Bénin : les 08 directeurs nommés le 22 décembre

Le Conseil des ministres du 22 décembre 2021 au Bénin se termine avec la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions dont 08 directeurs à deux ministères.

Sous la présidence du chef de l’Etat béninois Patrice Talon, le conseil des ministres s’est réuni mercredi 22 décembre  2021. Au titre des mesures individuelles prises par le gouvernement, figure la nomination de 11 personnalités à diverses fonctions.  Il s’agit d’un secrétaire général, 07 directeurs au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. 01 directeur et 02 conseillers techniques au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Ci-dessous, l’intégralité des nominations.

Au ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Secrétaire général du ministère : M. Ansèque Gomez Coami

Directeur général de l’Enseignement supérieur : M. Issaka Abdou Karim Youssao

Directeur général de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Clément Agbangla

Directeur de l’Orientation et du Suivi de l’Enseignement supérieur : M. Kossivi Attikleme

Directeur de l’Office du Baccalauréat : M. Alphonse da Sylva

Directeur du Centre béninois de la Recherche scientifique et de l’Innovation : M. Marc Tchokponhoue T. Kpodekon

Directeur du Partenariat et de la Promotion de la Recherche scientifique et de l’Innovation : Mme Hortentia Vicentia Acacha Acakpo

Directeur des Bourses et Aides universitaires : M. Offin Lié Akiyo

Au ministère du Tourisme, de la Cultures et des Arts

Directeur du Développement du Tourisme : Mme Faïzath Kora

Conseiller technique juridique : M. Prudence Léonce C. Dahodekou

Conseiller technique au Tourisme et à l’Hôtellerie : M. Christian Pascal Couthon

Bénin : Reckya Madougou « vit dans des conditions indignes » en prison

La famille de l’opposante  béninoise Rckya Madougou se révolte contre les conditions de sa détention et demande sa libération. Ceci après 10 mois de détention et 11 jours suite à sa condamnation à 20 ans de réclusion criminelle.

Samedi 11 décembre au matin, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (CRIET) condamne Reckya Madougou à 20 ans de prison ferme. 08 jours après la décision de justice, la mère de la condamnée lui rend visite. Au sortir de là dimanche 19 décembre, la veuve de Yaya Malam, 72 ans, s’insurge contre les conditions de détention de sa fille à la prison civile de Missérété.

« Elle vit dans des conditions indignes. Elle est dans un isolement continu sans possibilité de visite, de s’informer, de communiquer avec l’extérieur. Alors que les autres détenus y ont le droit. Elle est constamment surveillée, fouillée. C’est très pénible pour moi. Mais je n’ai pas le choix. Je l’accepte. Un jour ça finira par la grâce de Dieu », s’indigne la mère de Reckya au micro de BBC Afrique.

Pour la libération de Reckya Madougou

Celle qui a fondu en larme samedi 11 décembre 2021 lorsque le juge de la CRET inflige 20 ans de prison à Madougou, plaide pour sa libération. « Tout ce que je veux c’est la libération de ma fille. Afin qu’on en finisse avec cette torture. Elle n’a pas tué, elle n’a pas volé. Elle a juste voulu servir son pays en se présentant à l’élection présidentielle. Ce n’est  pas un crime. Je suis une mère de 72 ans. Vous imaginez bien la souffrance dans laquelle je suis depuis bientôt dix mois».

Les fêtes de fin d’année sans Reckya Madougou

La mère de l’ancien ministre exprime sa douleur en pensant que sa fille passera le Réveillons et la saint Sylvestre loin de ses deux enfants. « Mon cœur saigne quand je pense  aussi à ses enfants de treize et 08 ans. Ils vont passer les fêtes de fin d’année sans leur mère. Ça me brise mais je continue de garder la foi ». Elle termine en insistant sur l’innocence de sa fille. « Je sais l’éducation que son feu père Yaya Malam et moi avions donnée à Reckya. Je peux vous assurer qu’elle ne ferait même pas mal à une mouche encore moins ce qu’on tente de lui reprocher », soutient-elle.

Explications du centre pénitencier

Selon nos confrères de BBC Afrique, les autorités pénitentiaires ne font aucun commentaire à ces accusations. Le patron de la prison explique que les visites  aux détenus sont suspendues à cause du Covid-19. Les parents sont néanmoins autorisés à apporter des vivres à leurs proches en détention. En rappel, le 03 avril 2021, la mère de l’opposante de Patrice Talon décriait déjà les conditions de détention de sa fille. C’était au sortir d’une visite au centre pénitencier d’Akpro-Missérété.

 

Bénin : 02 accidents, 04 morts et 10 blessés à Allada

Deux accidents de la circulation survenus dans la nuit de lundi à mardi sur la route de d’Allada au Bénin causent quatre décès, au moins 10 blessés et des dégâts matériels.

Les deux accidents se produisent dans la localité d’Adimalè, arrondissement de Sékou, commune d’Allada au Bénin. Le bilan affiche 04 morts, 10 blessés et des dégâts matériels. Les informations recueillies par Beninwebtv indiquent qu’un mini-bus provenant du Nigéria percute les balises centrales de la route avant de terminer sa course dans un ravin. A l’issue de ce  choc, quatre personnes ont perdu la vie sous l’action des flammes. 6 autres et un bébé s’en tirent avec des blessures.

Au même endroit, tandis que la police républicaine dégage la route encombrée par le premier accident, le second survient. Un camion cogne les balises centrales avant d’aller percuter trois autres véhicules plus loin. Un motocycliste, sa femme et l’un de ses deux enfants qui étaient sur la moto ont été blessés au cours de cet accident de la circulation.

Bénin : la France assiste l’armée béninoise dans la lutte contre les djihadistes

Après les trois attaques djihadistes survenues au nord du Bénin, la France offre son soutien technique à l’armée béninoise.

Le Bénin de Patrice Talon n’accueille pas encore une base militaire française sur son territoire. Mais la menace djihadiste amène le pays à recourir à l’expertise française. Les Eléments français au Sénégal (EFS) sont sur le territoire du Bénin. À travers ces hommes, l’armée française renforce les capacités des militaires béninois.

A l’issue de la formation, les éléments de l’armée locale pourront mieux faire face aux attaques djihadistes auxquelles ils ne sont pas habitués. Cet accompagnement des EFS concerne en particulier les soldats béninois en patrouille dans les zones frontalières du pays, qualifiées de « zones rouges », rapportent LNT et BéninWebtv.

Contre toute attente, le Bénin est victime de trois attaques djihadistes entre fin novembre et début décembre 2021. Ces attaques survenues dans les localités de Banikoara et Porga au nord du pays tuent au moins deux soldats béninois et quatre djihadistes. Lors de ces événements au moins une dizaine de militaires béninois sont blessés et conduits dans des formations sanitaires pour des soins.

Bénin : Sounon Bouko Bio installé député titulaire à l’Assemblée nationale ce 21 décembre

Le président de l’Assemblée nationale du Bénin a installé ce mardi 21 décembre 2021 Sounon Bouko Bio à ses fonctions de députés titulaire. L’ancien suppléant remplace Adam Bagoudou nommé ambassadeur.

Son installation a eu lieu ce mardi au siège de l’Assemblée nationale. L’honorable Sounon Bouko Bio quitte le siège de député suppléant. Le président de l’Assemblée nationale l’a installé sur le siège de Adam Bagoudou. Ancien député titulaire, il a été nommé ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la République du Bénin auprès du Royaume d’Arabie Saoudite.

L’ancien maire de la ville de Tchaourou rejoint la 8è législature. Le nouveau député place son mandat sous le signe de la réconciliation. Il s’inscrit ainsi dans la logique de l’honorable Adam Bagoudou, qui au vu du conflit socio-politiqué survenu à Tchaourou, n’a de cesse de travailler pour la paix dans la localité dont est originaire l’ancien président Boni Yayi, grand opposant du régime en place.

Report de la CAN 2021 : Patrice Motsepe rend visite à Paul Biya à Yaoundé

Le président de la CAF Patrice Motsepe, son premier adjoint Augustin Senghor et Samuel Eto’o nouveau président de la Fecafoot sont à Yaoundé depuis ce matin. Les autorités de la CAF rencontrent le président Paul Biya.

Le président de la Confédération africaine de football (CAF) accompagné du Comité exécutif de l’institution se trouve au Cameroun ce lundi 20 décembre 2021. Patrice Motsepe est à la rencontre du président Paul Biya et du ministre secrétaire général de la Présidence de la République Ferdinand Ngoh Ngoh. La rencontre porte sur le « point des avancées et difficultés liées aux préparatifs de notre magnifique fête de janvier 2022 (…) Le président de la CAF souhaiterait visiter personnellement le magnifique stade d’Olembe ». Ainsi indique une correspondance de la CAF signé le 18 décembre du secrétaire général Véron Mosengo Omba.

Mais au de-là de cette raison, cette visite « à très court terme » survient dans un contexte de remous. Le président de la Fédération internationale de football association (Fifa) Gianni Infantino envisage un report de la 33è édition de la CAN prévue au Cameroun du 09 janvier au 06 février 2021. Une réunion du Comité exécutif de la CAF a eu lieu en présence du président de la Fifa dimanche 19 décembre à Doha au Qatar en marge de la phase finale de la Coupe arabe. Cette rencontre a porté sur le maintien ou le report de la CAN 2021. Seuls trois présidents de fédérations africaines soutiennent Infantino. L’Egyptien Hani Aborida, le Marocain Fouzi Lekja, et le Burkinabè Sita Sankare.

A l’origine de ce report qui se négocie, la réticence  des clubs européens. Les entraîneurs de ces clubs refusent de libérer les joueurs africains devant participer à la CAN. Ils invoquent pour motif le variant Omicron et le faible dispositif de protection contre le Covid-19 au Cameroun. La FIFA maintien ainsi ses doutes malgré l’interdiction de la CAF d’admettre dans les stades les personnes non vaccinées. Le président de la CAF annonce le verdict au sujet de la tenue ou non de la CAN en janvier 2022 au Cameroun demain mardi 21 décembre.

Bénin : « Joël Aïvo ne veut pas de recours »

Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de l’opposant Joël Aïvo condamné à 10 ans de prison ferme déclare que son client ne fera pas appel de la décision de la CRIET.

Joël Aïvo ne fait pas appel de la décision rendue à son encontre le 07 décembre dernier. Les avocats du condamné pointent du doigt la partialité de la Cour. « Joël Aïvo ne veut pas de recours et je crois qu’il est fatigué de ces choses effectivement. Je crois que ça ne sert à rien. Malheureusement, le recours ne servira à rien. Vous faites un appel, c’est toujours la CRIET, c’est toujours les mêmes », déclare à Le Nouvel Afrik Me Barnabé Gbago, l’un des avocats de Aïvo.

Mercredi 07 décembre 2021, la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne l’enseignant de droit. 10 ans de prison ferme et paiement d’une amende  de 45 millions de francs CFA. L’opposant de Patrice Talon est condamné pour « blanchiment de capitaux » et « complot contre la déstabilisation de l’Etat ».

Ce lundi 20 décembre est date buttoir pour interjeter appel. Mais, selon ses avocats, le constitutionnaliste ne le fera pas. Dans ce cas, deux dernières alternatives restent possibles. La grâce présidentielle ou le vote d’une loi L’homme d’amnistie au Parlement. La première relève de la volonté du président de la République et l’autre de la majorité parlementaire.

 

Bénin : l’artiste Jospinto transféré aux urgences du CNHU de Cotonou ce vendredi

Dans un état critique, le célèbre chanteur Jospinto a été transféré au Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutougou Maga de Cotonou ce vendredi 17 novembre 2021.

L’Etat de santé de la légende de la Salsa au Bénin José Florent Alapini dit Jospinto est critique. La star de la chanson a été transmise ce vendredi matin au CNHU de Cotonou. Sur instruction du ministre de la Culture Jean Michel Abimbola, le membre du groupe Africando se trouve en soins intensifs aux urgences de ladite formation sanitaire, rapporte Beninwebtv.

L’auteur compositeur béninois a été conduit aux urgences de l’hôpital de zone d’Abomey-Calavi jeudi 12 décembre 2021. José Florent Alapini alias Jospinto a été victime d’un malaise pendant qu’il prenait part au culte. Depuis son arrivée à l’hôpital, le célèbre artiste ne retrouve pas son état de santé normal.

Bénin : Patrice Talon pourrait-il accorder la grâce à Joël Aïvo et Reckya Madougou ?

Le président de la République du Bénin Patrice Talon prononcera un discours sur l’état de la Nation le 29 décembre 2021 devant l’Assemblée nationale. Sous la pression des USA, l’accord de la grâce présidentielle aux opposants condamnés par la Criet attendue par l’opinion.

Aux termes de l’article 72 de la constitution de la République du Bénin « le président de la République adresse une fois par an un message à l’Assemblée nationale sur l’état de la Nation (…) Ces messages ne donnent lieu à aucun débat ; ils peuvent toutefois inspirer les travaux de l’Assemblée ». Ainsi, selon les pratiques, le chef de l’Etat Patrice Talon prononcera son discours devant les parlementaires le 29 décembre 2021. Cette adresse porte sur l’état de la Nation, les grands sujets qui concernent l’ensemble de la Nation au cours de l’année civile écoulée.

A l’occasion de cet événement le président de la République pourra faire le bilan des premiers mois de son nouveau mandat à la tête du Bénin. Ce sera l’occasion d’évaluer la mise en œuvre de sa politique quinquennale basée sur l’action sociale. Ainsi pourra-t-il rendre compte de l’action gouvernementale depuis son investiture. Le chef des armées pourra sans doute revenir sur les attaques djihadistes qui ont tué deux militaires béninois à Banikora le 30 novembre et à Porga le 02 décembre 2021 au nord du pays.

L’hypothèse de la grâce présidentielle

Le locataire du Palais de la Marina est attendu sur la condamnation des opposants Joël Aïvo et Reckya Madougou. La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) vient de condamner les deux personnalités politiques à la peine de réclusion criminelle. Aïvo à 10 ans de prison ferme avec amende et Madougou à 20 ans avec amende.

Le sujet suscite les débats au Bénin, hors du pays et l’indignation de l’opposition béninoise et du gouvernement américain. Le Parti les Démocrates s’en remet à la grâce présidentielle après la décision de la cour. Les Etats Unis dénoncent l’ingérence politique dans le système judiciaire pénal. Ils menacent de diminuer les financements accordés au Bénin à travers le programme Millenium Challenge Corporation (MCC). Une décision saluée par le parti Les Démocrates. A cette pression, le gouvernement béninois répond en dénonçant à son tour, l’ingérence des USA dans les  affaires du pays. Il soutient la séparation des pouvoirs et l’indépendance de la justice.

De ce fait, l’opinion attend du chef de l’Etat qu’il prononce le droit de grâce conformément à l’article 60 de la constitution. Un droit dont l’exercice ne dépend pas en totalité de lui. « Le Conseil supérieur de la Magistrature étudie les dossiers de grâce et les transmet avec son avis motivé au président de la République », précise l’article 130 de la loi fondamentale. Au final, Patrice Talon pourrait accorder la grâce présidentielle à ces deux opposants, mais lui seul est maître du temps et de l’opportunité.

 

Bénin : 03 partis politiques reçoivent les fonds publics du second semestre

L’Union progressiste, le Bloc républicain et Force cauris pour un Bénin émergeant éligibles au financement public ont reçu ce mercredi 15 décembre les fonds publics pour le second semestre de l’année en cours.

La Commission électorale nationale autonome (Cena) a procédé ce mercredi à la distribution des fonds destinés au financement public des partis politiques au Bénin. L’opération s’inscrit dans le cadre des prévisions établies par la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019. Ladite loi porte financement public des partis politiques en République du bénin. Conformément aux dispositions légales et réglementaires, trois partis politiques sont ont reçu ces fonds. Ce sont en l’occurrence Union progressiste (UP), Bloc républicain (BR) et Force cauris pour un Bénin émergeant (FCBE).

La cérémonie de remise de  ces enveloppes a eu lieu au siège de la Cena. Lors de cet événement, le président de la Commission électorale Sacca Lafia a remercié le chef de l’Etat Patrice Talon et son gouvernement pour le respect des échéances.   Les représentants des partis politiques ont exprimé leur vœu de voir  s’améliorer le volume des fonds dans les prochaines années, rapporte Béninwebtv.

Aux termes des dispositions de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019, le budget de l’Etat fixe le montant global des fonds destinés à la subvention des partis politiques. la répartition se fit sur la base du nombre de députés et des élus communaux des partis. Cet argent complète les fonds privés des partis et couvre en partie leurs dépenses. Cela peut être leur fonctionnement, la promotion de leurs programmes politiques, ou leur participation au processus électoral. Pour en bénéficier, des conditions sont  à remplir.

Le parti « doit avoir un siège national et des bureaux départementaux,  tous installés dons des locaux exclusivement destinés aux activités du parti et distincts d’un domicile ou d’un bureau privé. Justifier de la tenue régulière des instances du parti. Justifier les ressources financières et leur utilisation ». Article 6 de la loi N°2019-44 du 15 novembre 2019.