65 ans de souveraineté : La HAAC appelle à l’unité et à la liberté

Le Bénin célèbre 65 ans d’indépendance :la HAAC  rend un vibrant hommage à l’unité et à la liberté

 

Cotonou,  31 juillet 2025 –  Le Bénin tout entier s’est paré de fierté pour souffler la 65ᵉ bougie de son accession à la souveraineté nationale et internationale. À cette occasion, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a adressé un message vibrant, saluant avec chaleur le courage et la résilience de toutes les composantes du peuple béninois. Cette célébration, bien plus qu’un simple anniversaire, est une invitation pressante à renouer avec les piliers qui font la force de la nation : l’esprit républicain, la liberté d’expression et l’harmonie collective.

 

La HAAC ravive les flammes des valeurs républicaines

 

En effet, dans un élan empreint de solennité, la HAAC a rappelé que ce jour historique est l’occasion parfaite de raviver l’attachement des Béninois aux valeurs fondamentales qui soudent la société. Par ailleurs, , ces idéaux, garants de paix, de stabilité et de démocratie, constituent le roc inébranlable sur lequel repose l’avenir du pays. « Ensemble, continuons à bâtir une nation unie, où chaque voix compte et où le vivre-ensemble rayonne », a semblé clamer l’institution à travers son message, appelant à l’action collective.

 

Médias et démocratie : le rôle clé d’une information responsable

 

Engagée à préserver un espace médiatique libre et éthique, la HAAC a réitéré sa détermination inébranlable à promouvoir des médias responsables, respectueux des principes déontologiques, et résolument tournés vers la consolidation de l’unité nationale. Par conséquent, en cette journée mémorable, elle appelle chaque citoyen à s’approprier pleinement ces valeurs pour faire du Bénin un modèle éclatant de cohésion et de progrès sur la scène internationale.

 

Le Bénin, un modèle de liberté : 65 ans et tourné vers l’avenir

 

En somme, ce 65ᵉ anniversaire n’est pas seulement un regard vers le passé glorieux ; c’est un puissant élan vers un avenir où la liberté, la solidarité et la démocratie continueront d’écrire l’histoire d’un Bénin uni et rayonnant. C’est la confirmation que les fondations de la nation sont solides, et que le peuple béninois est aussi prêt à relever tous les défis pour faire de son pays un phare de la démocratie et du progrès en Afrique de l’Ouest.

Nikki se réinvente : Talon bâtit un royaume pour la Gaani

Bénin : Patrice Talon en visite au chantier du Palais Royal de Nikki, un projet ambitieux pour magnifier la Gaani

Nikki, 30 juillet 2025 – Une nouvelle page de l’histoire culturelle du Bénin s’écrit à Nikki, berceau des traditions Baatonu et Boo. Par ailleurs, le mardi 29 juillet 2025, le président Patrice Talon a marqué de sa présence le chantier du futur Palais Royal Baru Term et de l’arène dédiée à la célébration de la Gaani, une fête identitaire majeure. Cette visite, empreinte de solennité, témoigne de l’engagement du chef de l’État à doter cette cité historique d’infrastructures modernes, capables de rayonner bien au-delà des frontières nationales.

 

Majesté retrouvée : Un projet royal pour l’âme de Nikki

 

Accompagné d’une délégation composée de ministres, de techniciens et de responsables locaux, le président Talon a arpenté le site avec attention, scrutant chaque détail des travaux en cours. En effet, ce projet d’envergure, porté par le Programme d’Actions du Gouvernement, vise à ériger un palais royal majestueux et une arène culturelle de 3 500 places, dotée d’un parking pouvant accueillir 300 véhicules. Ces infrastructures, implantées sur un domaine de 5 hectares, ambitionnent de redonner tout son prestige à Nikki tout en offrant un cadre idéal pour les festivités de la Gaani, prévues du 5 au 7 septembre 2025.

 

Entre héritage et modernité : L’exigence de l’excellence pour la cité des rois

 

Au cours de sa visite, le chef de l’État a insisté sur l’importance de respecter des standards élevés de qualité. Des directives claires ont été données pour garantir que les travaux, qui progressent à grands pas, aboutissent à des réalisations durables et à la hauteur de l’héritage culturel de la région. D’ailleurs, le palais, qui comprendra la résidence de l’empereur, celle de la reine-mère, une mosquée et d’autres commodités, se veut un symbole de modernité ancré dans la tradition. De plus, l’arène offrira un espace dédié aux manifestations culturelles, avec un théâtre de verdure et des équipements pensés pour les artistes et les visiteurs.

 

Dialogue Royal : Le Président et l’Empereur unissent leurs visions pour la Gaani

 

Le point d’orgue de cette journée fut l’entretien entre le président Talon et Sa Majesté Séro Torou Tuko Sari, empereur de Nikki. Dans une ambiance empreinte de respect mutuel, les deux figures ont discuté des avancées du projet et des perspectives pour la Gaani. En outre, à l’issue de cette rencontre, le président a dévoilé une nouvelle ambition : lancer des travaux d’embellissement et d’assainissement dans la ville de Nikki. Ces initiatives, a-t-il souligné, visent à renforcer l’attractivité touristique de la cité et à faire de la Gaani un événement d’envergure internationale, potentiellement inscrit au patrimoine immatériel de l’UNESCO.

« Je veux que la Gaani 2025 soit un moment mémorable, un rendez-vous qui célèbre notre identité tout en attirant le regard du monde entier », a déclaré le président Talon, réaffirmant ainsi sa volonté de laisser un héritage culturel fort avant la fin de son mandat en 2026. Cette promesse s’inscrit aussi dans une vision plus large de valorisation du patrimoine béninois, où Nikki, avec son passé glorieux, joue un rôle central.

 

Nikki, porte des Traditions : Un phare culturel pour le Bénin et au-delà

 

En somme, ce déplacement présidentiel, au-delà de son caractère technique, envoie un signal fort : le Bénin mise sur sa richesse culturelle pour bâtir un avenir prospère. À quelques semaines de la Gaani 2025, les regards se tournent désormais vers Nikki, où tradition et modernité se conjuguent pour écrire une nouvelle histoire. Le chantier du Palais Royal Baru Term et de son arène n’est pas seulement une question de briques et de mortier ; c’est la construction d’un héritage, un pont entre le passé glorieux et un futur où la culture béninoise brillera de mille feux sur la scène mondiale.

Cotonou en vogue : le Bénin tisse son avenir créatif

Cotonou, symphonie de l’élégance : Le Mois de la Mode clôture en apothéose

Cotonou, 30 juillet 2025 – Ce week-end, Cotonou a vibré au rythme de la créativité et de l’élégance, clôturant en apothéose la septième édition du Mois de la Mode. Orchestré par le ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, à travers l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC), cet événement s’est imposé également comme une vitrine éclatante du génie vestimentaire béninois, mêlant tradition, innovation et ambition économique.


La 7ᵉ édition du Mois de la Mode à Cotonou célèbre l’audace des créateurs béninois et affirme la mode comme levier stratégique de développement et de rayonnement international.

Le Dôme s’illumine : Quand la Mode béninoise raconte son histoire

 

Le grand final, marqué par un défilé spectaculaire samedi soir au jardin du dôme Sofitel, a captivé un public conquis. Sous les feux des projecteurs, de jeunes créateurs audacieux et des stylistes chevronnés ont dévoilé des collections qui célèbrent l’âme du Bénin. En effet, des tissus locaux, comme le coton et l’indigo, aux coupes modernes et audacieuses, chaque pièce racontait une histoire d’héritage et de modernité. « La mode, c’est notre identité en mouvement », a déclaré William Codjo, directeur de l’ADAC, soulignant l’importance de cet événement pour révéler la créativité béninoise au monde.

« Racines et Futur » : Plus qu’un thème, une feuille de route pour l’industrie

 

Cette édition, placée sous le thème évocateur « Racines et Futur », a transcendé la simple esthétique pour incarner une vision stratégique. Pendant quatre jours, du 23 au 26 juillet, Cotonou s’est transformée en un carrefour d’échanges et d’apprentissage. Ainsi, des visites des infrastructures textiles de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) aux panels sur la structuration de la filière mode, en passant par des masterclasses à Ouidah sur la création de marques responsables, le programme a subtilement allié inspiration et professionnalisation. Une exposition intitulée Trames & Talents a également mis en lumière le savoir-faire artisanal, des tisserands aux accessoiristes.

Olouwa G : Le maître d’œuvre d’une mode qui voyage

 

Le styliste Olouwa G, ambassadeur de cette édition, a joué un rôle clé en incarnant le pont entre tradition et modernité. « Cet événement n’est pas qu’un défilé, c’est une tribune où nos rêves prennent forme », a-t-il affirmé, fier de porter les couleurs du Bénin sur la scène internationale. Par ailleurs, ses créations, mêlant influences africaines et collaborations avec des maisons comme Valentino ou Hermès, ont électrisé le public lors de la très attendue Nuit de la Mode.


La 7ᵉ édition du Mois de la Mode à Cotonou célèbre l’audace des créateurs béninois et affirme la mode comme levier stratégique de développement et de rayonnement international.

Le luxe en tissus : Quand l’art devient moteur économique

 

Au-delà de la fête, le Mois de la Mode 2025 a réaffirmé l’engagement du gouvernement à faire de la mode un moteur de développement. Le ministre Jean-Michel Abimbola a rappelé que ce secteur, loin d’être uniquement artistique, est « un levier économique, un vecteur d’emplois et un ambassadeur de notre identité ». Par conséquent, les initiatives comme la formation des jeunes créateurs ou la structuration du marché textile visent à positionner le Bénin comme un pôle créatif de référence en Afrique de l’Ouest.

L’événement, accessible sur invitation ou inscription via les plateformes de l’ADAC, a rassemblé professionnels, médias et passionnés, créant un espace de réseautage unique. Samir Sabé, créateur béninois basé à Paris, a également marqué les esprits par son regard interculturel, renforçant le dialogue entre la diaspora et la scène locale.

Le Bénin, atelier du futur : La Mode, promesse d’un rayonnement sans précédent

 

En refermant ce chapitre, le Mois de la Mode 2025 laisse derrière lui un élan d’optimisme et de nouvelles perspectives. Le Bénin, avec ses talents bouillonnants et sa vision ambitieuse, s’affirme aussi comme une terre de création où la mode, bien plus qu’un art, devient un puissant levier d’avenir. Rendez-vous est déjà pris pour 2026, avec la promesse d’un rayonnement encore plus grand. En effet, en tissant des liens entre héritage culturel et innovation, le Bénin est en train de se positionner non plus seulement comme une destination touristique, mais comme un véritable laboratoire de tendances africaines, prêt à habiller le monde de son audace et de son authenticité.

Ciara devient béninoise : un retour aux racines chargé d’histoire

Ciara, désormais citoyenne béninoise : Un retour aux racines chargé d’émotion

Cotonou, 30 juillet 2025 – Dans un élan poignant de reconnexion avec ses origines, la chanteuse américaine Ciara Princess Wilson, icône mondiale de la musique R & B, est devenue citoyenne béninoise lors d’une cérémonie historique à Cotonou, le 26 juillet 2025. Par ailleurs, ce moment, chargé d’émotion, marque une étape majeure dans le rapprochement entre le Bénin et sa diaspora, portée par une nouvelle loi visant à accueillir les descendants des victimes de la traite transatlantique.

La star américaine Ciara obtient la nationalité béninoise, incarnant le renouveau des liens entre le Bénin et sa diaspora à travers une loi

Le Bénin accueille Ciara : Un symbole fort pour la diaspora africaine

 

C’est sous les regards émus des officiels béninois, dont le président Patrice Talon et les ministres du Tourisme et de la Justice, que Ciara a reçu son certificat de nationalité. Ce geste, célébré en marge de la Journée internationale des femmes et des filles d’ascendance africaine, s’inscrit dans une initiative audacieuse du Bénin pour reconnaître ses « enfants d’Afrique » dispersés par l’histoire. « Je suis béninoise », a déclaré la star sur Instagram, partageant des images vibrantes de la cérémonie et exprimant sa gratitude envers le peuple béninois pour son accueil chaleureux.

 

De Los Angeles à Ouidah : Le voyage émotionnel de Ciara sur la Route des Esclaves

 

Ce voyage au Bénin, organisé en collaboration avec RollingStone Africa et l’agence Explore Benin, a été bien plus qu’une simple formalité administrative. En effet, après avoir retracé une partie de son ascendance jusqu’au Bénin grâce à des tests ADN, Ciara a entrepris une exploration profonde des hauts lieux culturels du pays. À Ouidah, ville emblématique de l’histoire de la traite négrière, elle a parcouru la Route des Esclaves jusqu’à la Porte du Non-Retour, un mémorial poignant où des millions d’Africains ont quitté le continent à jamais. « Entre émotion, réflexion et héritage, j’ai ressenti un retour profond à l’essentiel », a-t-elle confié, décrivant cette expérience comme une communion intime avec ses racines.

Une loi historique : Le Bénin tend la main à sa diaspora

 

D’ailleurs, ce moment symbolique s’inscrit dans une démarche plus large du Bénin, qui cherche à panser les blessures du passé tout en se tournant vers l’avenir. Depuis les années 1990, le pays s’est distingué par sa reconnaissance de son rôle dans la traite transatlantique, notamment à travers des conférences internationales et une excuse publique de l’ancien président Mathieu Kérékou en 1999. Plus récemment, la nouvelle loi, promulguée en septembre 2024, permet à toute personne de plus de 18 ans prouvant une ascendance liée à la traite négrière en Afrique subsaharienne d’obtenir la citoyenneté. Une plateforme numérique, My Afro Origins, facilite désormais ce processus, acceptant des preuves telles que des tests ADN ou des témoignages vérifiés.

 

Ciara : Plus qu’une star, une pionnière de la reconnexion

 

Ciara, connue pour ses tubes planétaires comme Goodies et Level Up, n’est pas seulement une artiste aux multiples talents. Son engagement dans la mode, avec sa marque LITA by Ciara, et dans la philanthropie amplifie la portée de ce retour aux sources. De ce fait, en devenant l’une des premières figures publiques à bénéficier de cette loi, elle pave ainsi la voie pour d’autres membres de la diaspora africaine. « Ce n’est pas seulement un certificat, c’est un lien retrouvé avec mon histoire », a-t-elle déclaré, les larmes aux yeux, lors de la cérémonie.

La star américaine Ciara obtient la nationalité béninoise, incarnant le renouveau des liens entre le Bénin et sa diaspora à travers une loi

Tourisme mémoriel : Le Bénin, nouvelle terre d’accueil et d’histoire

 

Le Bénin, à travers cette initiative, ne se contente pas de rendre hommage à son passé. Au contraire, le pays mise sur le « tourisme mémoriel » pour attirer les Afro-descendants, mettant en lumière des sites comme Ouidah, où l’histoire de la traite est gravée dans chaque pierre. Sindé Chekete, PDG de l’Agence de Tourisme du Bénin, a souligné que la visite de Ciara « invite le monde à découvrir la richesse culturelle et spirituelle du Bénin ».

 

Un nouveau chapitre s’écrit : L’unité retrouvée entre l’Afrique et sa diaspora.

 

En somme, l’histoire de Ciara au Bénin résonne comme un puissant symbole d’unité et de résilience. En foulant le sol de ses ancêtres, la star ne célèbre pas seulement sa nouvelle identité béninoise, mais elle incarne l’espoir d’une diaspora reconnectée à ses origines, prête à écrire un nouveau chapitre d’une histoire partagée. Cette naturalisation historique, bien au-delà du simple geste symbolique, s’impose comme un jalon fondamental pour la réconciliation et le renforcement des liens millénaires entre le continent africain et ses enfants du monde entier.

Marchés modernes : une redevance repensée

Bénin : des redevances justes pour des marchés modernes, un pari audacieux pour l’avenir du commerce

 

Cotonou, 30 juillet 2025 – Dans la capitale économique béninoise, la modernisation des marchés prend un tournant décisif. En effet, mardi 29 juillet 2025, Eunice Loisel Kiniffo, Directrice générale de l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), a levé le voile sur les nouvelles redevances applicables aux commerçants des marchés urbains et régionaux lors d’une conférence de presse organisée à l’Hôtel Novotel Orisha. Ce rendez-vous, tenu dans la salle Ouidah, a clarifié les modalités financières d’un ambitieux projet porté par le président Patrice Talon, visant à transformer les espaces marchands en véritables moteurs de développement économique.

Le gouvernement béninois dévoile une réforme ambitieuse des marchés urbains et régionaux, alliant infrastructures modernes

Des marchés flambant neufs : Le pari gagnant du Bénin moderne

 

Depuis plusieurs années, le Bénin s’est engagé dans une vaste réforme pour moderniser ses infrastructures commerciales. À ce jour, pas moins de 35 marchés flambant neufs, répartis à travers le pays, incarnent cette ambition. À Cotonou, des lieux comme Ganhi, Tokplégbé, Aïdjèdo, Gbégamey, Mènontin, Wologuèdè, Cadjèhoun, Midombo et Hlazounto (Sainte Trinité) offrent désormais des conditions optimales aux commerçants. Équipés de commodités modernes – toilettes propres, espaces de repos, garderies, infirmeries, éclairage, systèmes de sécurité et gestion des déchets – ces marchés redéfinissent les standards du commerce local. Même le légendaire marché Dantokpa, poumon économique de l’Afrique de l’Ouest, est au cœur d’un projet de réaménagement d’envergure.

« Ces infrastructures ne sont pas seulement des lieux de vente, mais des espaces de vie où hygiène, sécurité et confort se conjuguent pour valoriser nos commerçants et leurs clients », a déclaré Eunice Loisel Kiniffo, soulignant l’engagement du gouvernement à soutenir les acteurs économiques, dont 99 % des bénéficiaires sont des femmes, véritables piliers du commerce béninois.

 

Redevances : La transparence au service de la pérennité des foires

 

Pour garantir la pérennité de ces joyaux, l’ANaGeM a dévoilé une grille tarifaire claire, conçue pour équilibrer les coûts d’entretien et les capacités financières des commerçants. En effet, trois catégories de marchés ont été établies, avec des redevances variant selon leur localisation et leur rythme d’animation :

  1. Marchés urbains de Cotonou : Les marchés comme Cadjèhoun, Gbégamey ou Mènontin, véritables hubs commerciaux, appliqueront une redevance quotidienne de 600 FCFA pour les étals standards, soit 18 000 FCFA par mois. Les bouchers et poissonniers, en raison de leur forte consommation d’eau et d’électricité, paieront 700 FCFA par jour (21 000 FCFA mensuels), avec un supplément de 100 FCFA pour l’eau. En revanche, les écailleurs et déplumeurs bénéficieront de tarifs réduits, respectivement 200 FCFA (6 000 FCFA mensuels) et 350 FCFA (10 500 FCFA mensuels).
  2. Marchés urbains des villes à statut particulier : À Porto-Novo (Ahouangbo), Abomey (Houndjro), Parakou (Guéma) et Djougou, les redevances sont légèrement plus abordables : 450 FCFA par jour pour les étals standards (13 500 FCFA mensuels), 550 FCFA pour les bouchers et poissonniers (16 500 FCFA mensuels). Les écailleurs et déplumeurs paieront respectivement 150 FCFA (4 500 FCFA) et 250 FCFA (7 500 FCFA).
  3. Marchés régionaux à animation périodique : Dans des localités comme Azovè, Ouègbo, Pahou et Natitingou, où les marchés s’animent certains jours, les redevances s’adaptent à cette périodicité. Les commerçants paieront 1 250 FCFA par jour d’activité (7 500 FCFA mensuels), les bouchers 1 300 FCFA (7 800 FCFA). À Glazoué, animé tous les sept jours, la redevance s’élèvera à 1 875 FCFA par jour pour les étals standards et 1 925 FCFA pour les bouchers et poissonniers.

Il est important de noter que ces tarifs incluent des services essentiels : eau potable, électricité, sécurité, nettoyage et assurance. « Nous avons conçu un système équitable, où chaque franc payé contribue à la durabilité des infrastructures et au bien-être des usagers », a assuré la directrice générale.

Une transition accompagnée : Vers des marchés sans rumeurs

 

Cette annonce intervient après des mois de consultations avec les commerçants, notamment pour dissiper les rumeurs de tarifs exorbitants. Depuis juillet 2025, les redevances sont désormais collectées par voie dématérialisée, notamment via le mobile money, afin de garantir une meilleure transparence et une sécurité renforcée des transactions. Eunice Loisel Kiniffo a souligné que les écarts tarifaires observés reflètent les particularités de chaque marché, telles que la fréquence d’animation ou les besoins spécifiques en ressources, notamment en eau pour les bouchers et les poissonniers.

Le projet ne s’arrête pas là. Avec la fermeture programmée de Dantokpa pour sa réhabilitation, l’ANaGeM accompagne proactivement les commerçants vers de nouveaux espaces. Ainsi, le pôle commercial du stade de l’Amitié est destiné aux produits non alimentaires, tandis que le marché de gros d’Abomey-Calavi accueillera les denrées agroalimentaires. « Nous invitons les marchands à s’inscrire dès maintenant pour sécuriser leurs places », a insisté la directrice, soulignant l’importance d’une transition fluide et sans heurts.

Le gouvernement béninois dévoile une réforme ambitieuse des marchés urbains et régionaux, alliant infrastructures modernes

Le commerce béninois : Un avenir prometteur, moteur de développement

 

Cette conférence marque une étape clé dans la vision du président Talon de faire du Bénin un modèle de modernité commerciale. En dotant les communes d’infrastructures adaptées, le gouvernement ambitionne non seulement d’améliorer les conditions de travail, mais aussi de stimuler l’économie locale et d’attirer des investisseurs. Avec plus de 14 472 commerçants déjà installés dans 15 marchés modernes et 800 emplois directs créés, les résultats sont prometteurs et parlent d’eux-mêmes.

En refermant cette rencontre, Eunice Loisel Kiniffo a réaffirmé son engagement : « Ces marchés sont un investissement dans l’avenir du Bénin. Ensemble, nous bâtissons un commerce prospère, inclusif et durable. » À l’heure où la nation amorce cette transformation majeure, les nouveaux marchés modernes s’imposent comme des catalyseurs d’un dynamisme économique sans précédent. Le Bénin est en train de réinventer son modèle commercial, affirmant sa place comme un hub économique régional où la prospérité se construit main dans la main avec ses commerçants.

Cotonou 2025 : Le Bénin accélère sa modernisation

Cotonou : Le Bénin accélère sa transformation sous l’impulsion de Patrice Talon

Cotonou,30 juillet 2025 – Sous la houlette du président Patrice Talon, le Conseil des Ministres s’est réuni ce mercredi 30 juillet 2025 à Cotonou, adoptant des mesures audacieuses qui tracent la voie d’un Bénin moderne, durable et résolument tourné vers l’excellence. Des infrastructures de pointe aux initiatives sociales, en passant par la formation des élites et la valorisation de la recherche, les décisions prises reflètent une ambition claire : bâtir une nation dynamique, inclusive et compétitive.

 

Des décrets structurants : Les fondations d’un Bénin moderne

 

Le Conseil a entériné plusieurs décrets visant à consolider les bases d’un progrès durable. Tout d’abord, l’attribution d’un domaine à la Société de Gestion des Déchets et de la Salubrité (SGDS) permettra de renforcer les efforts d’assainissement du pays. De même, l’augmentation du capital de la Société de Productions Audiovisuelles, via l’apport d’un terrain à Ouidah (titre foncier 581), marque une étape clé dans le développement de l’industrie culturelle béninoise.

Par ailleurs, l’Autorité nationale de la Concurrence voit également ses missions, sa composition et son fonctionnement officialisés, garantissant une régulation équitable du marché. Enfin, un décret novateur instaure des bourses de vie pour les meilleurs lauréats du Certificat d’Études Primaires (CEP) et du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Ces bourses leur permettront d’intégrer des établissements privés d’enseignement secondaire de renommée internationale, une initiative visant à cultiver l’excellence dès le plus jeune âge.

 

Cotonou se métamorphose : Échangeurs et hôtels de luxe en chantier !

 

Le Conseil a mis un accent particulier sur des chantiers stratégiques destinés à moderniser la capitale économique. Ainsi, le projet de l’échangeur du carrefour Vêdoko, réalisé en partenariat avec le Japon, progresse à grands pas. Après la sélection de l’entreprise adjudicataire en juin 2025, les travaux débuteront d’ici fin 2025, une fois les formalités administratives finalisées. Pour garantir la qualité de cet ouvrage, le Conseil a approuvé le recrutement d’un bureau de contrôle technique, avec des instructions claires données aux ministres pour assurer un suivi rigoureux.

En outre, à Akpakpa, deux complexes hôteliers d’envergure verront bientôt le jour, sous la bannière de Rotana Hotels Resorts. Le premier, un hôtel 4 étoiles sur 8,6 hectares, offrira 102 chambres, 6 villas, des piscines, un spa, des restaurants variés, des installations sportives et des salles de conférence. Le second, un hôtel 3 étoiles de 5,4 hectares, proposera 80 chambres, des équipements similaires et des galeries commerciales. Ces projets, confiés à un cabinet de maîtrise d’œuvre réputé, devront être achevés dans un délai de 30 mois, renforçant l’attractivité touristique de Cotonou.

 

La berge lagunaire de Cotonou : Rénovation et relogement social

 

La libération et l’assainissement de la berge lagunaire Est de Cotonou, à l’image des travaux réalisés sur la berge Ouest, témoignent de la volonté du gouvernement d’améliorer le cadre de vie des habitants. Une mission d’évaluation foncière a recensé 638 constructions, dont 88 % de type précaire, servant à la fois d’habitations et d’espaces commerciaux ou artisanaux. Néanmoins, parmi les 200 parcelles identifiées, seules 10 disposent d’un titre foncier. Conscient des impacts sociaux, le Conseil a autorisé des mesures de dédommagement et d’accompagnement pour les personnes affectées, en priorité celles disposant de titres fonciers. Ce projet, salué par les populations après des séances de sensibilisation, vise à restaurer la salubrité et à valoriser cet espace stratégique.

 

Le Bénin parie sur ses jeunes : Cap sur l’excellence internationale

 

Dans une démarche d’encouragement des talents, le gouvernement prendra en charge la formation de deux étudiants béninois admis à l’École Polytechnique de Paris pour un cycle d’ingénieur. Cette bourse, qui s’inscrit dans une politique de promotion de l’excellence, vise à former des professionnels d’élite, notamment dans l’aéronautique, pour contribuer au développement national. « Investir dans nos jeunes, c’est investir dans l’avenir du Bénin », a déclaré un porte-parole du gouvernement, appelant les étudiants à redoubler d’efforts pour renforcer le vivier de compétences du pays.

 

Sur la scène internationale : Le Bénin rayonne !

 

Le Bénin s’illustre également à l’échelle mondiale. Le Conseil a validé l’organisation du 3ᵉ Congrès de la Société Béninoise de Neurologie, prévu du 6 au 8 août 2025 à Cotonou, un événement qui réunira des experts pour faire avancer la recherche médicale. Par ailleurs, le Bénin participera au 75ᵉ Comité régional de l’OMS pour l’Afrique, du 25 au 28 août 2025 à Lusaka (Zambie), ainsi qu’à la 47ᵉ session des Comités consultatifs interafricains et au 22ᵉ concours d’agrégation des Sciences juridiques, politiques, économiques et de gestion, du 10 au 21 novembre 2025 à Dakar (Sénégal). Ces engagements témoignent de la volonté du pays de rayonner sur la scène continentale.

 

Un Bénin en pleine mutation : Cap sur un avenir prospère

 

En somme, ce Conseil des Ministres illustre une vision cohérente et ambitieuse, mêlant modernisation des infrastructures, inclusion sociale et promotion de l’excellence. Sous l’impulsion du président Talon, le Bénin s’affirme comme un modèle de développement durable, où chaque décision pave la voie d’un avenir plus prospère. En conjuguant progrès économique, justice sociale et rayonnement international, le pays écrit, jour après jour, une nouvelle page de son histoire. Le Bénin n’est plus seulement en marche, il est en pleine accélération, prêt à relever les défis de demain avec une détermination sans faille.

Cotonou agit : un plan régional contre les crises agricoles

Cotonou, épicentre de la lutte contre les menaces agricoles : un plan régional pour protéger l’Afrique de l’Ouest et du Centre

 

Cotonou, 23 juillet 2025 – Cotonou a vibré au rythme d’une initiative décisive pour l’avenir agricole de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. En effet, les 21 et 22 juillet, la capitale béninoise a accueilli un atelier régional d’envergure, porté par le CORAF, l’Alliance Bioversity International et CIAT, le projet AICCRA et l’initiative BIORISKS. Cet événement a marqué une étape clé dans la mise en œuvre d’un plan de contingence régional visant à anticiper et contrer les épidémies de ravageurs et de maladies qui menacent les cultures et le bétail. Dans un contexte de défis climatiques croissants, cette rencontre a réuni experts, décideurs et acteurs du secteur agricole pour bâtir une réponse collective et proactive.

Réunis à Cotonou, experts et institutions lancent un plan ambitieux pour anticiper les épidémies agricoles et bâtir une résilience durable en Afrique de l’Ouest et du Centre.

Le bouclier anti-épidémies agricoles : Un plan régional pour protéger les cultures

 

Par ailleurs, pendant deux jours, les participants ont exploré des stratégies concrètes pour renforcer la résilience des systèmes agricoles face aux crises sanitaires affectant plantes et animaux. Organisé sous l’égide de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et de la Communauté Économique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC), l’atelier a mis l’accent sur la diffusion et l’adoption d’un plan régional de préparation et de réponse aux épidémies. Ce plan, élaboré avec le soutien du projet AICCRA (Accélérer les impacts de la recherche climatique pour l’Afrique), vise à doter la région d’outils pour anticiper les menaces, coordonner les interventions et limiter les pertes agricoles.

L’événement a également mobilisé des partenaires de poids, tels que le Comité Permanent Inter-États de Lutte contre la Sécheresse dans le Sahel (CILSS), l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), et le Centre régional d’excellence WAVE. Ces acteurs ont uni leurs expertises pour promouvoir des solutions innovantes, comme les technologies climato-intelligentes, et renforcer les capacités locales à travers des analyses prospectives.

 

De la réaction à la prévention : Le nouveau paradigme de la sécurité alimentaire

 

« Anticiper, réagir, protéger » : tel était le mot d’ordre de cet atelier. En outre , les discussions ont porté sur l’urgence de passer d’une gestion réactive des crises à une approche préventive.

« Ce plan régional nous permet de ne plus seulement subir les crises agricoles et climatiques, mais de les devancer grâce à une coordination renforcée », a déclaré un représentant du CORAF, soulignant l’importance de l’union des forces régionales.

Les participants ont également insisté sur la nécessité de diffuser les innovations à grande échelle pour garantir leur adoption par les agriculteurs.

Le Dr Robert Zougmoré, coordinateur du projet AICCRA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, a mis en avant l’impact potentiel de ce plan :

« En mobilisant les acteurs clés et en renforçant les capacités locales, nous posons les bases d’une réponse rapide et efficace aux menaces futures. »

Ce message a résonné auprès des participants, qui ont appelé à la création d’un comité de suivi pour assurer une mise en œuvre durable et coordonnée à travers la région.

L’Afrique face au défi climatique : Un engagement concret pour la sécurité alimentaire

 

D’ailleurs, cet atelier s’inscrit dans une vision plus large de transformation des systèmes agroalimentaires en Afrique de l’Ouest et du Centre. Financé par la Banque mondiale et porté par l’Alliance Bioversity International et CIAT, le projet AICCRA promeut des innovations agricoles adaptées aux défis climatiques, telles que des variétés de cultures résistantes et des services d’information météorologique. En fait, le plan de contingence régional, lancé officiellement en septembre 2024 à Abidjan, constitue un outil stratégique pour protéger les moyens de subsistance des agriculteurs et garantir la sécurité alimentaire face aux aléas climatiques et sanitaires.

 

Cotonou, capitale de la résilience : L’Afrique bâtit son avenir agricoles

 

En réunissant des experts de plus de 20 pays, l’atelier de Cotonou a renforcé l’élan régional pour une agriculture durable et résiliente. Les échanges ont permis de poser les jalons d’une collaboration renforcée entre les institutions, les chercheurs et les producteurs.

« Ce plan n’est pas seulement une réponse technique, c’est un engagement collectif pour protéger nos terres, nos cultures et nos communautés », a résumé un participant.

En somme, face aux menaces climatiques et sanitaires qui pèsent sur l’agriculture africaine, l’initiative lancée à Cotonou incarne une lueur d’espoir. En misant sur la prévention, la coordination et l’innovation, l’Afrique de l’Ouest et du Centre affiche sa détermination à bâtir une agriculture résiliente et inclusive, capable de relever les défis de demain.

Cotonou : Le Mois de la Mode Bénin 2025 lance « Racines & Futur » en grande pompe

Cotonou s’embrase pour le lancement du Mois de la Mode 2025 : un rendez-vous vibrant d’élégance et d’ambition

 

Cotonou, 23 juillet 2025 – Ce 23 juillet 2025, l’hôtel Sofitel de Cotonou a été le théâtre d’une cérémonie éclatante marquant le coup d’envoi de la 7ᵉ édition du Mois de la Mode Bénin. Orchestré par l’Agence de Développement des Arts et de la Culture (ADAC) sous l’égide du ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts, cet événement promet quatre jours d’effervescence créative, du 23 au 26 juillet, sous le thème évocateur « Racines & Futur ». Dans une ambiance mêlant tradition et modernité, cette grand-messe de la mode béninoise a réuni professionnels, créateurs et passionnés, tous animés par une même ambition : faire rayonner le savoir-faire local sur la scène africaine et internationale.

Le tapis rouge est déroulé : Une inauguration sous le signe de l’identité et de la croissance

 

La cérémonie d’ouverture, tenue dans le cadre somptueux du Sofitel Cotonou, a donné le ton de cette édition 2025. Devant un parterre de figures influentes du secteur, le Ministre du Tourisme, de la Culture et des Arts, Jean-Michel Abimbola, a captivé l’audience par un discours vibrant. Il a souligné l’importance de la mode comme levier de développement économique et culturel, insistant aussi  sur la nécessité de valoriser l’héritage textile béninois tout en projetant le pays vers un avenir audacieux.

« La mode n’est pas qu’une question d’esthétique, c’est une affirmation de notre identité et un moteur de croissance pour notre nation », a-t-il déclaré, galvanisant les participants.

De plus, l’événement, soigneusement orchestré par l’ADAC, a également mis en lumière l’engagement du gouvernement béninois à structurer et professionnaliser la filière mode. Cette ambition s’inscrit dans une stratégie plus large visant à positionner le Bénin comme un pôle de créativité incontournable en Afrique.

Le Mois de la Mode Bénin 2025 démarre à Cotonou, mêlant création contemporaine et tradition textile pour affirmer le pays comme future capitale créative de l’Afrique.

Cotonou vibre : Une programmation riche entre tradition et innovation

 

Du 23 au 26 juillet, Cotonou vibrera au rythme d’une programmation dense et variée. Dès le premier jour, les participants auront l’opportunité de découvrir les infrastructures textiles de la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ), un symbole de l’innovation dans la production locale. Par ailleurs, des panels d’experts et des conférences se tiendront au Sofitel, abordant des thématiques cruciales telles que l’identité stylistique béninoise, les nouveaux modèles économiques et les défis de la durabilité dans la mode.

Un temps fort de cette édition sera la masterclass organisée à Ouidah, axée sur la création de marques responsables et éthiques. Cet atelier, destiné aux professionnels, mettra ainsi l’accent sur des pratiques respectueuses de l’environnement et ancrées dans les valeurs culturelles du Bénin.  En outre , le point d’orgue de l’événement, la « Nuit de la Mode », se tiendra le 26 juillet au jardin du Dôme du Sofitel. Ce défilé prestigieux promet de célébrer l’excellence créative béninoise, avec des collections mêlant audace contemporaine et héritage traditionnel.

Le Mois de la Mode Bénin 2025 démarre à Cotonou, mêlant création contemporaine et tradition textile pour affirmer le pays comme future capitale créative de l’Afrique.

Olouwa G et Samir Sabé : Des ambassadeurs de renom pour un rayonnement mondial

 

Cette 7ᵉ édition bénéficie en plus  du charisme et du talent d’Olouwa G, styliste béninois de renommée internationale, désigné ambassadeur officiel. Évoluant entre Cotonou et Paris, ce créateur, de son vrai nom Ibrahim Abdel Fadel, incarne le mariage parfait entre traditions africaines et modernité. Collaborateur de grandes maisons comme Valentino, Hermès et Prada, il a exprimé sa fierté de porter ce rôle :

« Le Mois de la Mode est une tribune unique pour célébrer nos racines tout en écrivant l’avenir de la création béninoise. »

À ses côtés, Samir Sabé, créateur et influenceur d’origine béninoise établi à Paris, apportera une perspective internationale. Son engagement pour la représentation des identités noires dans la mode promet aussi d’enrichir les débats et d’inspirer la jeune génération.

Le Mois de la Mode Bénin 2025 démarre à Cotonou, mêlant création contemporaine et tradition textile pour affirmer le pays comme future capitale créative de l’Afrique.

La mode béninoise : Un levier stratégique pour l’économie nationale

 

Le Mois de la Mode 2025 s’inscrit dans une dynamique plus large de promotion des industries culturelles et créatives, un axe prioritaire de la politique culturelle du Bénin. En effet, en fédérant stylistes, mannequins, artisans, photographes et médias, l’événement vise à structurer un secteur en pleine effervescence et à encourager la consommation de productions locales. L’accès aux activités, réservé aux professionnels, se fait sur invitation ou inscription préalable via les plateformes officielles de l’ADAC, garantissant un cadre exclusif et propice aux échanges.

Le Bénin, future capitale de la mode africaine : L’ambition est lancée

 

Avec cette nouvelle édition, le Bénin réaffirme sa volonté de devenir une référence incontournable dans le paysage créatif africain. En conjuguant héritage culturel et innovation, le Mois de la Mode 2025 ne se contente pas de célébrer la mode : il pose également les jalons d’une industrie durable, inclusive et rayonnante.

Comme l’a souligné le ministre Abimbola, « le Bénin a tout pour devenir un carrefour de la créativité en Afrique. Cet événement est une étape majeure dans cette ambition. »

En somme, d’ici le 26 juillet, l’effervescence de Cotonou prouvera que le génie créatif béninois est prêt à conquérir le monde, affirmant la place du pays comme une puissance montante de la mode sur le continent et au-delà.

UNESCO : le retrait américain ne freine pas sa mission mondiale

L’UNESCO face au retrait américain : un coup dur, mais une détermination intacte

 

Paris, 22 juillet 2025 Une onde de choc a traversé les couloirs de l’UNESCO ce mardi, alors que le Président américain Donald Trump a officialisé sa décision de retirer une nouvelle fois les États-Unis de l’organisation internationale. Cette mesure, qui entrera en vigueur fin décembre 2026, marque un revers significatif. Néanmoins, face à ce coup dur, l’UNESCO réaffirme sa résilience et son engagement inébranlable à promouvoir la paix, la culture et l’éducation à travers le monde.

 

Multilatéralisme sous attaque : Les conséquences d’un départ lourd de sens

 

Cette annonce, bien que prévisible pour certains observateurs, frappe de plein fouet les valeurs du multilatéralisme que l’UNESCO incarne avec force. En effet, ce départ menace directement les nombreux partenaires américains de l’organisation, qu’il s’agisse des sites aspirant à rejoindre la prestigieuse liste du Patrimoine mondial, des villes intégrées au réseau des villes créatives, ou encore des chaires universitaires collaborant activement avec l’UNESCO. Ce choix, qui fait tristement écho à celui de 2017, suscite une profonde déception, d’autant plus que l’organisation a multiplié les efforts pour prouver son rôle central sur la scène mondiale.

 

L’organisation plus forte que jamais : Une organisation financièrement blindée face aux tempêtes

 

Anticipant cette décision potentielle, l’UNESCO a su se réinventer au fil des années. Ainsi, depuis 2018, des réformes structurelles d’envergure ont permis de diversifier ses sources de financement, réduisant la part de la contribution américaine à seulement 8 % de son budget, contre parfois 40 % pour d’autres agences onusiennes. Grâce à une hausse spectaculaire des contributions volontaires, doublées depuis 2018, et au soutien massif de nombreux États et acteurs privés, l’UNESCO se trouve aujourd’hui dans une position financière plus solide que jamais. Par ailleurs, aucune suppression d’emploi n’est à ce jour envisagée, un signe manifeste de la robustesse et de la capacité d’adaptation de l’organisation.

 

Malgré les obstacles, l’UNESCO multiplie les succès et les engagements mondiaux

 

L’UNESCO n’a pas attendu ce retrait pour faire ses preuves. Ces dernières années, elle a orchestré des projets d’envergure, tels que la reconstruction de la vieille ville de Mossoul à partir de 2018, l’une des plus grandes opérations de son histoire. Elle a également adopté un cadre normatif unique au monde sur l’éthique de l’intelligence artificielle et lancé des initiatives majeures pour soutenir l’éducation et la culture dans des zones de conflit, comme l’Ukraine, le Liban ou le Yémen. La protection de la biodiversité, la sauvegarde du patrimoine naturel et l’éducation des filles figurent également parmi ses priorités absolues.

De surcroît, l’organisation s’est imposée comme un acteur clé dans la lutte contre l’antisémitisme et le négationnisme, notamment à travers l’enseignement de la Shoah. En collaborant avec des institutions prestigieuses comme le Musée mémorial de l’Holocauste à Washington, le Congrès juif mondial ou l’American Jewish Committee, l’UNESCO a formé des enseignants et développé des outils pédagogiques dans 85 pays. Ces efforts, largement salués internationalement, contredisent avec force les arguments avancés par Washington pour justifier ce retrait.

 

Un futur d’action : L’UNESCO, phare de la coopération, malgré les départs

 

Malgré la réduction inévitable de ses ressources, l’UNESCO reste déterminée à poursuivre ses missions essentielles. L’organisation, fidèle à sa vocation universelle, continuera d’accueillir toutes les nations, y compris les États-Unis, dont elle espère ardemment le retour. En attendant, elle maintiendra ses partenariats solides avec les acteurs privés, académiques et associatifs américains, tout en poursuivant un dialogue constructif avec l’administration et le Congrès.

Ce nouveau départ des États-Unis, motivé par des raisons similaires à celles invoquées il y a sept ans, intervient dans un contexte pourtant transformé, où l’UNESCO s’est affirmée comme un espace rare de consensus et d’action concrète. Mais loin de se décourager, l’organisation promet de redoubler d’efforts pour bâtir un monde plus juste, éduqué et uni, prouvant que sa mission transcende les aléas politiques et demeure plus vitale que jamais.

UAC et KNUST : nouveau souffle pour la coopération académique

UAC et KNUST renouent les liens : vers un nouveau souffle universitaire régional

 

Cotonou, 22 juillet 2025 L’Université d’Abomey-Calavi (UAC), fleuron de l’enseignement supérieur béninois, a franchi une nouvelle étape dans sa coopération académique régionale en effectuant une visite de courtoisie à son homologue ghanéenne, l’Université des Sciences et Technologies Kwame Nkrumah (KNUST), le lundi 21 juillet 2025. À l’honneur : le renforcement des échanges interuniversitaires et l’optimisation des dispositifs de soutien aux étudiants.

UAC et KNUST : Une rencontre pour relancer une alliance historique

 

Par ailleurs, la délégation de l’UAC, que conduisait le Pr Nelly Carine Kelome, Vice-chancelière chargée des partenariats interuniversitaires, était composée du Pr Enoch Achigan et de M. Alexandre Houedjoklunon. Le Pr (Mme) Rita Akosua Dickson, Vice-Chancelière de KNUST, l’a chaleureusement reçue, aux côtés d’un panel de hauts responsables de l’établissement ghanéen.

L’objectif central de cette visite : redonner vie au partenariat entre les deux universités, établi en 2008 mais demeuré discret ces dernières années. En toile de fond, la volonté affirmée de partager les bonnes pratiques dans la mise en œuvre du Mastercard Foundation Scholars Program (MCFSP) dont KNUST est l’un des pionniers sur le continent.

La visite de courtoisie de l’Université d’Abomey-Calavi à la KNUST relance un partenariat stratégique entre établissements ouest-africains, axé sur la mobilité étudiante, le partage d’expertise et le renforcement du programme Mastercard Foundation Scholars.
La visite de courtoisie de l’Université d’Abomey-Calavi à la KNUST relance un partenariat stratégique entre établissements ouest-africains, axé sur la mobilité étudiante, le partage d’expertise et le renforcement du programme Mastercard Foundation Scholars.

La mobilité étudiante au cœur de l’échange

 

Dans son allocution, Pr Kelome a mis l’accent sur la nécessité de favoriser des passerelles entre les deux institutions, notamment à travers la mobilité étudiante et la diversification linguistique. Elle a évoqué la possibilité pour les étudiants de KNUST de venir parfaire leur maîtrise du français à l’UAC, tout en réaffirmant que l’Afrique dispose d’une jeunesse prometteuse à condition de lui offrir des instruments de formation et d’échanges solides.

De son côté, Pr Dickson a réitéré l’engagement de KNUST à bâtir des partenariats stratégiques qui contribuent à la formation de diplômés aptes à relever les défis africains tout en étant compétitifs sur la scène mondiale.

La visite de courtoisie de l’Université d’Abomey-Calavi à la KNUST relance un partenariat stratégique entre établissements ouest-africains, axé sur la mobilité étudiante, le partage d’expertise et le renforcement du programme Mastercard Foundation Scholars.

UAC et KNUST : Une délégation accueillie au plus haut niveau

 

Parmi les personnalités présentes lors de cette rencontre figuraient le Pr William Otoo Ellis, ancien vice-chancelier et président du Conseil consultatif du MCFSP, le Pr David Asamoah, Pro-Vice-Chancelier, le Dr Charles Nsiah, responsable des finances, le Pr Kwabena Biritwum Nyarko, provost du Collège d’Ingénierie, ainsi que les représentants du Bureau des Programmes Internationaux, de la Fondation Mastercard et des Relations Universitaires.

En somme, les deux institutions ont exprimé leur volonté d’ouvrir une nouvelle ère de collaboration axée sur la transparence, la mobilité académique et le partage de ressources pédagogiques. De plus, En tirant parti de leurs complémentarités, l’UAC et KNUST entendent contribuer à une Afrique universitaire plus connectée, plus inclusive et mieux préparée pour les défis du XXIᵉ siècle.