CHAN 2020 : Le Maroc à la conquête d’un second sacre face au Mali en finale

La finale du championnat d’Afrique des nations (CHAN) 2020 total se joue le dimanche prochain entre le Maroc et le Mali, à l’issue de laquelle les Marocains tenteront d’arracher le titre à leur palmarès.

Vainqueur sans ambages d’un score de quatre buts à zéro face au pays organisateur le Cameroun, lors des demi-finales, les lions de l’Atlas partent favoris pour décrocher leur second titre continental après celui de la dernière édition en 2018 organisée à domicile.

Première nation à réaliser un parcours exceptionnel ponctué par deux victoires, un nul lors des phases de poules de la compétition et sa brillante prestation (3-1) face à la Zambie en quarts de finale, le Maroc n’a qu’un seul objectif qui est de tenter un doublé qui sera inédit dans l’histoire de la compétition.

Les Marocains feront face à une jeune équipe malienne dont on ne vend pas chère la peau certes, mais qui a des ambitions d’accrocher une couronne.

En quatre participations, les Maliens ont connu eux aussi un parcours sans faute lors de ce CHAN. Ils ont été entreprenants et tenaces jusqu’à la finale. Ce duel sera donc âprement disputée par les deux formations en quête de titre.

Présidentielle 2021 : une foule immense prête à accueillir le président Talon à la CENA

Une foule immense est présente à la Commission électorale nationale autonome pour accueillir Patrice Talon, qui viendra déposer sa candidature pour le scrutin présidentiel, à en croire nos confrères de Beninweb.

Toujours selon le média béninois, elle veut y rester toute la journée de ce 4 février, si possible pour accueillir le président Patrice Talon lors de sa déclaration de candidature.

Patrice Talon devrait assurément déposer son dossier de candidature ce jeudi. Et ses nombreux partisans et sympathisants  s’attendent donc à le voir en personne, faire sa déclaration de candidature comme promis.

Pour rappel, le dépôt des dossiers de candidatures pour la présidentielle qui aura lieu le 11 avril, prend fin ce 4 avril. Et depuis le lundi 1er avril, plusieurs candidats ont fait le déplacement de la Céna pour ce dépôt.

Kparo : Un homme retrouvé mort pendu dans sa chambre

Sanni Alfa, la trentaine est retrouvé mort par pendaison dans sa chambre, dans la matinée du mercredi, à Kparo, un village de l’arrondissement de Sèkèrè, dans la commune de Sinendé, a appris l’ABP de source proche de sa famille.

Selon Bagoudou Idrissou, agent de la mairie de Sinendé et originaire de Kparo, son jeune frère a été retrouvé pendu ce mercredi aux environs de 09heures. Il a fait savoir qu’il se serait servi de son lit comme échelle et aurait réussi à se mettre la corde au cou, un acte qui lui a coûté la vie.

Alertés, les éléments de la police républicaine et le médecin de la localité sont descendus sur les lieux du drame pour le constat d’usage avant de remettre le corps à la famille de la victime pour inhumation.

Le défunt, âgé de 27 ans est marié et père de deux enfants.

L’opposant Sébastien Ajavon a saisi l’ONU

Sébastien Ajavon semble décidé à se présenter au scrutin présidentiel d’avril 2021.

L’opposant Sébastien Ajavon entendait en effet déposer sa candidature. Une candidature qui ne pourrait être validée, en raison de la condamnation en 2018.

Pour rappel, l’homme d’affaires a été condamné en octobre 2018 à 20 ans de prison par coutumace par la Cour de Repression des Infractions Economiques et du Terrorisme (Criet) pour trafic de drogue, et un mandat d’arrêt international avait alors été émis contre lui.

Le 28 novembre 2019, la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) rendait un second verdict dans cette affaire, condamnant l’Etat béninois à payer à Sébastien Ajavon plus de 36 milliards de FCFA pour préjudice matériel.

Mais le Bénin décidera de se retirer du protocole de la CADHP en 2020

L’opposant béninois qui est exilé en France, en appelle donc au Comité des droits de l’Homme du Haut-Commissariat des Nations unies, estimant avoir été injustement privé de ses droits civiques à la veille du scrutin présidentiel. Il a saisi ce comité pour réclamer la levée de sa condamnation par la Criet, ainsi que la suspension des procédures judiciaires lancées contre lui.

Présidentielles 2021 : Patrice Talon choisit Mariam Talata Zime comme colistière

Le 11 avril approche à grand pas… et pour sa course  à la présidentielle, RFI et plusieurs médias béninois  rapportent que Patrice Talon a choisi Mariam Talata Zime, vice-présidente de l’Assemblée Nationale, comme colistière.

Elle a été désignée par le président sortant alors qu’elle ne faisait même pas partie de la liste restreinte des deux partis chargés de proposer le nom du candidat de la majorité à la vice-présidence du Bénin. Un choix plutôt inattendu.

Professeur de philosophie, députée, né le 7 juillet 1963, Mariam Chabi Talata Zime a intégré le Parlement en 2019 comme suppléante du ministre de l’Intérieur puis se fait élire vice-présidente de l’Assemblée nationale. Elle est l’épouse d’un ingénieur agronome et mère de 4 enfants.

Elle est décrite par ses camarades de parti comme une militante dévouée, pragmatique, structurée et courageuse.

Le choix de cette dame répond à deux critères d’équilibre qui devrait en ravir plus d’un. En effet Patrice Talon étant originaire du sud et sa colistière du nord, ceci répond au critère d’équilibre régional.

De plus, le choix d’une femme représente également une réponse aux militants de l’égalité homme-femme et de la promotion des femmes. En cas de victoire en avril prochain, elle deviendra la première vice-présidente du Bénin.

Une déclaration officielle rendue publique devra confirmer cette nouvelle dans les jours à venir.

En attendant la députée se dit surprise par cette désignation: «Comme vous, j’ai appris l’information et j’attends le Chef de l’État qui est celui qui choisit son colistier ou sa colistière, qu’il se prononce. C’est une surprise pour moi aussi», a-t-elle dit selon radio Sèdôhoun.

Les innovations apportées au nouveau code de passation de marchés publics au cœur de la session CDCC Ouémé

Le directeur départemental de contrôle des marchés publics de l’Ouémé et du Plateau, Jules Célestin Dègnon Hounsou a entretenu, jeudi, les membres du conseil départemental de concertation et de coordination (CDCC) de l’Ouémé, sur les innovations apportées au nouveau code de passation des marchés publics en République du Bénin.

Selon Jules Célestin Dègnon Hounsou, les modifications apportées à l’ancienne loi portant code de passation des marchés publics en République du Bénin visent à fluidifier la chaîne des dépenses.

Dans sa communication, le responsable départemental a entretenu les membres du CDCC sur les dispositions modifiées et a souligné qu’il revient désormais aux maires des communes d’approuver les marchés publics contrairement à ce qui se faisait par le passé.

« Les différentes mesures qui sont prises, visent à permettre désormais la signature à temps des marchés publics au niveau des communes », a-t-il laissé entendre.

Les montants des seuils de passation des marchés publics, les garanties d’offre, la prise des avenants et autres innovations du nouveau code de passation des marchés publics concernant le volet relatif aux communes ont été portés à la connaissance des membre du CDCC Ouémé qui, à leur tour, ont porté diverses préoccupations au communicateur qui a éclairé davantage leurs points d’ombre.

Un directeur d’école arrêté pour tentative d’avortement de la grossesse d’une élève à Kalalé

Le directeur d’une école primaire a été arrêté mercredi dernier à Kalalé par le commissariat de Police de la localité pour tentative d’avortement de grossesse sur une élève qu’il aurait enceinté, a appris l’ABP de source locale.

En effet, rapporte cette source, l’enseignant serait le tuteur de la jeune élève d’une vingtaine d’année. Il l’aurait engrossé, et la menacerait d’y mettre un terme quand la jeune fille s’est plainte auprès du commissariat de police de Kalalé.

Le commissariat, informe la même source, aurait interpellé et arrêté mercredi dernier ce directeur, présumé auteur de la grossesse, pour tentative présumée d’avortement. Il serait plus tard déféré au tribunal de Parakou pour répondre de ses actes.

Le présumé auteur a-t-on appris serait à sa deuxième tentative d’avortement de grossesse sur une élève.

38 lois adoptées en 2020 par le parlement béninois

Le président de l’Assemblée Nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou a indiqué mardi à la cérémonie d’échange de vœux au palais des gouverneurs à Porto-Novo, qu’au titre des textes examinés, trente-huit (38) lois ont été adoptées au cours de l’année 2020, malgré la pandémie du COVID-19.

Selon le président de l’Assemblée Nationale, c’est un exploit réalisé par les députés de la huitième législature avec l’ensemble du personnel parlementaire. Un exploit qu’il a salué d’ailleurs avant de notifier que les réformes se sont poursuivies au cours de l’année 2020, avec la mise en place de quatre (04) importantes structures qui constituent des innovations. Il s’agit entre autres, précise-t-il, de la personne responsable des marchés publics (PRMP), la cellule de contrôle des marchés publics (CCMP), la direction des services de l’information et de la communication (DSICom) et de la cellule de l’audit interne (CAI).

Lesquelles structures, dont certaines aux dires de Louis Vlavonou, sont la résultante du règlement intérieur révisé. Elles ont commencé par démontrer qu’elles étaient utiles et importantes pour le parlement de type moderne dont rêvent les uns et les autres

Hommage aux enfants du Bénin morts pour la patrie en 1977

Dépôt de gerbes pour honorer la mémoire des enfants du Bénin morts pour la patrie lors de l’agression des mercenaires.

Le contre-Amiral, Patrick Jean-Baptiste Aho, Chef d’Etat major général des forces armées béninoise, a procédé samedi à la place des Martyrs à Cotonou, à la 44eme cérémonie du dépôt de gerbes aux braves enfants morts pour la patrie à l’occasion de l’agression des mercenaires, le 16 janvier 1977, a constaté l’ABP.

Le 16 janvier 197, a rappelé le contre-Amiral, le Bénin a été agressé par les forces ennemies étrangères qui ne partagent pas la même idéologie politique que les Béninois de l’époque. Quant aux soldats tombés pour la Nation, le général  a souligné  qu’au-delà du chiffre poncif, selon les aînés, les civils n’ont pas été comptés.  Il a alors invité les historiens à approfondir des recherches pour écrire sur cet évènement qui n’est pas bien documenté.

Pour le contre-Amiral, l’Etat béninois célèbre ce jour pour se souvenir des martyrs qui ont défendu vaillamment la Nation au péril de leur vie.

Le ministre Hounkpatin donne des clarifications sur la loi portant organisation des activités pharmaceutiques

Le ministre de la santé, Benjamin Hounkpatin a fait mardi au palais des gouverneurs à Porto-Novo, un point de presse et a apporté des clarifications sur la loi N° 2021-03 portant organisation des activités pharmaceutiques en République du Bénin, juste après son adoption par les députés de la huitième législature.

Composé de cent (100) articles et subdivisé en plusieurs titres et chapitres relatifs entre autres, aux activités liées aux médicaments et autres produits de santé, aux conditions d’exercice de la pharmacie et à la régulation du secteur pharmaceutique et aux diverses sanctions applicables, le texte voté par la représentation nationale est selon le ministre de la santé, la consécration de tous les efforts engagés par le gouvernement du président Patrice Talon depuis 2016 dans ce sous-secteur névralgique.

A l’en croire, le souci permanent de régulation a amené le gouvernement à engager des réformes d’assainissement du secteur pharmaceutique. Lesquelles réformes, soutient-il, ne sont  rien sans un cadre légal et réglementaire adapté. C’est conscient de cet enjeu que le gouvernement s’est engagé à porter le projet de loi dont le ministre Benjamin Hounkpatin se réjouit du vote par l’Assemblée nationale.

Une loi majeure qui selon lui, vise à encadrer et réguler le secteur pharmaceutique, en renforçant entre autres de façon spécifique, la disponibilité et l’accessibilité financière des médicaments et autres produits de santé, l’assainissement du sous-secteur pharmaceutique, la traçabilité du système d’approvisionnement des produits de santé, la qualité des produits pharmaceutiques mis à la consommation au Bénin et l’amélioration des soins de santé.

Le vote de cette loi précise le ministre, est le couronnement d’efforts conjugués et la concrétisation de la volonté affichée du gouvernement de donner au secteur pharmaceutique, l’élan nécessaire pour son progrès.

Au total, renseigne Benjamin Hounkpatin, cette nouvelle loi sur l’organisation des activités pharmaceutiques, apporte une cohérence à l’ensemble du dispositif législatif et règlementaire relatif à la pharmacie et au médicament, conforte le Bénin dans le respect de ses engagements internationaux exprimés à travers la Convention Médicrime, instrument de droit pénal international de lutte contre le trafic des faux médicaments que le Bénin avait signé et ratifié et permet enfin, de renforcer la crédibilité de notre pays vis-à-vis de la communauté internationale, régionale et sous–régionale au regard des nouvelles exigences en matière de régulation des produits de santé.

« La loi qui vient d’être votée est d’une importance indéniable. Elle n’est pas que la loi des professionnels de la pharmacie. Elle est également la nôtre, chers concitoyens. Nous avons donc le devoir d’en cerner les contours car la pharmacie fait partie de notre quotidien », a conseillé par ailleurs le ministre Benjamin Hounkpatin avant de souligner que le gouvernement pour sa part, contribuera résolument à assurer sa vulgarisation après sa promulgation par le Président de la République.