Déguerpissement de l’ancienne maison du Général Matheiu Kérékou

Une affaire fait du bruit dans la cité au Bénin. Il s’agit du projet du gouvernement de démolir l’ancienne maison de l’ancien président de la république Mathieu Kérékou.

Ce jour 05 novembre 2019, une opération de déguerpissement serait engagée après une sommation préalable d’huissier

L’un des fils de l’ancien président Mathieu Kérékou a donné son cri de cœur sur cette affaire

Voici ce qu’il a publié pour rappeler la chronologie des faits et informer l’opinion nationale et internationale de ce qu’il en sait :

Ma part de Vérité au sujet des <Filaos>.

Le Général est parti le 14 octobre 2015. Nous avions porté le deuil plus de deux ans après son décès avant d’ouvrir la succession en Mai 2018. Cette Succession est en cours.

Trop d’oreilles ont retenu ma langue pour plusieurs raisons. D’une part pour éviter d’agiter le repos de mon feu Père, Que Dieu l’accueille au Paradis ; et d’autres part éviter toute polémique inutile pouvant jeter du discrédit sur la personne du Chef de l’Etat pour laquelle j’ai un profond respect. Aussi, je me suis gardé de ne pas faire ombrage ou jeter de l’ombre sur la mission républicaine que mènent deux de mes frères dans l’appareil de l’Etat.

Ce matin, la Résidence les <Filaos> est militarisée. Un proverbe de chez nous dit que sur le lit d’accouchement, la femme n’a plus honte de sa nudité. J’estime qu’il est de mon devoir aujourd’hui d’éclairer l’opinion publique sur l’affaire dite des <Filaos>.

Tout a commencé en février 2017, le Président de la République (PR) avait fait appel à son neveu, le Ministre Modeste Kerekou, Directeur du Fonds National pour la Promotion et l’Emploi des Jeunes (FNPEJ) en ce moment, qui a rendu compte à la famille dès sa sortie d’audience. L’entretien a tourné autour de la Résidence des Filaos. Je retiens de son compte-rendu deux questions que lui aurait posé le PR :
1- La famille Kerekou avait-elle en sa possession les <papiers> de la Résidence ?
2- Si l’Etat décide de vendre à la famille le Domaine, a-t-elle les moyens de payer ?
A la première question, notre frère a répondu que nous n’avons pas encore commencé la Succession et qu’il serait prématuré d’affirmer que la famille est en possession des documents. A la seconde question, il lui a répondu qu’à l’heure où ils se parlent que la famille n’a pas ses moyens. Toutefois, notre maman Marguerite nous a informé que dans les années 2000, notre feu Père a fait un dépôt d’une somme d’environ 3 Milliards au Trésor et qu’on pourrait vérifier pour savoir si ce n’était pas dans le cadre de l’achat dudit Domaine. A propos de cet avoir personnel, le Ministre d’Etat BIO TCHANE y connaît quelque chose.

Qu’il vous souvienne que c’est après cet entretien et la vague d’indignation que cette information a suscitée au sein du Peuple, qu’un ami de notre frère Frederick a publié une conversation téléphonique dans lequel il affirmait que la famille n’était attaché à aucun bien matériel ou terrestre et que le Général avait en son temps la possibilité de s’acheter tout Cotonou mais qu’il ne l’a pas fait, exception faite des <Filaos> qui nous a vu tous naître de Feu Yolande notre aînée à Sarah la benjamine. Nous sommes au total 26 (enfin on donne les vrais chiffres pour les curieux et les spéculateurs) et 4 sont partis. Ce qui nous ramène à 22. Nous sommes tous béninois et chaque beninois a droit à un lopin de terre sur le territoire beninois. Chaque beninois est né dans une maison qu’on appelle <maison familiale>. La Residence les <Filaos> est notre maison familiale.

C’est en mai 2018 que nous avions ouvert la Succession. A la date d’aujourd’hui, la liquidation n’est pas encore achevée et nous sommes suspendus à la décision de la justice. Les bâtiments du domaine, les effets personnels et tous les biens du Général sont comme considérés <sous scellés>. Même une épingle, on ne peut toucher.

En octobre 2018, le PR et sa suite ont fait une descente fortuite au domicile les <Filaos> ; la famille n’était pas avertie ni conviée, autrement on se serait mobilisé pour lui réserver un accueil digne de son rang. C’est après deux semaines que nous avions su le motif de la visite du Chef de l’Etat lorsque le Ministre d’Etat KOUPAKI a présenté la situation aux trois représentants de la famille qu’il a invités au Palais pour une séance. Il s’agit du Colonel Montan KEREKOU, du Ministre Modeste KEREKOU et du colonel Houssouguèdè Patrice, représentant le veuve Marguerite KEREKOU empêchée. L’information portée est la suivante : le retour du Domaine des <Filaos> dans le Patrimoine de l’Etat. Le Chef de délégation, le Colonel Montan KEREKOU a marqué son étonnement qu’on lui dise que les <Filaos> n’était pas une Résidence privée. Il a fait savoir au Ministre d’Etat et à ses collaborateurs qui l’ont assisté que nous sommes en plein inventaire et qu’on a besoin de temps pour mieux fouiller. Toutefois, le Général, notre papa, lui-même a payé les Impôts sur le domaine pendant quelques années et que la famille a pris le relais en s’acquittant régulièrement des Impôts qui s’élèvent environ à 3 millions de nos francs chaque année.

Je n’ai pas assisté à la rencontre car je n’ai pas été convié. J’étais aussi absent du territoire. A mon retour, j’ai demandé à rencontrer le Ministre d’Etat pour qui j’ai de l’estime et qui m’a reçu dans les 48h qui ont suivi. Nous avions échangé sur le statut du Domaine. S’appuyant sur l’avis des techniciens de l’Agence Nationale du Domaine et du Foncier (ANDF), la position du Gouvernement est que le Général au regard de son intégrité n’a pas daigné faire le Titre Foncier (TF) parce qu’il ne voulait pas s’accaparer d’un domaine de l’Etat. Ma position était que justement au regard de cette intégrité évoquée si ce Domaine n’appartenait pas au Général, il l’aurait déjà abandonné dès le 6 avril 2006 le site, car nous le connaissons tous pour sa probité intellectuel. J’ai mentionné que nous avions appris de plusieurs sources digne de foi qu’un paiement a été effectué sur ce Domaine. La mutation du TF a-t-elle abouti ? Je ne saurais le dire mais toutefois nous allons nous concentrer sur ce dossier. Qu’il serait bien qu’on considère les Impôts envoyés comme une présomption de propriété, le temps que nous continuons les vérifications. Le Ministre d’Etat a promis rendre compte au PR.

On en était là lorsque fin mars, nous avions reçu un courrier du Directeur de Cabinet militaire du PR nous intimant l’ordre de déguerpir. Là, c’est devenu sérieux puisqu’on nous avait dit tout le temps que c’était pour honorer la mémoire de l’Ancien Président KEREKOU qu’on voulait procéder à l’aménagement des <Jardins de Mathieu>.

Grâce à l’entremise du Ministre KEREKOU, le Chef de l’Etat a reçu une délégation de la Famille. L’ambiance a été bonne et courtoise aux dires de nos représentants. Absent, je n’ai pas pu assister à la rencontre. Une photo de famille a couronné l’audience. En bon père de famille, le Chef de l’Etat a été très réceptif. Il a déploré que le Ministère du Cadre de vie ne nous ait pas présenté le Projet au préalable. Il a souligné aussi qu’il n’était pas au courant que des familles vivaient en ce lieu. Qu’il donnerait les instructions pour que le Ministre en charge du Dossier nous reçoive.

J’ai moi-même même conduit la délégation de la famille au Ministère du Cadre de vie. Le Projet de Jardins sur lequel sera érigé un Monument aux morts a été présenté par le Ministre TONATO. En réponse, la famille a voulu que les bâtiments actuels ne soient pas détruits mais qu’ils soient plutôt pris en compte dans le plan d’aménagement. Ces bâtiments de style colonial constituait un patrimoine national. A l’heure où le Bénin s’est fait champion d’Afrique pour la restitution des objets d’arts, nous pensons que l’Etat a tout intérêt à garder intact les bâtiments et à aider la Famille à rénover le bâtiment principale où a vécu le Général pendant un demi-siècle, soit 50 ans de 1965 à 2015 ; en vue d’en faire un Musée à la Mémoire de l’homme. Le Ministre TONATO nous a demandé de poser la doléance dans un courrier qu’il transmettra au Chef de l’Etat dont il connaît la sensibilité pour la culture.

Fin Août, des agents de la SBEE et de SONEB sont venus couper le courant et l’eau sans préavis alors que nous n’avions aucun retard de factures. Le lendemain, un détachement de la Garde Républicaine est venu prendre possession du site. Ces derniers ne nous ont pas empêché de rentrer et de sortir, d’aller et de venir dans la maison.

Entre temps, avec l’accord de la Famille, j’ai pris soin de rencontrer quelques personnalités du pays qui ont collaboré avec le Général et qui connaissent l’histoire afin qu’ils interviennent auprès de la Haute Autorité pour que les Bâtiments ne soient pas rasés. Certains m’ont rappelé pour me faire part de leurs démarches, d’autres sont restés sans nouvelles. C’est le lieu de remercier les Présidents Amoussou, Houngbédji, Batoko et Tiando qui m’ont rappelé pour me demander l’évolution de la situation. Quant à notre frère le Ministre KEREKOU, il n’a pas manqué d’en discuter aussi avec des personnalités proches du pouvoir et de la famille du PR afin que l’Etat revienne sur sa position initiale. Le Colonel Montan coordonnait toutes nos actions.

En septembre, nous avons reçu par exploit d’huissier l’Ordonnance du Tribunal de Première Instance aux fins de Déménagement des Effets du Président KEREKOU. Il s’en est suivi une Lettre d’huissier nous demandant de prendre toutes les dispositions pour rendre possible le déménagement. Constatant que l’Etat a envoyé l’Affaire en Justice, nous avions pris un avocat qui a fait opposition à cette Décision de Justice ; heureux de pouvoir enfin nous défendre et s’en remettre à l’impartialité de notre Justice à laquelle nous faisons confiance qu’elle dira le droit.

Le semaine passée, j’ai personnellement écrit au Chef de l’Etat pour solliciter une audience afin de porter à sa connaissance de nouveaux éléments qui pourraient définitivement établir le droit de propriété du Général Mathieu KEREKOU sur le Domaine. Je n’ai pas encore reçu un retour de la Présidence.

Grande fut notre surprise alors qu’une audience est prévue se tenir le lundi prochain au Tribunal de voir l’huissier hier à nouveau nous informer qu’il procédera ce matin à 8h00 à l’exécution de l’Ordonnance. A l’heure où j’écris ma Part de Vérité, deux véhicules militaires et un porte char sont en position au <Filaos>.

Le Général Mathieu KEREKOU a vécu pour le Peuple beninois. Il s’est investi corps et âme pour le bien-être du Peuple et pour la Paix dans chaque foyer de beninois. Ce Peuple qu’il a tant aimé, et qui le lui a retourné de la belle manière, avait droit à la Vérité.

Le Général Mathieu KEREKOU s’est sacrifié et a sacrifié sa famille dans l’exercice responsable du Pouvoir d’Etat. Cette Résidence est le minimum qu’on puisse lui accorder car il n’a pas une autre maison à Cotonou. Mais nous continuons à croire qu’il l’a bel et bien acheté puisqu’il m’a dit un jour, brièvement, c’était la vieille de mon départ de prise de fonction en tant qu’Ambassadeur en Turquie : <<Ici, ce n’est pas à vendre.>>

Je sais pouvoir compter sur la sagesse du Chef de l’Etat qui a connu le Général Mathieu KEREKOU. Je crois aussi en sa capacité à transcender les contradictions internes.

Enfin je voudrais poser la question suivante aux adversaires acharnés qui tiennent coûte que coûte à détruire cet héritage : <<Etes-vous si hostiles envers la personne du Général et son œuvre pour le bien que vous ne supportez de voir qu’il repose en paix?>>

Education : WANEP – Bénin combat les grossesses et violences sexuelles en milieux scolaires

WANEP – Bénin a formé, ce samedi, à Savalou, trente-quatre représentants venant de seize clubs de lutte contre le harcèlement sexuel en milieux scolaires dans le but de réduire les cas de grossesses et de violences sexuelles en milieux scolaires.

L’objectif de la formation selon Bienvenue Kassehin, chargée de programme à WANEP – Bénin est de renforcer, les capacités des participants sur les techniques et les outils d’animation en matière d’éducation sexuelle, de prévenir les grossesses non désirées en milieux scolaires et d’éduquer les apprenants sur les méthodes de défense pacifique contre les violences sexuelles.

Entre autres contenus, la formation a été axée sur des thématiques telle que  » le renforcement de l’estime de soi », où les formateurs ont attiré l’attention des participants sur comment connaître ses points forts et ses points faibles, ses limites et les personnes de confiance. Au sujet de l’éducation sexuelle, ils ont été amenés à identifier d’eux – mêmes, des méthodes pour mieux se connaître. L’auto défense en cas d’agressions verbales ou physiques a constitué un outil essentiel sur lequel quelques astuces leurs ont été fournies de même que des outils d’accompagnement et de méthodologie pratique d’organisation de séances de sensibilisations avec des orientations à titre indicatif.

Le souhait de WANEP reste qu’à l’issue de la formation, ces représentants de clubs disposent d’éléments nécessaires pour encadrer leurs paires en matière d’éducation sexuelle, qu’ils soient en mesure de se défendre contre les agressions sexuelles et qu’ils puissent développer les stratégies nécessaires au cours des séances d’information et de sensibilisation de leurs collègues. A cet effet, a précisé Mme Kassehin, il est prévu un agenda clair de suivi avec des tournées dans les clubs de provenance des participants.

Justice : Un homme condamné à 20 ans de réclusion criminelle pour assassinat

Accusé d’assassinat sur la personne de son oncle maternel, le sieur Nazaire Houndégla a été condamné ce lundi à 20 ans de réclusion criminelle dans le cadre du premier dossier inscrit au rôle de la première session criminelle de l’année 2019 du Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa.

Au résumé des faits, l’accusé Nazaire Houndégla, a été récupéré à l’âge de 10 ans dans sa famille maternelle par son oncle Noël Mévi au décès de sa mère. Il fut renvoyé de chez lui après avoir accusé son oncle du vol d’une somme de 25.000 F CFA représentant la contrepartie de ses prestations de sarclage et de deux de ses vêtements. Il va alors se procurer une arme de fabrication artisanale à 20.000 F CFA à Lokossa par l’intermédiaire d’un nommé Koumèdjro. C’est ainsi qu’il s’est mis à guetter son oncle Mèvi de jour comme de nuit et cela pendant plusieurs jours. Ayant pris les menaces au sérieux, celui-ci ne quittait plus son domicile, même pour aller au champ. C’est ainsi que le samedi 13 mars 2010 aux environs de minuit, l’inculpé s’est rendu chez son oncle. Il le voit coucher entre les nommés Kodjo et Kouessi. Il le vise et tire sur lui, puis prendre la fuite en laissant tomber son chapeau et en abandonnant sur place l’arme du crime. Noël Mévi est décédé sur-le-champ parce qu’ayant été atteint à l’épaule gauche et à la mâchoire inférieure. L’accusé a été appréhendé après avoir commis son forfait à Adidévo au domicile son père. A la barre, l’accusé a reconnu les faits de même que le trafic d’ossement humain d’une de ses tantes qui était décédée.

Le Ministère public représenté par le procureur de la République près le Tribunal de première instance de 2ème classe de Lokossa, le magistrat Raynier Florent Gnansomon, a démontré que l’infraction d’assassinat pour laquelle l’accusé Nazaire Houndégla, né vers 1990 à Adidévo (Dogbo), est poursuivi, est constitué et a requis contre lui 20 ans de réclusion criminelle. L’enquête de moralité réalisée en deux temps ne lui est pas du tout favorable. Il est un trafiquant de chanvre indien et très dépendant de l’alcool local « Sodabi », a également préciser le procureur.

Après que Me Arthur Ballé, avocat de l’accusé ait malgré tout plaidé pour l’assouplissement de la peine requise par le Ministère public  contre son client, les travaux ont été suspendus.

A la reprise de l’audience, le magistrat Assèh Maximilien Kpèhounou, a rappelé au prévenu les faits qui lui sont reprochés et punis par les articles 295, 296, 298 et 304 du code pénal. Le verdict du tribunal ayant suivi les réquisitions du Ministère public, il a été condamné à 20 ans de réclusion criminelle. Étant en détention provisoire depuis 2010, il lui reste encore 11 ans à passer en détention.

Les assesseurs de cette audience sont les juges Alphonse Gbossou, Bienvenu Sohou, Serge Rodrigue Hounmanakan, Gédéon Abilé Adjiboyé. Le greffier Erneste Coffi Adjaffon a tenu la plume.

Fermeture des frontières du Nigéria : le blocus maintenu

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fait divers : deux hommes tués par des abeilles

Un fait inhabituel s’est produit à Kétou dans le département du plateau. Les populations de cette localité ont été témoin de l’insolite. Selon une presse locale, un essaim d’abeilles a abattu deux hommes en intervalle de deux semaines.

Tout le monde ignore la raison des attaques des abeilles du premier cas au second. En effet, le 18 octobre, les abeilles dans une rouée ont fait irruption dans la mosquée de la localité et s’en sont pris à un homme âgé d’environ  50 ans. Elles ne lui ont pas laissé la vie sauve. L’intéressé a succombé aux piqûres des abeilles.

Alors que les superstitions et supputation vont bon train sur ce phénomène presque surnaturel, un deuxième cas s’est produit dans la même mosquée. Le torrent d’abeille a refait surface dans la même mosquée en se prenant, cette fois ci, à un jeune homme. Dans un lieu de culte et de prière les dards d’abeille résistent à l’évocation de Dieu.  Un mystère mais éprouvant.  Il s’agit d’un dilemme compliqué pour les populations. Elles se demandent s’il faut continuer à fréquenter ce lieu de culte ou non.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’au janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’en janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Piraterie au Port de Cotonou: 9 personnes enlevées

Dans la matinée du 02 novembre 2019, le navire « Bonita » a été attaqué par des pirates dans la zone de la rade  à environ 9 miles de la passe d’entrée du Port. Les assaillants ont enlevé 8 membres de l’équipage  en plus du commandant du navire. Le navire est arrivé en rade le 28 octobre dernier.  Suite à l’appel de détresse, les forces de défense se sont mobilisée pour retrouver et libérer les otages

Lire le communiqué publié sur la page Facebook officielle de la plateforme portuaire à cet effet.

 

Communiqué

Le Port autonome de Cotonou a le regret de vous informer que samedi matin, le 2 novembre 2019, un acte de piraterie a eu lieu dans la zone de la rade du Port de Cotonou. Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d’entrée du port et 8 membres de l’équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés. Les agents de garde de la Capitainerie du Port ont tout de suite réagi à l’appel de détresse du navire. Le Commandant du Port a immédiatement averti le Commandant de la Base navale et le Commissaire spécial du Port et les dispositions ont été prises pour l’intervention des Forces navales. Des officiers de la Police judiciaire sont allés à bord du navire pour faire les premiers constats.

Samedi tôt le matin, une cellule de crise s’est réunie à l’Etat Major des Forces navales et les autorités compétentes ont été informées. Samedi vers 14h, le navire a été accosté au poste 9 de Bénin Terminal, pour permettre à la Police de poursuivre les enquêtes et l’audition des membres de l’équipage. En ce moment, l’enquête se poursuit. Les Forces navales assurent des patrouilles quotidiennes en mer. Entre-temps, la surveillance a encore été renforcée. Le Port autonome de Cotonou présente sa plus profonde compassion aux otages, leurs familles et les autres membres de l’équipage du Bonita. Les autorités font tout ce qui est de leur pouvoir pour faciliter les enquêtes en cours.

Politique : L’Assemblée Nationale vote la loi d’amnistie pour la paix au Bénin

Les députés ont adopté à l’unanimité ce jeudi au palais des congrès à Porto-Novo, la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019, à l’initiative du député André Okounlola, en vue de la décrispation de la tension politique et pour la paix au Bénin.

Composée de trois articles, cette loi votée par la représentation nationale vise à ramener la paix, la cohésion et l’union de toutes les filles et tous les fils du Bénin afin de permettre aux uns et aux autres de participer aux actions qui concourent au développement du pays.

 Les députés des deux blocs représentés à l’Assemblée Nationale, ont regretté dans leurs interventions au cours des discutions générale et particulière, tous les événements enregistrés avant, pendant et après les élections législatives passées au Bénin. « Plus Jamais ça », ont-ils lancé.  Les élus du peuple ont aussi insisté à cet effet sur la nécessité de voter une loi d’amnistie afin de ramener la paix et la cohésion nationale pour le développement du Bénin. « Il faut oublier le passé et se remette à Dieu. C’est du Bénin qu’il s’agit et c’est une affaire de responsabilité politique (…)  Nous ne voulons pas de la mort du pécheur », ont-ils laissé entendre à cet effet.

Pour sa part le garde des sceaux, Maxime Sévérin Quenum, ministre de la justice a salué l’initiative et souligné qu’il s’agit de combler les attentes du peuple à travers le vote de cette loi, en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue politique à travers des actes concrets. Cette loi, précise-t-il, est la réponse la plus adéquate aux événements pré et post-électoraux déplorés.

Après examen du document, les députés de la huitième législature ont adopté par 83 voix pour, zéro contre et zéro abstention la loi 2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019.

Révision de la Constitution : des réactions s’enchainent

Après la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, les réactions au sein de la classe politique s’enchainent et se succèdent.  Les avis des acteurs de l’opposition sur cette révision sont diverses et variés. Voici quelques-uns.  Notamment celle du PCB, de l’USL, Candide Azannaï,  Mitokpè, Lionel Zinsou et les deux ailes FCBE

 

–        réaction de l’Union Sociale Libérale (Usl)

Pour l’USL cette révision est une une exclusion de toutes les forces politiques concurrentes à travers  le parrainage

 

–          selon le Parti communiste du Bénin, Ce boulevard qui vient d’être franchi est un Coup d’Etat constitutionnel. Et ceci à pas de charge dans un scénario bien huilé par le président Talon et son groupe de comploteurs anti-peuple et anti-démocratie, car une Constitution c’est un Esprit  avant d’être la Lettre.

 

–          Candide Azannaï , leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’: « Nous sommes devant une délinquance d’Etat ».

 

–          Guy Mitokpè, leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’ : il s’agit  d’un « Coup d’État sur la Constitution du Bénin… révision halloween… » Parce que la révision a eu lieu dans la nuit du 31 octobre au 1 er novembre 2019.

–          Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin : « Le Bénin est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». Selon lui, le Bénin « est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». « Même les pays qui vont mal en matière de gouvernance et d’intégrité ou d’éthique, restent stables dans leurs mauvaises pratiques ou s’améliorent légèrement. Nous étions numéro 1 en termes de libertés de presse, de justice, de droit de travail ou de droit de grève, par exemple » déclare-t-il.

–          FCBE « aile mouvance »

Au cours d’une Conférence de presse tenue ce 31 Octobre 2019 à leur siège, les responsables du Parti FCBE « aile mouvance » ont éclairé les professionnels de la presse présents sur la plausible manipulation des recommandations à l’issue du dialogue politique par le pouvoir. A les écouter, il n’a jamais été question de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 qu’ils disent rejeter.

 

–          Le PRD se dit préoccupé

Parfait Ahoyo : « Les derniers événements post-dialogue et la récente actualité au Parlement nous laissent au PRD, méditatifs, contemplatifs et pensifs, pour ne pas dire que le doute nous étreint. Nous sommes particulièrement préoccupés par toutes les mesures et dispositions qui risquent de soulever des tensions et menacer la paix sociale dans le pays ». Le parti lance donc un appel au Chef de l’Etat pour impliquer dans le dialogue politique les autres composantes politiques et autres écartées jusqu’à présent ainsi que les personnes ressources devant y prendre part. Il s’agit d’un processus « visant le compromis sur les grands sujets qui touchent la vie de la Nation ».