Le Bénin a réalisé un bon qualitatif dans l’évaluation des réformes politiques et institutionnelles selon le rapport Country Policy and Institutional Assessment (Cpia), publié par la Banque mondiale en passant de 3.5 en 2019 à 3.6 en 2020.
Le Bénin a réalisé des progrès significatifs dans quatre domaines particuliers, notamment la gestion économique, le secteur financier, la santé et les droits de propriété, a fait savoir Nathalie Picarelli, économiste à la Banque mondiale.
La gestion économique a été améliorée grâce à la publication de statistiques régulières et complètes sur la gestion de la dette, et l’introduction de budgets programmatiques soutenus par des progrès en matière de consolidation fiscale.
Le secteur financier quant à lui, a été rendu plus résilient grâce à l’harmonisation des réformes aux exigences des normes internationales. Un meilleur processus de planification du secteur de la santé a permis d’augmenter la note relative du capital humain.
En matière de droits de propriété il est à noter une meilleure transparence du système d’administration foncière.
Nathalie Picarelli a par ailleurs soutenu, que des efforts restent à faire dans tous les domaines, particulièrement pour maintenir les scores. Le Bénin, indique-t-on, devrait surtout se concentrer sur les pôles où il a enregistré les scores les plus faibles, comparé à la moyenne des autres pays d’Afrique.
Ainsi, le pays devrait continuer à renforcer la profitabilité du système bancaire et l’inclusion financière en adoptant une meilleure politique d’inclusion pour les femmes et les filles. Une autre piste reste le renforcement des systèmes de protection sociale et de retraites et la régulation du marché du travail.