Présidentielle 2021 au Bénin : la campagne électorale a débuté le 26 mars

La campagne pour l’élection présidentielle a démarré le vendredi 26 mars dernier.

La Céna a lancé officiellement la campagne pour l’élection présidentielle du 11 avril 2021.

Alors que tous les grands noms de l’opposition politique ont été écartés de la course, pour cause de dossiers incomplets, les trois candidats restant en lice ont donc une quinzaine de jours pour convaincre.

Chacun des trois duos candidats en lice et leurs militants ont pris d’assaut les grandes les villes du pays, à travers des meetings et caravanes pour gagner l’électorat béninois.

On peut lire « Foi-Audace-Engagement ! Restaurer la confiance » sur les grandes affiches du duo candidat Corentin Kohoué et Iréné Agossa , le duo Alassane Soumanou-Paul Hounkpè défend le message suivant « Pour des solutions appropriées aux problèmes d’emploi des jeunes ! Votons pour le duo du consensus ». Le duo du président sortant Patrice Talon et sa colistière Mariam Chabi Talata arbore quant à lui, « Le développement, ça y est !« .

Candidat a sa propre succession Patrice Talon enchaîne les meeting avec pour slogan « Talon, KO« .

« J’avais dit qu’avec un seul mandat on peut faire de bonne choses. Vous m’avez fait confiance, nous nous sommes engagés. Et je vous ai démontré que c’est possible. Nous avons entamé de grandes choses. Il nous est alors permis d’espérer que pour les temps à venir, nous allons pouvoir satisfaire tous nos besoins », a t-il déclaré lors d’une rencontre au Palais des congrès.

Une enquête de la CPI pour « crimes contre l’humanité » sur le régime Talon ?

L’organisation internationale Volontaires pour la démocratie et les droits humains (VDDH) a adressé un courrier au bureau de la procureure de la CPI, le 8 février dernier, évoquant une vingtaine de crimes qu’elle impute au régime du président Patrice Talon.

L’organisation « VDDH » demande en effet à la Cour Pénale Internationale, de s’autosaisir pour ouvrir une enquête concernant « des crimes contre l’humanité » présumés au Bénin.

Renaud Bossou, le porte-parole de l’organisation, insiste notamment sur le cas d’une victime des tensions autour des précédentes élections législatives de 2019.

« Nous avons la veuve Prudence Amoussou, Fidèle Combetti, Théophile Djaho… assassinés par l’armée et la police de Patrice Talon. Dame Amoussou avait reçu des balles réelles dans le dos le 1er mai 2019 à Cotonou. Fidèle Combetti a été torturé puis assassiné. Il y a aussi les tentatives d’assasinat des opposants Léonce Houngbadji en 2018, du candidat Ganiou Soglo. La séquestration de l’ancien président Boni Yayi et les violences policières contre les anciens présidents Nicéphore Soglo et Boni Yayi… », précise t-il.

VDDH qui assure avoir obtenu, ce mois de mars, un accusé de réception de la part de la CPI, dit n’attendre qu’une chose, l’ouverture d’une enquête indépendante pour que justice soit rendue aux victimes.

De leur côté, les autorités béninoises assurent ne pas être au courant de cette saisine de la CPI.
Alain Orounla, le porte-parole du gouvernement béninois, indique que « le gouvernement n’est pas informé et (je) ne pense pas qu’il ait à s’informer ou à être tenu informé de dénonciations sans doute calomnieuses faites auprès du bureau de la CPI. Nous n’avons pas connaissance de tels crimes contre l’humanité que nos bureaux n’auraient pas pris en charge. Il s’agit d’une entreprise de dénigrement, de sabotage de la part d’acteurs politiques qui n’ont pas su convaincre les populations, rallier les électeurs à leur cause« .

Selon le ministre, « le Bénin dispose d’une justice assez performante pour s’occuper des éventuels crimes qui seraient commis par des gens mal intentionnés ». Il n’y a donc pas de place, pour lui, pour une éventuelle enquête supposée de la CPI.

Source : DW

Le cercle des amis de Patrice Talon appelle le peuple béninois aux valeurs de paix

Le Cercle des Amis de Patrice Talon, a appelé ce dimanche, la population béninoise et les acteurs politiques toutes tendances confondues, au sens élevé du patriotisme, de tolérance, de responsabilité et de préservation de la paix.

« Rien ne vaut la paix et la stabilité d’une Nation. Exigeons donc de nos militants et de nos compatriotes le respect du code électoral afin d’éviter les débordements, les provocations. Après trois décennies d’apprentissage démocratique,  le Bénin s’est caractérisé par son attachement inconditionnel à la paix et à la valeur démocratique gage de tout développement durable et équitable », a fait savoir le cercle des amis de Patrice Talon par la voix de son secrétaire exécutif, Francis Koto Gbian.

Cette étape du processus démocratique du Bénin, estime le Cercle dans sa déclaration, nécessite que des comportements positifs soient observés. « C’est pourquoi, se référant aux enjeux électoraux actuels, le Cercle des Amis de Patrice Talon a recommandé que les citoyens restent et demeurent unis pour la construction de la nation béninoise afin de consolider la démocratie dans la cohésion sociale et une paix durable », a affirmé le secrétaire exécutif.

En apôtre de paix, le Cercle a appelé la population béninoise du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest à un sens élevé de patriotisme, de tolérance et de responsabilité pour la préservation de la paix et de la concorde nationale.

Un mort et des dégâts matériels dans un incendie à Koulou-Koualou

Un dépôt d’essence frelaté a pris feu ce dimanche à la sortie de Koulou-Koualou en allant vers Nadiagou (Burkina-Fasso), avec à la clé une perte en vie humaine et plusieurs dégâts matériels, a appris l’ABP de source sûre ce lundi.

«Selon ce qu’on a appris lors de notre descente sur le terrain avec le maire de Matéri et le commissaire de Porta, c’est qu’il voulait vider l’essence d’une citerne et  dans les manœuvres pour ouvrir la paroi d’évacuation, celui qui desserrait à taper sur le couvercle et c’est comme  ça le feu s’est déclenché », a confié le chef village de Koualou M. More.

L’un de ceux qui étaient au niveau de la citerne, a-t-on confié, est mort calciné et un autre a été grièvement brûlé. Le bilan fait aussi état de deux citernes et quatre motos calcinées. Plusieurs tonneaux d’essence sont aussi partis en fumée

L’ANCB renforce la capacité des agents de la mairie de Malanville sur la gestion des archives

Une équipe de l’association nationale des communes du Bénin (ANCB), conduite par son directeur de l’expertise de la planification et du suivi évaluation Tohoungodo Hubert, a entretenue ce mardi les chefs services et les secrétaires d’arrondissement, sur la gestion des archives dans le contexte actuel de la décentralisation.

Pour le formateur Santos Eusebio, responsable de la gestion du savoir à l’ANCB, cet atelier de deux jours sera d’une part focalisé sur les critères de la bonne gestion des archives selon le FADeC, et d’autre part sur comment apporter la part contributive à la mairie en vue de bénéficier des fonds FADeC.

Les archives sont l’ensemble des documents produits ou reçus par le service quelque soit leur date, leur forme, leur support, susceptible d’être conservé à des fins administratives, culturelles, cultuelles, politiques a expliqué le formateur dans sa communication. Aussi a-t-il ajouté que « deux dispositions légales régissent la gestion des archives en République du Bénin. Il s’agit de la loi N 97-029 du 15 janvier 1999 portant organisation des communes en République du Bénin qui stipule que la gestion des archives est un devoir du conseil communal et la loi N 98-007 du 15 janvier 1999 portant régime financier des communes en République du Bénin qui rend obligatoire les dépenses liées à la gestion des archives ». Pour le secrétaire général de la mairie Anassi Dambaro, l’appui de l’ANCB est la bienvenue compte tenu des problèmes dont souffre la commune dans la gestion des archives. Il a invité par conséquent, les participants à poser toutes les questions possibles afin de cerner davantage les contours liés à une meilleure gestion des archives. Ceci, dit-il, permettra d’assister à une administration moderne et performante au niveau de la mairie de Malanville.

Soulignons que les participants seront entretenus par la suite sur la notion du classement des courriers et les éléments constitutifs de la chaîne de classement.

Les confessions religieuses œuvrent pour la promotion de la paix en période électorale

Dans le cadre des élections présidentielles du 11 avril prochain, l’Observatoire chrétien catholique de la gouvernance (OCCG), assistée des différentes confessions religieuses ont, au détour d’une conférence de presse, tenue mardi à Cotonou, exhorté le peuple Béninois en général et les acteurs politiques en particulier, à la promotion de la paix et des messages de fraternité au fondement de la vie politique, pour des élections présidentielles sans heurts ni violences au Bénin, a constaté l’Agence Bénin Presse.

Selon le président de l’OCCG, l’Aumônier national des cadres et personnalités politiques, Père Nathanaël Soede, il n’y a pas de fraternité sans l’écoute mutuelle, le dialogue, l’amour de la vérité, la remise en question de soi-même devant l’autre, l’aptitude à accepter nos limites et celles de l’autre et la capacité de pardonner. « Recherchons le dialogue quelque soit long le chemin qui nous y conduira, par amour pour nous-mêmes, pour les autres et pour garantir l’avenir des biens, du pouvoir et de la construction de notre pays que nous nous recherchons » a fait savoir le religieux. A l’en croire, l’esprit de fraternité, de pardon et de réconciliation ont habité les Béninois par le passé et cette culture de paix doit toujours y demeurer. Pour sauvegarder toujours cette vêtue, il a informé que « nous avons à recourir au secours de Dieu et à l’engagement de nous tous, enfants du Bénin ». Il a alors invité tous les Béninois à une union de prière et de jeûne national qui démarre le vendredi 26 février. Toutes les confessions religieuses ont toutes unanimement invité les fils et les filles de la Nation à s’unir d’un seul cœur et d’une même âme, pour demander au Seigneur le pardon pour le manquement en matière de démocratie, de pratiques politiques et d’organisation d’élections transparentes et pacifiques.

Soulignons que plusieurs confessions religieuses ont pris part à cette conférence de presse.

CAN U20 : les affiches des 1/4 de finale connues

La coupe d’Afrique des nations des moins de vingt ans qui se joue en Mauritanie, a livré lundi le verdict des huit nations qualifiées pour les quarts de finale.

Après ses trois victoires d’affilées en phase de groupe, les lions A’ du Cameroun, n’ont pas marchandé leur statut d’équipe favorite de la poule A. Neuf points avec six buts inscrits pour seulement un encaissé, les hommes du coach Christophe Ousmanou, défieront en quart de finale les Blacks starlettes ce 25 février, meilleur troisième de la poule C. Le même jour, les Lions A’ de l’Atlas, se mesureront aux Tunisiens de quartage.

Au lendemain, le Burkina-Faso du sélectionneur Oscar Barro, tentera de barrer la route aux Crânes A’ de l’Ouganda, vainqueur du Ghana (2-1) pour le compte de leur troisième match. Vainqueur de la Tunisie (2-1) à leur troisième sortie, la Centrafrique jouera contre la Gambie.

Notons que les qualifiés pour les demi-finales, valident d’office leur billet pour la coupe du monde de la catégorie en Indonésie.

Présidentielle au Bénin : 8 opposants définitivement écartés de la course

Le 11 avril, Patrice Talon sera face à Alassane Soumanou et Corentin Kohoué.

Les dossiers de candidature de 8 opposants béninois avaient été rejetés par la CENA. Ces derniers ont été définitivement écartés du scrutin par la Cour constitutionnelle, a-t-on appris lundi 22 février de cette institution judiciaire.

Le 11 avril, date de l’élection présidentielle avance à grands pas. Et aucune grande figure de l’opposition n’y prendra pas part. Certaines sont sous le coup d’une inéligibilité ou se trouvent en exil. Tandis que la candidature d’autres a été recalée par la commission électorale, car ne disposant pas d’un nombre suffisant de parrainages.

La nouvelle loi électorale impose en effet au candidat à l’élection présidentielle d’être parrainé par au moins 16 députés ou maires. Or, seuls 6 de ces 159 élus appartiennent à un parti d’opposition.

Les huit opposants recalés par la Commission électorale avaient déposé un recours devant la Cour constitutionnelle, mais celle-ci les a tous déboutés, selon les décisions publiées par la Cour. Parmi eux, Rekiath Madougou, candidate du parti Les Démocrates, dont le président d’honneur est l’ancien président Thomas Boni Yayi, dénonce une « fraude au sommet de l’Etat ».

Selon elle, sa candidature disposait de 21 parrainages, mais elle accuse les partis de ces élus, en charge de déposer les parrainages à la Commission, de ne pas les avoir transmis.

Le député Ahmed Affo Tidjani a affirmé à la presse avoir voulu donner son parrainage à Mme Madougou, mais en avoir été empêché par son parti.

La semaine dernière, 3 responsables du parti les Démocrates ont été convoqués par la Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme. Il leur est reproché d’avoir perçu de l’argent pour « recruter des jeunes aux fins de saboter le processus électoral », selon leur parti qui dénonce « un complot ».

Les candidats à la présidentielle du 11 avril sont donc le président Patrice Talon, l’ancien ministre Alassane Soumanou du FCBE, et de Corentin Kohoué, membre suspendu du parti « Les Démocrates ».

Programme Young Leaders : la French-African Foundation lance l’appel à candidatures

La French-African Foundation a lancé, mercredi 17 février, son programme Young Leaders destiné à identifier et rassembler les jeunes talents africains et français engagés, porteurs de projets et souhaitant s’investir pour contribuer à un changement en Afrique et en France. L’appel à candidature sera clôt le 21 mars.

L’édition 2021 connaît de nouvelles modalités. La French-African Foundation a triplé l’effectif de la nouvelle promotion. Cette année, à l’issue du processus de sélection, 100 Young Leaders africains et français, âgés de 28 à 40 ans, seront sélectionnés en respectant la parité hommes-femmes. La composition de la nouvelle promotion sera dévoilée en mai.

Après les résultats, les lauréats seront répartis en deux groupes de 50 personnes, chacun participant à une session participative d’une durée de cinq jours, en France ou au Sénégal, sur le thème de la résilience. Les échanges de la session seront traduits, vers mars 2022, sous forme d’un rapport intégrant des recommandations qui sera par la suite destiné aux décideurs nationaux et internationaux, publics et privés.

La French-African Foundation a pour mission d’identifier les talents les plus prometteurs sur la scène économique, politique, universitaire, sociale et culturelle franco-africaine, et de soutenir le potentiel de leadership et de management de cette nouvelle génération, notamment à travers son programme phare Young Leaders.

Présidentielle 2021 : « la police du Couffo oeuvre pour le maintien de la paix »(Séraphin Loussikindé)

Le directeur départemental de la police républicaine (DDPR) du Couffo, le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a, dans un entretien avec l’Agence Bénin Presse ce vendredi, dévoilé ses stratégies mises en place dans le département pour maintenir la paix et assurer la sécurité des populations et leurs biens, dans le cadre des élections présidentielles d’avril prochain au Bénin.

Dans le but d’une élection apaisée dans le département du Couffo, Séraphin Lossikindé et ses éléments sont déterminés à garantir un climat de paix aux populations, et ceci de diverses manières. Pour y parvenir, plusieurs stratégies sont définies selon le DDPR du Couffo. « Nous avons eu plusieurs séances de travail avec le parquet, la préfecture, les fonctionnaires de défense et de sécurité ainsi que les chefs d’arrondissement pour définir les stratégies de collaboration », a déclaré Séraphin Lossikindé. Il a précisé que des séances sont également prévues prochainement avec les sages et notables, les leaders politiques, d’opinion et les organisations de la société civile.

A en croire Séraphin Lossikindé, à l’occasion d’une réunion de commandement réunissant tous les chefs d’unité, plusieurs dispositions sécuritaires ont été prises. Il s’agit notamment « d’activer d’autres réseaux de renseignements en dehors de l’existant, accentuer les patrouilles diurnes et nocturnes dans les rues secondaires et les hameaux et organiser des opérations coup de poing dans les zones criminogènes en vue de déloger ceux qui pourraient être d’éventuels perturbateurs », a-t-il confié.

Il a informé par ailleurs, que leur mode opératoire pendant ces périodes sensibles est l’approche d’anticipation pouvant permettre à l’antipode d’étouffer aussi rapidement tout mouvement d’humeur en préparation, pour éviter des troubles à l’ordre public.

Le commissaire principal de la police Séraphin Lossikindé, a pour finir, appelé la population à la non violence et invité les autorités à divers niveaux à sensibiliser dans ce sens afin « d’amener la population à comprendre que le choix est libre et qu’ils n’ont pas intérêt à aller par la violence ».