Bénin : FCBE, 07 conseillers communaux claquent la porte

Sept conseillers communaux de la Force Cauris pour un Bénin Émergent démissionnent ce 12 octobre à Savalou. Le secrétaire exécutif national Paul Hounkpè a reçu la notification de la démission par exploit d’huissier.

La Force Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE) perd sept conseillers municipaux à Savalou au Bénin. Il s’agit de Prosper Iroukora, Dieudonné Affounfere, Florentin M’ba, Coovi Djigui, Ousmane Bouraïma, Marcel Ogah et pascal Adoukonou. Ils sont conseillers communaux des circonscriptions de Doumè, Tchetti, Ottola et Kpataba. les ex-membres de  la FCBE  ont présenté leur lettre de démission collective le lundi 12 octobre.

Cette démission arrive à la veille de la création du parti La Nouvelle Alliance. Théophile Yarou, un ancien membre de la FCBE, est le porteur de l’initiative.

De ce fait, plusieurs raisons justifient la démission des anciens conseillers communaux. En première ligne, le groupe évoque la marginalisation. Ainsi, selon les sept, « nous nous sommes sentis totalement marginalisés dans les prises de position du parti et sommes restés sans soutien des responsables des bureaux politiques ». Cette marginalisation déplorée par les démissionnaires résiderait au sommet du parti.

Bénin : le préfet du Littoral rappelle les responsables des discothèques à l’ordre

Alain Orounla a fait le tour de certains quartiers de Cotonou au Bénin le 11 octobre aux fins d’amener les structures à respecter les mesures contre la propagation du coronavirus. L’autorité préfectorale a rappelé les discothèques encore ouvertes à l’ordre en donnant l’injonction aux responsables de les fermer.

Les habitants de la ville de Cotonou relâchent de plus en plus le respect des mesures-barrière contre la Covid-19. Outre les personnes physiques qui ont tombé le masque, certaines structures en l’occurrence les discothèques, passent outre les restrictions du gouvernement. La situation ne laisse pas les autorités indifférentes. Le préfet du Littoral a fait une descente sur le terrain lundi le 11 octobre. L’objectif de cette opération était de ramener à l’ordre les responsables des structures qui fonctionnent en marge des prescriptions.

En effet, à Cotonou au Bénin, plusieurs quartiers ont reçu la visite du préfet Alain Orounla qui était accompagné des forces de l’ordre. Il s’agit de Fidjrossè, Vedoko, Agla, Akpakpa, Cadjèhoun et Sainte Rita. A son passage, l’ancien membre du gouvernement a ordonné la fermeture des discothèques et autres structures assimilées encore ouvertes. Il a appelé les responsables de ces lieux de rassemblement à les maintenir fermés.

par ailleurs, l’autorité préfectorale compte bien à l’avenir de multiplier de telles actions pour faire respecter la réglementation.

 

Bénin : le test Pcr passe de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa

Les passagers au départ et à l’arrivée de Cotonou au Bénin vont désormais débourser 25 000 Fcfa au lieu de 50 000 Fcfa pour un test Pcr Covid-19. Par cette décision, le Bénin vient de se conformer à la norme prescrite par l’Uemoa.

Le Bénin vient de se plier à l’harmonisation communautaire du coût du test Pcr. En effet, il y a environ six mois, l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a recommandé 25 000 Fcfa. C’est le montant à débourser pour bénéficier d’un test Pcr Covid-19 au départ et à l’arrivée sur le territoire des pays d’Afrique de l’Ouest.

Cependant, tandis que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso avaient ramené le prix du test à 25 000 Fcfa, le Bénin continuait de prélever 50 000 Fcfa. Lundi le 11 octobre, les autorités béninoises ont décidé de se conformer à la norme édictée par la communauté.

Ainsi, au départ ou à l’arrivée de Cotonou, les voyageurs ont désormais la possibilité d’acquérir un test au prix de 25 000 Fcfa.

Bénin : Joël Aïvo rejette les accusations devant la commission d’instruction de la CRIET

Au Bénin, l’opposant Joël Aïvo incarcéré depuis avril dernier était face aux juges d’instruction lundi 11 octobre. L’agrégé de droit constitutionnel n’a pas reconnu les chefs d’accusation retenus à son encontre.

L’homme politique était face aux juges d’instruction ce lundi 11 octobre. Pour la troisième fois consécutive, Joël Aïvo comparait pour « blanchiment d’argent » et « atteinte à la sûreté de l’Etat ». Le professeur en droit a fait l’objet d’interrogatoire. C’était devant la Commission d’instruction de la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet). Aux questions des juges, l’accusé a apporté des réponses.

D’abord concernant « l’atteinte à la sûreté de l’État », Joël Aïvo ne reconnaît pas ce qui lui est reproché. Il affirme être partisan de la conquête du pouvoir par les urnes. En sa qualité d’enseignant de droit public, il sait que le pouvoir s’obtient par la voix des urnes. Par conséquent, ne reconnaît pas d’avoir porté atteinte à la sûreté de l’État. Sur ce point, le professeur soutient qu’il est « anti-putschiste ».

Ensuite, quant au « blanchiment d’argent », l’accusé rejette les accusations. A ce sujet, il était question pour les juges de savoir d’où provenait les fonds qui ont financé ses activité politiques et surtout sa campagne électorale. A cette interrogation, le candidat recalé à la présidentielle du 11 avril 2021 a apporté des explications. L’opposant de Patrice Talon a avancé que les contributions provenaient des militants de son mouvement politique.

Enfin, selon rfi.fr, les avocats de Joël Aïvo se mobilisent pour introduire une nouvelle demande de sa mise en liberté provisoire.

Bénin : tennis, début du championnat par équipe des 12 ans et moins ce 12 octobre

Du 12 au 16 octobre 2021, le Bénin accueille le championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. 

Dès ce mardi 12 octobre 2021, le Bénin vibrera au rythme du championnat par équipe des douze ans et moins de tennis de l’Afrique de l’Ouest et du Centre. Les équipes constituées des jeunes de cette tranche d’âge, vont rivaliser d’adresse pendant cinq jours. La compétition va se dérouler sur les installations du Tennis club de l’Amitié du stade Mathieu Kérékou de Cotonou.

En effet, cinq pays vont se retrouver autour de la belle de tennis. Pour cela, la Fédération béninoise de tennis (Fbt), recevra le Ghana, le Burkina Faso, la Sierra Léone, le Togo. Ces quatre pays viendront trouver sur place Le Bénin qui est aussi qualifié et qui est le pays hôte de la compétition. Le championnat intègre deux catégories en l’occurrence les filles et les garçons.

Ainsi, les deux équipes du Bénin vont participer à cette compétition qui ne manque pas d’enjeux. Les coéquipiers du capitaine Joseph Vigan et les coéquipières de la capitaine Christian Allowakinnou veulent remporter la victoire à l’étape finale. Le président de la Fbt Jean Claude Talon pour sa part saisira l’occasion pour révéler le tennis béninois. Ce sera à travers l’académie francophone de tennis où les joueurs vont loger.

Burkina Faso : assassinat de Thomas Sankara, enfin le procès s’ouvre

34 ans après l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le procès s’ouvre ce lundi 11 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Deux principaux accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando sont absents à l’audience.

Plus de trois décennies après la commission des faits, la justice va juger les présumés auteurs ce lundi. Le procès lié à l’assassinat de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons se déroule au tribunal militaire de Ouagadougou. C’est un procès qui va se tenir sous haute sécurité. La juridiction d’exception va juger quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré. les chefs d’accusation sont « attentat à la sûreté de l’État », « complicité d’assassinats » et « complicité de recel de cadavres ».

L’ouverture du procès des quatorze principaux accusés est un ouf de soulagement pour les familles des victimes. Elles ont longtemps espéré que cet instant arrive pour que la vérité soit dite et que les coupables répondent de leurs actes. Cependant, deux principaux accusés sont absents au procès. Il s’agit de Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’Etat en exil en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui naturalisé Ivoirien, il avait succédé au « père de la révolution burkinabè ». Il s’agit aussi du commando Hyacinthe Kafando, l’ancien chef de la sécurité de Blaise Compaoré.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est victime d’un assassinat. C’était lors d’un coup d’Etat, alors qu’il avait 37 ans. A l’issue du putsch, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir pour succéder à Sankara. Le « Che Guevara africain » arrive au pouvoir en 1983 au moyen d’un d’un putsch. 12 autres personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions. parmi elles, il y avait Paulin Bamouni, journaliste, écrivain et directeur de la presse présidentielle de Thomas Sankara.

Thomas Sankara est celui qui a changé le nom de la Haute-Volta, donné par les colons français, en Burkina Faso. Cette dernière appellation qui demeure le nom actuel de cet Etat moderne signifie « le pays des hommes intègres ».

Emmanuel Macron : « fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin »

En marge du sommet France Afrique qui se tient à Montpellier, Emmanuel Macron a annoncé que la France rendra 26 œuvres d’art au Bénin fin octobre 2021.

Du nouveau dans l’affaire de la restitution des œuvres que les colons français ont pillées au Bénin au 19e siècle. Il y a peu, les informations à propos de cette restitution prévue au plus tard en fin 2021 annonçaient un report pour 2022.  Vendredi 08 octobre à Montpellier, le chef de l’État français a reprécisé ce que la promesse faite en 2018 avait prévu. « À la fin octobre, on va rendre 26 trésors au Bénin », a déclaré Emmanuel Macron.

Le locataire de l’Élysée a fait cette déclaration au cours d’une cérémonie organisée en présence du président béninois Patrice Talon. C’était lors d’une table ronde sur les restitutions d’œuvres d’art pillées à l’Afrique.

En effet, le trésor Béhanzin a fait l’objet de pillage par les Français en 1892. C’était alors au cours des guerres coloniales. Les œuvres que les Béninois avaient réclamées sont conservées aujourd’hui au musée du Quai Branly-Jacques Chirac à Paris. Pour répondre à ces réclamations, les Français ont pris l’engament en 2018 de restituer 26 pièces de ces trésors aux propriétaires. Le Parlement français a approuvé cette restitution en décembre 2020.

Cependant, au cours du mois de septembre dernier, la nouvelle du report de la restitution des 26 œuvres d’art avait circulé. La raison en était que le gouvernement béninois souhaiterait organiser en janvier 2022 à Paris, deux expositions. Ces événements associeraient ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première exposition allait se tenir du 26 au 31 octobre au Quai Branly. La deuxième exposition aurait lieu en fin janvier au palais d’Iéna. C’est au terme de ces événements culturels que les autorités transféraient ces pièces au Bénin.

Ainsi donc, la déclaration du président Macron vient réitérer l’engament de la France à réaliser sa promesse.

Bénin : Covid-19, les contaminations en baisse

Au Bénin, la courbe de contamination à la Covid-19 est baisse. C’est la remarque ce qui ressort des derniers chiffres que les autorités en charge de la santé viennent de communiquer.

La contamination au coronavirus connait un ralentissement au Bénin. En une semaine, le décompte affiche 445 nouveaux cas. Les mois précédents par contre, ce nombre oscillait autour de 2000 nouveaux cas par semaine. Le plus remarquable est que le nombre de décès reste le même que celui communiqué il y a une semaine. Le pays enregistre encore 159 décès.

En effet, la situation épidémiologique du Bénin présente une amélioration positive. A la date du 06 octobre 2021, le pays compte 24.335 nouveaux cas confirmés, 23.257 patients guéris. 919 personnes malades reçoivent encore les soins dans les centres de prise en charge et autres.

Ainsi donc, les autorités sanitaires expliquent cette chute des contaminations par l’avancée de la campagne de vaccination. Au 05 octobre dernier, le Bénin compte au moins 226 269 personnes ayant reçu au moins une dose de vaccin. 21 405 ont reçu la totalité des doses.

Paludisme en Afrique : « pour la première fois, nous avons un vaccin »

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé Mosquirix hier comme le premier vaccin contre le paludisme.

« Nous avons longtemps espéré un vaccin antipaludique efficace et, maintenant, pour la première fois, nous avons un vaccin recommandé pour une utilisation généralisée », a déclaré Dre Matshidiso Moeti, directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique.

En effet, le continent cherchait jusque-là un moyen plus efficace pour mettre fin aux ravages du paludisme. Une maladie qui a causé près de 410 mille décès en 2019. Mercredi 06 octobre 2021, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a approuvé un vaccin contre la malaria.  Il s’agit de RTS,S, Le RTS,S, un vaccin qui agit contre le Plasmodium falciparum, un parasite transmis par les moustiques. Il est le plus mortel au monde et le plus prévalent en Afrique.

Le vaccin est fabriqué par le géant pharmaceutique britannique GSK. Son nom de baptême est Mosquirix. C’est désormais le premier vaccin retenu et recommandé par l’OMS dans la lutte contre le paludisme en Afrique. Pour le moment, c’est l’unique vaccin efficace pouvant réduire la multiplication des contaminations à la malaria.

Le vaccin agit sur les cas simples et sur les cas graves de paludisme menaçant la vie des enfants. L’OMS précise que le RTS,S, prévient quatre cas de paludisme sur dix, et trois cas sur dix de paludisme grave après la prise de 4 doses.

Mosquirix a fait l’objet de test dans trois pays africains où il a prouvé ses performances. Ces pays sont le Ghana, le Kenya le Malawi. Les trois Etats ont autorisé en 2018 l’utilisation de ce vaccin dans les zones pilotes. Pour le moment, à l’échelle mondiale le premier test a permis d’administrer 2,3 millions de doses, selon lemonde.fr.

FMI : scandale « Doing Business », le Bénin demande une enquête approfondie

Le ministre de l’Économie, des Finances du Bénin Romuald Wadagni accorde son soutien à la directrice générale du FMI dans le scandale « Doing Business ». Le Béninois s’associe à 12 autres ministres africains pour réclamer une enquête approfondie.  

Le gouvernement béninois se joint à 12 autres gouvernements africains pour soutenir Kristalina Georgieva. Les ministres de l’Economie et des Finances de ces pays sont derrière la présumée innocente. La directrice générale du FMI fait l’objet d’accusations de favoritisme au sujet du « Doing Business » depuis le mois de septembre. La patronne du Fonds monétaire international rejette les accusations selon lesquelles, elle aurait usé de son influence pour favoriser la Chine.

En effet, selon un rapport des experts indépendants, l’influence de l’économiste aurait conduit ses équipes à changer les méthodes de calcul de données. Par conséquent, la Chine a bénéficié d’une meilleure place dans le classement « Doing Business ». Des allégations que Kristalina Georgieva n’entend pas du tout accepter. « Ni dans ce cas, ni avant, ni après, je n’ai fait pression sur les équipes pour qu’elles manipulent les données », a-t-elle déclaré il y a quelque temps.

Une déclaration portée à la connaissance du public le mardi 05 octobre révèle la position des 13 gouvernements africains à ce sujet. Il s’agit du Botswana, du Burkina Faso, de la République démocratique du Congo, de l’Égypte, du Djibouti, le Sénégal, de la Mauritanie, du Soudan, du Togo, de la Somalie, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée Bissau, du Nigéria et du Bénin.

Ces pays demandent une enquête approfondie sur la question. Selon La Nouvelle Tribune, un comité disciplinaire entendra bientôt la directrice de l’institution financière internationale. Lundi dernier, les représentants du cabinet d’avocats WilmerHale qui a publié le rapport plus tôt en septembre ont rencontré le conseil d’administration du FMI.