Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin décrie l’extravagance observée sur l’habillement des instituteurs. Dans une correspondance signée le 13 octobre, Salimane Karimou retrace la frontière à ne pas franchir par les enseignants au sein des écoles.
Le ministre des enseignements maternel et primaire du Bénin n’entend pas fléchir. Face aux dérives vestimentaires au sein des établissements scolaires, le membre du gouvernement réagit de nouveau. Salimane Karimou rappelle que les tenues extravagantes sont interdites. Pour lui, cet habillement « n’est pas de nature à faire de l’enseignant un modèle pour l’apprenant et son milieu de travail ».
De ce fait, dans une correspondance datant du mercredi 13 octobre, le responsable en charge de l’éducation interpelle ses collaborateurs. Il invite les directeurs départementaux à veiller au respect de la norme vestimentaire chez les enseignants. La règle pour ce qui est de l’habillement des instituteurs est connue.
En effet, en 2019 dans une autre correspondance, le ministre béninois avait précisé la qualité de la tenue. Il s’agit par exemple pour les hommes d’une chemise à longues ou à courtes manches sur un pantalon, le tout repassé. Les chaussures quant à elles devraient être fermées ou ouvertes comportant des lacets. Par contre, chez les dames, il est question de mettre les robes ou jupes de taille raisonnable.
Par conséquent, Salimane Karimoun rappelle que le port des décolletés, pantalons collants ou cintrés, robes et jupes mi-cuisses est interdit. Il en est de même pour les pagnes qui exigent d’ajuster à tout moment et des talons hautes qui exposent aux chutes.