Santé : COVID-19 : Le service minimum strict instauré dans les préfectures de Natitingou et de Djougou

Sur instruction du ministre de la décentralisation et de la gouvernance locale, le « service minimum strict » a été décrété dans les préfectures de Natitingou et de Djougou, a constaté ce lundi l’ABP.

Aussi bien à la préfecture de Natitingou qu’à celle de Djougou, chaque bureau est réduit à un agent avec à la clé, un calendrier de rotation du personnel. Ce, pour réduire le plus possible les visites dans les bureaux.

« Ce sont les instructions du gouvernement toujours dans la lutte contre la propagation du COVID-19, les services ne seront pas fermés, mais seront au ralenti », a indiqué le préfet Eliassou Biao Aïnin. Il a également invité les responsables des structures déconcentrées de l’Etat et les maires des communes du territoire sous sa compétence administrative, à « mettre en application cette instruction du gouvernement », afin qu’il n’y ait pas des attroupements dans les bureaux.

 

(COVID-19) Bénin : fermeture de tous les lieux de culte du 22 mars au 5 avril 2020

Le gouvernement béninois a décidé à partir du dimanche 22 mars jusqu’au 5 avril de la fermeture de toutes les églises et lieux de cultes sur l’ensemble du territoire national en vue de renforcer les mesures de riposte contre la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé un communiqué de la présidence publié aujourd’hui à Cotonou.

Selon ce communiqué, le gouvernement béninois a pris onze mesures préventives en vue d’éviter au maximum la propagation du nouveau coronavirus au Bénin.

Ces mesures, rappelle la même source, concernent entre autres la limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres du pays, la restriction de la délivrance des visas d’entrée, la mise en quarantaine systématique et obligatoire de toute personne arrivant par voie aérienne, et la suspension de toutes les missions à l’extérieur du pays pour les membres du gouvernement.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11. Dans une déclaration samedi à la presse, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé que l’état clinique de chacun des deux cas est stable.

Covid- 19 : Le virus chamboule tout

Le coronavirus, c’est contre cette maladie extrêmement contagieuse et mortelle que le monde est en guerre. D’épidémie, elle est devenue une pandémie qui effraye la planète. Chaque pays prend ses dispositions sans pouvoir endiguer le mal. Ça se propage et continue de tuer.

Le  coronavirus 2019 (COVID-19) est une maladie infectieuse provoquée par un nouveau virus qui n’avait encore jamais été identifié chez l’être humain. Ce virus provoque une maladie respiratoire (analogue à la grippe) avec des symptômes comme la toux, la fièvre et, dans les cas les plus sévères, une pneumonie. On peut s’en protéger en se lavant fréquemment les mains, et en évitant de se toucher le visage. La maladie se propage par contact avec une personne infectée, lorsqu’elle tousse ou éternue, ou par l’intermédiaire des gouttelettes de salive ou de sécrétions nasales.

A cause de cette maladie, le monde est au ralenti. La plupart des habitants sont contraints au confinement et ceux contaminés sont mis en quarantaine.  Des séminaires, fora, manifestations internationales sont suspendues.

Chaque pays du monde entier prend des dispositions pour protéger son territoire et ses citoyens contre ce mal infreinable.

Au Bénin, le gouvernement a pris certaines mesures telles que la limitation à  l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres du pays. Il a été décidé de la suspension de certains événements et de l’interdiction de grands regroupements.

La frontière de Porga fermée pour limiter la propagation du Covid-19

Une délégation conduite par le préfet de l’Atacora Lydie Déré Chabi Nah, est allée ce samedi à Porga pour constater de visu l’application des décisions du conseil des ministres relatives aux dispositions préventives contre le coronavirus au niveau des postes frontaliers.

Sur place à la frontière de Porga entre le Bénin et le Burkina-Faso, le constat est bien réel. Le trafic est inexistant. Des tonneaux, des chicanes et des tas de sables barrent la route à hauteur du pont « la Pendjari ». En plus de ce dispositif, des éléments de la police républicaine sont postés sur les lieux. « Retournez ! la frontière est fermée ! », a sommé, l’un des agents, à certains motocyclistes venant du côté du Burkina-Faso. Selon les explications du commissaire, seules les marchandises peuvent traverser.

Sur la cour du commissariat de Porga, on peut constater un impressionnant dispositif de lavage des mains et une présence remarquable des hommes en blousse. « Les outils standards et tous ce qui est exigé comme intrants sont disponibles », a rassuré, au directeur départemental de la santé de l’Atacora Jacob Namboni.

« La décision du gouvernement en sans ambigüité. La limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres de notre pays doit être de mise. Seules des traversées indispensables seront autorisées en liaison avec les autorités des pays voisins », a martelé le préfet de l’Atacora, à l’endroit des éléments de la police républicaine postés à la frontière et dont l’effectif a été renforcé pour la circonstance par une vingtaine de militaire. Lydie Déré Chabi Nah a aussi attiré l’attention des forces de sécurité sur l’urgence de sillonner en permanence le long de cette zone frontière.

Epidémie : Un second cas d’infection au Coronavirus serait enregistré au Bénin

Le Bénin enregistre son second cas d’infection au Coronavirus. Après le premier cas, celui d’un Burkinabè séjournant au Bénin, on apprend qu’un autre individu de nationalité Allemande et présent sur le territoire béninois serait atteint du Covid-19.

La découverte de ce cas serait faite dans la soirée du mardi 17 mars 2020. Officiellement, l’annonce de ce second cas enregistré n’est pas encore faite par les autorités.

Dans les heures à venir les services du ministère de la  santé pourrait confirmer, l’existence de ce deuxièmes cas d’infection au Covid-19 au Bénin.

Coronavirus : le Bénin enregistre son premier cas

Ce lundi 16 mars 2020, un premier cas de la maladie coronavirus a été détecté et confirmé par les autorités sanitaires. Selon un communiqué du ministère de la santé, il s’agit d’un sujet de nationalité burkinabé, de sexe masculin âgé de 49 ans, qui est rentré sur le territoire béninois le 12 mars 2020.

Suspecté de contamination, l’individu a été mis en isolement sur le site de prise en charge de Cotonou. Les analyses effectuées au Laboratoire de référence des Fièvres Virales Hémorragiques de Cotonou, il est diagnostiqué du COVID-19.

En suivant les traces de cet homme et en recherchant les personnes avec lesquelles il a été en contact, il est apparu que  l’intéressé  a quitté le Burkina Faso le 21 février 2020 et a séjourné durant 11 jours en Belgique. Il est retourné au Burkina Faso le 04 mars et y est resté durant 8 jours jusqu’au 12 mars 2020, date à laquelle il est arrivé sur le territoire béninois par voie aérienne. Il est rentré au Bénin sans suivre les consignes de précautions des autorités béninoises pour prévenir la maladie.

Les dirigeants béninois rassurent tout de même que l’état clinique du patient est stable et rassurant, et il bénéficie d’une prise en charge adaptée sur le site.

Par ailleurs, Les personnes ayant été en contact avec le sujet sont en cours d’identification au Benin comme au Burkina Faso et feront l’objet d’un suivi rigoureux.

Encadré

Les conduites à tenir par rapport au Coronavirus

Pour les sujets qui sont au niveau du Bénin, le premier comportement à adopter est vraiment le lavage des mains. C’est le geste le plus simple et celui qui va nous préserver le plus. Il faut se laver systématiquement les mains à l’eau et au savon régulièrement à chaque fois qu’on a effectué un contact, il faut le faire. Il ne faut pas hésiter à le démultiplier autant de fois et même à en devenir paranoïaque à la limite. Il faut se laver les mains. La deuxième mesure est qu’il faut éviter de se serrer la main. Il ne faut plus se serrer les mains parce que le contact manuporté peut être source de transmission des germes. Il faut éviter lorsqu’on est malade et qu’on tousse, qu’on est enrhumé qu’on a des maux de gorge et qu’on a une sensation de fièvre après avoir été exposé ; il faudrait qu’on se couvre systématiquement la bouche avant d’éternuer, soit avec un papier mouchoir soit en portant une bavette qui protège aussi bien le nez que la bouche et veiller après à éliminer de façon convenable c’est à dire dans une poubelle ces mouchoirs et bavettes. A défaut de les avoir à portée de main, on peut tousser au creux du coude ce qui permet d’éviter que les mains soient contaminées. En dehors de cela, il y a les aliments. Il faut bien cuir tout ce qui est viande, bien cuire tout ce qui est œuf, éviter de manipuler les animaux sauvages et d’en consommer ces temps-ci. Evidemment et lorsqu’on a été dans une zone à risque et qu’on revient et qu’au cours du voyage on présente des signes, il ne faut pas hésiter. Il faut automatiquement alerter le personnel à bord pour se faire d’abord mettre une bavette et pour se faire prendre en charge. Ces mesures concernent les sujets qui sont chez nous. Mais lorsqu’un sujet voyage et revient dans notre pays, il y a des mesures simples à prendre. Déjà au niveau du contrôle de l’aéroport,  il faut s’auto déclarer. Même si nous avons le manifeste de vol qui nous permet de vérifier la provenance de chacun des voyageurs, il faut également avoir ce réflexe de pouvoir dire oui effectivement j’ai été dans tel ou tel pays.

La deuxième chose lorsqu’on n’est pas passé par l’aéroport et qu’on est passé par une frontière terrestre et qu’on est entré sur le territoire il y a trois numéros qu’on peut appeler. C’est le 95.36.11.07, le 51.02.00.00 et le 51.04.00.00. Lorsqu’on appelle ces numéros, on a toutes les informations sur la conduite à tenir par rapport au fait qu’on ait pu avoir été exposé en allant dans un pays à risque. Et lorsqu’on quitte les points frontaliers et qu’on va chez soi, qu’on se mette en auto-isolement parce que l’auto-isolement est fondamental. Il consiste qui simplement à définir un plan pour ne pas aller en contact des autres.

La dernière fois nous avons reçu quelqu’un qui est venu de Milan. A la maison ils ont deux étages. Il s’est réservé le premier étage et les enfants sont en bas. Chacun définit son plan d’auto-isolement de manière individuelle. Et on les accompagne en cela. Les agents de santé vont pour vérifier comment cela se passe pendant les 14 jours. Lorsque la fièvre vient au cours de cet auto-isolement et qu’on commence par tousser, là alors il faut systématiquement appeler le SAMU au 95.36.11.02, au 95.36.11.04.

Ne pas se rendre surtout dans un centre de santé ni dans une pharmacie ni chez un guérisseur. On appelle, on s’isole et le SAMU vient vous chercher pour vous emmener au site d’isolement.