Leadership féminin : le Bénin inspire les élues du Sahel

Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) a rejoint le Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail stratégique. L’objectif est double : premièrement, partager les avancées béninoises en matière de représentativité féminine et, deuxièmement, poser les bases d’une synergie régionale pour renforcer le pouvoir politique des femmes.

 

Porto-Novo, 2 octobre 2025 – Mardi après-midi, dans la salle polyvalente Antoine Kolawolé Idji du Palais des Gouverneurs, les chaises se sont remplies progressivement d’un cercle de femmes déterminées. Une délégation d’élues venues du Sénégal et des pays de l’Alliance des États du Sahel (AES) – Niger, Mali, Burkina Faso – a rejoint les membres du Caucus des femmes parlementaires du Bénin pour une séance de travail.

Organisée par le Gorée Institute et l’Institut pour la Gouvernance Démocratique (IGD), cette rencontre s’inscrit ainsi dans un voyage d’études visant à explorer les voies pour une meilleure représentativité féminine dans les instances de décision.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Le Caucus béninois en vitrine régionale

 

À l’invitation de l’honorable Djamilatou Sabi Mohamed, présidente du Caucus, les visiteuses ont découvert l’expérience béninoise en matière de plaidoyer. Tout d’abord, l’honorable a remercié le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, pour son soutien. Puis, elle a retracé la genèse du Caucus. Depuis sa création en 2023, cette plateforme a mené des actions concrètes : plaidoyers, sensibilisations et lobbyings pour accroître la présence des femmes dans les sphères électives et décisionnelles, avec le soutien de partenaires comme l’IGD.

« L’immense contribution des partenaires, tels que l’IGD, a été essentielle pour atteindre nos objectifs », a-t-elle souligné, en insistant sur le rôle clé de ces soutiens techniques et financiers.

Leadership féminin : une progression saluée par les délégations

 

Or, ce qui retient particulièrement l’attention des déléguées, c’est ce bond qualitatif au Bénin : de la législature précédente à aujourd’hui, où 29 femmes siègent à l’Assemblée. Une progression qui, pour elles, mérite d’être décortiquée et adaptée à leurs contextes respectifs.

Le séjour, prévu pour une semaine, promet un programme dense : panels d’échanges, tables rondes et discussions thématiques sur le leadership et la gouvernance, avec notamment un focus sur le renforcement du pouvoir politique des femmes en zones fragiles. Telle est l’ambition qu’a détaillée le Dr Aziz Chabi Imorou, Directeur de l’IGD, en présentant l’agenda comme un espace pour des retours croisés et concrets.

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Leadership féminin : vers une synergie régionale pour la gouvernance

 

Doudou Dia, Directeur du Gorée Institute, a salué l’accueil et la portée de l’initiative : « Que l’expérience béninoise fasse école dans la région, afin de créer une synergie citoyenne des femmes au service de la gouvernance, de la paix et de la stabilité ouest-africaine. »

Mme Diago Ndiaye, au nom de sa délégation, a exprimé sa gratitude pour ces échanges fructueux, insistant :

« L’expérience béninoise doit non seulement être saluée, mais aussi répliquée. »

Rencontre Caucus femmes parlementaires Bénin AES : des élues du Sahel saluent les avancées du Bénin et explorent les leviers du leadership féminin en Afrique de l’Ouest.

Semer les graines d’un leadership féminin régional

 

Autour de la table, aux côtés de Djamilatou Sabi Mohamed, figuraient les députées Glawdys Tossou, Natacha Kpotchan, Sofiath Schanou Arouna, Denise Dègbédji et Gniré Fatouma Tony. Ces parlementaires béninoises ont partagé leurs parcours et stratégies. C’est ainsi que ces premiers dialogues posent les bases d’une collaboration régionale, où les avancées locales pourraient inspirer des réformes plus larges. Une semaine d’immersion qui, au fil des discussions, pourrait bien semer les graines d’un leadership féminin plus fort en Afrique de l’Ouest.

 

Un levier collectif pour transformer la gouvernance

 

Cette rencontre entre élues du Bénin, du Sénégal et des pays de l’AES dépasse le cadre d’un simple échange institutionnel. En réalité, elle incarne une dynamique de co-construction, où les expériences locales nourrissent une ambition régionale : celle d’une gouvernance plus inclusive, portée par des femmes engagées et stratèges. Par conséquent, en tissant des liens durables, ce voyage d’études ouvre la voie à une solidarité parlementaire féminine capable d’influencer les réformes, de renforcer la paix et de faire émerger une nouvelle génération de leadership en Afrique de l’Ouest.

Le 5e Forum des Maires de l’ONU : quand les villes redéfinissent le multilatéralisme

Les 6 et 7 octobre, plus de 160 municipalités convergeront vers le cinquième Forum des maires des Nations Unies. Sous le thème « Les villes façonnent l’avenir », cette édition marque un tournant : les collectivités locales s’affirment en effet comme des acteurs stratégiques du multilatéralisme, porteurs de solutions face aux crises globales. Il en résulte un agenda ambitieux, entre objectifs de développement durable et gouvernance urbaine.

Genève, 2 octobre 2025 – Imaginez un auditorium aux baies vitrées donnant sur le lac Léman, où des maires du monde entier, dossiers sous le bras, échangent sur des défis qui ne connaissent pas de frontières. Les 6 et 7 octobre, cette scène se matérialisera au cinquième Forum des maires des Nations Unies, placé sous le thème « Les villes façonnent l’avenir ».

L’événement, qui se tiendra dans la capitale suisse des diplomates, vise à amplifier la voix des collectivités locales dans les débats mondiaux, habituellement réservés aux États. C’est pourquoi ce Forum est le signe d’un basculement discret : le multilatéralisme s’ouvre aux territoires urbains, car ces derniers sont des laboratoires d’innovation confrontés aux urgences climatiques, sanitaires et sociales.

 

Forum des Maires de l’ONU : une gouvernance urbaine en dialogue avec le global

 

Depuis sa création en 2020 sous l’égide de la Commission économique pour l’Europe des Nations Unies (CEE-ONU), le Forum des maires a pour vocation de tisser une cohérence entre les niveaux local, régional et global de la gouvernance urbaine.

Plus de 160 villes y ont déjà pris part lors de ses éditions annuelles, profitant de ces rencontres pour partager des pratiques concrètes et dialoguer avec les États membres et les organisations internationales. L’objectif reste clair : offrir aux municipalités une place affirmée dans le débat multilatéral, afin de les positionner comme acteurs à part entière face aux crises planétaires.

 

Trois ODD au cœur des discussions

 

Plus précisément, cette édition se concentrera sur trois Objectifs de développement durable (ODD) : l’ODD 3 pour la santé et le bien-être, l’ODD 5 pour l’égalité des genres, et l’ODD 8 pour un travail décent et une croissance économique inclusive. En outre, les maires aborderont des enjeux urbains cruciaux, tels que le financement climatique, les examens locaux volontaires, ou les défis du logement abordable et durable.

 

Des figures clés pour une vision partagée

 

Parmi les intervenants, on retrouve des figures clés comme Christina Kitsos, vice-maire de Genève et présidente du Global Cities Hub ; Tatiana Molcean, secrétaire exécutive de la CEE-ONU ; et Anaclaudia Rossbach, directrice exécutive d’ONU-Habitat. Leur présence souligne la reconnaissance croissante du rôle des villes dans l’agenda international.

 

Forum des Maires de l’ONU :  le logement durable au cœur de la réunion ministérielle

 

Le forum s’étendra au-delà des deux jours prévus. En effet, le 8 octobre, une réunion ministérielle dans le cadre de la 86ᵉ session du Comité de l’UNECE sur le développement urbain, le logement et l’aménagement du territoire mettra l’accent sur le logement abordable et durable. Dix ans après l’adoption de la Charte de Genève pour un logement durable, les ministres devront avancer des actions tangibles face à une crise qui touche les métropoles ainsi que les villes moyennes.

Comme le note un expert d’ONU-Habitat, « sans des villes capables de loger dignement leurs habitants, aucun pays ne peut atteindre les objectifs de durabilité ». Dès lors, cette séquence d’événements illustre une interdépendance accrue entre échelles de gouvernance, où les initiatives locales nourrissent les stratégies nationales.

 

Forum des Maires de l’ONU : vers un multilatéralisme polycentrique

 

En conclusion, en institutionnalisant leur rôle, le Forum de Genève ne se limite pas à un échange de bonnes pratiques : il redessine progressivement la carte du pouvoir mondial, faisant des villes des piliers incontournables de l’agenda onusien pour 2030. Autrement dit, il s’agit d’un multilatéralisme polycentrique qui, pour affronter les crises globales, mise sur une cohabitation entre États et territoires.

Toutefois, des questions persistent : comment harmoniser les ambitions des maires avec les priorités étatiques ? Quelle légitimité accorder aux représentants locaux dans des négociations marquées par la souveraineté des États ?

 

 

Bénin : la session budgétaire clôture la 9ᵉ législature

La Conférence des présidents a fixé la rentrée parlementaire au 31 octobre. L’objectif est d’examiner et d’adopter la loi de finances 2026, dans une session qui marque la fin de la 9ᵉ législature. Ainsi, entre priorités budgétaires et campagne imminente, les députés s’apprêtent à boucler un mandat de transition sous haute cadence.

 

Porto-Novo, 2 octobre 2025 – Le 25 septembre dernier, dans les salons du palais des Gouverneurs, les présidents des groupes parlementaires, autour d’une table familière, ont tracé les contours de l’automne politique. Sous la présidence de Louis Vlavonou, la Conférence des présidents a entériné l’ouverture de la seconde session ordinaire de l’année le 31 octobre : une rentrée dédiée à l’examen et à l’adoption de la loi de finances pour 2026, comme le prévoit l’article 87 de la Constitution. Une étape classique, certes, mais qui prend ici une teinte particulière en ce qu’elle clôture la 9ᵉ législature.

 

Une législature courte, une session décisive

 

Installée en février 2023 pour un mandat transitoire de trois ans, cette assemblée s’apprête à boucler son cycle avec une cadence accélérée. Les travaux, prévus jusqu’au 31 janvier 2026, devront naviguer entre les priorités budgétaires et l’ombre grandissante de la campagne électorale, laquelle s’ouvrira le 26 décembre en vue des législatives du 11 janvier. Par conséquent, les débats seront resserrés, où chaque vote comptera pour poser les bases financières de l’année à venir, tout en tenant compte des contraintes temporelles.

 

Entre budget et bilan politique

 

Cette session budgétaire ne se limite pas à une formalité technique. En effet, elle incarne un moment symbolique pour les députés sortants, qui feront leurs adieux à l’hémicycle. À travers les amendements et les délibérations, se dessinera le bilan d’une législature de transition, marquée par la volonté de poser les bases financières de l’année à venir tout en respectant les contraintes institutionnelles.

 

Une session entre chiffres et héritage démocratique

 

Au-delà des chiffres, cette rentrée parlementaire rappelle le rythme inéluctable de la démocratie. Pour le Bénin, elle représente une étape de continuité institutionnelle, car chaque vote prépare le terrain pour la prochaine législature. Finalement, c’est une session budgétaire qui clôture un cycle, mais qui ouvre celui de l’alternance.

 

Kétou : le secrétaire exécutif révoqué en session extraordinaire

Kétou, 2 octobre 2025 – Dans une atmosphère tendue mais maîtrisée, le conseil de supervision de la mairie de Kétou, appuyé par la préfecture du Plateau, a acté la révocation du secrétaire exécutif Richard Tossou. De fait, cette décision stratégique s’inscrit dans une série de mesures similaires à travers le Bénin, ce qui illustre une volonté nationale de renforcer la redevabilité locale.

 

Une session municipale sous tension

 

Mardi dernier, dans la salle du conseil municipal de Kétou, l’air était chargé d’une tension contenue lorsque les membres se sont penchés sur un dossier sensible. En effet, en session extraordinaire, le conseil de supervision de la mairie, en concertation avec la préfecture du Plateau, a acté la fin des fonctions du secrétaire exécutif Richard Tossou. Une décision qui marque un virage dans la gestion locale, sans fanfare mais avec des implications claires pour l’équipe dirigeante.

 

Des résultats jugés insuffisants

 

Selon des sources proches du dossier, la révocation repose sur une « insuffisance de résultats » dans l’exercice des missions confiées à M. Tossou, en poste depuis 2022. Autrement dit, les autorités locales pointent un décalage entre les attentes et les réalisations concrètes, tant sur le plan administratif qu’opérationnel. De plus, le conseil communal, sous la houlette de la maire Lucie Sessinou, a soutenu et même initié la mesure, qui n’émane pas seulement du conseil de supervision. C’est elle qui a lancé la procédure formelle.

 

Une contestation mesurée

 

Cependant, de son côté, Richard Tossou conteste les griefs retenus contre lui. Dans une déclaration mesurée, il exprime l’espoir d’un réexamen de sa situation par les instances supérieures, tout en mettant en avant son engagement et les contraintes rencontrées sur le terrain.

 

Une tendance nationale à la rigueur

 

D’ailleurs, ce cas à Kétou s’inscrit dans une série de révocations qui jalonnent l’année 2025 dans les communes béninoises, ce qui témoigne d’une vigilance accrue sur la gouvernance locale. Ainsi, en avril, la secrétaire exécutive de la mairie de Porto-Novo a été écartée par arrêté du maire. Le 6 mai, Komi Biaou, secrétaire exécutif à Tanguiéta, a subi le même sort. Enfin, le 14 mai, le Conseil des ministres a prononcé la révocation des secrétaires exécutives des mairies d’Adjarra et de Toucountouna, pour des motifs graves impliquant des malversations financières et la falsification de documents.

Ces décisions successives traduisent donc une dynamique nationale visant à renforcer la redevabilité et l’efficacité au niveau communal.

 

Vers une gouvernance locale plus exigeante

 

Par conséquent, dans un contexte où les défis municipaux se multiplient, la révocation de Richard Tossou rappelle que les postes stratégiques exigent des résultats tangibles. Pour Kétou et ses homologues, c’est un signal fort : l’administration locale doit être réactive, rigoureuse et responsable. En d’autres termes, une révocation à la fois, c’est toute une culture de performance qui s’installe.

 

Paris : les députés béninois en mission parlementaire

 Sous les dorures du Palais Bourbon, une délégation de l’Assemblée nationale du Bénin entame une série d’échanges institutionnels avec les instances françaises. Dans le cadre du Projet d’appui à la coopération parlementaire (PACOP), les élus béninois explorent les pratiques de contrôle et d’évaluation des politiques publiques, avec l’ambition d’enrichir les mécanismes de gouvernance au pays.

 

Paris, 1ᵉʳ octobre 2025 – Lundi matin, sous un ciel parisien voilé, une délégation de l’Assemblée nationale du Bénin a franchi les portes du Palais Bourbon. Depuis le 29 septembre, ce groupe d’élus et de collaborateurs est en séjour à Paris pour des échanges d’expériences avec l’Assemblée nationale, le Sénat et la Cour des comptes français. Cette visite s’inscrit dans le Projet d’appui à la coopération parlementaire (PACOP), piloté par Expertise France au sein du groupe AFD.

Visite parlementaire béninoise Paris : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle

Visite parlementaire béninoise Paris : Contrôle et évaluation au cœur des échanges

 

La première journée d’immersion de la délégation béninoise a été riche en découvertes et en entretiens. Dès la matinée, elle a eu droit à une visite guidée du Palais Bourbon. Par la suite, la délégation – conduite par l’honorable Armand Gansè et composée des députés Alassane Sabi Karim, Rogatienne Aïkoele et Fulbert Akpédjé Acapo – s’est entretenue avec M. Guillaume Bazin, Directeur du contrôle et de l’évaluation.

Les échanges ont porté sur un partage concret d’expériences entre les deux pays en matière de contrôle et d’évaluation des politiques publiques : méthodes, outils et défis liés à la supervision des actions gouvernementales. En ce sens, ce partage technique qui nourrit la réflexion sur les pratiques parlementaires béninoises.

 

Visite parlementaire béninoise Paris : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle

 

Dialogue sur les enjeux judiciaires

 

Dans l’après-midi, les discussions se sont poursuivies avec d’autres interlocuteurs. Parmi eux, Mme Marion Bourgain, Sous-directrice de l’Afrique occidentale au Ministère de l’Europe et des Affaires étrangères.

Le thème au menu de ces pourparlers portait notamment sur la présence en réunion de la Commission d’enquête sur les dysfonctionnements obstruant l’accès à une justice adaptée aux besoins des justiciables ultramarins. Ce faisant, ce thème ouvre des parallèles avec les défis judiciaires en Afrique de l’Ouest, notamment en matière d’équité et d’accès aux droits.

 

Visite parlementaire béninoise Paris : Une clôture technique et des perspectives concrètes

 

La journée s’est achevée sur un entretien avec M. Christophe Maisonneuve, Conseiller et Chef de la division du Comité d’évaluation et de contrôle des politiques publiques. À cette occasion, les échanges ont également permis à la délégation béninoise de glaner des insights pratiques, dans un va-et-vient fluide de questions et de retours d’expérience.

Visite parlementaire béninoise Paris PACOP octobre 2025 : échanges entre députés béninois et institutions françaises sur le contrôle des politiques publiques et la gouvernance.

Une mission qui prépare des ajustements à venir

 

La mission se poursuit jusqu’au 3 octobre, avec un agenda dense. Pour les députés béninois, cette immersion constitue aussi une opportunité stratégique : renforcer les mécanismes de contrôle, adapter les outils de gouvernance, et consolider les liens institutionnels entre le Bénin et la France. De rencontre en rencontre, c’est toute une dynamique parlementaire qui se construit.

Une coopération parlementaire qui inspire l’action

En définitive, la visite de la délégation béninoise à Paris, dans le cadre du PACOP, dépasse le simple échange institutionnel. Elle incarne en fait une volonté affirmée de renforcer les capacités parlementaires à travers l’apprentissage mutuel et l’ouverture aux bonnes pratiques.

Chaque rencontre, chaque question posée, chaque retour d’expérience partagé contribue aussi à nourrir une réflexion stratégique sur le contrôle des politiques publiques au Bénin. À l’heure où les enjeux de gouvernance exigent rigueur et innovation, cette immersion parisienne pourrait bien tracer les contours d’un parlement plus outillé, plus réactif et plus proche des citoyens.