Bénin : le tourisme de croisière accélère avec l’expert français See at Sea

Cotonou, 27 novembre 2025 – Le Bénin accélère sur le créneau très lucratif du tourisme de croisière. Hier mercredi, le ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, a reçu une délégation de la société française See at Sea Consulting & Développement, venue proposer un partenariat stratégique pour faire du pays une escale incontournable sur les itinéraires ouest-africains.

Menée par son président-fondateur Olivier-Bernard Michel, la délégation a présenté un projet global : connecter le Bénin aux grandes compagnies internationales, optimiser également l’expérience des passagers à terre, et accompagner l’État dans la montée en gamme de l’offre portuaire et touristique.

Le Pari gagnant du Port de Cotonou

 

Depuis deux ans, les signaux sont au vert. Des paquebots de luxe font désormais escale régulière à Cotonou, attirés notamment par le circuit « Route de l’esclave » et le nouveau musée international du Vodou. En conséquence, en 2024-2025, le nombre de passagers débarqués a déjà dépassé les 25 000, contre moins de 5 000 avant la pandémie.

« Le Bénin a tout pour devenir la porte d’entrée culturelle de l’Afrique de l’Ouest pour les croisiéristes », explique Olivier-Bernard Michel. « Cependant, ce qu’il manque encore, c’est une coordination fine pour transformer chaque escale en expérience mémorable et rentable. »

Bénin : Partenariat entre le Ministère du Tourisme et See at Sea pour développer les croisières. Objectif : faire de Cotonou une escale majeure et atteindre 100 000 croisiéristes d'ici 2030

Le feu vert pour un plan d’action concret

 

À l’issue de la rencontre, le ministre Abimbola a donné son feu vert pour avancer rapidement. Il a immédiatement mandaté l’Agence Bénin Tourisme et la société BéninTours pour travailler main dans la main avec See at Sea sur un plan d’action concret : création d’excursions premium, formation des guides, aménagement de zones d’accueil dédiées au port, et surtout démarchage actif auprès des armateurs pour intégrer Cotonou dans les catalogues 2026-2027.

« Le tourisme de croisière est un levier économique puissant : chaque passager dépense en moyenne 120 à 200 euros à terre. Par conséquent, si nous parvenons à doubler le nombre d’escales d’ici trois ans, c’est plusieurs dizaines de millions d’euros injectés directement dans l’économie locale », a rappelé le ministre.

 

Tourisme : 100 000 croisiéristes par an d’ici 2030

 

Avec l’extension en cours du terminal passagers du Port autonome de Cotonou et la labellisation progressive des sites historiques, le Bénin se donne les moyens de ses ambitions. D’ailleurs, le partenariat annoncé hier pourrait bien être le déclic qui propulsera le pays parmi les destinations phares du continent.

Pour See at Sea, le Bénin représente « le prochain hotspot ouest-africain ». Les premières propositions concrètes sont attendues dès janvier 2026. D’ici là, les paquebots continuent d’accoster, et Cotonou rêve déjà de rivaliser avec Dakar ou Tema.

Le Bénin illumine l’IFTM Top Resa 2025

À Paris, le Bénin électrise le salon IFTM Top Resa 2025 : entre comédie musicale, gastronomie et patrimoine, une immersion culturelle qui séduit les professionnels du tourisme.

 

Paris, 28 septembre 2025 – Imaginez un instant : au cœur du tumulte effervescent de la Porte de Versailles, un éclat d’Afrique de l’Ouest illumine les allées bondées. En effet, des rires fusent, des saveurs épicées titillent les papilles, et une comédie musicale résonne comme un appel ancestral.

C’est là, à l’occasion de l’IFTM Top Resa 2025, que le Bénin a déployé ses charmes irrésistibles, transformant un simple stand en véritable portail vers un Monde de Splendeurs. Alors que la Journée mondiale du tourisme, célébrée hier, invite encore le globe à redécouvrir les horizons lointains, revenons sur cette participation triomphante qui positionne le petit pays ouest-africain comme la destination émergente à ne pas manquer

 

 Gastronomie, spectacle et patrimoine : un pavillon qui séduit

 

Du 23 au 25 septembre dernier, le Pavillon du Bénin a été le théâtre d’une effervescence contagieuse. En effet, pas moins de professionnels du secteur — tour-opérateurs, décideurs hôteliers et investisseurs avisés — ont afflué vers ce coin vibrant de couleurs et de sons.

Loin des clichés touristiques balnéaires, c’est une immersion culturelle profonde qui a séduit :

  • dégustations de mets traditionnels, tels que les ignames pilés et les sauces piquantes au piment,
  • démonstrations artisanales,
  • et surtout, le clou du spectacle : la comédie musicale Le Trône de Béhanzin.

Cette production envoûtante retrace l’épopée du dernier roi du Royaume du Danxomè, figure emblématique de résistance et de grandeur.

 

 Une mise en scène qui tisse des liens durables

 

À chaque représentation, le public — français, européen, africain — s’est laissé emporter par les rythmes endiablés des tambours, les danses guerrières et les chants polyphoniques qui évoquent un passé glorieux.

« C’était comme plonger dans un film historique vivant », confie un visiteur anonyme, journaliste de voyage parisien.

Ces moments forts n’ont pas seulement diverti : ils ont aussi tissé des liens durables, favorisant des échanges B2B fructueux avec des agences de voyages internationales et des fonds d’investissement.

Résultat : des partenariats naissants qui promettent aussi de dynamiser  les flux touristiques vers Cotonou, Ouidah et les plages idylliques de la côte atlantique.

 

Une destination authentique au cœur d’une Afrique en mouvement

 

Dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest gagne en attractivité — avec une croissance de 15 % des arrivées internationales en 2024, selon l’Organisation mondiale du tourisme — le Bénin se distingue par son authenticité.

Ici, pas de surenchère artificielle :

  • on célèbre les vestiges du voodoo,
  • les marchés animés de Porto-Novo,
  • et les réserves naturelles foisonnantes de flore et de faune.

« Notre pays n’est pas qu’une escale ; c’est une odyssée sensorielle », souligne un représentant officiel béninois.

Cette présence à Paris renforce ainsi le narratif d’une Afrique dynamique, loin des stéréotypes.

 

 Le Bénin, une invitation au voyage responsable

 

À l’heure où le monde, encore marqué par les séquelles pandémiques, aspire à des voyages enrichissants et responsables, le Bénin répond ainsi présent.

Et vous, prêt à franchir les portes de ce royaume enchanté ? Réservez votre billet pour un Bénin qui n’attend que d’être exploré — avant que le monde entier ne s’y rue.

Pour plus d’inspiration, direction les archives visuelles de l’IFTM : un festin pour les yeux qui donne déjà envie de boucler sa valise.

 

Et si le Bénin devenait la révélation touristique de demain ?

Au-delà des stands et des spectacles, la présence du Bénin à l’IFTM Top Resa 2025 incarne une ambition claire : faire rayonner une Afrique authentique, créative et accueillante. En somme, entre traditions vivantes et innovations culturelles, le pays trace une voie singulière dans le paysage touristique mondial.

Mais cette dynamique ne fait que commencer. Et si les prochaines éditions révélaient encore plus de trésors cachés ? Et si les voyageurs devenaient les ambassadeurs d’un Bénin pluriel, vibrant et durable ? Le pavillon s’est refermé, mais l’invitation reste ouverte — à chacun de franchir le seuil d’un royaume qui ne demande qu’à être exploré.

 

 

Bénin : une marque-pays éclatante pour séduire le monde

Le Bénin dévoile sa nouvelle identité visuelle, « Bénin, un Monde de Splendeurs », fusion audacieuse entre héritage millénaire et ambition contemporaine. Une invitation à redécouvrir un pays en pleine ascension.

 

Cotonou, le 23 septembre 2025 – Le Bénin n’est plus seulement un nom sur la carte, c’est une invitation irrésistible à l’émerveillement. Plongez dans un tourbillon de couleurs vives et de rythmes envoûtants, car la perle de l’Afrique de l’Ouest dévoile aujourd’hui sa nouvelle marque-pays, « Bénin, un Monde de Splendeurs ». Ce cri du cœur fusionne un héritage millénaire avec un élan futuriste, prêt à conquérir les imaginaires du monde entier.

 

Un emblème mythique pour une nation en pleine ascension

 

Imaginez un logo qui pulse comme un battement de tam-tam : il puise son essence dans les icônes les plus sacrées du pays. Il intègre l’Amazone guerrière, fière sentinelle du royaume du Dahomey, le Bio Guera, gardien mystique des forêts, les masques Gèlèdè et Egungun, gardiens des rites vodoun, et les Tata Somba, ces forteresses de terre rouge qui défient les cieux du Nord. Ces symboles, tressés en un emblème moderne, ne sont pas qu’une image. Au contraire, ils incarnent l’âme d’une nation qui refuse l’oubli pour embrasser l’infini.

 

Le Bénin, une palette de couleurs entre tradition et innovation

 

Les couleurs, quant à elles, explosent comme un feu d’artifice sahélien ! Des tons terre de brique pour la robustesse des paysages – plages infinies, lagunes secrètes et savanes vibrantes. Des éclats d’or et de pourpre pour la mosaïque culturelle où arts, musiques et festivals se mêlent en une symphonie unique. Et des bleus électriques pour l’étincelle d’innovation qui catapulte le Bénin vers les sommets de la tech et de l’entrepreneuriat. En effet, cette palette n’est pas gratuite : elle capture la vitalité d’un pays où le tourisme explose, avec plus de 500 000 visiteurs en 2024, et où la culture rayonne comme un aimant pour les âmes curieuses.

 

Derrière la marque, une ambition audacieuse

 

Derrière cette métamorphose visuelle se cache une ambition dévorante. Le Bénin, berceau du vaudou et terre de résilience, se dresse fièrement contre les vents de la mondialisation. Ainsi, cette révélation, parfaitement synchronisée, se veut être un message fort. C’est un appel aux investisseurs, aux voyageurs écoresponsables et aux diasporas : venez découvrir les palais d’Abomey, classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, les plages de Grand-Popo, où les tortues viennent pondre sous les étoiles, ou les pôles d’innovation de Cotonou qui rivalisent avec les capitales high-tech.

 

Un timing parfait pour une nation en plein essor

 

En cette fin septembre, alors que l’Afrique pulse au rythme des Nations Unies et des sommets climatiques, ce rebranding tombe à point nommé. Il positionne le Bénin non comme une destination exotique, mais comme un hub de splendeurs authentiques – un monde en soi, où passé et futur dansent la danse du Zangbeto. Par ailleurs, les retombées attendues sont :  un boom touristique espéré de 20 % d’ici 2026, des partenariats florissants et une fierté nationale galvanisée. La capitale économique du Bénin est en pleine transformation, comme en témoignent ses infrastructures modernes et dynamiques.

 

Le Bénin, prêt à conquérir le monde

En somme, cette marque-pays est bien plus qu’un logo : c’est une déclaration d’intention. Le Bénin ne se contente plus d’attendre, il rayonne. Et désormais, il invite le monde à le rejoindre dans une aventure où authenticité et modernité se conjuguent pour créer une expérience inoubliable. C’est le signal : rangez votre valise pour un road trip le long du fleuve Niger, ou offrez-vous un billet pour le festival Ouidah 2026.

 

Bénin : quand la « Venise de l’Afrique » brille à Paris

Du 23 au 25 septembre, le Bénin dévoile ses trésors culturels et naturels à l’IFTM Top Resa à Paris. Une vitrine stratégique pour affirmer son ambition touristique sur la scène mondiale.

 

Cotonou, 18 septembre 2025 – Imaginez un voyage où l’histoire vibrante, la culture envoûtante et la nature préservée se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable. Ainsi, du 23 au 25 septembre 2025, le Bénin, joyau d’Afrique de l’Ouest, dévoilera toute sa splendeur au salon IFTM Top Resa, l’événement phare du tourisme mondial, qui se tiendra à Paris, Porte de Versailles. À travers son Pavillon (stand S086), le pays compte captiver les professionnels du voyage et les curieux en quête de destinations authentiques, tout en affirmant son statut de nouvelle étoile du tourisme africain.

 

IFTM Top Resa  : une scène mondiale pour affirmer une ambition

 

L’IFTM Top Resa, véritable carrefour de l’industrie touristique, attire chaque année des milliers de professionnels – tour-opérateurs, agences de voyages, compagnies aériennes et investisseurs – venus découvrir les tendances et forger des partenariats. Pour le Bénin, cette participation est bien plus qu’une simple présence : c’est aussi une occasion stratégique de séduire un public international et de positionner la destination comme un incontournable. En s’installant au cœur de ce salon prestigieux, le pays démontre également son dynamisme et son ambition de devenir une référence sur le marché européen.

Le pavillon béninois : plus qu’une vitrine, un pont vers l’avenir

 

Depuis des décennies, le Bénin mise sur le tourisme pour dynamiser son économie et créer des opportunités durables. grâce à l’IFTM, les visiteurs du Pavillon béninois plongeront dans un univers où passé et modernité s’entrelacent. en effet , le Pavillon du Bénin sera un lieu de rencontres et d’opportunités. Des sessions B2B, des échanges avec les médias et des moments de networking permettront aussi aux professionnels de découvrir une destination en pleine ascension. Coordonné par l’agence Bénin Tourisme, le stand promet une immersion captivante et des perspectives de collaborations fructueuses pour les acteurs du secteur.

Sindé Chekete, Directeur Général de Bénin Tourisme, ne cache pas son enthousiasme : « À l’IFTM Top Resa, le Bénin affirme son ambition de devenir une destination touristique majeure. Nous invitons les professionnels et les passionnés de voyage à venir découvrir la richesse de notre patrimoine, notre hospitalité légendaire et nos expériences uniques. Le Bénin, c’est une invitation à l’émerveillement, et nous sommes prêts à le partager avec le monde. »

 

IFTM Top Resa  : un pays séducteur et prometteur

 

En somme, en misant sur des infrastructures modernes, la préservation de son patrimoine et une vision audacieuse, le Bénin s’impose comme une destination qui allie authenticité et innovation. Que vous soyez un voyageur en quête d’aventure, un professionnel du tourisme ou un investisseur, le Pavillon béninois à l’IFTM Top Resa est une étape incontournable pour découvrir une Afrique vibrante et accueillante.

Rendez-vous du 23 au 25 septembre à Paris pour plonger dans l’univers du Bénin. Une chose est sûre : cette destination ne laissera personne indifférent.

Le Bénin saura-t-il traduire cet élan international en un afflux de touristes durable, ou les défis de la promotion et de l’accessibilité freineront-ils son ascension vers le sommet du tourisme africain ?

Cotonou harmonise les standards touristiques ouest-africain

Cotonou, carrefour de l’excellence touristique ouest-africaine : une harmonisation cruciale en marche

Cotonou, 8 juillet 2025 – Dans les couloirs feutrés du Benin Royal Hotel à Cotonou, un vent de changement souffle sur le tourisme ouest-africain. Du 8 au 11 juillet 2025, la capitale économique du Bénin accueille la réunion du Comité d’harmonisation technique (THC 6), une initiative cruciale de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) visant à établir une norme unifiée pour la classification des établissements d’hébergement touristique et des services connexes. Alors que les rêves de grandeur touristique de la région s’éveillent, cette rencontre, empreinte de gravité et d’espoir, pourrait redéfinir les standards de l’hospitalité en Afrique de l’Ouest. Pourtant, dans l’ombre de cet élan, plane l’incertitude : cette ambition saura-t-elle surmonter les défis d’une région aux réalités contrastées ?

 

Harmonisation  des standards touristiques  : Une ambition régionale sous les feux des projecteurs

Sous l’égide de la CEDEAO, des délégués de plusieurs pays, dont l’ambassadeur béninois Dine Bouraima, se sont réunis dans l’élégant cadre du Benin Royal Hotel, un établissement quatre étoiles situé au cœur de Cotonou. Leur mission : finaliser un projet de norme régionale destiné à harmoniser la classification des hôtels, gîtes et autres structures d’accueil touristique. « Le tourisme est un levier de développement économique, mais sans standards clairs, nous risquons de stagner », a déclaré le Dr Tony Elumelu, directeur du secteur privé de la CEDEAO, lors de son discours d’ouverture le 8 juillet. Son intervention, captée par les réseaux sociaux, a donné le ton d’une réunion où l’urgence se mêle à l’ambition.

Le projet, porté par le Comité d’harmonisation technique (THC 6), vise à établir des critères communs pour évaluer la qualité des services touristiques, allant des équipements des hôtels à la formation du personnel. M. Koissi Midaye, chef de division pour la qualité et les normes, a souligné l’importance de cette initiative pour renforcer la compétitivité de la région sur la scène internationale. À une époque où le tourisme mondial exige transparence et excellence, l’Afrique de l’Ouest cherche ainsi à se positionner comme une destination incontournable, des plages de Cotonou aux marchés vibrants de Lagos.

 

Réunion du Comité d’harmonisation technique de la CEDEAO vise à établir une norme régionale pour les établissements touristiques, Rêve d’harmonisation des standards touristiques : Les défis d’une région fragmentée

 

Cependant, derrière les discussions feutrées et les présentations soignées, un voile de mélancolie plane. L’harmonisation des normes touristiques, si prometteuse soit-elle, se heurte à des réalités complexes. En effet, les disparités économiques entre les pays de la CEDEAO, les défis d’infrastructures dans les zones rurales et les différences culturelles dans la perception de l’hospitalité risquent de freiner la mise en œuvre. « Nous avons les idées, mais les moyens suivront-ils ? » s’interroge un délégué en marge de la réunion, reflétant une inquiétude partagée par beaucoup.

Le choix de Cotonou comme hôte de cet événement n’est pas anodin. Le Bénin, avec son riche patrimoine culturel et ses ambitions touristiques croissantes, incarne à la fois l’espoir et les obstacles de cette entreprise. La ville, abritant le marché Dantokpa et le musée de la Fondation Zinsou, aspire à devenir une porte d’entrée pour le tourisme ouest-africain. Néanmoins, les hôtels, même prestigieux comme le Benin Royal, doivent composer avec des attentes croissantes des voyageurs internationaux et des contraintes locales, comme une connexion internet parfois instable, notée par certains clients.

Réunion du Comité d’harmonisation technique de la CEDEAO vise à établir une norme régionale pour les établissements touristiques, Une lueur d’espoir pour un avenir prometteur

Malgré ces défis, l’engagement des participants reste palpable. Les débats, rythmés par des présentations techniques et des échanges passionnés, témoignent d’une volonté collective de faire avancer le projet. Le Benin Royal Hotel, avec ses salles de conférences modernes et sa vue panoramique sur Cotonou, offre un cadre propice à ces discussions. Les délégués, issus de divers horizons, partagent un objectif commun : faire du tourisme un moteur de croissance inclusive, capable de créer des emplois et de valoriser les cultures locales.

Cependant, le temps presse. À l’heure où les crises économiques et climatiques pèsent sur la région, la réussite de cette norme dépendra de la capacité des États membres à s’entendre sur des critères réalistes et applicables. Les regards se tournent vers les conclusions de cette réunion, attendues le 11 juillet, pour savoir si l’Afrique de l’Ouest saura transformer cette vision en réalité.

Un tournant majeur pour le tourisme ouest-africain

Alors que les délégués quittent chaque soir le Benin Royal Hotel, bercés par le murmure de la ville et la promesse d’un tourisme régional unifié, Cotonou porte un flambeau fragile. Cette réunion du THC 6, bien plus qu’un simple exercice technique, est un cri du cœur pour une Afrique de l’Ouest qui aspire à briller. Mais dans ce combat pour l’excellence, la région devra surmonter ses divisions et ses limites, sous peine de voir ses ambitions noyées dans l’oubli. Les jours à venir diront si ce rendez-vous marquera un tournant ou un simple vœu pieux.

Djeddah : le Bénin et l’Arabie Saoudite signent un pacte culturel historique

Djeddah, 13 février 2025 — Alors que les minarets de Djeddah se découpent sous un ciel ocre, une alliance inédite se tisse en marge de la 13ᵉ Conférence des Ministres de la Culture du Monde Islamique. En effet, le Bénin, nation ouest-africaine au patrimoine plurimillénaire, et l’Arabie Saoudite, gardienne des lieux saints de l’islam, ont scellé mercredi un mémorandum d’entente qui transcende les simples échanges protocolaires. Ce pacte, loin d’être une simple encre sur papier, incarne une vision ambitieuse d’ériger la culture en colonne vertébrale du progrès socioéconomique.

À Djeddah, le Bénin et l'Arabie Saoudite signent un mémorandum d'entente lors de la 13e Conférence des Ministres de la Culture du Monde Islamique.Une diplomatie culturelle en mouvement 

Par ailleurs, sous l’impulsion du Président Patrice Talon, le Bénin mute en laboratoire de synergies transnationales. Déjà membre actif de l’ICESCO et bénéficiaire de programmes UNESCO tels que la Route des personnes mises en esclavage ou l’intégration du patrimoine immatériel dans l’éducation (PCI-ED), le pays renforce désormais ses liens avec le monde arabe. Le ministre Jean-Michel Abimbola, architecte de cette stratégie, souligne : « La mosaïque culturelle arabe, riche de ses dialectes, de ses arts et de ses récits historiques, offre un prisme inexploré pour féconder des dialogues inter-civilisationnels. »

Au-delà des frontières : des projets structurants à  Djeddah

L’accord avec Riyad ne se limite pas à des velléités symboliques. Il irrigue des projets concrets :

  1.  La Grande mosquée de Porto-Novo, joyau architectural en quête de renaissance, pourrait devenir un pôle d’études sur les influences islamiques en Afrique subsaharienne.
  2. Le centre culturel arabe de Cotonou, imaginé comme un carrefour d’expositions, de résidences artistiques et de colloques, vise à désenclaver les imaginaires, selon les termes du ministre.
  3. Des coopérations cinématographiques et culinaires ainsi qu’un fonds pour les arts visuels complètent ce dispositif, promettant un brassage inédit de créativité.

La culture, levain de l’économie 

L’ambition béninoise dépasse le folklore. En injectant des ressources substantielles dans la valorisation patrimoniale et les industries créatives du cinéma à la mode, le pays aspire à transformer sa culture en ressource économique pérenne. « Un film produit à Ouidah, une collection de textiles inspirée des tisserands de Nikki, peuvent devenir des leviers d’emplois et d’attractivité touristique », explique un conseiller du ministère.

À Djeddah, le Bénin et l'Arabie Saoudite signent un mémorandum d'entente lors de la 13e Conférence des Ministres de la Culture du Monde Islamique.Vers un hub culturel panafricain  

En s’affichant à Djeddah, le Bénin consolide son statut de plaque tournante culturelle. Son objectif est de devenir l’épicentre d’une Afrique interconnectée, capable de dialoguer d’égal à égal avec les géants arabes, asiatiques ou occidentaux. « Nous ne sommes pas à la recherche de protectorats culturels, mais de confluences », insiste Abimbola.

Perspectives : un modèle à suivre ? 

En somme, si les promesses de cet accord se concrétisent, le Bénin pourrait inspirer d’autres États africains à repenser leur soft power. À l’heure où les identités se redéfinissent entre globalisation et préservation, cette audace diplomatique rappelle que la culture, lorsqu’elle est pensée comme un écosystème vivant, peut transcender les frontières et les calculs économiques.

En quittant Djeddah, une question persiste : et si, demain, Porto-Novo ou Cotonou devenaient les nouvelles Alexandrie d’un dialogue des cultures réinventé ? Le Bénin, en tout cas, en a fait le pari.

Le port de Cotonou : un catalyseur stratégique pour le tourisme béninois

Le Port Autonome de Cotonou (PAC) franchit une nouvelle étape dans sa quête de diversification en s’imposant comme un levier clé du développement touristique béninois. En effet, le mercredi dernier, une convention de partenariat a été conclue entre le PAC et l’Agence Explore Bénin, avec l’objectif ambitieux de propulser le Bénin sur la scène touristique internationale.

Le Port Autonome de Cotonou (PAC) signe un partenariat avec Explore Bénin pour dynamiser le tourisme maritime et repositionner le BéninUn port, plus qu’une infrastructure logistique

Historiquement perçu comme une plateforme commerciale et logistique essentielle pour l’économie béninoise, le port de Cotonou amorce un virage stratégique en s’ouvrant au secteur touristique. Cette mutation s’inscrit dans une vision globale visant à renforcer l’attractivité du Bénin en tant que destination privilégiée pour les voyageurs internationaux.

L’accord signé entre le PAC et Explore Bénin met en lumière l’importance de structurer l’offre touristique portuaire. Il ne s’agit plus uniquement d’accueillir des navires marchands, mais de positionner le port comme un point d’ancrage pour les croisières internationales. En facilitant l’escale des navires de plaisance, Cotonou pourrait se transformer en une porte d’entrée majeure pour les visiteurs en quête d’expériences culturelles et naturelles inédites.

Le Port Autonome de Cotonou (PAC) signe un partenariat avec Explore Bénin pour dynamiser le tourisme maritime et repositionner le BéninUn enjeu économique et culturel de premier plan

L’arrivée de navires de croisière au port de Cotonou ouvre une multitude d’opportunités. D’une part, elle stimule l’économie locale en générant des revenus directs pour les acteurs du tourisme : hôtellerie, restauration, guides touristiques et artisans locaux. D’autre part, elle contribue à la valorisation du patrimoine culturel et naturel du Bénin.

Par ailleurs, l’agence Explore Bénin, en collaboration avec l’Office du Tourisme, envisage de mettre en place des circuits touristiques adaptés aux escales de courte durée. Ces parcours permettront aux visiteurs d’explorer des sites emblématiques tels que la cité lacustre de Ganvié, les vestiges historiques de Ouidah, ou encore la richesse naturelle du parc de la Pendjari.

Le Port Autonome de Cotonou (PAC) signe un partenariat avec Explore Bénin pour dynamiser le tourisme maritime et repositionner le BéninUne vision à long terme pour un tourisme durable

Au-delà des retombées économiques immédiates, cette initiative s’inscrit dans une démarche de tourisme durable. L’intégration du port dans les circuits touristiques doit se faire dans le respect de l’environnement et des communautés locales. Il est essentiel que l’afflux de visiteurs soit encadré de manière responsable afin de préserver l’authenticité des sites et d’assurer un partage équitable des bénéfices.

L’ambition affichée par le Bénin est claire : faire du port de Cotonou un hub touristique incontournable en Afrique de l’Ouest. Ce projet illustre la capacité du pays à innover en diversifiant ses leviers de croissance tout en mettant en avant son riche patrimoine.

Le partenariat entre le PAC et Explore Bénin marque ainsi le début d’une nouvelle ère où le tourisme maritime s’érige en moteur de développement. Ce pari audacieux, bien orchestré, repositionnera le Bénin comme une destination de choix sur la carte du tourisme international.

 

Le Bénin et le Seabourn Sojourn : Une Symphonie entre Patrimoine et Nautisme

Cotonou, 10 février 2025 – Le dimanche 9 février restera gravé dans les annales du tourisme béninois. Le Seabourn Sojourn, navire-écrin de la compagnie Seabourn Cruises, a accosté à Cotonou, déversant sur les rives béninoises une cohorte de voyageurs internationaux avides de découvrir les trésors cachés de ce pays au riche passé historique. Ainsi, une rencontre entre l’ingénierie maritime contemporaine et les vestiges millénaires est orchestrée sous le signe de l’émerveillement.

Le Seabourn Sojourn : un colosse d’élégance

En effet, conçu en 2010 par les chantiers T. Mariotti à Gênes, ce géant des mers, long de 198 mètres et large de 25 mètres, incarne l’apogée du luxe flottant. Avec ses 32 346 tonnes de finesse technique, il héberge 450 passagers dans un cadre où chaque détail évoque l’exclusivité :

– Suites à balcon privé : des havres de 23 à 28 m², dotés de baies vitrées ouvrant sur l’infini marin, d’un minibar garni et de salles de bain en granit, où douche et baignoire se juxtaposent en harmonie.

– Penthouse Spa : des sanctuaires de 41 à 50 m², où les sens s’éveillent grâce à des produits de bien-être et des parfums d’ambiance, tandis qu’un second minibar propose des breuvages vitaminés.

– Espaces communs : le Seabourn Square, un salon-lobby réinventé en « living-room » aux fauteuils profonds, côtoie des restaurants étoilés comme The Grill by Thomas Keller, célébrant la gastronomie américaine des années 50.

De plus, avec un ratio équipage-passagers de 1,34, le service, personnalisé et discret, transcende les attentes, tandis que les ponts extérieurs abritent piscines, jacuzzis et un échiquier géant, invitant à la contemplation ou à la légèreté.

Le Bénin : écrin de mémoire et de splendeurs

L’escale cotonoise a permis aux visiteurs de plonger dans l’âme du Bénin, pays où chaque pierre raconte une épopée. Par ailleurs, sous l’impulsion du gouvernement Talon, désireux d’ériger le pays en phare touristique, les voyageurs ont parcouru :

Les Palais Royaux d’Abomey : classés au patrimoine mondial de l’UNESCO, ces édifices du royaume Fon (XVIIe-XIXe siècle) révèlent des bas-reliefs narrant les conquêtes et les rites ancestraux.

La Route de l’Esclave à Ouidah : un chemin de mémoire, ponctué de statues symboliques, menant à la Porte du Non-Retour, témoin silencieux des déportations transatlantiques.

Ganvié, la Venise de l’Afrique : village lacustre aux maisons sur pilotis, où la vie s’organise autour des eaux du lac Nokoué, mélange de traditions et de résilience.

Le temple de pithon à Ouidah : le sanctuaire se trouve au cœur de la ville, dans le quartier Dangbexu (sur la place Agoli) où subsiste un baobab centenaire en face de la basilique de l’Immaculée-Conception.

Accueillis par des animations culturelles, danse Zangbeto, récits de griots, les touristes ont savouré une immersion sensorielle, renforçant l’attractivité du Bénin sur la scène mondiale.

Une rencontre symbolique

Cette escale n’est pas qu’une halte maritime : effectivement, c’est un pont jeté entre deux mondes. Le Seabourn Sojourn, avec son architecture novatrice et son luxe raffiné, dialogue avec le Bénin, gardien de traditions et de paysages préservés. Le gouvernement, en orchestrant cet accueil, affirme sa volonté de positionner le pays comme destination touristique incontournable, alliant patrimoine et modernité.

En somme, alors que le navire reprend sa route vers Lomé, emportant dans son sillage les souvenirs d’une journée mémorable, le Bénin, lui, conserve l’écho de cette visite. Une preuve tangible que le tourisme, lorsqu’il se mêle à l’authenticité, devient vecteur de fierté et de dialogue interculturel.

L’hôtel Tata Somba renaît de ses cendres

Après des années de dégradation, l’hôtel Tata Somba, le premier établissement hôtelier de l’État dans le nord du Bénin, a retrouvé son éclat et son authenticité. Il a été inauguré le jeudi 29 février 2024, lors d’une cérémonie sobre mais conviviale, en présence de nombreuses personnalités politiques, administratives, d’une délégation du Ministère du tourisme, de la culture et des arts, et des acteurs des secteurs du tourisme, de l’hôtellerie et de la restauration de la région.

Un cadre enchanteur au cœur de la nature

L’hôtel Tata Somba, situé à Natitingou, dans le département de l’Atacora, offre désormais aux visiteurs du Bénin et d’ailleurs un cadre enchanteur, au cœur d’un paysage naturel fait de verdure et des collines de la Cité des Nantos. Créé il y a une quarantaine d’années, cet hôtel a bénéficié d’une réfection complète dans le cadre du Projet d’aménagement des sites touristiques et leurs voies d’accès (PASTVA), pour renforcer l’offre touristique de la région.

l’hôtel Tata Somba, le premier établissement hôtelier de l’État dans le nord du Bénin, a retrouvé son éclat et son authenticité

L’hôtel Tata Somba un édifice de prestige et d’originalité

L’hôtel Tata Somba dispose de 25 chambres climatisées, des suites et des chambres de luxe entièrement équipées, d’une salle de conférence moderne, d’un générateur de 100 KVA et des dispositions sécuritaires. Il se distingue par son architecture unique, inspirée des maisons traditionnelles des Somba, un peuple du nord du Bénin. A quelques kilomètres du Parc National de la Pendjari, l’un des plus beaux parcs animaliers d’Afrique, l’hôtel Tata Somba occupe une place de choix dans l’écosystème des établissements d’hébergement de la région.

Un symbole du dynamisme du secteur touristique béninois

Lors de la cérémonie d’inauguration, Monsieur Christian COUTHON, Conseiller technique au tourisme et à l’hôtellerie du Ministre en charge du tourisme, a rendu hommage au leadership de Jean-Michel ABIMBOLA, qui a su mettre en œuvre la vision du Chef de l’État de faire du tourisme un moteur du développement du Bénin et de faire du Bénin, l’une des meilleures destinations touristiques au monde dès l’an 2025.

Il a également rappelé à l’assistance, les différentes réformes engagées, et qui ont conduit à l’adoption, il y a quelques mois, des décrets portant réglementation du secteur de l’hôtellerie, du secteur des agences de voyage, du secteur des guides de tourisme, et des établissements de restauration touristique. La rénovation de l’hôtel Tata Somba s’inscrit donc dans cette dynamique de valorisation du potentiel touristique du Bénin, notamment dans la partie Nord-Ouest, où le Parc Pendjari bénéficie d’importants investissements du Gouvernement pour devenir un pôle stratégique de développement du tourisme.

Le Secrétaire général de la Préfecture de l’Atacora et le Maire de Natitingou ont salué cette initiative, qui témoigne de la volonté du Président de la République et de son Gouvernement de promouvoir les richesses touristiques et culturelles de la région du Septentrion.

Le Directeur général de l’hôtel, Monsieur Fidèl Ulrich TEPA, a présenté les différents services offerts par l’établissement et a affirmé sa détermination à faire de l’hôtel Tata Somba une référence en matière d’hôtellerie au Bénin.

Le Directeur départemental en charge du tourisme, a quant à lui exhorté le personnel et les guides de tourisme à faire preuve de professionnalisme dans l’accueil et la satisfaction de la clientèle, afin de garantir le retour sur l’investissement colossal consenti dans les travaux de réfection.