Pétanque mondiale : le Bénin triomphe grâce au « Colonel GBE »

Marcel GBETABLE alias « Colonel GBE » sacré champion du monde : le Bénin vise juste à Chengdu

 

Chengdu, 16 août 2025 Le Bénin vient d’inscrire une nouvelle ligne dorée à son palmarès sportif international. En effet, Marcel GBETABLE, alias « Colonel GBE », a décroché le titre de champion du monde de tir de précision en pétanque aux Jeux Mondiaux 2025, en battant l’Italien Andrea Chiapello, tenant du titre, sur le score serré de 29 à 25.

 

Une finale haletante et un duel de titans

 

Dans une finale haletante, le Béninois a fait preuve d’une maîtrise technique et mentale exceptionnelle. Face à un adversaire redoutable, GBETABLE a imposé son rythme, sa précision et son sang-froid, confirmant son statut de référence mondiale dans la discipline. Ce sacre vient également couronner un parcours déjà impressionnant, marqué par des performances éclatantes en 2023 : champion du monde en doublette mixte avec Laïma Sambo et vice-champion en doublette avec Marcel Bio.

Le Bénin, une nouvelle puissance de la pétanque

 

Ce triomphe ne relève pas du hasard. Au contraire, il incarne la montée en puissance de la pétanque béninoise, portée par une génération de boulistes talentueux et une structuration croissante de la discipline. La Fédération béninoise de pétanque, saluant « une performance exceptionnelle », voit en cette victoire un levier pour renforcer le soutien aux sports dits « mineurs » et élargir les perspectives de développement sportif national.

 

Le Colonel GBE, un symbole pour toute la nation

 

Originaire de Bohicon, Marcel GBETABLE n’est pas seulement un athlète hors pair. Il est devenu le visage d’une ambition collective, celui d’un Bénin conquérant, capable de rivaliser avec les plus grandes nations sportives. D’ailleurs, son entraîneur, Thierry Babagbeto, a dédié cette victoire à la mémoire de Guy Tronou, mentor disparu quatre mois plus tôt, soulignant la dimension humaine et émotionnelle de ce sacre.

Avec cette médaille d’or, le Bénin ne se contente plus de participer : il écrit l’histoire. Et Marcel GBETABLE, en véritable Colonel du jeu, en est le plus brillant ambassadeur. Ce triomphe symbolise la persévérance et le talent d’une nation souvent sous-estimée sur la scène sportive internationale.

Cependant, cette victoire historique donnera-t-elle l’impulsion nécessaire pour faire du Bénin une force majeure dans les sports de boules et inspirer une nouvelle génération d’athlètes à la fois en Afrique et dans le monde ?

Objectif médailles : le Bénin affûte ses talents pour Accra 2025

À Grand-Popo, le Bénin affûte ses ambitions régionales : entre sueur, stratégie et espoirs de médailles, vingt athlètes se préparent à faire résonner l’hymne national à Accra.

Le Bénin muscle sa préparation pour les championnats ouest-africains d’athlétisme à Accra

Du sable de Grand-Popo aux pistes d’Accra, le Bénin trace sa route vers les championnats ouest-africains d’athlétisme, prévus du 13 au 18 août 2025 au Ghana. En effet, une délégation de 20 athlètes, dont une quinzaine actuellement en camp intensif, incarne les espoirs du pays dans cette compétition régionale de haut niveau.

 

Grand-Popo : le camp d’entraînement qui forge les champions

 

Depuis le 1ᵉʳ août, les athlètes sélectionnés peaufinent leurs performances lors d’un camp organisé par la Fédération béninoise d’athlétisme (FBA) en partenariat avec le ministère des Sports. L’objectif est clair : affûter les qualités techniques et physiques des compétiteurs, sous l’œil attentif de cinq encadreurs spécialisés.

« Nous préparons nos seniors pour qu’ils soient prêts à affronter les meilleurs de la sous-région », explique Evrard Anayan, directeur technique national de la FBA.

Si certains membres de la délégation poursuivent leur préparation à l’étranger, ils rejoindront le groupe à l’approche du départ pour Accra.

 

Podiums en vue : le Bénin mise sur ses forces pour Accra

 

Les encadreurs misent sur les sauts, les lancers et les courses de fond pour décrocher des podiums. Ainsi, deux sauteurs ont déjà franchi la barre symbolique des deux mètres, tandis que les lanceurs et les coureurs de demi-fond affichent des progrès prometteurs.

« Nos athlètes ont les moyens de se distinguer dans la sous-région », affirme Evrard Anayan, confiant.

Emmanuel Muerezi, spécialiste du demi-fond, insiste sur l’importance de l’amélioration des chronos :

« Chaque athlète a des objectifs précis. C’est notre rôle de les aider à les atteindre. »

 

La voix des athlètes : détermination et esprit d’équipe

 

Aldo Adjagbodjou, spécialiste des épreuves combinées, souligne les bénéfices du camp : « Nous avons travaillé sur les sauts en hauteur et en longueur. Grâce à cela, les ajustements techniques sont déjà visibles. » Pour lui, la quête de médailles est importante, mais l’amélioration individuelle reste prioritaire.

De son côté, Brigide Tchédé, lanceuse de poids et de disque, évoque un travail technique approfondi :

« Nous avons progressé sur la rotation, la prise et la sortie de l’engin. Le groupe est motivé, prêt à défendre les couleurs du Bénin. »

 

Une dernière ligne droite avant l’épreuve de vérité d’Accra

 

En plus des épreuves individuelles, le Bénin alignera des relais 4×100 m masculins et féminins, ainsi qu’un relais mixte 4×400 m. Ces formations incarnent l’esprit d’équipe et la volonté de marquer les esprits à Accra.

Avant le grand départ, les athlètes participeront aux championnats nationaux les 8 et 9 août, un ultime test décisif pour affiner leur préparation avant le grand choc régional.

 

La chute : Le Bénin, l’outsider qui ne veut pas être un simple figurant

 

Ce camp à Grand-Popo ne se résume pas à une simple préparation physique : il cristallise les ambitions d’un pays qui veut faire entendre sa voix sur la scène ouest-africaine. À Accra, le Bénin ne viendra pas en spectateur, mais en conquérant.  En somme, la promesse est forte, les ambitions sont affichées. Les regards sont désormais tournés vers Accra, où le Bénin s’apprête à courir pour la gloire.

Yamine Atchiba : Le Guépard rugit à Casablanca

Casablanca 2025 : un « Guépard » Béninois rugit sur le tapis africain ! Yamine Atchiba décroche un bronze historique en lutte !

Sous le ciel ardent de Casablanca, le Championnat d’Afrique de lutte 2025 a vu éclore une nouvelle étoile béninoise. Yamine Atchiba, 24 ans, Franco-Béninois au cœur vaillant, a gravi la troisième marche du podium en lutte gréco-romaine, catégorie des 72 kilos, offrant au Bénin une médaille de bronze aussi méritée que symbolique. Pour sa première participation sous les couleurs nationales, ce sociétaire du club Kafass Lutte Ivry, en France, a porté haut le drapeau des Guépards, mêlant audace et résilience face à l’élite continentale. Son parcours résonne comme une promesse d’avenir pour la lutte béninoise, dans un pays où ce sport, encore discret, aspire à briller.

L’Odyssée du bronze : le parcours combatif d’Atchiba face à l’élite africaine

Le complexe sportif Mohammed V de Casablanca, théâtre des joutes africaines du 28 avril au 2 mai 2025, a vibré sous les exploits de Yamine Atchiba. Né en France de parents béninois, ce lutteur de 24 ans, formé dans l’exigeante école française, a choisi de défendre les couleurs de son pays d’origine, répondant à l’appel de la Fédération béninoise de lutte. Dès son entrée en lice, Atchiba a imposé sa fougue, écartant un adversaire cap-verdien avec une maîtrise tactique impressionnante. Qualifié pour les demi-finales, il s’est heurté à l’Égyptien Mohamed S. Ibrahim, champion en titre et figure dominante de la catégorie. Malgré cette défaite, le jeune Guépard n’a pas fléchi. Dans le match pour la médaille de bronze, il a terrassé le Congolais Norvil Kalala Bukasa, arrachant ainsi  une victoire qui scelle son entrée dans l’histoire du sport béninois.

Un bronze qui pèse de tout son poids : symbole d’espoir et de défi pour la lutte béninoise

Cette médaille de bronze, la première du Bénin dans ce championnat, est bien plus qu’un trophée. Dans un pays où le football et l’athlétisme dominent, la lutte, introduite dans les années 1980, peine à s’imposer. par ailleurs , avec seulement 200 licenciés en 2023, la discipline repose sur une poignée de passionnés et des infrastructures limitées. Le succès d’Atchiba, qui s’entraîne à Ivry-sur-Seine sous la houlette de coaches français, illustre le potentiel d’une diaspora mobilisée. « Représenter le Bénin, c’est une fierté et une responsabilité », a-t-il confié, soulignant son attachement à ses racines bassilaises.

Casablanca, arène des Titans : le Bénin crée la surprise face aux géants africains

Le Championnat d’Afrique 2025, organisé à Casablanca après l’édition 2024 à Alexandrie, a réuni plus de 300 lutteurs de 25 pays, dans les disciplines de lutte libre, gréco-romaine et féminine. L’Égypte, avec 15 médailles en 2023 à Hammamet, et la Tunisie, forte de 9 médailles cadets cette année, dominent le continent. Pourtant, le Bénin, modeste acteur, s’est frayé un chemin grâce à Atchiba. Son style, mêlant puissance physique et précision technique, a séduit les observateurs, qui notent sa capacité à rivaliser avec des nations mieux dotées. Face à Kalala Bukasa, il a déployé une stratégie agressive, verrouillant son adversaire au sol pour s’assurer la victoire, comme décrit par un commentateur de SNRT Maroc.

Le bronze, un tremplin vers l’avenir : rêves olympiques et défis structurels pour la lutte béninoise

À 24 ans, Yamine Atchiba n’en est qu’au début de son odyssée. Inspiré par des figures comme Ibrahim Ghanem, champion du monde de lutte gréco-romaine en 72 kilos en 2023, il rêve de mondiaux et, pourquoi pas, des Jeux olympiques de Los Angeles en 2028. Mais son parcours n’est pas sans défis. La catégorie des 72 kilos, non olympique, l’oblige à envisager une descente en 67 kilos, un défi physique de taille. Au Bénin, le manque de financement et de structures, malgré les efforts du ministère des Sports, freine le développement de la lutte. La médaille d’Atchiba pourrait toutefois changer la donne, attirant sponsors et vocations, à l’image du Sénégal, qui a raflé 10 médailles à Hammamet en 2023.

Une étincelle d’espoir qui embrase tout un pays : l’impact retentissant du bronze d’Atchiba

À Casablanca, où les tambours des supporters ont rythmé les combats, Yamine Atchiba n’a pas seulement remporté une médaille : il a planté une graine d’espoir. Pour les 60 % de Béninois de moins de 25 ans, son succès est une invitation à rêver grand. À Porto-Novo, où la fédération planifie un accueil triomphal, on murmure déjà son nom comme celui d’un pionnier. « Yamine montre que le Bénin peut briller partout », a déclaré un dirigeant sportif. En écho, un proverbe fon semble lui répondre : « Le feu commence par une étincelle. » Sur le tapis marocain, Atchiba a allumé cette flamme. À lui, désormais, de la faire grandir.

Les Guépards du Bénin écrivent leur légende en Davis Cup

Cotonou, 3 février 2025 –  Sous un soleil implacable, les courts de l’hôtel Sofitel de Cotonou ont vibré dimanche après-midi au rythme d’une épopée sportive sans précédent. Les Guépards du Bénin, portés par une ferveur nationale électrique, ont terrassé la Lettonie (3-2) en play-offs du Groupe Mondial II de la Dans une victoire historique, les Guépards du Bénin ont triomphé de la Lettonie 3-2 en Davis Cup, se qualifiant pour la première fois , décrochant leur billet pour la première fois de leur histoire dans l’antichambre de l’élite mondiale. Une victoire ciselée dans l’urgence, où chaque balle a ressemblé à un manifeste de résilience.

Le double, symphonie d’expérience et de jeunesse 

La journée décisive s’est ouverte sur un duo improbable : Alexis Klegou, vétéran de 36 ans au revers aussi tranchant que son mental, et Prince Gandonou, dauphin de 21 ans au service fulgurant. Face aux Lettons Aleksandrs Sotikovs et Robert Strombachs, les Béninois ont orchestré une valse tactique sans fausse note. En deux sets limpides (6-3, 6-3), ils ont verrouillé le filet, transformant chaque amorti en sentence. Le score bascule à 2-1 pour le Bénin, mais l’ombre de Strombachs, numéro un letton, plane déjà.

Strombachs, le réveil d’un géant

Réduit à l’état de spectateur lors du double, Robert Strombachs a brandi sa raquette comme une épée. Face à un adversaire béninois anonyme dont le nom s’est perdu dans l’ouragan letton, il a signé un carnage technique (6-1, 6-1), égalisant à 2-2. En quarante-huit minutes, le joueur a rappelé pourquoi il trône au 145ᵉ rang mondial, offrant à son équipe un sursis inespéré.

Davis Cup : Monnou, le substitut messianique

Alors que tous attendaient le retour de Klegou pour l’ultime bataille, le capitaine béninois a jeté son joker : Sylvestre Monnou, 28 ans, habitué de l’ombre. Face à Daniels Tans, 23 ans et 320ᵉ mondial, le Béninois a déployé un tennis de samouraï en transe. Son jeu, mélange de l’obs assassin et de passing-shots millimétrés, a désarticulé le Letton. En deux sets (6-3, 6-3), Monnou a scellé le destin du match, déclenchant une marée humaine sur les courts.

Une victoire aux multiples facettes

Ce succès, au-delà des chiffres, raconte une métamorphose :

– Gandonou, l’héritier : le jeune Prince a confirmé son statut de prodige, combinant audace et sang-froid.

– Klegou, le patriarche : son leadership a transcendé les générations, prouvant que l’expérience reste un capital inestimable.

– Monnou, l’inattendu : remplaçant de dernière minute, il incarne désormais la profondeur stratégique d’une équipe en pleine ascension.

L’envers du décor : un pari tactique osé 

La décision de remplacer Klegou par Monnou aurait pu virer au fiasco. Interrogé, le capitaine béninois a justifié son choix : « Alexis avait donné son âme en double. » « Nous avions besoin de fraîcheur, et Sylvestre possède un jeu déstructurant qui correspondait à Tans. » Un calcul risqué, mais visionnaire.

Le Bénin intègre le Groupe Mondial II, devenant le quatrième pays subsaharien à atteindre ce niveau après l’Afrique du Sud, le Zimbabwe et l’Ouganda. Prochain défi : pérenniser cette percée en structurant un vivier de jeunes talents et en attirant des sponsors. La Fédération annonce déjà un plan Marshall incluant la construction de centres d’entraînement high-tech à Parakou et Natitingou.

Sur le court, Klegou résume l’état d’esprit : « Cette victoire n’est pas un aboutissement, mais un tremplin. » « Nous avons montré que le tennis africain n’est pas un folklore, mais une force en devenir. »

Alors que la Lettonie sombre dans le groupe III de la Davis Cup, le Bénin, lui, regarde vers les cimes. Reste à savoir si les Guépards sauront transformer cet exploit en révolution durable… ou s’ils resteront les étoiles filantes d’un continent en quête de légendes.

 

handball béninois : Flowers CNSS vice-champion d’Afrique

Cotonou, le 13 novembre 2024 Le Handball béninois a démontré ses compétences sur la scène africaine. En effet, lors du 45ᵉ championnat d’Afrique des clubs champions de handball, qui s’est tenu à Laayoun au Maroc, le club Flowers CNSS a réalisé une performance historique en atteignant la finale. Une prouesse saluée par le ministre des Sports, Benoît DATO, qui a rendu hommage aux athlètes hier lors d’une cérémonie officielle à la salle de conférence du stade GMK.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.Flowers CNSS : une finale historique

Par ailleurs, les Handballeurs et Handballeuses de Flowers CNSS ont écrit une nouvelle page de l’histoire du sport béninois. En se hissant en finale de la compétition continentale, pour la première fois de son histoire, le club Flowers a démontré tout le talent et la détermination des poulains du Coach Aimé SEBIO. Bien qu’ils n’aient pas remporté le titre, leur parcours exceptionnel qui leur vaut aussi la médaille d’argent est une source de fierté pour tout le pays.

Adjidja HBC : une progression remarquable

Adjidja HBC a également brillé lors de cette compétition en atteignant les quarts de finale. Cette performance confirme la montée en puissance du handball béninois et témoigne du travail accompli par les différents acteurs du sport.

Fierté nationale : Flowers CNSS atteint la finale du championnat d'Afrique de handball et offre une médaille d'argent au Bénin.La reconnaissance de l’État

Le ministre des Sports, Benoît DATO, a tenu à féliciter les athlètes pour leurs résultats exceptionnels. Il a souligné l’importance de soutenir le sport béninois et a promis de poursuivre les efforts pour développer toutes les disciplines. « Nous allons intensifier nos efforts, car je suis persuadé que c’est la seule voie pour renouer avec l’ère glorieuse du handball béninois des années 80 et 90 », a-t-il déclaré.

Un avenir prometteur pour le Handball béninois

Le président de la Fédération béninoise de handball, Sidikou KARIMOU, a aussi exprimé sa satisfaction et a mis en avant l’importance du championnat professionnel pour le développement du handball béninois. Il a remercié le ministère des Sports pour son soutien sans faille.

Cette performance exceptionnelle est le fruit d’un travail de longue haleine et d’investissements importants. Le soutien des autorités, la mise en place d’un championnat professionnel et la détermination des athlètes ont été les clés de cette réussite.

En conclusion, le handball béninois est en pleine forme. Les résultats obtenus lors du Championnat d’Afrique des clubs champions sont une preuve tangible de ce dynamisme. Avec un tel engouement et un soutien sans faille, l’avenir du handball béninois s’annonce prometteur.

 

Fin de la crise à la Fédération Béninoise de Pétanque

Cotonou, le 19 août 2024- Dans un revirement de situation attendu, la Confédération Africaine de Sports Boules (CASB) a mis fin aux sanctions qui pesaient sur Garba YAYA et Casimir DJOSSOU, respectivement président et secrétaire général de la Fédération Béninoise de Pétanque (FBP). Cette décision, annoncée le 16 août 2024, marque un nouveau chapitre pour la pétanque béninoise, secouée par de vives tensions ces derniers mois.

Entre sanctions et réconciliations: les dessous des mesures punitives et de leur révocation

Rappelons qu’en septembre 2023, la Fédération Béninoise de Pétanque Garba  a suspendu YAYA  de ses fonctions suite à des accusations de manquements graves. Quelques mois plus tard, c’était au tour de Casimir DJOSSOU d’être sanctionné. Ces décisions ont entraîné de nombreuses réactions au sein de la communauté de la pétanque béninoise.

Cependant, dans un communiqué officiel, El-Hadj Ibrahima IDRISSOU, président du CASB, a justifié sa décision de lever les sanctions par sa confiance renouvelée envers les deux responsables. Il a souligné l’importance de tourner la page et de travailler ensemble pour le développement de la pétanque au Bénin.

Les défis à venir pour la Fédération 

La réhabilitation de Garba YAYA et Casimir DJOSSOU ouvre une nouvelle ère pour la FBP. Les deux hommes auront à cœur de restaurer la confiance de leurs membres et de leurs partenaires. Ils devront également mettre en œuvre des mesures pour renforcer la gouvernance de la fédération et prévenir de nouvelles crises.

La pétanque béninoise, qui a connu un essor considérable ces dernières années, a les moyens de retrouver sa place sur la scène internationale. Dans les prochains mois, la FBP mesurera les progrès accomplis et évaluera l’efficacité de ses nouvelles orientations stratégiques. Ces évaluations joueront un rôle crucial dans la détermination de la trajectoire future de l’organisation.

En conclusion, la levée des sanctions contre Garba YAYA et Casimir DJOSSOU marque un tournant pour la Fédération Béninoise de Pétanque. Alors que de nombreux acteurs du monde de la pétanque saluent cette décision, elle ajoute également de nouvelles responsabilités aux dirigeants de la fédération. Il leur appartient désormais de démontrer leur capacité à rassembler les forces vives de la discipline et à porter haut les couleurs du Bénin sur la scène internationale.