France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Bénin à la date initialement prévue, notamment avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions. Ces dernières associeront ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Bénin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

Cependant, l’annonce ne laisse pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Tout compte faits, dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

 

CAE : le Béninois Jacques Okoumassoun, nouveau secrétaire général adjoint

Jacques Okoumassoun de nationalité béninoise va désormais siéger au poste de secrétaire général adjoint de la Confédération africaine d’escrime (CAE). L’actuel président de la Fédération béninoise d’escrime (FBE) bénéficie de cette confiance depuis lundi. C’était lors d’une assemblée générale élective des membres de cette association.

C’est désormais lui le nouveau secrétaire général adjoint de la Confédération africaine d’escrime. Jacques Okoumassoun, président de la Fédération béninoise d’escrime siège à ce poste lundi. Les membres de l’association l’ont choisi à l’occasion de l’Assemblée générale élective. celle-ci a eu lieu dans la cité balnéaire de Saly, à 90 km de Dakar, la capitale du Sénégal.

Suite à cette élection, le premier responsable d’escrime au Bénin intègre le bureau exécutif de cette association continentale. Il secondera le nouveau secrétaire général qui est le président de la Fédération sud-africaine de la même discipline sportive.

Par ailleurs, il convient de relever que l’élu figurait sur la liste dirigée par le président sortant. L’ancien ministre des sports du Sénégal, Mbagnick NDIAYE, a été réélu à son poste au terme d’un vote qui opposait sa liste à celle du vice-président de la confédération, président en exercice de la Fédération ghanéenne d’escrime.

Ainsi donc, au terme des travaux auxquels 30 pays ont pris part, le résultat de l’élection fait du Sénégalais le vainqueur avec 21 voix contre 8 et 01 abstention. Outre le Bénin qui intègre le bureau exécutif, l’Algérie, la Tunisie, l’Égypte et le Mali vont siéger à la vice-présidence.

 

France-Benin : le report de la restitution des œuvres suscite des réactions

L’annonce du report de la restitution des 26 œuvres du trésor de Béhanzin en février 2022 plutôt qu’avant la fin de l’année 2021 comme prévu, ne laisse pas les Béninois indifférents.

Les 26 œuvres du trésor Béhanzin ne retourneront plus au Benin à la date initialement prévue, avant la fin de l’année 2021. Le rendez-vous vient d’être reportée en février 2022, en prélude au déroulement de deux évènements culturels.

Le gouvernement de ce pays d’Afrique de l’ouest souhaite organiser en janvier 2022 à Paris deux expositions associant ces œuvres à de l’art contemporain béninois. La première se tiendra probablement du 26 au 31 octobre au Quai Branly où est organisée une semaine béninoise. C’est probablement lors de cette exposition que l’acte de transfert entre le Benin et la France sera signé. La deuxième exposition aura lieu en fin janvier au palais d’Iéna.

L’annonce ne laisse suscite pas les Béninois indifférents. Parmi les réactions les plus remarquables, figure celle de l’historienne de l’art, Marie-Cécile Zinsou, relayée sur le site rfi.fr. La présidente de la fondation Zinsou exprime son incompréhension face à ce report. Pour elle, ces œuvres n’ont que trop duré en France. « Ces objets, ils sont visibles en France depuis 129 ans. Il est temps qu’ils reviennent au Bénin et qu’ils soient vus par les personnes ici. »

Dès leur transfert au Bénin en 2022, les œuvres seront exposées dans un premier temps dans la maison du gouverneur du Fort portugais de Ouidah. En rappel, c’est en 2016 que le Bénin avait réclamé la restitution de ses œuvres d’art à la France.

Covid-19-Bénin : le gouvernement court vers la vaccination forcée

C’est ce qui ressort des mesures coercitives prises ces derniers jours par les autorités administratives. Celles-ci forcent les Béninois à se faire vacciner pour avoir accès à certains services publics.

Les directions des institutions étatiques du Bénin multiplient les actes pour contraindre les citoyens à se faire vacciner contre la Covid-19. Des notes de service, les unes plus autoritaires que les autres, ont pour objectif d’amener les Béninois à céder.

Le 13 septembre 2021, une note signée du directeur général du Centre national hospitalier universitaire Hubert Koutoukou Maga suscite des réactions. Le document subordonne la délivrance des actes administratifs à la présentation d’une carte de vaccination.  La note N°01092/MS/CNHU-HKM/DAF/CCOMS, précise : « Il est porté à l’attention du personnel médical, paramédical et administratif du CNHU-HKM, que la délivrance des actes administratifs est désormais subordonnée à la présentation d’un pass vaccinal contre la Covid-19 valide.

le 24 septembre dernier le directeur national de la médecine hospitalière puplie une autre note plus contraignante. L’acte cible en particulier les garde-malades. « En vue de réduire la contamination intra hospitalière, il est porté à la connaissance de tous les directeurs d’hôpitaux que les garde-malades n’auront désormais accès à l’hôpital que sur présentation de leur carte de vaccination », peut-on lire.

Le 1er septembre dernier, le gouvernement rendait la vaccination obligatoire pour certaines catégories sociales. Une mesure qui avait suscité de vives protestations mais éphémères dans les rangs de certains syndicats. Dans un pays où l’on enregistre au 27 septembre 22 958 cas confirmés et 154 décès, les interrogations fusent au sujet des contraintes.

Néanmoins, des mesures visent à porter des chiffres à la hausse. Au 15 septembre, 152 699 personnes ont déjà reçu au moins leur première dose de vaccin et 21 405 sont complètement vaccinées.