Rentrée académique 2019-2020 : déjà 35 cas de grossesses dans des écoles

Dans les  écoles du département de l’Ouémé,  à Avrankoun, au Bénin, la grossesse semble devenir une contagion. Trente-cinq cas de grossesses seraient déjà notés à environ un mois de la reprise des classes. Selon certaines sources, la statistique va bien au-delà de ce nombre.

Le phénomène de grossesse en milieu scolaire a le vent en poupe.  Il ne sévirait pas dans ce seul département du Bénin. D’autres connaîtraient également le fléau.

La situation est d’une gravité que les autorités locales n’hésitent pas à plaider auprès des pouvoirs centraux pour sa réduction. Le 24 octobre dernier, le maire de la commune d’Avrankou a profité de la tournée du préfet du département pour signaler ce problème auquel se confronte l’école dans sa localité. A en croire le maire, le nombre de grossesse qui s’élève à 35 se répartit dans 6 collègues de la commune à savoir : CEG1 Avrankou (13), CEG 2 Avrankou (03), CEG Atchoukpa (04), CEG Kouti (07) CEG Sado (04) et CEG Malé (04).

Par ailleurs, un manque d’enseignants s’observe dans cette commune depuis la rentrée.  Deux cent onze (211) classes n’ont pas encore d’enseignants au niveau du primaire et 17 au niveau de la maternelle.

Rentrée scolaire 2019: La fusion des classes dans certaines écoles primaires publiques

Jumeler des salles de classe du même niveau mais ayant un faible effectif, tel est le projet qui sera appliqué à certaines écoles primaires publiques du Bénin, lors de cette rentrée des classes.

L’objectif visé est de pouvoir mieux s’occuper des élèves. Cette décision qu’approuve le Conseil sectoriel de dialogue social, va probablement permettre à certaines écoles de passer de « six à cinq ou à quatre classes. Elles gagneront en infrastructures scolaires et en personnel pédagogique » défend Camille Codjo Tchiakpè, chef de la Région pédagogique 28 interrogé dans La Nation. Il assure que cette réforme n’a pas pour but de fermer des écoles. Il ne s’agira pas non plus de faire déplacer les élèves d’un complexe à un autre.

«Il sera juste question de déplacer les enfants d’un groupe à un autre afin d’avoir des classes jumelées ; cela n’induira pas un effectif pléthorique au niveau des salles de classe » rassure Camille Codjo Tchakpè qui précise que la réforme n’est pas  nouvelle. Le Bénin avait déjà expérimenté cette fusion des classes par le passé. Notons que la décision ne sera pas appliquée à toutes les écoles du Bénin pendant la rentrée prochaine. D’autres EPP (Ecoles Primaires Publiques) seront progressivement insérés dans la dynamique au fur et à mesure que les années passeront.