N’Dali : accident de bus sur l’axe Parakou–Malanville, aucun blessé

Bénin : un accident de bus sans gravité à N’Dali sur l’axe Parakou-Malanville

 

Cotonou, 28 août 2025 Un accident spectaculaire, mais heureusement sans victime, a secoué la commune de N’Dali, dans le nord du Bénin. Le mardi 26 août 2025, un bus de la compagnie de transport 3STV a eu un incident sur la route reliant Parakou à Malanville, un axe stratégique pour le commerce et les déplacements dans la région. Par miracle, il n’y a eu aucun blessé, un dénouement rassurant qui souligne l’importance de la prudence sur les routes béninoises.

 

N’Dali : une fin heureuse pour un incident qui aurait pu être tragique

 

L’accident, survenu en pleine journée, a mobilisé les autorités locales et les services d’urgence, qui se sont rapidement rendus sur place pour sécuriser la zone et évaluer la situation. Selon les premières constatations, le bus de la compagnie 3STV a dévié de sa trajectoire, entraînant un incident dont les causes exactes restent en cours d’investigation. La nouvelle de l’absence de blessés a toutefois apporté un immense soulagement aux familles des passagers et aux habitants de la région.

La route de la vigilance : un axe stratégique à sécuriser

 

L’axe Parakou-Malanville, essentiel pour le transport de marchandises et de personnes vers le nord du pays et les frontières voisines, est souvent le théâtre de tels incidents en raison de son trafic intense. Par conséquent, cet événement rappelle la nécessité d’une vigilance accrue de la part des conducteurs et d’une amélioration continue des infrastructures routières. Les autorités locales ont réitéré leur engagement à renforcer la sécurité sur cet itinéraire clé.

 

N’Dali : les compagnies de transport face à leurs responsabilités

 

La compagnie 3STV, bien connue pour ses services de transport dans le nord du Bénin, n’a pas encore communiqué officiellement sur les circonstances de l’accident. Cet incident pourrait toutefois inciter l’entreprise à revoir ses protocoles de sécurité pour garantir la protection de ses passagers à l’avenir. Cet accident va-t-il inciter les compagnies de transport à se remettre en question pour améliorer la sécurité de leurs passagers sur l’axe Parakou-Malanville ?

Cotonou renforce la sécurité maritime au sommet de Monrovia

De Cotonou à Monrovia : Le Port Autonome trace la voie d’une Afrique portuaire plus sûre, un enjeu crucial pour le Bénin

Monrovia, 9 juillet 2025 Dans la chaleur vibrante de Monrovia, du 1ᵉʳ au 3 juillet 2025, le Port Autonome de Cotonou (PAC) a porté haut les couleurs du Bénin, au cœur de la 10ᵉ réunion annuelle du Réseau des Commandants et Officiers de Sûreté Portuaire (PFSO) d’Afrique de l’Ouest et du Centre. Sous l’égide de l’Association de Gestion des Ports d’Afrique de l’Ouest et du Centre (AGPAOC-PMAWCA), cet événement a réuni les gardiens de la sécurité maritime de 22 ports régionaux, tous unis par un même défi : protéger les poumons économiques que sont les ports face à des menaces toujours plus insidieuses. Alors que pirates, trafiquants et catastrophes environnementales guettent, cette rencontre marque-t-elle le début d’une ère de coopération renforcée, ou restera-t-elle un vœu pieux face aux tempêtes sécuritaires qui secouent le continent ?

 

Lors du sommet annuel des PFSO à Monrovia, le Port Autonome de Cotonou a intensifié ses engagements en matière de sécurité portuaire face aux menaces régionales, affirmant son rôle stratégique dans la coopération maritime ouest-africaine.La délégation béninoise au cœur des échanges pour une sûreté portuaire renforcée à Monrovia

 

Dans les salles de conférence du port de Monrovia, José Seriki, chef du Service Pilotage des Navires, et Nazid Salifou, chef du Service Formalités des Accès, ont représenté le PAC avec détermination. Aux côtés de leurs homologues de 20 pays, ils ont plongé dans des discussions intenses, partageant expériences et stratégies pour renforcer la sûreté des ports, un enjeu vital pour des économies où le commerce maritime représente jusqu’à 90 % des échanges, comme au Bénin. Organisée par l’AGPAOC-PMAWCA, cette réunion s’inscrit dans la mission du réseau, créé en 2014 à Tema, Ghana, pour harmoniser les pratiques conformément au Code ISPS, un cadre international visant à sécuriser les navires et les infrastructures portuaires.

Les débats ont porté sur des sujets brûlants : la lutte contre la piraterie dans le golfe de Guinée, où 40 % des attaques mondiales contre les navires ont eu lieu en 2024 selon l’International Maritime Bureau ; la coopération avec les agences nationales comme la marine et la douane ; et la protection de l’environnement marin face aux déversements accidentels. « Nos ports sont les portes de l’Afrique, mais aussi ses points vulnérables », a souligné un délégué libérien, capturant l’urgence d’une collaboration régionale. Pour Cotonou, hub stratégique pour le Niger, le Mali et le Burkina Faso, ces échanges constituent une opportunité inestimable de consolider son rôle de leader dans la sous-région.

 

Le Port Autonome de Cotonou : Une quête d’excellence sécuritaire malgré les défis

 

Le PAC, qui gère 8 millions de tonnes de fret annuel et contribue à 60 % du PIB béninois, est un acteur clé du commerce ouest-africain. Certifié ISO 14001:2015 pour son engagement environnemental et ISO 9001:2015 pour sa gestion de la qualité, le port s’efforce depuis des années de respecter les normes ISPS, des standards internationaux rigoureux. Des formations récentes, soutenues par des experts belges, ont renforcé les compétences de ses PFSO, chargés d’élaborer des plans de sûreté et de coordonner les réponses aux menaces. La participation de Seriki et Salifou à Monrovia s’inscrit dans cette dynamique d’amélioration continue, visant à intégrer les meilleures pratiques régionales pour contrer des défis persistants comme le trafic illicite ou les cyberattaques, qui ciblent de plus en plus les systèmes portuaires numériques.

Pourtant, les obstacles restent nombreux. Le PAC, malgré son plan de modernisation de 2021-2026 financé à hauteur de 80 millions d’euros par la Banque Africaine de Développement, souffre encore de congestions et d’infrastructures vieillissantes. Les discussions à Monrovia ont souligné la nécessité d’investir massivement dans des technologies de pointe, comme les capteurs IoT pour la maintenance prédictive et les systèmes de surveillance avancés, des solutions encore embryonnaires à Cotonou. « Nous apprenons des autres pour mieux protéger notre port, mais il faut des moyens conséquents », confie un responsable béninois, reflétant une ambition freinée par des contraintes budgétaires notables.

 

La coopération régionale : Une nécessité vitale à l’épreuve des réalités

La réunion de Monrovia, accueillie par la National Port Authority de Liberia, a mis en lumière l’importance cruciale de la coopération régionale. Depuis sa création en 2014, le Réseau des Commandants et PFSO de l’AGPAOC-PMAWCA a permis des avancées significatives, telles que les patrouilles conjointes entre le Bénin et le Nigeria en 2011, attestant d’une volonté d’action concrète. Cependant, les centres de coordination maritime régionaux, comme celui de Cotonou, manquent encore cruellement de moyens et de ressources humaines. Les délégués ont appelé à des accords renforcés entre ports et à une meilleure coordination avec des organismes internationaux comme l’Organisation Maritime Internationale (OMI), qui soutient des formations similaires à Mombasa et Dar es Salaam.

Sur X, la participation du PAC a été saluée comme un signe d’engagement régional, mais certains utilisateurs ont tempéré l’enthousiasme, soulignant que « sans investissements massifs, la sécurité maritime restera un vœu pieux ». Le Bénin aspire à redevenir un carrefour d’innovation sécuritaire et un modèle dans la région, mais le chemin est long et semé d’embûches. La piraterie, bien que globalement en baisse, demeure une menace latente, et les ports africains doivent également s’adapter aux défis climatiques croissants, comme les inondations récurrentes qui perturbent gravement les opérations.

 

Cotonou : Sentinelle d’un avenir maritime sécurisé et prospère à Monrovia

Alors que José Seriki et Nazid Salifou regagnaient Cotonou, emportant avec eux une moisson d’idées et d’engagements concrets, la réunion de Monrovia a rappelé une vérité essentielle : la sûreté des ports est le socle indispensable de la prospérité africaine. Désormais, le Port Autonome de Cotonou se tient à un tournant stratégique, fort de son ambition mais pleinement conscient des défis colossaux qui l’attendent. Dans un golfe de Guinée où chaque navire représente une cible potentielle, cette rencontre n’est pas qu’un simple échange d’idées ; c’est un appel vibrant à bâtir des forteresses maritimes impénétrables pour une Afrique plus forte et plus résiliente. La question demeure : le Bénin saura-t-il transformer ces promesses en remparts infranchissables contre l’incertitude et les menaces croissantes ?

Cotonou, épicentre des ambitions africaines pour un transport réinventé

Du 24 au 27 mars 2025, Cotonou s’est imposée comme le creuset dans lequel se sont forgées les réflexions sur l’avenir du transport africain. En effet, neuf ministres des Transports, par ailleurs accompagnés d’éminents représentants des institutions régionales et continentales, de partenaires au développement et d’experts venus des confins de l’Afrique et d’au-delà, ont investi la capitale économique du Bénin. Leur ambition : participer à l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle (AGA) du Programme de Politiques de Transport en Afrique (SSATP), un cénacle majeur dédié à l’élaboration des stratégies de mobilité continentale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un horizon guidé par une vision audacieuse

Portée par le thème « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique », cette grande messe s’est déroulée à un tournant décisif : la revue à mi-parcours du quatrième plan de développement (DP4, 2022-2026) du SSATP. D’une part, lancé en 1987 sous l’égide de la Banque Mondiale, ce programme ambitionne de doter l’Afrique d’un système de transport à la hauteur de ses défis et de ses aspirations. D’autre part, l’AGA 2025 s’est ainsi organisée en un moment de vérité, offrant aux participants l’opportunité d’examiner les avancées réalisées, de sonder les failles et de réorienter les priorités face aux impératifs du moment : sécurité routière, durabilité écologique et intégration régionale.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un prélude empreint de détermination pour le transport

Mercredi dernier, le Palais des Congrès de Cotonou a vibré sous les mots du ministre béninois du Cadre de Vie et des Transports, chargé du Développement Durable, M. José TONATO. De prime abord, en lançant effectivement les travaux, il a salué l’honneur qui faisait écho au Bénin d’accueillir cet événement à une époque où le continent se trouve à la croisée des chemins. Ensuite, « la terre hospitalière du Bénin se réjouit d’être le théâtre de l’AGA 2025, à un instant où les nations africaines s’emploient à accélérer l’union régionale, à rénover les réseaux de transport et à conjurer les périls du changement climatique, de l’insécurité routière et de l’urbanisation effrénée », a-t-il proclamé avec gravité.

M. TONATO a par ailleurs mis en lumière l’ardeur du Bénin à contribuer à cette dynamique continentale. À cet égard, il a évoqué deux initiatives emblématiques : le corridor de transport Abidjan-Lagos, jauge d’une connectivité renforcée entre les pays ouest-africains, et le projet de mobilité urbaine du Grand Nokoué, visant à désengorger les artères tout en limitant l’empreinte carbone. En outre, ces entreprises, a-t-il souligné, traduisent l’engagement du Bénin envers une infrastructure respectueuse des équilibres climatiques et une intégration régionale sans cesse approfondie.

Cotonou a accueilli l’Assemblée Générale 2025 du SSATP pour promouvoir un transport africain plus sûr et décarboné, Un miroir tendu aux réalités africaines

Les débats de l’AGA 2025 ont permis de poser un regard lucide sur l’état du transport en Afrique. Certes, des progrès ont été salués, cependant, les participants n’ont pas éludé les entraves persistantes : infrastructures vétustes, gouvernance parfois chancelante et dépendance aux énergies carbonées. La sécurité routière, fléau qui endeuille les routes du continent, a été hissée au rang de cause majeure, au même titre que la décarbonation d’un secteur tiraillé entre son rôle de levier économique et sa contribution aux dérèglements environnementaux.

L’exigence d’une gouvernance plus robuste s’est imposée comme le fil conducteur des échanges. Par conséquent, les experts ont plaidé pour une coordination accrue, capable de transformer les ambitions en réalités tangibles. La digitalisation, bien qu’annonciatrice de bouleversements prometteurs, a suscité des appels à la prudence, afin qu’elle ne devienne pas un vecteur d’inégalités accumulées entre les nations.

Transport : des projets phares comme les étendards

Les initiatives béninoises ont occupé une place de choix dans les discussions. Les participants ont célébré le corridor Abidjan-Lagos, qui relie cinq pays dans une ambition d’échanges fluidifiés, comme une incarnation de l’unité régionale. Les organisateurs ont présenté le projet du Grand Nokoué comme une réponse audacieuse aux défis de la mobilité urbaine, offrant un modèle réellement transposable aux grandes cités africaines asphyxiées par leur croissance démographique.

Ces exemples ont nourri l’espoir d’une Afrique capable de concevoir des solutions à la mesure de ses enjeux. Les participants ont exploré des voies novatrices : promotion de transports publics sobres en carbone, harmonisation des normes de sécurité, ou encore recours à des technologies vertes pour réinventer la logistique continentale.

Un avenir à écrire

En refermant les travaux, le ministre TONATO s’est montré confiant : « Ces assises donneront naissance à des résolutions et des recommandations audacieuses, propres à garantir la décarbonation et la digitalisation effective du transport. » Toutefois, derrière l’élan des discours, plane une interrogation lancinante : ces aspirations sauront-elles s’incarner dans des actes, face aux aléas des volontés politiques et aux limites des ressources ?

L’AGA 2025 de Cotonou aura esquissé les lignes sûres d’un transport africain plus vert et plus solidaire. En définitive, entre les desseins proclamés et leur avènement s’étire une traversée semée d’incertitudes, dont l’issue dépendra de la ténacité des acteurs réunis sous le ciel béninois. Ce rendez-vous, loin de clore le chapitre, ouvre un horizon dans lequel l’Afrique, forte de ses ambitions, devra encore prouver sa capacité à les faire éclore.

Cotonou : Les zémidjans sommés de régulariser leur situation

Cotonou, le 29 octobre 2024 – Une nouvelle opération de contrôle s’annonce pour les conducteurs de taxi-moto, communément appelés « Zémidjans », à Cotonou. En effet, la mairie a annoncé hier le lancement d’une vaste campagne de vérification des numéros d’enregistrement et du paiement de la taxe d’exploitation à partir du 18 novembre prochain.

Tous les conducteurs de Zémidjan sont invités à se mettre en règle avant cette date butoir. Le non-paiement de la taxe annuelle d’exploitation, fixée à 4 800 FCFA pour les deux-roues et 7 200 FCFA pour les trois-roues, ainsi que des frais d’enregistrement de 300 FCFA, entraînera des sanctions.

Les zémidjans : des contrôles renforcés pour une meilleure régulation

Selon le secrétaire exécutif de la mairie de Cotonou, Anges Paterne Amoussouga, cette opération vise à renforcer le contrôle de l’activité des Zémidjans et à améliorer la sécurité routière. « Nous imposerons aux contrevenants une pénalité de 100 % sur la taxe due ; de plus, ils devront payer les frais de fourrière pour récupérer leur moto saisie », a-t-il prévenu.

Les conducteurs doivent se présenter au service de la régie principale des recettes non fiscales, à Gbèdégbé dans le 13e arrondissement, avant le vendredi 15 novembre pour régulariser leur situation. Après cette date, la mairie intensifiera des contrôles sur le territoire communal.

Un enjeu de sécurité et de revenus

Cette opération s’inscrit dans une volonté de la mairie de mieux organiser le secteur du transport en taxi-moto, qui joue un rôle essentiel dans la mobilité urbaine. En régularisant la situation des conducteurs, la municipalité espère améliorer la sécurité routière, lutter contre la concurrence déloyale et renforcer les recettes de la commune.

Pour les conducteurs de Zémidjan, cette opération représente une opportunité de se mettre en règle et de bénéficier de tous les services proposés par la mairie. Elle est également l’occasion pour les autorités de sensibiliser ces professionnels sur l’importance du respect du Code de la route et des règles de circulation.

En somme, cette opération de contrôle marque une nouvelle étape dans la régulation du secteur du transport en deux-roues à Cotonou. Elle devrait aussi permettre d’améliorer la sécurité routière et de renforcer le contrôle de l’activité des Zémidjans. Il reste à déterminer si la mairie appliquera cette mesure avec fermeté et si elle atteindra les objectifs qu’elle s’est fixée.