont permis d’identifier des pistes de collaboration concrètes, HUONG SEN GROUP ayant exprimé sa volonté de nouer un partenariat durable avec le port.

Un partenariat prometteur pour l’essor économique

Ce partenariat potentiel ouvre la voie à un renforcement des échanges commerciaux entre le Vietnam et le Bénin, contribuant ainsi à la prospérité économique des deux nations. Cette visite illustre l’attractivité croissante du Port Autonome de Cotonou en tant que plateforme logistique de premier plan en Afrique de l’Ouest, résolument engagée à soutenir le développement des entreprises locales et internationales.

Cette collaboration s’inscrit dans la dynamique de développement du Port Autonome de Cotonou, qui vise à faire du port un hub logistique de référence en Afrique de l’Ouest, contribuant à l’essor économique de la région.

Ananas béninois : Le gouvernement clarifie la situation suite au rappel de produits en France

Un incident de dépassement de la limite autorisée d’un produit phytosanitaire (l’éthéphon) sur un lot d’ananas béninois exporté vers la France a conduit au rappel de ce lot par un distributeur. Le gouvernement béninois a tenu à rassurer les consommateurs sur la qualité et la sécurité de l’ananas béninois.

Par conséquent, le 12 juillet 2024, le Directeur de Cabinet du Ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche (MAEP), Monsieur Dossa AGUEMON, et le Directeur Général de l’Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 7 (ATDA 7), Monsieur Prosper Sagbo AGOSSOU, ont tenu une conférence de presse pour éclaircir le rappel d’ananas béninois signalé dans certaines enseignes de grande distribution en France.

Pas de panique, l'ananas béninois est sûr ! Le gouvernement clarifie la situation suite au rappel d'un lot pour dépassement de la limiteUn incident isolé sans impact sur les exportations

L’incident n’a eu aucun impact sur les exportations d’ananas béninois, notamment la variété pain de sucre, vers la France et d’autres marchés. Depuis l’incident, dix expéditions d’ananas, représentant près de 34 tonnes, ont été effectuées.

Explication de l’incident

En fait, le 1er juin 2024, la France a reçu un lot de 250 cartons d’ananas béninois, représentant 3,35 tonnes. Quatre jours après, les fruits furent répartis dans deux magasins. Le 11 juillet 2024, l’un des distributeurs a effectué un prélèvement pour un contrôle qualité. Les résultats du 17 juillet 2024 ont révélé une teneur en éthéphon de 5,9 mg/kg, supérieure à la limite autorisée de 2 mg/kg. Cet écart a conduit au rappel du lot concerné.

L’éthéphon et les rappels de produits

En outre, l’éthéphon est la seule molécule utilisée pour le jaunissement de la peau de l’ananas. Le rappel de produits présentant des non-conformités aux normes est une pratique courante en Europe et concerne tous types de produits, quelle que soit leur origine.

Un profil de risque stable pour le Bénin

 le rappel d’un produit peut constituer une signalisation. Cependant, la récurrence des rappels indique de manière plus significative le profil de risque d’un pays pour ce produit. Or, le Bénin n’a connu que deux cas de dépassement de résidus au cours des trois dernières années d’exportation vers l’Europe.

Pas de panique, l'ananas béninois est sûr ! Le gouvernement clarifie la situation suite au rappel d'un lot pour dépassement de la limiteL’ananas béninois : sûr et sans danger pour la consommation

Il n’y a aucun risque pour la santé des consommateurs d’ananas béninois, que ce soit au Bénin ou à l’international. Le nombre d’incidents est marginal et l’éthéronisation ne concerne que les fruits destinés à l’exportation. Selon les connaissances scientifiques actuelles, il faudrait consommer plusieurs dizaines de kilogrammes d’ananas par jour pendant toute l’année pour atteindre des niveaux potentiellement toxiques.

Renforcer l’image et la qualité de l’ananas béninois

L’Agence Territoriale de Développement Agricole du pôle 7 a mis en place des mesures pour renforcer l’image et la qualité de l’ananas béninois afin de rassurer les consommateurs. La filière ananas mobilise près de 6 000 producteurs, exploite 5 720 hectares et a généré une récolte de 477 500 tonnes en 2023, contre 215 000 tonnes en 2016. En 2024, 3 500 tonnes de fruits frais ont été exportées. La filière représente également des milliers d’emplois tout au long de la chaîne de valeur, de la production à la commercialisation en passant par la transformation. L’ananas est ainsi la deuxième ou troisième culture d’exportation du Bénin selon les années.

En conclusion, le gouvernement béninois prend la situation au sérieux et met tout en œuvre pour garantir la qualité et la sécurité de l’ananas béninois pour les consommateurs nationaux et internationaux. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter, l’ananas béninois est sûr et vous pouvez le consommer en toute confiance