Églises du Bénin : grande prière pour des élections pacifiques 2026

Porto-Novo, 10 décembre 2025 – À dix mois des élections générales de 2026 (qui incluront notamment la présidentielle), le Conseil œcuménique chrétien des Églises du Bénin (COCEB) et l’Église protestante méthodiste du Bénin prennent les devants. Le dimanche 21 décembre prochain, Ils célèbreront  un grand culte d’intercession pour la paix à Porto-Novo, avec pour objectif clair : placer le pays sous la protection divine et appeler tous les acteurs politiques à la retenue et au sens des responsabilités.

À 10 mois du scrutin, le COCEB organise le 21 décembre à Porto-Novo un culte œcuménique géant pour la paix. Louis Vlavonou invité d’honneur.

Louis Vlavonou, invité d’honneur de la prière nationale

 

À cette occasion, ce mercredi matin, le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a reçu à son cabinet une importante délégation conduite par le Révérend Professeur Kpondjésugo Amos Hounsa, président du COCEB – une institution reconnue pour son rôle d’influence et de médiation dans les crises nationales.

Étaient également présents les responsables de sept grandes dénominations, attestant de l’unité de la démarche : Église protestante méthodiste du Bénin, Église Première Mission Africaine, Église des Chérubins et Séraphins, Église Méthodiste Africaine, Église du Christianisme Céleste, Église Biblique du Saint-Esprit et Église Méthodiste Africaine Restaurée.

« Nous sommes venus inviter personnellement le président Vlavonou à cette célébration et lui demander de porter dans la prière le processus électoral à venir », a expliqué le Révérend Hounsa à la sortie de l’audience.

L’accueil réservé par le deuxième personnage de l’État a été qualifié de « chaleureux, fraternel et profondément républicain ». Louis Vlavonou aurait prodigué de « sages conseils » pour la réussite de l’événement et insisté sur le rôle historique des Églises comme « sentinelles de la paix » et garantes du vivre-ensemble.

 COCEB : une mobilisation spirituelle avant la bataille électorale

 

Au-delà de l’aspect cultuel, les organisateurs veulent transformer cette journée du 21 décembre en vaste campagne de sensibilisation. À cette fin, dans les paroisses, les quartiers et les villages, les pasteurs et responsables religieux diffuseront le même message : « Le Bénin est un et indivisible. Dieu n’est pas un Dieu de désordre, mais un Dieu de paix. »

Des spots radio, des affiches et des prêches dominicaux sont déjà en préparation pour rappeler aux fidèles, mais aussi aux responsables politiques, candidats et militants, les « bons réflexes citoyens » à adopter pendant la campagne et le scrutin.

« Nous ne voulons pas attendre que la tension monte pour réagir », confie un membre de la délégation. « L’Église a une voix qui porte. Nous allons l’utiliser pour prévenir plutôt que guérir. »

De plus, par cet accueil respectueux des leaders religieux, Louis Vlavonou – une figure éminente du parlement et proche du pouvoir – délivre un message politique clair : le camp présidentiel cherche l’appui moral des Églises pour assurer un climat serein durant les prochaines élections.

Rendez-vous donc le 21 décembre à Porto-Novo : les organisateurs attendent des milliers de fidèles pour cette « grande croisade pour la paix » qui pourrait bien devenir l’un des premiers grands marqueurs de la campagne 2026.

Hadj 2026 : Le Bénin bloque le prix et simplifie les inscriptions

Cotonou, 5 décembre 2025 –  Le Bénin affiche ses ambitions : le pays entend prendre toute sa place dans le pèlerinage. Lancés le 31 octobre dernier par le ministre des Affaires étrangères Olushegun Adjadi Bakari, les préparatifs du Hadj 2026 viennent de franchir un cap avec cinq grandes annonces qui changent tout pour les 2 300 futurs hadjis béninois.

 

Simplification : L’ère du Hadj numérique

 

D’abord, fini les files interminables devant les bureaux. Dès cette année, l’inscription se fait en quelques clics sur la plateforme e-Hadj. Il suffit d’avoir son Numéro Personnel d’Identification (NPI), de payer via une société agréée (adieu les enveloppes sous la table), et c’est plié.

« On veut que nos parents puissent s’inscrire depuis leur village sans même prendre la moto », résume un responsable du Comité d’organisation.

 

Logistique : Le confort des inscriptions groupées

 

Ensuite, la grande nouveauté qui fait déjà parler dans les mosquées : les inscriptions groupées. Désormais, une famille ou un groupe d’amis peut cocher la case « rester ensemble » et se retrouver dans le même hôtel, le même bus, le même quartier de Mina.

« À 60 ans, ma mère ne voulait plus partir seule. Grâce à ce changement, elle pourra voyager avec ses sœurs et ses petites-filles. C’est une bénédiction », confie Ibrahim, 38 ans, qui a déjà inscrit tout son clan.

 

 Coût et Hébergement : Subvention et Zone 4 Catégorie B

 

Côté porte-monnaie, le gouvernement continue de taper fort : le prix reste bloqué à 3,6 millions FCFA grâce à une subvention directe. Mais surtout, cette fois, les pèlerins ne seront plus logés dans les zones les plus éloignées. Direction la zone 4, catégorie B : hôtels corrects, climatisation qui marche, navettes fréquentes et surtout… cuisine 100 % béninoise.

« Plus de riz saoudien fade. On aura du gnonmli , de l’atassi , de l’akassa avec de monyo. Même à La Mecque, on mangera comme à Parakou », plaisante El Hadj Mama Sambo, patron d’une agence agréée.

 

Durée et Sensibilisation

 

Le séjour passe aussi à 20 jours pile, histoire d’éviter les semaines interminables d’attente sous 45 °C. De plus, dès le 16 décembre, des équipes descendront dans tous les départements du Nord pour faire le point, vérifier les dossiers et surtout sensibiliser : vaccins à jour, forme physique minimum, respect des rites.

« Le Hadj, ce n’est pas des vacances. Mais ça ne doit pas être une punition non plus », martèle le ministre Bakari. « On veut que nos pèlerins reviennent en disant : “Le Bénin nous a traités avec dignité.” »

 

 Hadj 2026 : une dignité retrouvée pour les plus humbles

 

Dans les quartiers de Cotonou, Porto-Novo ou Natitingou, les langues se délient déjà : « Cette année, même les plus pauvres osent rêver du Hadj. » Car quand l’État met la main à la poche, simplifie les démarches et promet du confort, le cinquième pilier de l’islam n’est plus réservé à une élite.

En 2026, les pèlerins béninois ne partiront plus la peur au ventre. Ils partiront la tête haute. Et ça, ça change tout.

Bénin : la communauté Vodun dresse un mur de dignité face aux attaques inacceptables

Cotonou, un cri d’unité : La communauté Vodun défend sa foi et son héritage

Au cœur battant de Cotonou, l’esplanade du Palais des Congrès s’est imposée comme un rempart symbolique, transformée en scène d’engagement collectif. en effet, le dimanche 22 juin 2025, hauts dignitaires et fidèles de la communauté Vodun, venus des 77 communes du Bénin, ont fait entendre leurs voix dans une déclaration solennelle. Face à un climat de défiance attisé par des propos jugés sacrilèges, ils ont réaffirmé la noblesse de leur spiritualité, tout en plaidant pour un dialogue fraternel et un respect mutuel, gages d’un Bénin uni et prospère. Ce rassemblement historique est un appel retentissant à la tolérance et à la reconnaissance de l’âme béninoise.

La communauté Vodun du Bénin lance un appel puissant à la paix et au respect mutuel face aux attaques, réaffirmant la noblesse de sa spiritualité et son rôle clé dans l'unité nationale.Scandale : le Vodun fustige la haine et dénonce la stigmatisation 

L’assemblée, parée des attributs sacrés de la tradition, a dénoncé avec fermeté les assauts répétés contre le Vodun, cette foi ancestrale qui, loin des caricatures, célèbre les esprits et les ancêtres avec une profondeur philosophique. En effet, des déclarations récentes, émanant notamment d’un prêtre catholique sur les réseaux numériques, ont jeté une ombre sur le statut révéré des jumeaux dans la cosmogonie Vodun, qualifiés d’« hérétiques » par les dignitaires. De plus, à cela s’ajoutent les assertions d’un dignitaire musulman, ravivant le mythe éculé des sacrifices humains, ainsi qu’un article du journal La Croix du Bénin, accusé de travestir l’essence de cette spiritualité. Ces affronts, loin d’être anodins, réveillent les stigmates d’une histoire coloniale qui cherchait jadis à étouffer l’âme africaine.

Appel urgent à la paix : la communauté Vodun tend la main pour un Bénin fraternel 

Dans un manifeste traduit dans les langues du terroir, les leaders Vodun, sous la houlette du Secrétaire général du Conseil national du Vodun THRON, Togbé Ntchiagbe Adjivon, ont rappelé les valeurs cardinales de leur foi : une quête d’harmonie, un respect des vivants et des esprits, et un dialogue qui transcende les divergences. « Notre spiritualité, comme les enseignements du Nazaréen, prône la fraternité et la paix », a déclaré Adjivon, tissant un pont entre les traditions. Cette vision, loin de diviser, invite à une coexistence où chaque croyance enrichit le tissu national. Ainsi, le président du Comité des rites Vodun, Mahougnon Kakpo, par sa présence, a incarné cette unité, symbolisant une communauté résolue à défendre son héritage.

Le Vodun, trésor national : au cœur du renouveau touristique béninois 

Par ailleurs, au-delà de la défense de leur foi, les dignitaires ont salué l’élan visionnaire du gouvernement béninois, qui érige le Vodun en pilier du tourisme religieux. Cette ambition, portée par des projets comme le futur Musée international du Vodun à Porto-Novo, vise à faire du Bénin un phare culturel en Afrique de l’Ouest, attirant les Afro-descendants et les curieux du monde entier. « Le Vodun n’est pas seulement une religion ; c’est un vecteur de prospérité, un étendard de notre identité », a proclamé un dignitaire, soulignant l’enjeu économique et culturel de cette reconnaissance. Les Vodun Days, célébrés chaque janvier à Ouidah, témoignent déjà de cette dynamique, mêlant rituels, arts et hospitalité dans une célébration universelle.

Tolérance ou justice ? La communauté Vodun lance un ultimatum mesuré 

Face à ces provocations, la communauté Vodun a brandi un avertissement solennel : la persistance de discours diffamatoires pourrait conduire à des recours judiciaires. Cette mise en garde, loin d’être une menace, reflète une volonté de préserver la concorde tout en exigeant le respect. « Nous tendons la main, mais nous ne courberons pas l’échine », a résumé Adjivon, appelant les clergés chrétiens et musulmans à discipliner leurs rangs. Cette fermeté, tempérée par une invitation au dialogue, illustre la maturité d’une communauté qui, forte de ses racines, aspire à un avenir apaisé.

Un Bénin unifié : le Vodun trace la voie de l’harmonie nationale 

En définitive, la journée d’hier fut mémorable. Cotonou n’a pas seulement été le théâtre d’une protestation ; elle a incarné un carrefour d’espoir. La déclaration des dignitaires Vodun, portée par des voix venues de tout le pays, réaffirme une vérité fondamentale : le Bénin, riche de sa diversité spirituelle, ne saurait prospérer dans la discorde. En défendant leur foi, les adeptes du Vodun ne protègent pas seulement un héritage ancestral ; ils tracent aussi la voie d’une nation où chaque croyance, chaque souffle, contribue à l’édifice commun. Que ce cri d’unité résonne et que l’avenir lui fasse écho, pour un Bénin où la paix et le respect mutuel sont les véritables fondations !

Le Bénin à l’écoute de ses âmes : Talon scelle une alliance spirituelle au palais !

Les murs du Palais de la Marina ont résonné hier, jeudi, d’une conversation d’une importance capitale. Le Président de la République, M. Patrice Talon, a ouvert ses portes à une délégation de haut niveau du Cadre de Concertation des Confessions Religieuses, la voix unifiée des diverses spiritualités du Bénin. Bien plus qu’une simple courtoisie, cette rencontre a incarné la ferme volonté du gouvernement de consolider les liens sacrés entre les communautés religieuses, fondations d’une cohésion sociale durable au sein d’une nation aux multiples visages.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Unir au nom du ciel : Talon et les cultes béninois en quête d’harmonie

Au centre de cet échange, une aspiration commune : ériger les convictions religieuses en un puissant instrument de paix, loin de toute source de division. À l’issue de cette audience, M. Michel Alokpo, Secrétaire Général et porte-parole du Cadre, a salué l’attention profonde et la bienveillance manifestée par le Chef de l’État. De fait, les discussions, d’une richesse significative, ont exploré des thématiques aussi variées qu’essentielles. Parmi celles-ci, la délégation a souligné que la loi du 1ᵉʳ juillet 1901, qui encadre les associations et les fondations, entrave le plein essor des organisations religieuses en raison de son obsolescence. En effet, ce texte, désormais inadapté aux réalités actuelles, entrave le dynamisme des confessions dans l’accomplissement de leurs missions spirituelles et sociales.

Laïcité, fractures internes, échéance 2026 : les dossiers clés débattus au Palais

D’autres sujets, tout aussi cruciaux, ont enrichi les échanges : les participants ont abordé la question de la laïcité, socle fondamental de l’État béninois, en veillant à préserver son équilibre délicat, qui garantit une coexistence pacifique entre croyances et gouvernance. Ils ont également discuté des tensions internes qui secouent certaines confessions, parfois sources de crispations, ainsi que des préparatifs des élections générales de 2026, rendez-vous démocratique majeur pour le Bénin. Enfin, ils ont examiné avec sérieux la récente affaire d’un prétendu complot contre la sûreté de l’État, impliquant des proches du Président, révélant ainsi l’impératif d’une vigilance accrue pour protéger la stabilité nationale.

Talon salue les Gardiens spirituels : piliers de la concorde béninoise

Dans son allocution, le Président Talon a rendu un vibrant hommage au rôle fondamental des confessions religieuses, les considérant comme de véritables sentinelles de la concorde. Il a rappelé leur capacité unique à insuffler des valeurs de tolérance et de fraternité, indispensables au sein d’une société où cohabitent harmonieusement chrétiens, musulmans, adeptes des traditions endogènes et autres spiritualités. Bien loin de se limiter à ce constat, il a réaffirmé sa volonté d’une collaboration étroite avec ces acteurs spirituels pour relever les défis sociaux, qu’il s’agisse de médiation lors de conflits ou de mobilisation en faveur du bien commun.

Élections 2026 : Talon mise sur la sagesse des leaders religieux pour un scrutin apaisé

Concernant les élections de 2026, le Chef de l’État a formulé une proposition audacieuse : inviter les membres du Cadre de Concertation à une rencontre dédiée, dont les conclusions éclaireraient le processus d’organisation de ce scrutin crucial. Cette initiative novatrice, en plaçant les leaders religieux au cœur du déroulement démocratique, témoigne d’une confiance profonde en leur aptitude à apaiser les esprits et à favoriser un climat serein pour cette échéance importante.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Un soutien mutuel : L’État et les confessions béninoises renforcent leurs liens

Les représentants des confessions, de leur côté, n’ont pas manqué de saluer les efforts de médiation déployés par le Président Talon dans la résolution de différends religieux. Grâce à ces interventions menées avec discernement, des crises ont été désamorcées et l’harmonie restaurée au sein de certaines communautés. En retour, ils ont sollicité un soutien accru de la part du gouvernement pour leurs initiatives, une demande à laquelle le Président a répondu par un engagement ferme, promettant un accompagnement constant pour la réussite de leurs missions.

De plus, cette audience a également été l’occasion de souligner le rôle éducatif essentiel des leaders religieux. En les encourageant à poursuivre leur travail de sensibilisation, le Président a insisté sur leur influence dans la diffusion des principes de respect et de solidarité, véritables remparts contre les dérives de l’intolérance.

Le Président béninois Patrice Talon a rencontré les leaders des confessions religieuses pour renforcer la cohésion nationale, Bénin : un horizon prometteur de coopération entre l’État et les religions

L’échange du 10 avril 2025 au Palais de la Marina ne se réduit pas à une simple rencontre protocolaire ; il consacre plutôt un renouvellement profond du pacte entre l’État et les confessions religieuses. En établissant ainsi les bases d’une collaboration renforcée, il ouvre la voie à des actions conjointes pour le développement communautaire et la préservation de la paix. Fort de cette alliance précieuse, le Bénin se positionne comme un modèle de dialogue interreligieux, où la diversité des croyances devient une force, une richesse, plutôt qu’un défi. Ainsi, le pays trace un chemin lumineux vers un avenir où l’unité prévaut, guidé par une vision partagée de progrès et d’harmonie.

Un souffle nouveau pour les esprits : Les adeptes du Vodun bénis par l’État civil

Abomey, 6 janvier 2025 – Dans la cité historique d’Abomey, berceau des rois du Dahomey, un événement inédit a marqué le début de cette année. En effet, des centaines d’adeptes du Vodun, vêtus de leurs habits traditionnels éclatants, ont reçu, samedi dernier, leur Certificat du Numéro d’Identification Personnel (NIP). Une cérémonie empreinte de spiritualité et de modernité, symbolisant l’union harmonieuse entre les traditions ancestrales et les avancées de l’État civil.

 Les adeptes du Vodun au Bénin franchissent une étape historique en obtenant leur carte d'identité nationale, un signe de reconnaissance Cette opération, fruit d’un partenariat entre l’Agence Nationale d’Identification des Personnes (ANIP) et le projet Wuri, marque un tournant décisif. Car, au-delà de la simple attribution d’un numéro, c’est une reconnaissance officielle, une consécration de l’identité de ces hommes et de ces femmes qui perpétuent un patrimoine immatériel inestimable.

« C’est comme si les esprits ancestraux nous tendaient la main à travers cet acte », confie une adepte, le regard pétillant. « Nous sommes enfin reconnus dans notre diversité, et cela nous donne une fierté immense. »

Par ailleurs, cette initiative s’inscrit parfaitement dans le cadre des Vodun Days, qui se tiendront du 9 au 11 janvier à Ouidah. Ces célébrations, dédiées au culte du Vodun, sont l’occasion de mettre en lumière la richesse et la complexité de ces croyances, souvent méconnues ou mal comprises. En offrant aux adeptes du Vodun un accès facilité aux services publics, l’État béninois témoigne de son respect pour ce patrimoine culturel et religieux.

Un pas de géant vers l’inclusion des adeptes du Vodun

Cette opération de recensement des adeptes du Vodun est bien plus qu’un simple acte administratif. C’est un symbole fort de l’engagement du Bénin à bâtir une société inclusive, où chaque individu, quelle que soit son origine ou ses croyances, se sente reconnu et valorisé.

« En inscrivant les adeptes du Vodun dans le Registre National des Personnes Physiques, nous leur offrons les mêmes droits et les mêmes devoirs que tous les autres citoyens », souligne un responsable de l’ANIP. « C’est une étape essentielle pour lutter contre les discriminations et promouvoir l’égalité des chances. »

Les Vodun Days : un rendez-vous incontournable

Dans quelques jours, la cité balnéaire d’Ouidah vibrera aux rythmes des chants et des danses sacrées. Les Vodun Days, c’est bien plus qu’une fête, c’est un moment de communion avec les ancêtres, une célébration de la vie et de la diversité culturelle. Cette année, ces célébrations prendront également une dimension toute particulière, marquée par cette reconnaissance officielle accordée aux adeptes du Vodun.

En somme, cette opération d’enrôlement des adeptes du Vodun dans le Registre National des Personnes Physiques est un événement historique qui marque un tournant dans la reconnaissance des religions traditionnelles au Bénin. C’est une victoire pour l’inclusion, pour le respect de la diversité et pour la sauvegarde d’un patrimoine immatériel précieux.

 

Hadj 2024 : 293 pèlerins béninois de retour sur la terre natale

Cotonou, le 2 juillet 2024 – Dans la nuit du 1er juillet, un vent de ferveur religieuse a soufflé sur le Bénin avec l’arrivée des derniers pèlerins du Hadj 2024. 293 âmes pieuses ont foulé le sol béninois après un voyage spirituel intense, accueillies avec respect et solennité par les autorités et leurs proches à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.

Un retour empreint de gratitude et d’émotions des pèlerins béninois 

En effet, ce retour marque la fin d’un périple initiatique et le début d’un nouveau chapitre, enrichi par les expériences et les enseignements tirés du pèlerinage. Les visages des pèlerins, empreintes de gratitude et d’émotions, témoignaient de la profondeur de leur foi et de l’impact transformateur de leur voyage.

Un gouvernement engagé et une organisation exemplaire

Le gouvernement béninois, sous la houlette du président Patrice Talon, a joué un rôle crucial dans la réussite de ce pèlerinage. Les réformes des entreprises ces dernières années ont permis d’augmenter le quota de pèlerins à 2300, reflétant l’engagement du pays envers la foi et la communauté musulmane. Les pèlerins ont aussi salué l’excellente coordination et le soutien sans faille du gouvernement tout au long du processus.

293 pèlerins béninois du Hadj 2024 de retour au pays, accueillis avec ferveur par les autorités et leurs proches.Un pèlerinage unificateur et révélateur

A La Mecque, les pèlerins béninois ont fait preuve d’une unité exemplaire, incarnant l’esprit de solidarité et de cohésion qui caractérise la société béninoise. En plus, ce pèlerinage 2024 restera gravé dans les mémoires comme un voyage accompli dans des conditions optimales, permettant à chaque fidèle de se consacrer pleinement à sa quête spirituelle.

Un héritage de foi et de communauté perpétuelle

L’accueil chaleureux réservé aux pèlerins à leur retour est un témoignage vivant de la richesse culturelle et de la profondeur spirituelle du Bénin. Il souligne également l’importance du Hadj dans la vie des musulmans béninois et l’engagement du pays pour faciliter l’accomplissement de ce pilier fondamental de l’Islam. Alors que les pèlerins partagent leurs expériences et leurs enseignements, le Bénin tout entier s’enrichit de leur sagesse et de leur dévotion. Le Hadj 2024 s’inscrit ainsi dans une tradition de foi et de communauté, perpétuant un héritage qui transcende le temps et les frontières.