Donald Trump, 47ᵉ Président des États-Unis

Il l’a fait, c’est officiel : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle ce 6 novembre 2024, devançant la démocrate Kamala Harris. Il devient alors le 47ᵉ président des États-Unis et revient à la Maison-Blanche après son premier mandat de 2017 à 2021. Ce succès historique représente un retour victorieux dans la vie politique américaine, après une campagne acharnée et une série de résultats importants dans les États décisifs, huit ans après sa première victoire et seulement quatre ans après sa défaite face à Joe Biden.

Il sera, à partir du 20 janvier 2025, le deuxième homme politique américain après Grover Cleveland à avoir deux mandats non consécutifs. Sa victoire est d’or et déjà garantie grâce à son succès dans les États clés  avec 277 Grands électeurs, bien au-delà des 270 nécessaires.

Un vote écrasant 

À ce stade, Donald Trump a recueilli 277 voix de grands électeurs, dépassant ainsi les 270 requises pour accéder à la Maison-Blanche. Il a remporté le Texas, la Floride et l’Ohio, tout en s’imposant dans des États importants tels que la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Encore plus important, alors que plus de 95 % des bulletins étaient vides, Associated Press a annoncé sa victoire en Pennsylvanie, un État que Joe Biden avait de peu remporté en 2020. Ainsi, Trump a recueilli 50,9 % des voix, contre 48,4 % pour Kamala Harris. Pour le milliardaire de 78 ans, ce retour politique, après une défaite en 2020, est une véritable résurrection.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Célébration d’une victoire méritée 

Par ailleurs, c’est depuis Mar-a-Lago, en Floride, que l’ancien président a proclamé sa victoire en remerciant ses électeurs et en mettant en évidence son succès dans des États importants tels que le Wisconsin, la Pennsylvanie et la Géorgie. La victoire dans les sept États pivots pourrait représenter un grand chelem républicain, car ces « Swing States » ont joué un rôle essentiel dans son ascension à la Maison-Blanche.

Que deviendront les poursuites judiciaires à l’encontre de Donald Trump ?

Sous son mandat, la politique américaine risque de changer radicalement, avec un retour à des politiques économiques et de sécurité rigoureuses et une éventuelle relance de son projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine.

En plus, la réélection de Trump à la présidence lui offre une opportunité exceptionnelle de faire taire toutes les accusations portées contre lui et même de mettre fin définitivement aux poursuites judiciaires en cours. Pour rappel, l’ancien président fait l’objet d’accusations à la fois fédérales et locales, en particulier dans l’affaire Stormy Daniels et pour son implication dans les événements du 6 janvier 2021.

Cette élection permettrait aussi à Trump, après quatre ans d’absence à la Maison-Blanche, de redéfinir à nouveau la politique américaine et de faire mieux qu’auparavant.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Qui est Donald Trump, le 47ᵉ Président des États-Unis ?

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un milliardaire, animateur et homme d’État américain, membre du Parti républicain. Après avoir dirigé l’entreprise familiale, appelée « The Trump Organization », il a développé un empire immobilier et investi dans différents domaines, tels que les casinos et les concours de beauté.

En 2016, Trump est élu 45ᵉ président américain, mais son style provocateur, sa gestion controversée de la pandémie de COVID-19, la construction du mur à la frontière mexicaine et ses relations avec Vladimir Poutine lui coûteront sa réélection en 2020. Malgré sa défaite face à Joe Biden, son Parti républicain n’abandonnera pas.

En novembre 2022, Trump fit savoir qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, l’une des nombreuses poursuites à son encontre parviendra à son terme en 2023. Il est alors reconnu coupable de complots et de fausses déclarations, marquant ainsi l’histoire en tant que premier ex-président des États-Unis condamné pour un délit en 2024.

En résumé, le succès de Trump illustre le désir de renouveau des Américains et démontre qu’une campagne électorale peut être à la fois simple et pacifique tout en conduisant au succès. L’élection américaine pourrait servir de modèle pour les nations africaines, soulignant l’importance d’une démocratie dynamique et de la volonté populaire. Toutes nos félicitations au Premier Américain.

 

Addis-Abeba : Sommet pour un commerce d’armes contrôlé

Addis-Abeba, le 5 novembre 2024 – L’Union Africaine, en partenariat avec Expertise France, a organisé les 5 et 6 novembre une conférence d’envergure à son siège d’Addis-Abeba. L’objectif est de promouvoir l’adhésion et la mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes (TCA) parmi les États membres de la région de l’Afrique de l’Est.

Réunissant 14 pays, dont des États signataires (Comores, Djibouti, Rwanda, Tanzanie), non signataires (Erythrée, Ethiopie, Kenya, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, l’Ouganda) et parties au Traité (Madagascar, île Maurice, Seychelles), cette conférence a été l’occasion de faire le point sur les avancées en matière de contrôle des armes conventionnelles sur le continent africain. Parmi les participants, on compte notamment des représentants de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), de l’IGAD, de la CEDEAO, du Bénin ainsi que des experts internationaux.

L'Afrique de l'Est se mobilise pour un commerce d'armes plus responsable : une conférence majeure à Addis-Abeba.Commerce d’armes : un enjeu majeur pour la paix et la sécurité en Afrique

Adopté en 2013 par l’Assemblée générale des Nations Unies, le TCA vise à établir des normes communes pour le commerce international des armes conventionnelles. Il s’agit d’un instrument juridique essentiel pour prévenir les transferts d’armes qui pourraient alimenter des conflits armés, des violations des droits de l’homme ou des actes de terrorisme.

L’Afrique de l’Est est une région particulièrement touchée par les conflits armés et la prolifération des armes légères et de petit calibre, donc son adhésion au TCA est un enjeu majeur pour la paix, la sécurité et le développement durable de nos États membres.

Des échanges pour des perspectives encourageantes

Au cours de ces deux jours de conférence, les participants ont pu partager leurs expériences, identifier les défis communs et définir des stratégies pour promouvoir l’universalisation et la mise en œuvre du TCA. Des présentations seront faites sur les bonnes pratiques en matière de législation nationale, de contrôle des exportations et d’assistance technique.

Cette conférence représente une opportunité unique pour les États membres de l’Afrique de l’Est d’intensifier leur coopération dans le contrôle des armes. Les États membres de l’Afrique de l’Est ont la ferme volonté de travailler en faveur d’un commerce d’armes plus responsable et transparent. L’engagement de ces États témoigne de leur détermination à œuvrer ensemble pour cette cause importante.

À l’issue de la conférence, les participants adopteront une déclaration commune réaffirmant leur engagement en faveur du TCA et définissant ainsi les prochaines étapes à suivre. Il s’agit notamment de renforcer les capacités nationales en matière de contrôle des armes, de promouvoir la coopération régionale et de sensibiliser l’opinion publique à l’importance du TCA.

Tour du Faso : El Kouraji Mohcine s’empare du maillot jaune

Ouagadougou, le 4 novembre 2024La 35e édition du Tour cycliste international du Faso s’est achevée hier dans une ambiance festive, avec la victoire éclatante d’El Kouraji Mohcine. En effet, cette compétition sportive d’envergure, qui a rassemblé une soixantaine de cyclistes venus de différents pays, a une nouvelle fois démontré le dynamisme du cyclisme africain et le rayonnement du Burkina Faso sur la scène sportive internationale.

Le Tour du Faso 2024 s'achève sur une victoire éclatante d'El Kouraji Mohcine, sous le regard du Président Traoré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a honoré de sa présence à la cérémonie de clôture. Ainsi, il a souligné l’importance qu’il accorde au sport et à son rôle fédérateur. Dans son discours, il a félicité le vainqueur, El Kouraji Mohcine, pour sa performance exceptionnelle et rendu hommage à tous les participants pour leur engagement et leur esprit sportif.

Le Président a également salué l’organisation sans faille de cette compétition, qui a contribué à promouvoir l’image du Burkina Faso à l’étranger. Il a souligné l’importance de tels événements pour renforcer les liens entre les peuples et favoriser le développement du tourisme sportif.

Un hommage particulier a été rendu aux Forces de défense et de sécurité, dont le professionnalisme a permis d’assurer la sécurité de tous les participants et des spectateurs tout au long de l’épreuve. Leur engagement a ainsi contribué à faire de ce Tour du Faso un succès sur tous les plans.

 

Le cyclisme, vecteur d’unité et de paix

Au-delà de l’aspect sportif, le Tour du Faso est devenu au fil des années un symbole de paix, de fraternité et de solidarité entre les peuples. Cette compétition permet aussi de rassembler des sportifs de différentes cultures et de promouvoir les valeurs universelles du sport : le respect, l’effort, la persévérance et le fair-play.

En clôturant cette édition, le Président Traoré a réaffirmé sa volonté de faire du Burkina Faso un pays où le sport occupe une place centrale. Il a appelé les jeunes à pratiquer une activité sportive régulière et à s’inspirer des valeurs véhiculées par le cyclisme.

WBG Meetings : l’Afrique de l’Ouest mise sur le numérique

En marge du WBG Meetings, un événement majeur a été organisé par la Chambre de commerce américaine US-Africa Business Center ce vendredi 25 octobre. Cette rencontre a en effet réuni une pléiade d’experts, d’investisseurs et de décideurs politiques, tous unis autour d’un objectif commun : explorer des stratégies innovantes pour catalyser le financement des infrastructures numériques en Afrique de l’Ouest.

L’Afrique de l’Ouest, en pleine mutation économique, a un besoin croissant de connectivité numérique pour soutenir sa croissance. En outre, les discussions ont porté sur les défis à relever pour financer et déployer des réseaux de télécommunications modernes, des infrastructures de données et des services numériques accessibles à tous.

Des solutions innovantes pour un enjeu crucial

Les participants ont aussi exploré une multitude d’approches pour mobiliser les financements nécessaires. Parmi les pistes évoquées figurent :

  • Le partenariat public-privé : un modèle qui associe les capitaux publics et privés pour réaliser des projets d’envergure.
  • Les financements innovants : le recours à des instruments financiers tels que les obligations vertes ou les partenariats de projets.
  • Le transfert de technologies : le partage de connaissances et d’expertise pour développer des solutions adaptées aux spécificités locales.

Ces discussions ont également été l’occasion de mettre en lumière les réussites et les innovations dans le domaine des infrastructures numériques, tout en identifiant les domaines nécessitant des investissements accrus et une attention particulière. En plus, les participants ont convenu que le développement d’infrastructures numériques robustes est crucial pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie des populations.

WBG Meetings : Un avenir numérique prometteur pour l’Afrique de l’Ouest

En conclusion de ces rencontres, l’US-Africa Business Center a réaffirmé son engagement à accompagner les pays d’Afrique de l’Ouest dans leur transition numérique. En facilitant les échanges entre les acteurs publics et privés, l’Organisation contribue à créer un environnement propice aux investissements et à l’innovation.

Le développement d’infrastructures numériques robustes est un enjeu majeur pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, il s’agit d’un levier essentiel pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des populations. Les discussions lors des WBG Meetings ont montré que la communauté internationale est consciente de ces enjeux et est prête à agir.

 

Hama Amadou : le Phénix du Niger s’est éteint

Niamey, 24 octobre 2024—Hama Amadou, éminent homme politique nigérien et figure de proue de la vie publique, est décédé mercredi soir des suites d’une crise soudaine de paludisme. Transporté d’urgence à l’hôpital général de référence de Niamey, son décès a été confirmé à l’âge de 74 ans. Né à Youri, Amadou a occupé de nombreux postes clés au sein du gouvernement, marquant de son empreinte les sphères du pouvoir. Toutefois, le sommet de l’État lui a échappé malgré ses ambitions persistantes. Sa disparition laisse un vide dans le paysage politique nigérien et soulève des questions sur la lutte contre le paludisme dans la région.

Hama Amadou, le Phénix de la politique nigérienne

Hama Amadou, surnommé affectueusement « le Phénix », a connu une carrière politique pleine de rebondissements. Plusieurs fois emprisonné, il est l’un des plus résistants opposants politiques du Niger. Économiste respecté et stratège politique habile, Amadou a commencé sa carrière comme contrôleur des douanes, puis a gravi les échelons de l’État, occupant des postes importants sous les présidences de Seyni Kountché et Ali Saibou.

Il a été Premier ministre sous la présidence de Mahamane Ousmane de 1995 à 1996 et a joué un rôle clé dans l’arrivée au pouvoir de Mamadou Tandja en 1999, avant de devenir à nouveau Premier ministre l’année suivante. Pendant sept ans, il a dirigé le Gouvernement avec fermeté et dévouement.

Un parcours politique entre épreuves et résilience

Cependant, la relation entre l’ancien Premier ministre nigérien et Mamadou Tandja se détériore en 2009. Peu après, les autorités incarcèrent l’ex-Premier ministre dans une prison de haute sécurité pour des accusations de détournement de fonds. Des accusations qu’il réfute vigoureusement, les qualifiant de « machination » orchestrée par le président de l’époque, Mamadou Tandja, afin de l’éliminer de la course présidentielle. Néanmoins, la justice lui donne raison en prononçant un non-lieu, et les élections présidentielles prévues cette année-là sont annulées à la suite du renversement de Tandja par un coup d’État.

Perdant son influence au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Hama Amadou crée son propre parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden F. A.), et se positionne en opposant. Il relance sa carrière politique en étant nommé président de l’Assemblée nationale en 2021, suite à la chute de Tandja, et occupe ce poste jusqu’en 2014. Cette période illustre la résilience de Hama Amadou et sa capacité à se réinventer sur la scène politique nigérienne.

Hama Amadou, à nouveau dans la tourmente

Hama Amadou, fervent défenseur de la cause nigérienne et rival historique de l’ancien président Mahamadou Issoufou, s’est retrouvé impliqué dans une controverse de trafic de bébés qui a terni son image publique ainsi que celle d’une de ses épouses. Contraint à l’exil de 2011 à 2015, il est arrêté en 2015, lié à cette affaire. Malgré son incarcération en 2015, il réussit à se hisser à la deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2016, recueillant près de 18 % des suffrages, et ce, sans mener de campagne électorale.

Après un long séjour à l’étranger, Amadou, de retour sur la terre de ses ancêtres en 2019, est de nouveau arrêté puis relâché en 2020. Il a tenté de se présenter à nouveau pour la plus haute fonction de l’État. Toutefois, la Cour constitutionnelle a annulé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre 2020, ce qui a ouvert la voie à Mohamed Bazoum. Ce dernier événement marque un tournant décisif dans la carrière politique d’Amadou, l’empêchant de réaliser son ambition de longue date d’accéder à la présidence.

Fin de parcours pour un pilier de la politique nigérienne

Hama Amadou a tiré sa révérence ce mercredi à Niamey, laissant un legs de dévouement et d’engagement pour sa nation. Impliqué dans les troubles post-électoraux de février 2021, il a subi une incarcération la dernière de sa vie, puis une libération pour des raisons médicales qui l’ont mené en France. Après le coup d’État de juillet 2023 renversant Mohamed Bazoum, Amadou est rentré à Niamey et s’est retiré de la vie politique.

Son décès a provoqué une onde de choc, avec des hommages poignants de figures telles que l’ex-président Mahamadou Issoufou, qui a déploré la perte d’un précieux « allié et adversaire ». Soufiane Aghaichata Guishene, ministre du Tourisme du gouvernement militaire, a aussi salué sa mémoire, assurant que son héritage inspirera les futures générations. La disparition d’Amadou signe la fin d’une époque pour le Niger, mais son influence et son humanisme demeureront indélébiles dans l’annale du pays.

En somme, alors que le dernier chapitre de Hama Amadou se referme, son esprit inébranlable et sa ténacité infatigable continueront d’éclairer la voie pour un Niger plus fort et plus juste. L’histoire de Hama Amadou, c’est celle d’un homme qui, face aux vents contraires, a toujours su se relever. Aujourd’hui, son héritage résonne comme un appel à tous les Nigériens : l’adversité n’est jamais la fin, mais un nouveau départ.

BRICS : Appel à Israël pour cesser ses actions sur la FINUL au Liban

KAZAN(RUSSIE), le 23 octobre 2024  – Dans un élan de solidarité sans précédent, les pays membres du bloc des BRICS ont émis une déclaration conjointe lors de leur XVIe sommet tenu à Kazan, exhortant Israël à mettre fin immédiatement à ses actions militaires contre la force de l’ONU au Liban, connue sous le nom de FINUL.

Cette déclaration marque un moment clé dans les relations internationales, soulignant l’importance de la coopération multilatérale pour la résolution des conflits. Les pays des BRICS, qui incluent des puissances mondiales telles que la Chine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil, ont exprimé une ferme opposition aux récentes escalades militaires, insistant sur la nécessité de préserver la paix et la stabilité régionales.

 L’impact de la déclaration du BRICS sur les relations internationales et diplomatique avec Israël

La déclaration  a souligné l’importance capitale de la FINUL dans la préservation de la sécurité à la frontière sud du Liban et a réaffirmé l’engagement des BRICS envers les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale. Les dirigeants présents à Kazan ont également souligné leur soutien indéfectible au personnel de l’ONU et à leur mission de paix, tout en condamnant fermement toute forme d’agression qui met en péril la vie des casques bleus et la mission qu’ils s’efforcent de mener à bien.

Cette prise de position collective des BRICS intervient à un moment où la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par la montée des tensions au Moyen-Orient. Elle reflète une prise de conscience croissante de la nécessité d’une action concertée pour prévenir l’escalade des conflits et promouvoir un dialogue constructif. En outre, cette déclaration pourrait servir de catalyseur pour d’autres initiatives diplomatiques visant à renforcer la sécurité et la coopération internationales.

Alors que le sommet se poursuit, les yeux du monde restent rivés sur Kazan, dans l’attente de voir comment les délibérations des BRICS se traduiront en actions concrètes. Ce sommet pourrait bien être un tournant décisif, non seulement pour les relations entre les membres des BRICS et Israël mais aussi pour l’avenir de la diplomatie multilatérale dans une ère de défis mondiaux interconnectés.

Le Président de la BOAD au 19e Sommet de la Francophonie

Le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD),Serge EKUE a eu l’honneur de participer au 19e Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts. Sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français », cet événement a été une plateforme exceptionnelle pour des échanges fructueux et des discussions enrichissantes.

Le Président de la BOAD a participé au 19e Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts, les 4 et 5 octobre 2024. Parmi les personnalités présentes figuraient Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, S. E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, accompagné de son épouse, ainsi que S. E. Patrice Talon, Président de la République du Bénin. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre les pays francophones et de promouvoir la langue française comme vecteur d’innovation et de développement économique.

Le sommet a également été l’occasion de discuter des défis actuels et des opportunités futures pour les pays francophones, en mettant l’accent sur la collaboration et le partage des meilleures pratiques. Les participants ont souligné l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour stimuler la croissance économique et créer des emplois dans les pays francophones.

En conclusion, la participation du Président de la BOAD à ce sommet témoigne de l’engagement de l’institution à soutenir les initiatives qui favorisent le développement économique et social dans l’espace francophone. Ce sommet a été un moment clé pour renforcer la coopération et l’innovation au sein de la Francophonie.

EDO 2024 : La contestation électorale s’intensifie à Benin City

Benin City, 2 octobre 2024 –Benin City, la capitale de l’État d’Edo, a connu des manifestations d’une ampleur inédite ce mercredi, suite à la proclamation des résultats des élections gouvernementales du 21 septembre. Des milliers de manifestants ont déferlé dans les rues pour contester la victoire déclarée par la Commission électorale nationale indépendante (INEC), soutenant que le Dr Asue Ighodalo du Parti démocratique populaire (PDP) était le légitime élu. Cette mobilisation citoyenne fait écho aux accusations de fraude et d’irrégularités qui pèsent sur l’intégrité de l’élection.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).Crise électorale à Edo : accusations de fraude et protestations citoyennes

En effet, Aduwawa, le siège de l’arbitre électoral, est devenu l’épicentre du mouvement de contestation suite aux accusations du commissaire électoral résident (REC) d’une manipulation des résultats électoraux. Par conséquent, les partisans du Parti Démocratique Populaire (PDP) se sont rassemblés en masse, brandissant des pancartes accusant l’INEC de favoritisme envers Monday Okpebholo du All Progressives Congress (APC), et proclamant la victoire de leur parti. Or, ces événements ont exacerbé les tensions politiques, entraînant une protestation formelle devant tous les bureaux électoraux.

De surcroît, le Dr Ighodalo, figure de proue de la contestation, a réitéré ses accusations de compromission du processus électoral, citant des cas de falsification et de manipulation qui auraient entaché la légitimité des résultats. Dès lors, les manifestants, galvanisés par ces déclarations, exigent une réaction de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour préserver l’intégrité du vote et prendre en compte leurs inquiétudes.

Qui plus est, la tension était vraiment à son comble devant le siège de la CENI. Même la présence renforcée des forces de l’ordre n’a pas empêché les manifestants de crier leur indignation. Ainsi, ces derniers, soutenant fermement Asue-Ogie du PDP, remettent en question la validité de l’élection du gouverneur d’Edo et appellent à la défense de la démocratie et de la transparence électorale. Enfin, cette situation s’explique par les résultats affichés sur la plateforme IREV.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).La Quête de Justice des manifestants

Effectivement, les résultats préliminaires de l’élection, publiés sur la plateforme IREV de l’INEC, indiquent une avance pour le PDP; cependant, l’INEC, sans prendre en compte les résultats de la plateforme, a proclamé Monday Okpebholo vainqueur. Or, cette action soulève des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral nigérian.

Par ailleurs, les manifestants contestent la rapidité avec laquelle l’INEC a annoncé un gagnant et délivré un certificat de victoire controversé; ils rappellent que l’organisme électoral a jusqu’à sept jours pour finaliser les résultats selon la loi électorale révisée. De plus, ils réclament l’annulation de ce certificat et sa remise au Dr Asue Ighodalo, qu’ils soutiennent être le légitime vainqueur, tout en exigeant le renvoi des responsables de l’INEC accusés de fraude électorale.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).En outre, la résolution des manifestants est inébranlable, menée par des éminentes figures telles que le Dr Tony Aziegbemi, président du PDP de l’État, l’honorable Matthew Iduoriyekemwen et le révérend Olu Martins. Ces dignes fils du Nigéria ont organisé une marche pacifique imposante depuis la Ring Road jusqu’au siège de l’INEC, traversant des points névralgiques de Benin City, symbolisant ainsi une lutte pour la démocratie qui marquera l’histoire.

En conclusion, la tension persiste à Benin City, où les citoyens continuent d’exiger justice et vérité. Ces événements posent des questions essentielles sur la gestion des élections en Afrique de l’Ouest et mettent également en exergue les défis rencontrés par les institutions démocratiques. L’issue de cette crise politique est cruciale pour l’avenir de l’État d’Edo et pourrait influencer la stabilité politique de toute la région.

Chidimma Adetshina : De la polémique à la couronne

Lagos, Nigeria – Dans un retournement de destinée qui célèbre la résilience et l’unité, Chidimma Adetshina, 23 ans, a été couronnée Miss Univers Nigeria après avoir surmonté une vague d’hostilité en Afrique du Sud. Son élection en tant que Miss Univers Nigeria n’est pas seulement une victoire personnelle, mais aussi un symbole puissant de l’unité africaine dans un contexte de tensions xénophobes.

Adetshina, qui représentera le Nigeria au prestigieux concours de Miss Univers au Mexique en novembre, a récemment fait face à des attaques xénophobes en ligne qui ont remis en question son éligibilité au concours de Miss Afrique du Sud, en raison de son héritage nigérian et mozambicain. Ces événements ont conduit à son retrait du concours sud-africain et à son acceptation d’une invitation à concourir pour le Nigeria, le pays de son père.

Les autorités sud-africaines se sont saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête sur le statut de citoyenneté de la jeune femme. Le ministère de l’Intérieur a allégué que la mère d’Adetshina aurait obtenu frauduleusement la citoyenneté sud-africaine en 2001. Cependant, le département a déclaré activement que la jeune femme, qui était un bébé à l’époque, n’avait aucune implication dans cette affaire.

Face à cette polémique, les organisateurs de Miss Univers Nigeria ont invité Adetshina à concourir pour représenter leur pays. Ils ont mis en évidence qu’elle avait encore de nombreux chapitres à écrire sur son chemin et que son triomphe constituait une chance unique  pour elle de mettre en avant le pays d’origine de son père au niveau mondial.

Dans un message publié sur Instagram après son sacre, Adetshina a exprimé sa joie et a appelé à l’unité africaine : « En acceptant cet honneur, je souhaite partager une vision qui brûle profondément en moi, une vision de l’unité africaine et de la coexistence pacifique ! » at-elle déclaré.

Victime de xénophobie en Afrique du Sud, Chidimma Adetshina a trouvé refuge au Nigeria où elle a été couronnée Miss Univers, Chidimma Adetshina : Une histoire qui dépasse le concours de beauté

Au-delà de la simple compétition, l’histoire de Chidimma Adetshina met en lumière les tensions liées à l’identité, à la citoyenneté et à la xénophobie en Afrique. Elle soulève également des questions sur les critères d’éligibilité dans les concours de beauté et sur la place des personnes métisses dans les sociétés africaines.

Avec sa victoire, Adetshina devient un symbole de la diversité et de l’aspiration à une Afrique unie. Son parcours inspirant pourrait encourager d’autres jeunes femmes à surmonter les obstacles et à poursuivre leurs rêves.

Cisjordanie : Trois Membres du Hamas Tués

Cisjordanie, 30 août 2024 – Israël a annoncé avoir tué trois membres du Hamas lors d’une frappe aérienne vendredi en Cisjordanie, marquant le troisième jour d’une vaste opération militaire en marge de la guerre à Gaza. Depuis mercredi, au moins 19 Palestiniens ont perdu la vie dans ces affrontements, selon des sources locales.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilités Une Opération Militaire de Grande Envergure

L’armée israélienne a intensifié ses opérations dans les villes de Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, des zones où les groupes armés sont particulièrement actifs contre l’occupation israélienne. Vendredi, les forces israéliennes se concentraient uniquement sur Jénine, après s’être retirées de Toubas et Tulkarem au cours des deux derniers jours.

Appel de l’ONU à la Cessation des Hostilités

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa “profonde inquiétude” sur le réseau social X, appelant à la “fin immédiate” de cette opération militaire. Il a fermement condamné les pertes de vies humaines, notamment celles de mineurs. “Les derniers développements en Cisjordanie occupée, notamment le lancement par Israël d’opérations militaires à grande échelle, sont profondément préoccupants”, a-t-il déclaré.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilitésUn Bilan Humain Alourdi

Depuis le début de cette opération, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des incursions terrestres, causant des pertes humaines significatives. Le ministère palestinien de la Santé a recensé 19 morts, parmi lesquels deux adolescents de 13 et 17 ans. Le Croissant-Rouge palestinien a également signalé des affrontements violents et des dommages importants aux infrastructures locales.

Témoignages et Réactions

Des habitants de Jénine ont rapporté des scènes de chaos et de destruction. “Nous vivons dans la peur constante des frappes aériennes et des incursions militaires”, a déclaré un résident local. Les organisations humanitaires ont alerté sur les conditions de vie déplorables dans les camps de réfugiés, exacerbées par les coupures d’électricité et de télécommunications.

en somme , la situation en Cisjordanie reste extrêmement tendue, avec des pertes humaines croissantes et des appels internationaux à la cessation des hostilités. L’opération militaire israélienne, bien que justifiée par des raisons de sécurité, a entraîné des conséquences dramatiques pour la population palestinienne, exacerbant les tensions dans une région déjà marquée par des décennies de conflit.

La communauté internationale, représentée par des voix comme celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, continue de plaider pour une solution pacifique et la protection des civils, en particulier des mineurs. La fin immédiate des opérations militaires est cruciale pour éviter une escalade supplémentaire et pour ouvrir la voie à des négociations visant à instaurer une paix durable dans la région.

ZLECA : L’Afrique lève les barrières commerciales

Accra, Ghana – le 8 août 2024 – Le Forum économique du Ghana 2024 a été le théâtre d’une annonce majeure pour le continent africain : l’accélération de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA). S. E. Wamkele Mene, dans un discours empreint d’enthousiasme, a souligné l’importance de cette initiative pour transformer le paysage économique de l’Afrique.

Un nouveau chapitre pour l’économie africaine

En effet, la ZLECA représente une véritable révolution pour le commerce intra-africain. En éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires, elle offre également aux entreprises africaines de nouvelles opportunités de croissance et de développement. Le Ghana, en tant que pionnier dans la mise en œuvre de la ZLECA, a montré la voie à suivre pour les autres pays du continent.

Par ailleurs, les chiffres sont éloquents : les échanges commerciaux entre pays africains ont connu une croissance significative ces dernières années, dépassant les 6 milliards de dollars en 2023. Cette dynamique positive devrait s’accélérer avec la mise en œuvre complète de la ZLECA.

Au-delà du commerce : la ZLECA est  un projet d’intégration continentale

Pour S. E. Wamkele Mene, la ZLECA est bien plus qu’un simple accord commercial. C’est un projet d’intégration continentale qui vise à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les pays africains. En outre, il a appelé à une collaboration renforcée entre les États membres, les entreprises, les organisations de la société civile et les institutions financières pour concrétiser les ambitions de la ZLECA.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, la mise en œuvre de la ZLECA n’est pas sans défis. L’harmonisation des réglementations, le développement des infrastructures et la promotion de l’investissement sont autant d’enjeux majeurs qui nécessitent aussi une mobilisation collective.

Un avenir

Malgré les défis, l’avenir de l’Afrique s’annonce radieux. En s’unissant et en travaillant ensemble, les pays africains peuvent  ainsi créer un marché unique de plus de 1, 3 milliard de consommateurs, renforcer leur position dans l’économie mondiale et améliorer le niveau de vie de leurs populations.

Bref, la ZLECA est un projet ambitieux qui a le potentiel de transformer l’Afrique. En mettant sur le commerce intra-africain, le continent peut devenir un acteur majeur de l’économie mondiale et offrir à ses citoyens de nouvelles perspectives d’avenir.

Le Nigeria relève son salaire minimum face à l’inflation

 State House d’Abuja, 29 juillet 2024 – Après des mois de négociations intenses entre le gouvernement nigérian, les syndicats et le secteur privé, le président Bola Tinubu a finalement signé la loi sur le salaire minimum, fixant le nouveau plancher salarial à 70 000 nairas. Cette décision, prise à la State House d’Abuja, marque un tournant pour les travailleurs nigérians, qui bénéficieront d’une augmentation significative de leur pouvoir d’achat, en particulier dans un contexte d’inflation galopante.

Les enjeux de la décision de l’augmentation du salaire

Cette avancée est le résultat d’un compromis ardu entre les parties, les syndicats ayant initialement réclamé un montant bien plus élevé. L’augmentation du salaire minimum intervient dans un contexte économique difficile, marqué par la suppression de la subvention sur le carburant et la dépréciation du naira, qui ont fortement impacté le coût de la vie.

En signant cette loi, le président Tinubu non seulement tient une promesse de campagne mais démontre également sa volonté de mettre en place une politique sociale plus juste et équitable. Cette décision est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte de hausse vertigineuse de l’inflation, qui a atteint 34% en juin 2024.

Cette augmentation du salaire minimum aura des répercussions importantes sur l’économie nigériane. Elle devrait stimuler la consommation intérieure, soutenir la croissance économique et réduire les inégalités. Cependant, elle pose également des défis pour les entreprises, qui devront s’adapter à ces nouveaux coûts.

Une victoire pour les travailleurs, un défi pour l’économie

Les syndicats et les travailleurs nigérians considèrent la signature de cette loi comme une victoire majeure, après une longue bataille pour obtenir une reconnaissance de leurs droits. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de travail et garantir un niveau de vie décent à tous les citoyens.

Cette nouvelle loi marque un tournant dans les relations entre le gouvernement et les travailleurs, ouvrant la voie à un dialogue social plus constructif. Elle témoigne également de la volonté du Nigeria de se positionner comme un pays où les droits sociaux sont respectés et où la croissance économique est au service du bien-être de tous.

Zurich, une étape décisive pour le commerce Suisse-Afrique

Zurich, 27 juin 2024- Une rencontre historique à Zurich ouvre la voie à une collaboration renforcée entre Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.

Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance s’associent pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique à Zurich.

Le Dr. Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, accompagné de dirigeants de la banque et du PDG d’Arise IIP, a rencontré des cadres de SERV Swiss Africa Export Insurance à Zurich pour explorer des opportunités de collaboration. L’objectif principal de cette réunion était de stimuler les échanges commerciaux et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.

Les discussions ont porté sur les atouts complémentaires que chaque région peut apporter à la table des négociations. La Suisse offre un accès à des capitaux importants et à des technologies de pointe, tandis que l’Afrique présente un marché émergent prometteur, soutenu par l’initiative de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et des institutions panafricaines influentes telles qu’Afreximbank.

La complémentarité des compétences et des ressources ouvre la voie à une ère de prospérité partagée.

Mme Oluranti Doherty, une figure éminente d’Afreximbank, a présenté les initiatives stratégiques et les efforts politiques de la banque, soulignant l’importance d’aligner les objectifs économiques sur les besoins de développement du continent. M. Haytham El Maayergi, vice-président exécutif de Global Trade Bank, a quant à lui présenté l’African Trade Gateway, la plateforme phare d’Afreximbank pour les solutions numériques, qui représente une avancée significative dans la modernisation et l’intégration des infrastructures commerciales africaines.

Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance unissent leurs forces pour stimuler le commerce et les investissements à ZurichRenforcer la collaboration entre les entreprises suisses et africaines à Zurich.

Peter Gisler, PDG de SERV, a exprimé son enthousiasme pour cette collaboration potentielle, affirmant que l’objectif commun est de créer un environnement propice et de renforcer la collaboration entre les deux régions. Il a aussi souligné l’importance de la coopération en matière d’infrastructures, de partage de connaissances et de soutien aux exportateurs suisses désireux de s’établir sur le marché africain en pleine expansion.

La visite comprenait également une session informative avec Switzerland Global Enterprise (S-GE) et des représentants d’entreprises suisses. Le Dr. Simone Wyes Fedele, PDG de S-GE, a ouvert la session avec un discours inspirant, suivi de présentations d’experts, dont Anja Fiedler, qui a abordé la promotion des exportations et le réseau mondial, et Nicola Tettamanti, PDG de Tecnopinz SA et président de Swissmechnic, qui a partagé des informations précieuses sur les opportunités industrielles.

 En résumé, cet événement marque un tournant potentiel dans les relations économiques entre la Suisse et l’Afrique, avec des implications profondes pour l’avenir du commerce et des investissements transcontinentaux. Les discussions ont en effet jeté les bases d’un partenariat stratégique, où la complémentarité des compétences et des ressources des deux régions pourrait conduire à une ère nouvelle de prospérité partagée.

La Roumanie ratifie la Convention 190 de l’OIT contre le harcèlement au travail

Genève, 12 juin 2024 (OIT) – Un jalon important a été franchi aujourd’hui dans la lutte contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail, avec la ratification par la Roumanie de la Convention (n° 190) de l’ OIT sur la violence et le harcèlement, 2019.

La Roumanie ratifie la Convention 190 de l’OIT

En outre, la ratification a été officialisée lors de la Conférence internationale du Travail (CIT) 2024, en présence de Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), et de Simona Bucura-Oprescu, ministre du Travail et de la Solidarité sociale de Roumanie.

« Je félicite chaleureusement la Roumanie pour sa ratification de la Convention n° 190 », a déclaré M. Houngbo. « C’est une étape importante vers la création d’un monde du travail, plus sain et plus juste pour tous. « 

En plus, la Convention n° 190 est le premier traité international juridiquement contraignant visant à prévenir et à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Elle couvre aussi  la violence et le harcèlement dans tous les lieux de travail, y compris le secteur formel et informel, et s’applique à tous les travailleurs, quels que soient leur statut d’emploi ou leur situation professionnelle.

Rôle Convention n° 190

Par ailleurs, En ratifiant la Convention n° 190, la Roumanie s’engage à prendre une série de mesures pour prévenir et éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail, notamment :

  • Adopter des lois et des politiques nationales visant à prévenir et à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail.
  • Mettre en place des mécanismes de signalisation et de plainte efficaces et accessibles.
  • Offrir des services de soutien et de réparation aux victimes de violence et de harcèlement.
  • Sensibiliser les travailleurs, les employeurs et aussi les autres parties participent à la question de la violence et du harcèlement dans le monde du travail.

Finalement,  M. Houngbo a exhorté tous les États membres de l’OIT à ratifier la Convention n° 190 et à la mettre en œuvre. « La violence et le harcèlement dans le monde du travail ne sont pas tolérables », a-t-il déclaré. « Ensemble, nous pouvons également créer un monde du travail où chacun se sent respecté, en sécurité et valorisé. « 

AQAC d’Imo inauguré : un coup de pouce pour les exportations africaines

Ngor Okpala, Nigéria, 6 juin 2024 – Un nouveau chapitre s’ouvre pour le commerce africain avec l’inauguration du deuxième Centre africain d’assurance qualité (AQAC) par la Banque africaine d’import-export (Afreximbank ), en partenariat avec Bureau Veritas. Ce centre, situé à Ngor Okpala dans l’État d’Imo, est le fruit d’une collaboration stratégique visant à renforcer les capacités d’exportation du Nigeria et des nations avoisinantes.

Un centre d’excellence pour les produits africains

Le lancement officiel a eu lieu le 3 juin 2024, en présence de dignitaires dont la sénatrice Hope Odidika Uzodinma, gouverneur de l’État d’Imo. En effet, L’événement a permis de dévoiler un prototype du projet et de présenter Bureau Veritas, géant mondial des services de Tests, Inspection et Certification, comme partenaire clé.

S’inspirant du succès du centre pilote établi dans l’État d’Ogun en 2022, l’AQAC d’Imo se concentrera sur l’évaluation de la conformité des produits alimentaires, agricoles et d’autres biens essentiels. Ce centre jouera un rôle crucial dans la stimulation des exportations et l’ouverture des marchés internationaux et régionaux pour le Nigeria et ses voisins.

AQAC: Stimuler le commerce africain et la croissance économique

« L’initiative AQAC dans l’État d’Imo est un jalon significatif pour Afreximbank, visant à amplifier le potentiel d’exportation du Nigeria et de l’Afrique », a déclaré Mme Kanayo Awani, vice-présidente exécutive d’Afreximbank. « En assurant la conformité des produits ‘fabriqués en Afrique’ aux normes internationales, nous ne stimulons pas seulement le commerce, mais aussi la croissance économique continentale. « 

Les AQAC sont également engagés comme des catalyseurs du commerce intra-régional dans le cadre de l’Accord de libre-échange continental africain (ZLECAf), en garantissant que les produits africains répondent aux exigences des marchés d’exportation du continent. Afreximbank, en collaboration avec l’Organisation africaine de normalisation (ARSO), travaille à l’harmonisation des normes dans des secteurs vitaux tels que le textile, l’habillement, le cuir et l’alimentation, ayant déjà harmonisé plus de 500 normes dans divers domaines.

Répondre aux normes internationales et stimuler le commerce

Afreximbank reconnaît l’urgence pour ses pays membres d’améliorer leur infrastructure d’évaluation de la conformité afin de se conformer aux normes internationales, favorisant ainsi les exportations et le commerce intra et extra-africain. L’initiative AQAC, lancée en 2017 avec un engagement de plus de 100 millions de dollars américains, vise à établir des installations accréditées à travers l’Afrique, offrant des services de test, d’inspection et de certification de niveau international, ainsi que des formations spécialisées en évaluation de la conformité.

En somme, ces centres d’excellence assureront que les produits africains répondent aux normes internationales, dynamisant les exportations et renforçant le commerce intra et extra-africain, conformément à la mission d’Afreximbank.

 

AUDA-NEPAD : Intégration régionale pour tous en Afrique

Son Excellence Mme Nardos Thomas, PDG de l’Agence du Nouveau Partenariat pour le Développement de l’Afrique (AUDA-NEPAD), a participé activement aux Assemblées annuelles du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD ) qui se sont tenues la semaine dernière sous le thème « La transformation de l’Afrique et la réforme de l’architecture financière mondiale ».

L'AUDA-NEPAD avec l'accent sur l'intégration régionale et le développement durable aux Assemblées annuelles de la BADIntégration régionale et Agenda 2063 au cœur des discussions

Mme Thomas a souligné l’importance de l’Agenda 2063 de l’UA, qui vise à accélérer la croissance économique et à améliorer la qualité de vie des citoyens africains, en soulignant l’alignement des objectifs de l’AUDA-NEPAD avec ceux  des Assemblées annuelles de la BAD (AfDBAM2024).

Par ailleurs, l’accent mis sur l’intégration régionale lors de la BAfD2024 est crucial pour renforcer les liens entre les pays africains et promouvoir une coopération économique plus étroite, essentielle pour relever les défis communs et exploiter les opportunités de croissance.

L'AUDA-NEPAD avec l'accent sur l'intégration régionale et le développement durable aux Assemblées annuelles de la BADVers un marché de l’électricité unifié et durable

En marge de l’AfDBAM2024, un petit-déjeuner sur le thème « Le plan directeur des systèmes électriques du continent africain : un plan pour le marché unique de l’électricité en Afrique » a réuni les partenaires de l’AUDA-NEPAD. En outre , Cette initiative marque une étape importante vers un marché de l’électricité unifié et durable, permettant d’améliorer l’accès à l’électricité pour tous les Africains et de stimuler le développement économique et social du continent.

Un avenir prometteur pour l’Afrique

En somme, Les Assemblées annuelles de la BAD ont réaffirmé l’engagement de l’AUDA-NEPAD en faveur de l’intégration régionale, du développement durable et de la prospérité partagée pour l’Afrique. Ces discussions et initiatives contribueront à façonner un avenir plus prometteur pour le continent.

 

Grève au Nigéria : le gouvernement appelle à la reprise des négociations

Le gouvernement fédéral du Nigéria a lancé un appel pressant aux syndicats pour qu’ils reprennent les négociations sur un nouveau salaire minimum via la Commission tripartite. Cette initiative vise à trouver un terrain d’entente entre les parties et à garantir un équilibre entre les besoins des travailleurs et la stabilité économique du pays.

Équilibre et durabilité au cœur des discussions :

Dans un communiqué officiel, le gouvernement a souligné l’importance de parvenir à un accord équilibré qui tienne compte des implications économiques plus larges. Alors que la grève nationale se poursuit, les responsables gouvernementaux insistent sur la nécessité de préserver le bien-être de tous les Nigérians, y compris les travailleurs et leurs familles.

Enquêtes concernant les voyageurs du Hajj :

La grève a également eu des répercussions sur les voyageurs du Hajj, qui attendent avec impatience de faire leur pèlerinage. Avec la fermeture des aéroports en raison de la grève, ces pèlerins risquent maintenant de rencontrer des retards. Pour beaucoup d’entre eux, le voyage vers les lieux saints revêt une profonde dimension spirituelle, et l’idée que cette expérience puisse être perturbée par la grève pèse lourdement sur leur esprit.

Appel à la prudence et à la compréhension :

Le gouvernement exhorte donc les syndicats à considérer ces implications plus larges et à travailler de manière constructive pour parvenir à un accord mutuellement bénéfique. La stabilité économique du pays et le bien-être de ses citoyens sont en jeu, et il est essentiel que toutes les parties fassent preuve de prudence et de compréhension dans leurs négociations.

Forum économique de Saint-Pétersbourg : Oman et la Bolivie à l’honneur

SAINT-PETERSBOURG, RUSSIE – La ville de Saint-Pétersbourg est en effervescence alors que les préparatifs battent leur plein pour le 27e Forum économique international, qui se tiendra du 5 au 8 juin. Cette année, ce forum prestigieux mettra à l’honneur deux pays invités : Oman et la Bolivie , marquant ainsi une étape importante dans les relations économiques internationales.

Un rassemblement mondial pour des discussions cruciales

L’événement, qui se tiendra dans la capitale du Nord de la Russie, est très attendu par les acteurs économiques mondiaux. Avec plus de 12 000 participants déjà inscrits , le forum promet d’être un carrefour d’échanges et de débats sur les enjeux économiques actuels et futurs.

Cette édition verra la participation des délégations de 130 États , soulignant l’importance croissante du forum comme plateforme de dialogue économique international. Les organisateurs s’attendent à des discussions fructueuses et à des accords bilatéraux qui pourraient redéfinir les collaborations économiques à l’échelle mondiale.

Saint-Pétersbourg s'apprête à accueillir le 27e Forum économique international avec Oman et la Bolivie comme invités d'honneurOman et la Bolivie : Des perspectives uniques pour un dialogue inclusif

Le choix d’Oman et de la Bolivie comme pays invités témoigne de la volonté du forum d’élargir ses horizons et d’inclure les économies émergentes dans les conversations globales. Ces pays apporteront leur perspective unique et leurs expériences en matière de développement économique, offrant ainsi une opportunité précieuse d’apprentissage et de partenariat pour tous les participants.

Un forum incontournable pour la communauté économique internationale

Le Forum économique international de Saint-Pétersbourg continue de jouer un rôle crucial dans la promotion du dialogue économique et dans la facilitation des échanges commerciaux, renforçant ainsi sa position comme un événement incontournable pour les dirigeants économiques du monde entier .

Paris 2024 : La Seine polluée par E. coli, un défi pour les JO

A deux mois des Jeux Olympiques de Paris 2024, un défi sanitaire majeur se pose aux organisateurs : la présence de niveaux élevés de la bactérie E. coli dans la Seine. Cette contamination, détectée récemment, menace la sécurité des épreuves aquatiques prévues durant l’événement et pourrait avoir des conséquences importantes sur la santé des athlètes et des spectateurs.

Par ailleurs, La bactérie E. coli, généralement associée aux eaux usées et aux fèces animales, représente un risque sanitaire important. Son contact avec l’eau peut entraîner des infections telles que des conjonctivites, des gastro-entérites et des infections à staphylocoques. Les analyses effectuées sur les eaux de la Seine ont révélé des concentrations de E. coli deux fois supérieures aux normes acceptables, suscitant l’inquiétude des autorités.

Ce problème de pollution survient à un moment particulièrement critique, à seulement trois semaines du saut symbolique de la Maire de Paris, Anne Hidalgo, dans la Seine. Cet événement, auquel pourrait assister le Président Emmanuel Macron, revêt une dimension forte et risque d’être éclipsé par la controverse autour de la qualité des eaux.

Face à cette situation urgente, les autorités ont mobilisé des moyens importants pour identifier l’origine de la contamination et mettre en place des solutions. Le service d’hygiène  a mis en place des mesures de désinfection de l’eau et des recherches sont en cours afin de trouver les origines de cette pollution bactérienne.

En somme, la résolution de ce défi sanitaire est essentielle pour garantir le bon déroulement des Jeux Olympiques et protéger la santé des participants et du public. Les organisateurs et les autorités françaises doivent agir avec célérité et transparence pour rassurer les athlètes et le monde entier sur la sécurité des épreuves aquatiques et la salubrité des eaux de la Seine.

Dette en Afrique : Investir dans des cadres pour un avenir durable

L’Afrique, continent jeune et en pleine croissance démographique, se trouve à un tournant décisif. Avec plus de 470 millions de personnes vivant sous le seuil de pauvreté et environ 600 millions sans accès à l’électricité, les défis auxquels le continent est confronté sont immenses. De plus, les risques climatiques et hydriques constituent une menace directe pour environ 110 millions d’Africains. hydriques. Ces chiffres alarmants soulignent l’urgence d’une action concertée pour inverser ces tendances négatives.

Renforcer l’analyse de la viabilité de la dette

La gestion de la dette en Afrique exige une approche holistique qui intègre le renforcement des cadres réglementaires et juridiques. Ces cadres doivent promouvoir la transparence et la responsabilité, permettant ainsi une analyse approfondie de la viabilité de la dette. L’élaboration de solutions locales adaptées aux réalités africaines revêt une importance capitale, tout en renforçant les marchés financiers afin de favoriser l’investissement et la croissance économique.

Investir dans l’avenir signifie également optimiser les bilans des institutions multilatérales de développement bancaire (MMDB), mobiliser le secteur privé, exploiter les instruments de réduction des risques et investir dans des données robustes et fiables. Ces mesures sont essentielles pour créer un environnement propice à l’investissement et à l’innovation.

Investir dans l’avenir : La jeunesse africaine

La jeunesse africaine représente un potentiel immense pour le continent. Investir dans leur avenir, c’est investir dans l’éducation, la santé et les infrastructures nécessaires pour assurer un développement durable et inclusif. Cela implique également de s’attaquer aux problèmes structurels tels que l’accès limité à l’électricité, qui entravent la croissance économique et l’amélioration des conditions de vie.

L’inaction en matière de gestion de la dette a un coût humain énorme, comme l’a souligné Hanan Morsy. La dette limite non seulement les capacités des pays à répondre aux besoins immédiats de leurs citoyens, mais elle compromet également les investissements dans les secteurs clés pour l’avenir. Il est donc crucial de mettre en place des politiques et des stratégies qui permettront à l’Afrique de tirer parti de ses atouts et de naviguer avec succès dans le paysage économique mondial complexe.

En conclusion, l’Afrique doit saisir l’opportunité qui représente son dynamisme démographique pour catalyser le changement. En renforçant les cadres réglementaires et juridiques, en investissant dans les capacités d’analyse de la dette et en développant les marchés des capitaux, le continent peut assurer un avenir prospère pour ses habitants et jouer un rôle de premier plan sur la scène mondiale.

Ouganda-Ethiopie : Un rôle clé dans l’avenir de l’énergie solaire

Le 22 mai 2024 —L’industrie solaire en Ouganda et en Éthiopie connaît une croissance significative grâce à l’engagement des associations du secteur privé. Dans cette optique , nous explorerons le rôle essentiel de ces associations dans la promotion des énergies renouvelables et leur impact sur le développement durable.

Uganda Solar Energy Association (USEA)

L’USEA, en partenariat avec l’association GOGLA, mène un plaidoyer politique pour l’énergie solaire en Ouganda. Ils ont récemment organisé ce jeudi 22 Mai une Masterclass sur le sujet et travaillent sur un rapport sur les tendances du marché des énergies renouvelables.

L’USEA prévoit également la première exposition solaire nationale, offrant une visibilité et des opportunités de marché à ses membres tout en encourageant les discussions sur l’industrie solaire dans le pays.

 L'action concrète des associations du secteur privé influence l'avenir de l'énergie solaire en Ouganda et en ÉthiopieL’Association éthiopienne de développement de l’énergie solaire (ESEDA)

Par ailleurs, L’ESEDA s’attaque aux défis liés à la sensibilisation à l’énergie solaire en Éthiopie. Alem Gebru, membre du conseil d’administration, a élaboré un manuel douanier pour faciliter l’accès des membres aux subventions et à la fiscalité sur les produits solaires.

L’ESEDA plaide aussi pour un environnement favorable à l’industrie solaire et collabore avec des partenaires de développement tels que SNV Energy pour soutenir le secteur privé.

Impact sur le développement durable en Ouganda et en Éthiopie

En outre, l’accès à une énergie propre est essentiel pour tous les secteurs, de la santé à l’éducation. L’énergie solaire joue un rôle crucial dans la réalisation de l’Objectif de développement durable 7 (ODD7).

 L'action concrète des associations du secteur privé influence l'avenir de l'énergie solaire en Ouganda et en ÉthiopieCollaboration internationale

Enfin, Paddy Bakengana de l’USEA souligne l’importance de la collaboration entre les associations solaires régionales. Une voix unifiée et un pouvoir de négociation collectif permettront de résoudre les défis communs et de promouvoir les intérêts de l’industrie solaire à l’échelle mondiale.

En conclusion, les associations du secteur privé jouent un rôle clé dans la transition vers une énergie propre et durable en Ouganda, en Éthiopie et au-delà. Leur engagement continu est essentiel pour un avenir énergétique plus vert.

Afreximbank et MobiHealth signent un accord pour la télémédecine

Dans un développement récent, MobiHealthCare Limited (MobiHealth) et la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) ont conclu un partenariat stratégique. Cet accord vise à élargir l’accès aux services de télémédecine de MobiHealth au Nigeria et à explorer les possibilités d’implanter des services analogues dans d’autres pays africains, notamment l’Égypte, le Ghana, le Kenya et la Côte d’Ivoire.

Investissements estimés à 65 millions de dollars pour le projet de santé numérique de MobiHealth 

Selon les termes de l’accord, Afreximbank financera partiellement les activités préparatoires du projet, qui exploiteront la plateforme de télémédecine intégrée de MobiHealth, initialement testée au Nigeria, dans ces quatre pays supplémentaires. Cette initiative devrait rapidement conduire à la création d’un réseau de cliniques de télémédecine à travers l’Afrique, entièrement équipées d’installations ambulatoires.

Le mécanisme de préparation de projet, d’un montant pouvant atteindre 1,5 million de dollars américains, devrait permettre au projet de devenir bancable, après quoi cela devrait débloquer de nouveaux investissements estimés à 65 millions de dollars américains.

L’installation préparatoire accélérera le déploiement de solutions de santé numériques, en améliorant l’accès, l’efficacité et la qualité des soins de santé. La plateforme MobiHealth fait appel à des professionnels de la santé locaux et de la diaspora capables de diagnostiquer et de prescrire aux patients à distance, réduisant ainsi les temps d’attente et de déplacement. Elle offre également de nouvelles façons de servir les populations les plus difficiles à atteindre et supprime les obstacles pour la population mal desservie.

Afreximbank agit en tant qu’arrangeur principal mandaté pour la syndication de la dette senior

En outre, Afreximbank agira en tant qu’arrangeur principal mandaté, supervisant la syndication de la dette senior pour la mise en œuvre du projet. La transaction MobiHealth est issue de la plateforme Africa Investment Forum (AIF) dans le cadre de son initiative phare « Les femmes en tant que championnes de l’investissement ». Afreximbank est l’un des partenaires fondateurs de l’AIF.

L’AIF a joué un rôle déterminant dans la mobilisation d’une subvention de 1,0 million de dollars américains pour MobiHealth auprès de l’Agence américaine pour le commerce et le développement (USTDA). Cette initiative devrait remodeler fondamentalement la prestation des services de santé avec des implications plus larges pour les soins de santé à travers le continent.

Elle démontre l’engagement d’Afreximbank à soutenir la fourniture de soins de santé de qualité aux citoyens africains, tout en accélérant les progrès vers la réalisation de la couverture sanitaire universelle et en améliorant l’accès équitable à des soins de santé abordables. Le Dr Funmi Adewara, PDG et sponsor du projet de MobiHealth, a souligné l’importance de ce partenariat avec Afreximbank, une institution financière multilatérale panafricaine dotée de la taille et de la capacité nécessaires pour atteindre cet objectif dans les meilleurs délais.

Il a exprimé sa reconnaissance envers l’AIF et l’USTDA pour leur prévoyance dans la mobilisation de ressources financières essentielles à la concrétisation de ce projet de santé d’envergure. Mme Chinelo Anohu, occupant le poste de directrice principale à l’AIF, a souligné le caractère inédit de cette réussite pour une entreprise émergente menée par une femme, mettant en exergue l’influence bénéfique des solutions avant-gardistes de santé mobile proposées par Mobihealth sur le continent africain. Elle a particulièrement insisté sur l’importance de ces services pour les communautés des régions rurales, souvent isolées et dépourvues d’accès aux soins médicaux fondamentaux.

Relations Commerciales Indo-Nigérianes : Une fusion de saveurs et de textiles

Dans une initiative remarquable visant à renforcer les liens commerciaux entre l’Inde et le Nigeria, le Haut-Commissariat de l’Inde à Abuja a orchestré une série d’événements captivants qui ont mis en lumière la richesse et la diversité des produits indiens.

Le Haut-Commissariat de l'Inde à Abuja présente des whiskies indiens primés et de textiles traditionnels au Festival du tissage africain,L’événement, qui s’est tenu le 15 mai, a vu la présentation de whiskies indiens primés à des acteurs clés du marché nigérian, y compris des importateurs d’alcool et des professionnels de l’industrie hôtelière. Ces spiritueux, reconnus pour leurs mélanges onctueux et leurs arômes riches, ont offert aux invités un aperçu des saveurs exquises de l’Inde, soulignant ainsi la diversité et la qualité des produits indiens disponibles pour le commerce bilatéral.

Dans une démonstration de la richesse textile de l’Inde, le Haut-Commissariat a également collaboré avec l’Indian Women Empowerment Association (IEWA) pour mettre en avant des textiles indiens lors du Festival du tissage africain à Abuja. L’exposition, qui a débuté le 13 mai, a reçu un accueil chaleureux, mettant en lumière l’importance de l’artisanat et du design indiens dans le cadre d’un échange culturel enrichissant. Cette exposition toujours en court prendra fin le au 17 mai .

Le Haut-Commissariat de l'Inde à Abuja présente des whiskies indiens primés et de textiles traditionnels au Festival du tissage africain,Ces initiatives s’inscrivent dans une série d’efforts visant à promouvoir une meilleure compréhension et appréciation des produits indiens en Afrique de l’Ouest, tout en ouvrant la voie à de nouvelles opportunités commerciales et culturelles entre l’Inde et le Nigeria.

En somme, le Haut-Commissariat de l’Inde à Abuja renforce les liens diplomatiques et ouvre la voie à une ère de coopération accrue. En mettant l’accent sur un partenariat gagnant-gagnant, cette initiative promet de débloquer un potentiel inexploré entre l’Inde et le Nigeria, marquant un tournant décisif dans les relations bilatérales.

L’Initiative de la France pour lutter la pollution de cuisson en Afrique

Emmanuel Macron, le président, a mis en évidence une réalité alarmante : un tiers de la population mondiale, y compris quatre Africains sur cinq, manque d’accès à des moyens de cuisson propres. Profondément, cette carence affecte la vie d’un milliard d’individus en Afrique, soulignant l’impératif d’une action pour garantir un accès universel à des méthodes de cuisson viables.

En ce qui concerne les répercussions sur la santé et l’environnement, la combustion du bois ou du charbon pour la cuisson libère des fumées nocives qui causent des centaines de milliers de morts prématurées annuellement. Les femmes et les enfants subissent particulièrement ces effets délétères. Par ailleurs, cette pratique entraîne une déforestation massive et produit des émissions de CO2 équivalentes à celles des industries aérienne et maritime.

Pour ce qui est du Pacte de Paris, il représente un engagement collectif. La France, soutenue par la Tanzanie, la Norvège, l’Agence internationale de l’énergie, la Banque africaine de développement et d’autres collaborateurs, s’engage fermement à combattre cette problématique dans le cadre du Pacte de Paris pour les populations et la planète.

Concernant l’investissement et la mobilisation financière, un fonds de 2,2 milliards de dollars a été constitué pour offrir des solutions de cuisson propres aux populations africaines. La France a promis d’investir 100 millions d’euros sur cinq ans afin de favoriser le développement de techniques de cuisson durables.

En somme, Cette initiative fait partie d’une stratégie plus vaste du Pacte de Paris pour l’Homme, la Planète et la Finance en Commun, qui vise à sauvegarder les populations et la planète, tout en encourageant un développement soutenable et inclusif.

Un nouveau partenariat pour dynamiser le commerce africain

Dans un développement significatif pour le commerce continental, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) a annoncé aujourd’hui la formation d’un partenariat stratégique avec le réseau de politiques de l’AfCFTA (afcftapolicynetwork). En effet, Son Excellence MeneWamkele et M. Louis Yaw Afful, directeur exécutif du groupe, ont officialisé ce partenariat par la signature d’un protocole d’accord.

Par conséquent, l’objectif principal de cette collaboration est de renforcer la coopération dans la promotion du commerce à travers le continent. Ainsi, le partenariat se concentrera sur la sensibilisation, la recherche et l’identification de projets potentiels qui pourraient bénéficier de la ZLECAf. De plus, il vise à faciliter la mise en œuvre d’activités qui soutiendront l’initiative de libre-échange.

D’autre part, le protocole d’accord établit un cadre de travail pour les deux entités, permettant une approche coordonnée pour atteindre leurs objectifs communs. En outre, en consolidant les efforts pour une Afrique économiquement unifiée, le partenariat entre le Secrétariat de la ZLECAf et le réseau de politiques de l’AfCFTA marque un jalon historique.

Il symbolise un engagement renouvelé envers l’objectif d’un marché continental intégré, promettant de stimuler le commerce intra-africain et d’accélérer le développement économique à travers des initiatives conjointes. Ce protocole d’accord pourrait bien être le catalyseur d’une ère nouvelle de prospérité partagée sur le continent africain.

Inauguration de la première édition d’ECOFEST

Abidjan, Épicentre Culturel–Dans l’écrin prestigieux du Palais de la Culture d’Abidjan, la cérémonie d’inauguration d’ECOFEST 2024 s’est déroulée le samedi 11 mai, marquant ainsi le début d’une semaine dédiée à la célébration des arts et de la culture de l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, cet événement, orchestré par les instances de la CEDEAO et de l’UEMOA en collaboration avec la République de Côte d’Ivoire, se déroulera du 21 au 28 septembre, sous le signe de la culture comme vecteur de paix et d’unité.

ECOFEST 2024, le festival qui célèbre la diversité culturelle ouest-africaine à Abidjan, forgeant un avenir commun à travers l'artLa Culture au service de l’intégration et de la paix

En effet, l’ambition d’ECOFEST est de tisser des liens entre les peuples ouest-africains en mettant en lumière leurs identités culturelles diverses. L’objectif est clair : utiliser le pouvoir fédérateur de la culture pour renforcer l’intégration régionale et célébrer la richesse de la diversité culturelle de la région.

De surcroît, la Ministre de la Culture et de la Francophonie, Madame Françoise REMARCK, a officiellement lancé les festivités, entourée de dignitaires et de personnalités éminentes du monde culturel. La cérémonie a été ponctuée par des discours inspirants et des performances artistiques qui ont mis en valeur le patrimoine culturel ouest-africain.

Abidjan : Cœur battant de la culture ouest-africaine

Le choix d’Abidjan comme hôte de la première édition d’ECOFEST est apparu comme une évidence, la ville ayant été désignée dès les prémices du projet. L’engagement d’Abidjan dans le domaine culturel et son rôle de capitale économique en font ainsi le lieu idéal pour un tel rassemblement.

En outre , les représentants de la CEDEAO et de l’UEMOA ont exprimé leur gratitude envers les autorités ivoiriennes pour leur soutien. Ils ont souligné l’importance d’ECOFEST comme plateforme d’échanges et de valorisation du patrimoine culturel, essentiel à la vision d’une Afrique de l’Ouest unie et prospère.

ECOFEST 2024, le festival qui célèbre la diversité culturelle ouest-africaine à Abidjan, forgeant un avenir commun à travers l'artECOFEST : Miroir de l’âme Ouest-Africaine

En conclusion, la Ministre REMARCK a rappelé que la culture est le reflet de l’âme collective ouest-africaine, un symbole fort de l’histoire et de l’identité de la région. ECOFEST promet aussi  d’être un terreau fertile pour la célébration de la diversité artistique et la promotion du développement culturel.

Avec la participation des 15 États membres de la CEDEAO, dont les 8 de l’UEMOA, ECOFEST s’annonce comme un événement majeur, invitant les acteurs culturels à s’engager pour la promotion de la richesse culturelle ouest-africaine. C’est également  un appel à la célébration de l’unité à travers la diversité des expressions artistiques et la valorisation du patrimoine culturel de la région.

Lancement de l’AACC pour dynamiser le secteur créatif

Nairobi, Kenya – Dans une avancée significative pour le secteur créatif africain, le lancement officiel du  Secrétariat temporaire de la Commission africaine de l’audiovisuel et du cinéma (AACC) a eu lieu aujourd’hui . Cet événement historique a eu lieu à la suite de la participation de l’Ambassadeur Minata  Samate à l’AFSH24, sous le thème ambitieux « Audiovisuel et cinéma : leviers pour construire l’Afrique que nous voulons ».

L’Ambassadeur Samate, dans son discours éclairant, a souligné l’importance croissante de l’AACC, en déclarant : « Si une structure continentale telle que l’AACC était importante il y a 20 ans, elle l’est encore plus aujourd’hui et est très essentielle pour obtenir de meilleurs résultats du secteur créatif. » elle a mis en exergue la nécessité d’une identité culturelle forte, d’un héritage commun ainsi que de valeurs et d’éthiques partagées pour forger une Afrique unie et prospère.

Le lancement du Secrétariat temporaire de l'AACC au Kenya, soulignant son rôle clé dans l'unification et la promotion du secteur audiovisuel Le lancement de l’AACC marque un tournant décisif vers la réalisation d’une vision commune pour l’industrie audiovisuelle et cinématographique africaine. Cette initiative vise à renforcer la collaboration entre les nations africaines et à promouvoir une industrie créative dynamique qui reflète la richesse et la diversité du continent.

L’AACC s’engage à travailler sans relâche pour soutenir les talents africains, encourager la production de contenu local et contribuer à l’économie créative de l’Afrique. Avec cette nouvelle structure, l’Afrique fait un pas de géant vers la concrétisation de l’Afrique que nous voulons, une Afrique rayonnante sur la scène mondiale grâce à son patrimoine culturel et son expression artistique.

Connecter l’Afrique à l’avenir: learning2earning et l’essor d’edtech

Doha, Qatar – Lors d’une récente rencontre à Doha, des discussions fructueuses ont eu lieu entre l’Education Above All Foundation (EAA) et Ahunna Eziakonwa, Sous-Secrétaire général et Directeur du Bureau régional pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD). L’objectif principal de ces échanges était de promouvoir le concept de « learning2earning », c’est-à-dire de relier l’éducation aux secteurs et compétences essentiels qui définissent notre avenir global.

Dans un monde où la technologie joue un rôle de plus en plus central, l’accès à l’éducation et à l’apprentissage est importante. En effet,  les discussions avec l’EAA Foundation ont mis en lumière l’importance d’investir dans les talents africains et de soutenir leurs idées innovantes pour atteindre les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment en ce qui concerne l’éducation universelle.

Un point saillant de la rencontre a été l’annonce qu’un des hubs de Timbuktoo se concentrera sur l’éducation technologique, ou ‘l’edtech’. Ce domaine agit comme un vecteur de transformation qui a le potentiel d’améliorer des millions de vies. Il comble les lacunes dans l’accès à l’éducation et offre des opportunités d’apprentissage qui répondent aux besoins du XXIe siècle.

Les initiatives telles que Timbuktoo et UniPods  representent  des solutions innovantes pour répondre aux défis éducatifs actuels, en particulier dans les régions du monde arabe et de l’Afrique. Ces plateformes visent à combler les lacunes en matière d’éducation et à connecter les apprenants aux secteurs clés, en préparant ainsi une génération future armée des compétences nécessaires pour prospérer dans un environnement mondial en constante évolution.

Alors que la rencontre à Doha se clôturait sur une note d’espoir et de détermination, une question demeure : comment assurer que ces initiatives ambitieuses, telles que Timbuktoo et UniPods, se traduisent par des résultats tangibles pour les jeunes talents africains ?

Relations Libéria-Éthiopie : Un nouveau chapitre de coopération

Dans un mouvement stratégique pour renforcer la coopération bilatérale, SE Louise SM Bailey, ambassadrice du Libéria en Éthiopie, a officiellement présenté ses lettres de créance à l’Exécutif Secrétaire de la Commission économique pour l’Afrique (ECA), M. Claver Gatete ce lundi 13 Mai.

Au cours de cette cérémonie protocolaire, l’ambassadrice Bailey a engagé des discussions approfondies avec M. Gatete sur divers domaines de soutien potentiel pour le Libéria. Par ailleurs, les sujets abordés incluaient le développement des infrastructures, l’amélioration de l’éducation, la promotion de l’agriculture et le renforcement du secteur touristique. En outre, ils ont exploré des stratégies de planification macroéconomique visant à stimuler la croissance et le développement du pays.

M. Gatete a exprimé l’engagement de l’ECA et du système des coordonnateurs résidents des Nations Unies à soutenir le nouveau gouvernement libérien dirigé par le président Boakai. Il a également mis l’accent  sur la planification du développement, la gestion des risques de catastrophe (DRM), et l’alignement des plans nationaux et sectoriels avec les Objectifs de développement durable (ODD) et l’Agenda 2063. Et il a souligné aussi le renforcement des capacités comme un domaine clé pour l’assistance.

En somme, cette initiative marque une étape importante dans la consolidation des relations entre le Libéria et l’Éthiopie et ouvre la voie à une collaboration accrue pour atteindre les objectifs de développement mutuels et régionaux.

Dans cette ère de globalisation, où les frontières s’estompent au profit d’une interdépendance croissante, l’initiative de l’ambassadrice Bailey soulève une question fondamentale : comment les nations peuvent-elles harmoniser leurs efforts pour transformer les défis en opportunités de développement durable ? La réponse réside peut-être dans la poursuite de telles alliances stratégiques, qui non seulement renforcent les liens bilatéraux mais ouvrent également des horizons de prospérité partagée.

Un partenariat stratégique pour l’avenir du commerce africain

 Dans un développement révolutionnaire pour le commerce en Afrique, le Secrétariat de la Zone de libre-échange continentale africaine (AfCFTA) et Zenith Bank Plc ont franchi une étape décisive en signant un protocole d’entente (MoU) à Lagos. Ce partenariat marque le début d’une ère nouvelle, avec la mise en place de la plateforme “Smart AfCFTA”, une initiative numérique ambitieuse visant à stimuler le commerce international.

Le Secrétariat de l'AfCFTA et Zenith Bank Plc unissent leurs forces pour lancer la plateforme Smart AfCFTA, une initiative numériqueInnovation numérique au service du commerce : le partenariat du   secrétariat de l’AfCFTA  avec  Zenith Bank

En effet, la Smart AfCFTA se présente comme une solution innovante, offrant des informations et des outils essentiels aux secteurs privé et public du continent, facilitant ainsi les échanges commerciaux transfrontaliers. Le protocole d’accord établit un cadre juridique solide pour la collaboration entre les deux entités, jetant les bases du développement et de l’implémentation efficaces de la plateforme.

Lors de la cérémonie de signature, Mene Wamkele, a mis en lumière le rôle vital des institutions bancaires panafricaines dans la concrétisation d’un marché unique pour l’Afrique. Il a également souligné l’importance cruciale de ce partenariat, qui vise à exploiter le potentiel de la technologie numérique pour transformer les économies africaines.

En outre , ce partenariat entre l’AfCFTA et Zenith Bank Plc est perçu comme un catalyseur potentiel pour le changement, promettant de remodeler le paysage économique africain en favorisant une intégration plus profonde et en accélérant le passage à l’économie numérique.

À propos de l’AfCFTA

L’AfCFTA est une initiative continentale visant à créer un marché unique pour les biens et services en Afrique, permettant la libre circulation des entreprises et des investissements. Cela devrait catalyser le développement économique du continent, en augmentant le commerce intra-africain et en renforçant la position de l’Afrique dans le commerce mondial.

À propos de Zenith Bank Plc

Zenith Bank Plc est une institution financière leader en Afrique, reconnue pour son engagement envers l’excellence dans le service à la clientèle et son soutien au développement économique du continent.

En somme, avec cette alliance stratégique, l’AfCFTA et Zenith Bank Plc démontrent leur engagement commun à forger un avenir prospère pour l’Afrique, en s’appuyant sur les fondements de l’innovation et de la coopération intersectorielle.