Le sport, vecteur de développement en Afrique : Afreximbank s’engage

Lors du récent Sommet de l’innovation BAL 2024, le président d’Afreximbank, Benedict Oramah, a plaidé pour un investissement accumulé dans le sport en Afrique, a démontré son potentiel en tant que moteur de développement économique et social.

Un secteur stratégique pour l’avenir du continent

M. Oramah a pris la parole lors d’une table ronde dédiée à l’accélération des investissements dans l’industrie sportive africaine. Il a réaffirmé le rôle crucial du sport en tant que force unificatrice capable d’avoir un impact positif sur le développement du continent.

Le panel a réuni des représentants d’institutions financières multilatérales africaines, tous conscients du potentiel du sport pour induire des changements socio-économiques significatifs. Ces institutions se sont engagées à transformer le paysage économique du continent en exploitant le potentiel du secteur sportif.

Afreximbank s'engage à stimuler le développement du sport en Afrique en tant que vecteur de croissance économique et sociale.Afreximbank, un acteur clé du développement du sport en Afrique

Afreximbank a déjà pris des mesures concrètes pour revitaliser le sport en Afrique, notamment dans le cadre de son initiative CreativeAfricaNexus. La banque a notamment financé la construction d’infrastructures de premier plan comme le Stade Félix Houphouët-Boigny et soutenu diverses activités sportives, y compris la Basketball Africa League (theBAL).

Aujourd’hui, Afreximbank cherche à élargir son champ d’action en stimulant les activités économiques le long de la chaîne de valeur du sport. L’objectif est de développer et de commercialiser des équipements et vêtements  sportifs conçus et fabriqués par des entrepreneurs africains, favorisant ainsi l’autonomie économique et la reconnaissance internationale des marques africaines.

Un investissement prometteur pour l’avenir

Ce mouvement stratégique vers l’investissement dans l’industrie du sport en Afrique reflète une vision à long terme où le sport n’est pas seulement une passion, mais aussi un moteur économique prometteur pour le continent. Afreximbank, en tant qu’acteur clé du développement financier en Afrique, est déterminée à jouer un rôle de premier plan dans la réalisation de ce potentiel.

G20 Brésil : Cap sur le développement durable

Dans un discours marquant la fin de la réunion ministérielle de l’OCDE à Paris, le ministre Mauro Vieira a mis en lumière le programme ambitieux de développement durable de la présidence brésilienne du G20. Face aux défis mondiaux tels que la pandémie de COVID-19, le changement climatique et les conflits persistants, le ministre a souligné l’urgence d’accélérer les progrès vers les Objectifs de Développement Durable (ODD) pour 2030.

L’OCDE et le Brésil unissent leurs forces contre la faim et la pauvreté

Le Brésil, sous sa présidence du G20 en 2024, a fait du développement durable l’une de ses trois priorités principales. En effet, aux côtés de l’inclusion sociale et de la lutte contre la faim et la pauvreté, cette orientation stratégique marque un engagement fort. Par ailleurs, le ministre Vieira a annoncé la proposition brésilienne de créer un groupe de travail. Ce groupe serait dédié à la formation d’une alliance mondiale contre la faim et la pauvreté, ce qui constitue une avancée notable. De plus, il a souligné l’importance du soutien de l’OCDE, en tant qu’organisation invitée, pour rejoindre et enrichir cette initiative.

Innovation et biodiversité : le Brésil lance l’Initiative du G20 sur la bioéconomie

En outre, le Brésil a lancé l’Initiative du G20 sur la bioéconomie (GIB), structurée autour de la science, de la technologie et de l’innovation, de l’utilisation durable de la biodiversité, et du rôle de la bioéconomie dans la promotion du développement durable. Cette initiative est considérée comme un instrument clé pour promouvoir le développement durable dans toutes ses dimensions, tant dans les pays développés que dans les pays en développement.

Le ministre a également rappelé l’engagement du Brésil dans la mise en œuvre des ODD, évoquant des programmes nationaux tels que Bolsa Familia, le plan « Brésil sans faim », le plan de transformation écologique, et le plan d’action pour la prévention et le contrôle de la déforestation dans l’Amazonie Légale. Ces initiatives visent à générer des avancées concrètes dans la réalisation des ODD au Brésil.

Le Brésil s’engage pour l’Agenda 2030 avec des programmes nationaux ambitieux

Le Brésil prévoit de mener son deuxième examen national volontaire sur la mise en œuvre des ODD lors du Forum politique de haut niveau sur le développement durable en 2024, offrant ainsi une occasion précieuse pour les nations d’échanger sur leurs expériences.

Par ailleurs, pour conclure, le ministre a fait référence au discours du président Lula à l’Assemblée générale des Nations Unies, où il a annoncé la création de l’ODD 18, visant à combattre le racisme et à promouvoir l’égalité raciale. En effet, cette initiative démontre que des actions déterminées et des objectifs clairs peuvent mener à la mise en œuvre des ODD à l’échelle mondiale.

De plus, le ministre Vieira a réitéré que la durabilité est au cœur des priorités de la présidence du G20, dans le contexte actuel du changement climatique, et a réaffirmé l’engagement ferme du Brésil envers l’Agenda 2030, qui se reflète dans les politiques sociales et environnementales du pays.