Côte d’Ivoire : Téné Birahima inaugure l’Hôtel des Armées,

Abidjan, 26 février 2025 – Une nouvelle page s’est écrite hier, mardi, dans l’histoire des forces armées ivoiriennes avec l’inauguration du nouvel Hôtel des Armées par le Ministre d’État, Ministre de la Défense, Téné Birahima Ouattara. Niché au cœur du Plateau, dans l’enceinte même de l’État-Major Général des Armées, cet établissement hôtelier trois étoiles incarne une ambition forte : améliorer les conditions de vie et de travail des militaires tout en consolidant les liens entre l’armée et la nation, une priorité chère au Président de la République, Alassane Ouattara, Chef Suprême des Armées.

Hôtel des Armées : Un écrin moderne pour les forces armées

L’Hôtel des Armées, dont les travaux ont été achevés après plusieurs mois d’efforts, se dresse comme une infrastructure moderne au sein du quartier administratif d’Abidjan. Doté d’une capacité d’accueil significative, cet établissement offre des commodités dignes d’un hôtel de standing : chambres confortables, espaces de restauration et lieux de détente. Cette réalisation s’inscrit dans une dynamique plus large de modernisation des infrastructures militaires, un chantier porté avec détermination par Téné Birahima Ouattara depuis sa prise de fonction en 2021.

Lors de la cérémonie d’inauguration, le ministre n’a pas caché sa fierté. « C’est un honneur d’inaugurer ce nouvel hôtel des Armées, une initiative qui contribue à l’amélioration du cadre de vie et de travail de nos hommes », a-t-il déclaré, entouré de hauts gradés et de dignitaires. Cette nouvelle structure, a-t-il souligné, répond à un double objectif : valoriser le quotidien des soldats et offrir un espace dans lequel la population civile peut, dans une certaine mesure, interagir avec l’institution militaire, renforçant ainsi ce lien Armée-Nation si souvent invoqué par le président Alassane Ouattara.

Hôtel des Armées : Une vision au service de la cohésion nationale

La Genèse de ce projet trouve ses racines dans la volonté affichée par le gouvernement ivoirien de faire de l’armée un pilier non seulement de la sécurité, mais aussi de l’unité nationale. En plaçant cet hôtel au sein de l’État-Major Général des Armées, les autorités envoient un message clair : les forces armées ne sont pas une entité isolée, mais une composante intégrale de la société. « Cet établissement doit devenir un lieu de vie, un espace dans lequel nos soldats se ressourcent et où la nation peut se reconnaître dans son armée », a ajouté Téné Birahima Ouattara, appelant à en faire un très bon usage.

Cette inauguration intervient dans un contexte où la Côte d’Ivoire poursuit sa montée en puissance militaire, notamment face aux menaces sécuritaires dans la sous-région ouest-africaine. Ces dernières années, le pays a investi dans l’équipement de ses forces, la formation de ses troupes et la surveillance de ses frontières, particulièrement au nord, où les risques d’infiltrations jihadistes restent préoccupants. L’Hôtel des Armées s’ajoute ainsi à une série d’initiatives visant à doter les militaires d’un environnement propice à leur mission.

Téné Birahima Ouattara inaugure mardi  l’Hôtel des Armées à Abidjan, un projet visant à améliorer la vie des militaires Un symbole dans un climat de transition

L’événement prend une résonance particulière alors que la Côte d’Ivoire se prépare à une année électorale cruciale en octobre 2025. Alassane Ouattara, au pouvoir depuis 2011, voit son parti, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la Démocratie et la Paix (RHDP), multiplier les gestes symboliques pour consolider son bilan. L’inauguration de cet hôtel par Téné Birahima Ouattara, frère cadet du président et figure influente du régime, s’inscrit dans cette logique de démonstration de résultats tangibles, notamment dans le domaine de la défense, un secteur clé pour un pays sorti d’une décennie de crises politico-militaires dans les années 2000.

La présence du ministre à cette cérémonie reflète également son rôle croissant au sein de l’appareil étatique. Surnommé « Photocopie » en raison de sa ressemblance frappante avec son aîné, Téné Birahima Ouattara s’impose comme un acteur incontournable, cumulant les fonctions de Ministre d’État et de Ministre de la Défense. Sa gestion du portefeuille militaire, marquée par des partenariats renforcés avec des pays comme la France et les États-Unis ainsi que par des projets d’infrastructures, témoigne d’une ambition de moderniser l’armée tout en la rapprochant des citoyens.

Une coopération maintenue avec la France

Cette inauguration survient une semaine après une interview accordée par le ministre à Radio France Internationale (RFI), où il a réaffirmé la continuité de la coopération militaire avec la France, malgré le retrait annoncé des forces françaises de la base d’Abidjan en janvier 2025. Ce partenariat, qui inclut un soutien logistique et la formation des pilotes ivoiriens à Bouaké, reste un pilier de la stratégie de défense ivoirienne. L’Hôtel des Armées, bien que destiné principalement aux nationaux, pourrait aussi accueillir des délégations étrangères dans le cadre de ces collaborations, renforçant ainsi la stature régionale de la Côte d’Ivoire.

Une invitation à l’excellence

En clôture de son discours, Téné Birahima Ouattara a lancé un appel clair aux forces armées : faire de cet hôtel un outil au service de leur mission et de leur fierté. « Je souhaite que nous en fassions un très bon usage, à la hauteur des attentes du Chef Suprême des Armées et du peuple ivoirien », a-t-il insisté. Cet établissement, au-delà de son aspect pratique, se veut donc un symbole de discipline et de rigueur, des valeurs que le ministre entend promouvoir au sein de l’institution militaire.

Alors que le ruban a été coupé et que les premiers invités ont découvert les lieux, l’Hôtel des Armées s’annonce comme bien plus qu’une simple infrastructure : il est une promesse d’un avenir sur lequel l’armée ivoirienne, forte et unie à sa nation, joue pleinement son rôle dans la stabilité et le développement du pays. À l’approche de nouveaux défis, cet édifice pourrait bien devenir un point d’ancrage pour une Côte d’Ivoire en quête de renouveau.

Massacre au bar 3e Mi-temps : Goma plongée dans l’horreur par un acte attribué à l’armée rwandaise et au M23

Goma, 26 février 2025 – La ville de Goma, déjà marquée par des années de conflits et de souffrances, s’est réveillée ce mercredi matin dans un climat de terreur et de deuil. Dans la nuit de mardi à mercredi, un acte d’une violence inouïe a secoué le quartier populaire de Don Bosco, à la périphérie de cette métropole du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Selon des témoins, des éléments appartenant à l’armée rwandaise et au groupe armé M23 ont tué et brûlé plusieurs dizaines, voire des centaines de personnes dans un bar bien connu sous le nom de « 3ᵉ Mi-temps ».

Massacre au bar 3e Mi-temps : Une nuit de carnage

D’après un membre du mouvement citoyen Lutte pour le changement (Lucha), identifié sous les initiales E.A., l’attaque s’est déroulée vers 22 heures, heure locale. « Les Rwandais ont encerclé le nganda [bar] à Don Bosco et ont brûlé vives plus de 200 personnes, y compris les gérants, sous prétexte qu’ils seraient des voleurs », a-t-il rapporté, la voix chargée d’émotion. Ce témoin, joint tôt mercredi, dénonce une exécution sommaire visant à terroriser la population locale dans une ville sous contrôle précaire depuis la prise de pouvoir par le M23 fin janvier 2025.

Par ailleurs, les récits convergent pour décrire une scène cauchemardesque : des assaillants lourdement armés auraient fait irruption dans cet espace de convivialité fréquenté par des habitants cherchant à échapper, ne serait-ce que pour quelques heures, aux tensions quotidiennes. Après avoir bouclé les lieux, ils auraient ouvert le feu avant de mettre le feu au bâtiment, piégeant les victimes dans les flammes. « Nous avons entendu des cris, puis une odeur de chair brûlée a envahi le quartier », confie un résident de Don Bosco sous couvert d’anonymat, encore sous le choc.

Une barbarie dénoncée

Ce massacre, s’il est confirmé dans son ampleur, s’ajoute à une longue liste d’atrocités attribuées aux forces rwandaises et au M23, un mouvement rebelle que Kinshasa et plusieurs rapports des Nations unies accusent d’être soutenu par Kigali. « Nous déplorons toujours ce comportement barbare des Rwandais. » « Nous craignons que d’autres civils soient calcinés dans ce feu pour effacer leurs crimes », s’indigne E.A., reflétant un sentiment de révolte partagé par de nombreux Gomatraciens. Pour les habitants, cet acte ne viserait pas seulement à punir, mais aussi à semer la peur et à asseoir une domination brutale sur une population déjà épuisée par des décennies de guerre.

Les motivations avancées par les assaillants, un prétendu règlement de comptes contre des « voleurs », sont accueillies avec scepticisme. « C’est une excuse grotesque. » Qui brûle 200 personnes pour un vol ? « C’est une stratégie pour vider Goma de ses habitants et briser notre résistance », estime une commerçante du quartier qui a perdu un proche dans l’attaque. Cette hypothèse fait écho aux récentes vagues de déplacement forcé dans la région, où le M23, fort de ses conquêtes territoriales, semble multiplier les actes d’intimidation.

Goma, une ville sous tension

Depuis que le M23 a repris Goma en janvier 2025, avec le soutien présumé de troupes rwandaises, la ville vit sous une occupation tendue. Malgré des déclarations publiques de vouloir protéger les populations tutsies et stabiliser la région, le groupe armé et ses alliés sont régulièrement accusés de violations des droits humains. La prise de Goma, suivie de celle de Bukavu dans le Sud-Kivu, a exacerbé une crise humanitaire sans précédent, avec des milliers de morts et des centaines de milliers de déplacés en moins de deux mois. L’incendie du bar 3ᵉ Mi-temps pourrait marquer un nouveau tournant dans cette escalade de violence.

Les habitants de Don Bosco, un quartier populaire connu pour sa résilience malgré les privations, se disent abandonnés. « Où est l’armée congolaise ? » « Où est la MONUSCO ? » « On nous laisse mourir comme des animaux », s’écrie un père de famille, les yeux rougis par les larmes et la fumée encore présente dans l’air. La mission de stabilisation des Nations unies (MONUSCO), en phase de retrait progressif du Nord-Kivu depuis 2024, semble impuissante face à l’ampleur de la crise, tandis que les forces gouvernementales peinent à reprendre le contrôle.

Appel à la justice et à l’action internationale

Face à ce drame, les voix s’élèvent pour exiger des enquêtes indépendantes et une intervention internationale. Le mouvement Lucha, connu pour son engagement contre les injustices en RDC, appelle à une mobilisation citoyenne pour documenter les faits et faire pression sur la communauté internationale. « Ces crimes ne doivent pas rester impunis. » « Il faut que le monde sache ce qui se passe ici », insiste E.A.

À Kinshasa, le gouvernement congolais n’a pas encore réagi officiellement à l’incident, mais des sources proches du ministère de la Communication laissent entendre qu’une déclaration pourrait être imminente. Sur la scène internationale, le Conseil de Sécurité des Nations unies a adopté, le 21 février, une résolution condamnant les avancées du M23 et demandant le retrait des forces rwandaises, sans toutefois nommer explicitement Kigali. Une prudence diplomatique qui agace les victimes sur le terrain.

Massacre au bar 3e Mi-temps : Une blessure de plus pour le Nord– Kivu

Alors que les fumées s’élèvent encore au-dessus de Don Bosco, Goma pleure ses morts et craint pour son avenir. Le bar 3e Mi-temps, autrefois lieu de rires et de détente, n’est plus qu’un amas de cendres et de souvenirs calcinés. Pour les survivants, cet acte résonne comme une déclaration de guerre contre leur humanité même.

Dans une province martyrisée par des décennies de conflits alimentés par des rivalités régionales et des convoitises sur ses richesses minières, cette nouvelle tragédie pourrait bien galvaniser la résistance ou, au contraire, plonger davantage la population dans le désespoir. Une chose est sûre : à Goma, la nuit du mardi restera comme un cri silencieux dans un monde qui tarde à répondre.

 

Tragédie aérienne au Soudan : 46 morts dans le crash d’un avion militaire près de Khartoum

Khartoum, 26 février 2025 – Une catastrophe aérienne a endeuillé le Soudan dans la nuit du mardi 25 février, lorsqu’un avion militaire s’est écrasé dans une zone résidentielle peu après son décollage de la base aérienne de Wadi Seidna, située au nord d’Omdurman, la ville jumelle de la capitale Khartoum. Les autorités locales et des sources militaires annoncent un bilan lourd : au moins 46 personnes ont péri dans la tragédie, dont des soldats à bord et des civils au sol, et une dizaine d’autres ontsubi des blessures.

Un drame dans un ciel déjà tourmenté

L’appareil, un Antonov de fabrication russe utilisé par l’armée soudanaise, transportait des militaires, dont plusieurs hauts gradés, selon des informations relayées par des médias locaux. Parti en direction de Port-Soudan, bastion stratégique du gouvernement soutenu par l’armée sur la mer Rouge, l’avion a perdu le contrôle quelques instants seulement après avoir quitté la piste. Les raisons exactes de l’accident restent floues, mais l’armée a annoncé l’ouverture d’une enquête pour déterminer les circonstances de cette tragédie.

Le crash s’est produit dans le quartier densément peuplé d’Al-Thawra, dans le district de Karrari à Omdurman, aggravant les pertes humaines. Des témoins ont décrit une scène de chaos : l’avion s’est disloqué en frappant le sol, projetant des débris sur les habitations voisines. « J’ai entendu un bruit assourdissant, puis une explosion. » « Tout le quartier tremble », raconte Ahmed Ibrahim, un résident. Des maisons ont subi de gros dégâts et et le choc a rompu des lignes électriques, plongeant une partie de la zone dans l’obscurité.

Crash d’avion militaire : un bilan qui s’alourdit

Initialement, le ministère soudanais de la Santé avait fait état de 19 morts, mais les chiffres ont rapidement grimpé à mesure que les secours fouillaient les décombres. Le gouvernement de l’État de Khartoum a confirmé mercredi que le bilan s’élevait désormais à 46 victimes, incluant des femmes et des enfants parmi les civils touchés au sol. Dix blessés ont été recensés, certains dans un état critique, selon le bureau médiatique de Khartoum. Les équipes d’urgence, épaulées par des volontaires locaux comme le Comité de résistance de Karrari, ont travaillé sans relâche pour extraire les survivants et les corps des gravats.

Ce drame marque l’un des accidents aériens les plus meurtriers de l’histoire récente du Soudan, un pays où les crashs impliquant des appareils militaires ou civils ne sont pas rares, en raison d’un parc aérien vieillissant et d’un entretien souvent déficient. L’Organisation internationale de l’aviation civile (OACI) classe depuis longtemps le Soudan parmi les nations à la sécurité aérienne préoccupante.

Un pays en guerre, une douleur amplifiée

Cet accident survient dans un contexte de guerre civile qui ravage le Soudan depuis avril 2023, opposant l’armée régulière, dirigée par le général Abdel Fattah al-Burhan, aux Forces de soutien rapide (RSF), une puissante milice paramilitaire commandée par le général Mohamed Hamdan Dagalo, alias « Hemeti ». Ce conflit a déjà fait des dizaines de milliers de morts, déplacé plus de 11 millions de personnes et plongé près de la moitié de la population dans une crise humanitaire aiguë, avec des risques imminents de famine.

Omdurman et Khartoum, épicentres des combats, portent les stigmates de cette lutte acharnée. Les récents gains de l’armée contre les RSF dans la capitale et ses environs avaient redonné un semblant d’espoir au gouvernement militaire, mais ce crash vient assombrir le tableau. La perte de hauts gradés à bord, si elle est confirmée, pourrait également porter un coup dur au commandement militaire à un moment clé de l’offensive.

Crash d’avion militaire : Réactions et interrogations

Dans un communiqué laconique, l’armée soudanaise a exprimé ses condoléances aux familles des victimes, militaires et civiles, tout en assurant que « des investigations approfondies » étaient en cours pour établir les causes de l’accident. Aucune hypothèse n’a été privilégiée pour l’instant : défaillance mécanique, erreur humaine ou même sabotage dans ce climat de guerre ? Les spéculations vont bon train, mais les autorités restent muettes sur les détails.

Sur les réseaux sociaux, la tragédie a suscité une vague d’émotion et de colère. « Nos soldats et nos civils meurent pendant que le pays s’effondre. » « Qui est responsable ? » s’interroge un habitant de Khartoum sur une plateforme en ligne. D’autres pointent du doigt l’état désastreux des infrastructures militaires, héritage de décennies de gestion chaotique sous l’ancien régime d’Omar el-Béchir, renversé en 2019.

Une nouvelle épreuve pour le peuple soudanais

Alors que le Soudan tente de panser ses plaies après des années de conflits et de crises, cet accident ajoute une couche de souffrance à un quotidien déjà marqué par l’incertitude. Les habitants d’Omdurman, habitués aux bombardements et aux violences, se retrouvent une fois de plus confrontés à la mort venue du ciel, mais cette fois-ci sans lien direct avec les combats.

Pour beaucoup, ce drame illustre l’urgence d’une stabilisation politique et d’un effort concerté pour reconstruire un pays à bout de souffle. En attendant les conclusions de l’enquête, les familles des victimes pleurent leurs proches, et le Soudan, meurtri, continue de naviguer entre désespoir et résilience. La nuit du mardi  restera gravé comme une nuit noire dans la mémoire collective d’une nation qui aspire à la paix, mais ne cesse de côtoyer la tragédie.

L’Ukraine : trois ans de résilience inébranlable et d’audace exemplaire

Dans le sillage d’un anniversaire chargé d’émotion et de symbolisme, l’Ukraine célèbre trois années de lutte acharnée, émaillées d’un héroïsme d’une rare intensité. En effet, le chef d’État, par une éloquence empreinte de solennité, a magnifié le sacrifice et la persévérance de son peuple en proclamant, non sans une emphase toute particulière, « trois ans de résistance, de gratitude et d’héroïsme absolu ». Ces mots, à la fois une ode et un serment, résonnent comme une leçon magistrale sur la ténacité face aux affres de la guerre.

En célébrant trois ans de lutte acharnée, l'Ukraine magnifie le sacrifice héroïque de son peuple tout en réaffirmant sa résilience Une fête de la mémoire et de la détermination en Ukraine 

Dans un décor où chaque pierre de Kiev semble murmurer l’histoire d’un combat pour la survie, la commémoration se double d’un vibrant hommage aux âmes vaillantes qui ont offert leur vie pour forger l’État ukrainien. Tandis que des images saisissantes dévoilent le quotidien des civils et les affrontements sur le front, le dirigeant ukrainien rend hommage à ceux qui, par leur courage et leur engagement passionné, ont édifié une forteresse d’espoir au cœur de l’adversité. Loin d’un simple rituel commémoratif, cette journée se mue en une véritable leçon de résilience, illustrant comment le souvenir des sacrifices passés éclaire le chemin incertain de l’avenir.

L’Europe aux portes de l’Ukraine : un soutien aux dimensions inédites

Parallèlement à ces hommages intérieurs, l’Europe se fait le fer de lance du soutien international. Dans une démonstration diplomatique aux allures de rassemblement solennel, des figures éminentes telles que la présidente de la Commission européenne et le Premier ministre canadien ont foulé le sol ukrainien, rappelant que l’Ukraine incarne bien plus qu’un conflit régional : elle est aussi le miroir d’une Europe en quête de valeurs partagées. L’allocution de l’une de ces dirigeantes, insistant sur l’inextricable lien entre le destin de l’Ukraine et celui du vieux continent, se présente comme un vibrant manifeste de solidarité dans une époque où les certitudes géopolitiques vacillent. Paradoxalement, alors que certains virages inattendus évoquant même le recul d’alliances transatlantiques jetteraient une ombre sur l’avenir, ce cortège européen renforce aussi la dimension collective de la lutte.

Les cieux en ébullition : une offensive de drones et l’art de la défense

Dans le théâtre mouvant des conflits modernes, le ciel ukrainien s’est transformé en arène d’un ballet technologique et militaire. Au cœur de la nuit, Moscou a orchestré le lancement de 185 drones d’attaque, dont plus de la moitié ont été neutralisés grâce à des systèmes de défense sophistiqués. Les zones stratégiques de Dnipropetrovsk à Odessa en passant par Kiev et Khmelnitski ont été le théâtre d’un déploiement aérien qui rappelle cruellement que, dans ce duel contemporain, chaque vol d’engin est un fragment d’un affrontement plus vaste. Ce nouvel assaut, survenant à la suite d’une offensive similaire de dimensions record, souligne l’ingéniosité de l’adversaire, mais aussi la capacité remarquable des forces ukrainiennes, saluées publiquement par leur commandant suprême pour leur dignité et leur détermination.

Un avenir sculpté par la volonté et la solidarité

En somme, face aux oscillations imprévisibles du destin international, l’Ukraine se dresse telle une forteresse de volonté et de valeurs indéfectibles. Entre l’éloquence solennelle d’un chef d’État et la présence réconfortante d’un bloc européen uni, le récit ukrainien s’inscrit comme une leçon vivante d’endurance et de renaissance. Les assauts aériens et les revirements politiques ne sauraient entacher la lumière d’un peuple qui, par ses actes et ses sacrifices, enseigne au monde l’art de transformer l’adversité en une symphonie de courage et d’unité. En définitive, ce troisième anniversaire ne marque pas la fin d’un combat, mais le prélude d’un futur dans lequel l’espoir, nourri par la solidarité internationale, continue d’éclairer la voie d’un renouveau démocratique et humain.

Sanda Wajiri/Cameroun : L’écho d’une nuit tragique

Sanda Wajiri, 11 février 2025 La nuit s’étendait sur Sanda Wajiri, berçant les âmes dans un sommeil fragile, quand la brutalité s’invita sans crier gare. Comme une ombre vorace, elle dévora tout sur son passage, laissant derrière elle un cortège de cendres et de larmes. En effet, dans cette nuit de dimanche à lundi, un fracas infernal brisa le silence et l’innocence d’un village sombra sous les rafales impitoyables de Boko Haram.

Résistance héroïque et désolation : la réponse des villageois de Sanda Wajiri

Quatre vies fauchées, des maisons offertes en holocauste aux flammes insatiables et des cœurs meurtris à jamais. L’assaut, d’une violence inouïe, laissa dans son sillage un paysage de désolation. Mais si l’horreur avait la volonté d’écraser les âmes, elle trouva en face d’elle un courage insoupçonné. Face à l’adversité, les villageois ne se contentèrent pas de fuir : ils firent front, résistant avec une bravoure farouche. Dans un ultime sursaut de dignité, ils terrassèrent l’un des assaillants, forçant les autres à détaler dans la nuit.

Le village, jadis vibrant d’échos de vie, n’est plus qu’un champ de ruines fumantes. Une femme, le regard éteint par la détresse, murmure d’une voix brisée : « Nous avons perdu tout ce que nous avions… » Cette phrase, simple en apparence, résonne comme un cri silencieux, un appel au secours lancé dans l’indifférence du monde.

L’Extrême-Nord du Cameroun ploie depuis trop longtemps sous le joug de l’insécurité, ses terres abreuvées par les larmes et le sang des innocents. Depuis une décennie, Boko Haram s’acharne sur cette région, semant la mort et la peur, dispersant familles et espoirs. Les autorités, conscientes du péril, ont intensifié leur riposte, déployant forces et stratégies pour enrayer cette spirale infernale. Pourtant, l’ennemi rôde encore, insaisissable, insidieux, frappant là où on l’attend le moins.

Mais au-delà de l’acier et du feu, c’est l’humanité elle-même qui doit se mobiliser. Sanda Wajiri ne peut être laissé à l’abandon, relégué au simple rang d’un chiffre dans un rapport d’attaque. La détresse qui étreint ses habitants est un appel à la solidarité. Il est temps que les organisations humanitaires s’empressent, que les âmes charitables tendent la main, que l’on redonne à ces rescapés le droit d’espérer.

Car derrière les murs calcinés et les cendres dispersées par le vent, il subsiste une flamme vacillante, une volonté de vivre qui ne demande qu’à être ravivée.

 

Gabon : adoption du Code électoral en vue des scrutins d’août

Libreville (Gabon), 21 janvier 2025– En préparation des élections prévues pour août prochain, les députés et sénateurs du Gabon ont conjointement adopté un nouveau code électoral, marquant une étape cruciale dans le processus de transition politique initié par les autorités militaires. En effet, ce cadre législatif vise à garantir des élections présidentielles, législatives et locales transparentes et équitables dans les sept prochains mois.

Adoption du Code électoral: vers des élections transparentes et inclusives

Par ailleurs, le nouveau code électoral introduit des réformes significatives destinées à renforcer la transparence et l’intégrité du processus électoral. Parmi ces changements figure la possibilité pour les militaires et les magistrats de se présenter aux élections, à condition de prendre un congé de leurs fonctions. Cette mesure vise à élargir le champ des candidats potentiels, tout en assurant une séparation claire entre les fonctions administratives et les ambitions politiques.

L’un des changements majeurs concerne aussi l’augmentation du nombre de sièges au Sénat, qui passe de 52 à 70. En outre, la diaspora gabonaise se voit désormais attribuer deux sièges à l’Assemblée nationale, une première qui témoigne de la volonté d’intégrer davantage les citoyens vivant à l’étranger dans la vie politique nationale.

Représentation des femmes et des jeunes : un pas vers l’équité

Dans un effort de promouvoir l’égalité des sexes et d’encourager la participation des jeunes, le nouveau code électoral instaure des quotas pour ces deux groupes. Les femmes se voient ainsi garantir 30 % des sièges, tandis que 20 % sont réservés aux jeunes, une initiative saluée comme un pas décisif vers une représentation plus équilibrée et inclusive.

Le Premier ministre Raymond Ndong Sima a exprimé sa satisfaction quant à ces réformes, soulignant leur importance pour le renforcement de la démocratie au Gabon. Il a assuré que le calendrier de la transition serait respecté scrupuleusement, témoignant de l’engagement des autorités à mener à bien ce processus.

Réactions et perspectives

Les responsables politiques, dont Paul Biyoghe Mba, ont accueilli favorablement l’adoption de ce nouveau cadre électoral, considérant qu’il s’agit d’un jalon vers des élections libres et justes. Ils insistent sur le fait que la sécurité et l’intégrité électorale sont désormais des priorités incontournables, reflétant une volonté de rompre avec les pratiques du passé.

Ce nouveau code électoral est une avancée majeure dans la construction d’un système démocratique plus robuste et inclusif. En fixant des règles claires et en intégrant des réformes visant à élargir la participation citoyenne, les autorités gabonaises posent les bases d’un processus électoral qui aspire à être un modèle de transparence et de justice.

Avec l’adoption de ce nouveau code électoral, le Gabon se prépare à un tournant décisif de son histoire politique. En intégrant des réformes audacieuses et en plaçant l’accent sur l’inclusivité et l’intégrité, le pays se dirige vers des élections qui pourraient redéfinir son paysage politique et renforcer la confiance des citoyens dans leurs institutions.

 

États-Unis : préparatifs sécuritaires pour la 60ᵉ investiture présidentielle

Le lundi 20 janvier 2025, le Comité mixte du Congrès sur les cérémonies d’investiture accueillera la 60ᵉ investiture du président élu et du vice-président élu sur le front ouest du Capitole des États-Unis. En effet, cet événement historique rassemble des milliers de citoyens, dignitaires et médias du monde entier pour assister à l’entrée en fonction des plus hauts dirigeants du pays. Cependant, une cérémonie d’une telle envergure exige une organisation minutieuse et des mesures de sécurité rigoureuses pour assurer le bon déroulement de l’événement.

Préparatifs de sécurité : une coordination sans précédent

L’US Capitol Police (USCP), en collaboration avec ses partenaires des forces de l’ordre, se prépare activement pour cette journée emblématique. L’objectif est de garantir la sécurité des participants tout en facilitant l’accès et la fluidité des mouvements autour du Capitole. Une attention particulière est accordée à la prévention de toute menace potentielle, qu’elle soit d’origine humaine ou liée à des objets interdits.

Liste des articles interdits : Sécuriser le territoire

Pour maintenir un environnement sûr et ordonné, le Conseil de police du Capitole a établi une liste exhaustive des articles interdits sur le terrain du Capitole le jour de l’inauguration. Cette liste comprend, mais ne se limite pas à :

  • Aérosols et contenants d’alcool : afin de garantir une atmosphère à la fois sécurisée et appropriée pour un événement d’une telle envergure, le Conseil interdit strictement les produits liquides, les aérosols, les boissons alcoolisées, les canettes et les bouteilles.
  • Armes et explosifs : dans le but d’éliminer tout risque de violence ou d’accident, le Conseil interdit tout objet pouvant servir d’arme, y compris les munitions, les explosifs et les feux d’artifice.
  • Équipements encombrants : le Conseil interdit également les sacs à dos, les valises et autres contenants volumineux . Cette restriction facilite le contrôle des foules et réduit le risque de cacher des objets dangereux.
  • Substances illégales : afin de garantir le respect des lois fédérales, le Conseil interdit strictement la présence de substances illicites, y compris la marijuana.
  • Dispositifs de nuisance : pour maintenir une ambiance respectueuse et solennelle, le Conseil interdit les bruiteurs, les lumières laser et autres dispositifs perturbateurs.

Préparatifs : autres articles interdits pour le bon déroulement de l’événement 

  • Gilets pare-balles, étuis pour appareils photo, équipement de camping et d’escalade, y compris des tentes, des cordes et des grappins, produits chimiques, y compris les piles renversables, la peinture, le sang artificiel, etc.
  • bâtons, y compris les perches à selfie, télémètres, appareils de mobilité motorisés de loisirs, coussins d’assise, panneaux, pancartes ou bannières, récipients de pulvérisation, trottinettes, poussettes, vélos…
  • Équipement d’enregistrement audio/vidéo commercial et ordinateurs portables/tablettes/iPad…

Facilités et exceptions : assurer le confort des invités

Pour que tout le monde puisse profiter pleinement de l’événement, le Capitole offre de l’eau à tous les spectateurs et propose des équipements adaptés aux personnes ayant des besoins spécifiques. Ces aménagements incluent notamment la mise à disposition d’aides à la mobilité et de chaises pour faciliter leurs déplacements.

Importance de la coopération publique

Le respect de ces consignes est essentiel pour la réussite de la cérémonie. Le public est invité à coopérer pleinement avec les forces de l’ordre et à suivre les directives données. En respectant ces mesures, chaque participant contribue à faire de cette 60ᵉ investiture une journée mémorable, placée sous le signe de la paix et de l’unité nationale.

En conclusion, la cérémonie d’investiture est non seulement un moment de célébration démocratique, mais aussi une démonstration de l’engagement du pays envers la sécurité et le bien-être de tous ses citoyens. Les préparatifs en cours et les mesures mises en place illustrent l’importance accordée à chaque détail pour assurer une expérience positive et sécurisée pour tous.

 

Le Gabon amorce son retour à l’ordre constitutionnel : présidentielle annoncée pour le 22 mars 2025

Le président de la transition gabonaise, le général Brice Clotaire Oligui Nguema, a annoncé la tenue de l’élection présidentielle le 22 mars 2025, marquant une étape cruciale vers le rétablissement de l’ordre constitutionnel après le coup d’État du 30 août 2023.

Cette déclaration, faite lors de la cérémonie de vœux des corps constitués et des diplomates, intervient après l’adoption, le 16 novembre 2024, d’une nouvelle constitution par référendum, approuvée à 91,80 %. Le nouveau texte instaure un régime présidentiel avec des mandats de sept ans renouvelables une fois et supprime le poste de Premier ministre. Il impose également des conditions strictes d’éligibilité, notamment l’obligation pour les candidats à la présidence d’être nés de parents gabonais et de résider dans le pays depuis au moins trois ans.

Le général Oligui Nguema, qui a pris le pouvoir en août 2023 en renversant Ali Bongo Ondimba, a promis des élections libres et transparentes. Cependant, des critiques émergent quant à la concentration des pouvoirs dans la nouvelle constitution, certains y voyant une manœuvre pour faciliter le maintien au pouvoir du général après la transition.

La communauté internationale et les observateurs locaux surveillent de près cette transition, espérant qu’elle conduira à une véritable démocratie et à une stabilité durable au Gabon.

En somme, l’annonce de l’élection présidentielle marque un tournant décisif pour le Gabon. Alors que le pays se prépare à cette échéance cruciale, l’espoir d’une véritable démocratie est palpable. La communauté locale espère voir se réaliser les promesses d’une élection libre et transparente. Le Gabon est à l’aube d’une nouvelle ère, et tous les regards sont tournés vers lui avec optimisme et détermination.

Gagnoa : Le sexe perdu, retrouvé… et broyé ?

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 9 janvier 2025 – Un nouveau rebondissement digne d’un roman policier vient émailler l’affaire du sexe disparu à Gagnoa. Alors que l’opinion publique était en émoi face à cette étrange disparition, le maire de la ville vient de lever le voile sur cette mystérieuse affaire. Hier soir, le maire de Gagnoa, avec le sérieux d’un juge de concours de grimaces, a pris la parole pour éclairer la lanterne d’une population médusée.

« Bonsoir, chers tous », a-t-il déclaré, avec l’intonation solennelle d’un chroniqueur judiciaire, « le jeune homme qui prétendait que son sexe avait disparu a en réalité raconté des sornettes. » « Après enquête, il s’avère qu’il a été victime d’un accident de la circulation, et malheureusement, son sexe a été broyé. » « Le chirurgien a dû pratiquer une exérèse et installer une sonde urinaire. »

Ce qui semblait être une enquête médico-policière complexe s’est avéré être une affaire de bobard bien ficelé. Mais pourquoi cette histoire rocambolesque ? Le maire poursuit : « Le jeune homme, indigent, a inventé cette histoire pour obtenir une aide financière afin de changer sa sonde et de payer ses médicaments. »

Cerise sur le gâteau, le médecin, selon le rapport de police, qui a confirmé la mystérieuse « disparition » du sexe, ajoutant un nouveau chapitre à cette saga ubuesque, se serait fourvoyé, à en croire le maire.

Une affaire plus pétillante que les séries télévisées

Le maire poursuit : actuellement, le jeune est entre les mains de la police.  Mais ce n’est pas tout ! Le policier, qui aurait mal géré l’affaire en croyant dur comme fer au récit du jeune homme, a été sanctionné pour manquement à la déontologie. Quant au médecin qui a confirmé la disparition de l’organe, il se retrouve désormais au cœur d’une polémique. A-t-il été trompé par son jeune patient ou a-t-il lui-même été victime d’une hallucination médicale ?

Une histoire qui en dit long sur la société

Au-delà de l’aspect cocasse de cette affaire, cette histoire soulève de nombreuses questions. Pourquoi ce jeune garçon a-t-il eu recours à un mensonge aussi extravagant ? Quelle est la responsabilité du médecin dans cette affaire ? Et surtout, comment expliquer que cette histoire ait pu faire autant de bruit ?

Et en prime, le Directeur Général de la Police Nationale a demandé aux citoyens de ne pas propager cette histoire. Comme si cela allait calmer les ardeurs d’une population avide de potins aussi juteux !

Qui dit vrai ?

La vraie question reste posée : qui croire dans cette affaire ? Le maire, qui semble avoir troqué son costume de gestionnaire pour celui de détective ? Le policier, qui semble avoir fait preuve d’un zèle… maladroit ? Ou l’adolescent, qui, dans un geste désespéré, a tenté de survivre en inventant l’histoire la plus incroyable de Gagnoa ?

Une chose est sûre et certaine : dans les rues de Gagnoa, on ne parle que de cela. Entre moqueries, indignation et théories du complot, l’affaire du « sexe disparu » promet encore de nombreuses nuits blanches aux amateurs de drames municipaux.

Et vous, qu’en pensez-vous ? Croyez-vous à la version officielle des faits ? Où pensez-vous que cette histoire cache encore bien des secrets ?

N’Djamena : Attaque audacieuse au Palais Toumai

N’Djamena, 9 janvier 2025 – Un vent de panique a soufflé hier sur la capitale tchadienne. En effet, un commando armé de 24 personnes a mené une attaque audacieuse contre le Palais Toumai, résidence officielle du Président de la République. Le bilan est lourd : 19 morts, dont 18 parmi les assaillants, et 6 blessés.

L’assaut, survenu en plein cœur de la soirée, a plongé la ville dans une atmosphère de tension extrême. Les habitants de N’Djamena, sidérés par l’audace des assaillants, ont suivi avec anxiété les informations relayées par les médias locaux. Le bruit des armes à feu a déchiré le calme habituel de la capitale, transformant les rues environnantes en scène de guerre.

Une riposte fulgurante des forces loyalistes à N’Djamena

Selon les premières déclarations officielles du gouvernement, le commando  lourdement armé et semblait déterminé à semer le chaos. Cependant, la réaction rapide et efficace des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) a permis de maîtriser la situation en quelques heures. Le ministre d’État, porte-parole du gouvernement, Abderaman Koulamallah, s’est exprimé en direct depuis la cour du palais présidentiel, entouré de militaires de la garde présidentielle et armé . Il a affirmé que la situation était sous contrôle et a qualifié l’incident de « petit événement » rapidement maîtrisé.

« Toutes ces tentatives de déstabilisation de notre pays ont été éradiquées. » « Nous sommes mobilisés, et les FDS sont prêtes à défendre notre pays », a-t-il déclaré avec fermeté.

La riposte des forces loyalistes a été fulgurante. Parmi elles, on déplore un mort et trois blessés. Le ministre Koulamallah a tenu à rassurer la population en affirmant que « la situation est sous contrôle ». « C’est un petit incident qui s’est passé. »

Cette attaque, bien que maîtrisée, pose de nombreuses questions sur la sécurité nationale et la capacité des services de renseignement à anticiper de telles menaces. Qui étaient ces assaillants ? Quelles étaient leurs motivations ? Autant d’interrogations qui restent pour l’instant sans réponse.

Dans un contexte régional marqué par des tensions persistantes, cet événement rappelle la fragilité de la paix et la nécessité d’une vigilance constante. Les autorités tchadiennes ont promis de renforcer les mesures de sécurité pour prévenir toute récidive. Les Tchadiens, eux, espèrent retrouver rapidement la quiétude qui caractérisait leur quotidien avant ce jour sombre. En somme, le peuple tchadien reste debout, solidaire face à l’adversité, prêt à surmonter cette épreuve avec courage et détermination.

 

Gagnoa : le sexe d’un adolescent disparait après une poignée de main

Gagnoa (Côte d’Ivoire), 8 décembre 2025 – Une scène aussi surréaliste qu’inquiétante s’est déroulée hier en plein cœur de la gare routière de Gagnoa, plongeant la communauté dans un état de stupéfaction totale. Un adolescent de 15 ans, KONATE Dao, charretier de son état, a rapporté la disparition soudaine et inexpliquée de son sexe après avoir salué un homme d’une soixantaine d’années.

Les faits, tels que rapportés dans une note adressée à monsieur le Préfet de police de Gagnoa, sont troublants. Ce jour fatidique, vers midi, le jeune KONATE se présente au commissariat du premier arrondissement pour déclarer une expérience inouïe. Alors qu’il était engagé dans son activité quotidienne, transportant les bagages d’un client inconnu – un homme coiffé d’un chapeau et arborant des dreadlocks –, un simple geste de courtoisie a conduit à un drame inimaginable.

Une rencontre qui vire au cauchemar

En effet, La transaction semblait routinière : un service rendu, une rémunération en retour. Cependant, un différend naît lorsque le billet de 500 francs initialement offert par l’homme est refusé pour son mauvais état. Le client concède finalement un billet de 1 000 francs CFA.

Mais c’est après cette banale transaction monétaire que les événements prennent une autre tournure. En fait, l’homme refusa la monnaie de 500 francs CFA que lui rendit KONATE et lui serra la main avant de s’éclipser dans un taxi.

Quelques instants plus tard, le jeune charretier a ressenti une sensation étrange, découvrant avec effroi la disparition de son sexe ainsi que de ses effets personnels, incluant un téléphone Samsung A10 et une somme d’argent. Ce geste de courtoisie – une poignée de main banale – serait, selon lui, l’instant où tout bascule.

L’adolescent, ne sachant plus comment réagir, se précipite vers le commissariat du premier arrondissement de Gagnoa pour signaler la disparition la plus surréaliste qui soit. En quelques minutes, la nouvelle de cet événement étrange fait le tour des autorités locales.

L’enquête et la réaction des autorités sur disparition de sexe de KONATE

Face à ce récit invraisemblable, les autorités locales prennent immédiatement des mesures. Sur les instructions du Chef du District de Gagnoa, KONATE Dao est escorté jusqu’au Centre Hospitalier Régional (CHR), où le Dr DROH Zranklewa Daniel, médecin légiste, effectue un examen approfondi. Le rapport médical qui en découle est formel : le sexe de la victime a bel et bien disparu. La situation, aussi choquante qu’incompréhensible, est désormais corroborée par des preuves médicales.

Une enquête de voisinage est lancée dans l’urgence. Une équipe de police s’est rendue sur les lieux pour collecter des informations et tenter de trouver des témoins. Mais, pour l’instant, toutes les tentatives sont vaines. Le suspect a disparu sans laisser de trace.

Une enquête judiciaire et une libération autorisée

Par ailleurs, la hiérarchie de la police et le Chef du Parquet ont reçu un rapport détaillé sur cette affaire. Les autorités judiciaires, saisies du dossier, ont décidé de libérer KONATE Dao, conformément à sa requête, pour qu’il puisse regagner son domicile à Bouaké. Cette libération intervient alors qu’une enquête officielle a été ouverte sous le numéro OP N°077/PU-1Gag le 7 janvier 2025 à 13 h 50.

L’affaire de la disparition du sexe de KONATE Dao ne manquera pas de faire l’objet de toutes les spéculations. Si certains évoquent une pratique occulte ou une malédiction, les enquêteurs demeurent prudents et n’écartent aucune piste. Pour l’heure, la police met tout en œuvre pour résoudre cette énigme troublante.

Disparition de sexe : questions en suspens 

En outre, cette disparition mystérieuse, à la limite du paranormal, soulève de nombreuses questions. Comment un simple contact physique pourrait-il entraîner une telle disparition ? S’agit-il d’un cas de sorcellerie ou d’une forme de crime encore inexplorée ? La population de Gagnoa, sous le choc, attend avec anxiété les conclusions de l’enquête. Les autorités locales se trouvent face à un défi inédit : retrouver le sexe de KONATE Dao.

Le mystère reste entier.

Cette histoire qui défie les lois de la logique et de la raison continue de hanter l’esprit des habitants de Gagnoa. Le mystère qui entoure la disparition du sexe de KONATE Dao demeure entier, alimentant peurs et rumeurs dans toute la ville. Bien qu’actuellement dans l’impasse, la police assure qu’elle n’abandonne aucune piste.

Le jeune homme, quant à lui, reste dans l’attente d’une vérité qui semble hors de portée, dans un monde dans lequel la réalité semble parfois plus étrange que la fiction. Une chose est certaine : cette affaire, aussi absurde qu’elle soit, n’a pas fini de défrayer la chronique à Gagnoa.

Un enfer de flammes : Los Angeles sous le joug des incendies dévastateurs

Los Angeles, Californie, 8 janvier 2025 – La ville des anges, souvent synonyme de glamour et de rêves, se trouve aujourd’hui sous une épaisse brume orangée, conséquence d’incendies de forêt incontrôlables qui ravagent la région. Alors que le soleil se lève sur la côte ouest des États-Unis, les cendres tombent comme une neige sombre sur des quartiers désertés. Les sirènes des pompiers hurlent dans un chœur sinistre, entrecoupées des cris des évacués fuyant pour sauver leur vie.

Une nuit de chaos à Los Angeles

Il est à peine 6 heures du matin lorsque les premiers rayons du soleil dévoilent un paysage apocalyptique. Depuis la veille, les vents violents ont transformé un incendie initialement localisé dans une cour résidentielle en un brasier déchaîné. Le feu de Palisades, comme on l’appelle désormais, a parcouru plus de 1 270 hectares en quelques heures, alimenté par des vents atteignant des vitesses de 160 km/h.

Les autorités ont ordonné l’évacuation de 49 000 résidents, laissant derrière eux des maisons et des souvenirs, incertains de retrouver quoi que ce soit à leur retour. Parmi les structures détruites figure le temple juif de Pasadena, une perte qui résonne profondément au sein de la communauté. Alex Fernandez, fidèle du temple, regarde impuissant les flammes dévorer ce lieu sacré, décrivant la scène comme « un mauvais rêve devenu réalité ». « C’était notre sanctuaire, notre lieu de rassemblement, et maintenant il n’est plus que cendres », ajoute-t-il, visiblement ému.

Un combat inégal

Les efforts héroïques des 1 400 pompiers déployés semblent dérisoires face à la puissance de la nature. L’incendie est contenu à 0%, et les prévisions météorologiques ne laissent entrevoir aucun répit. Le Dr Ariel Cohen, météorologue principal au National Weather Service, décrit cette crise comme « l’une des tempêtes de vent les plus destructrices depuis des décennies ». « Nous n’avons jamais vu une telle combinaison de vents et de sécheresse, c’est une véritable recette pour un désastre », précise-t-il lors d’une conférence de presse.

Les incendies de Hurst et d’Eaton, qui se sont déclarés dans les villes voisines, ont déjà consumé des centaines d’hectares supplémentaires. Dans la nuit, un quatrième foyer, le feu de Tyler dans le comté de Riverside, s’est allumé. Bien que plus petit, il rappelle la vulnérabilité de la région tout entière. « Chaque hectare qui brûle est une partie de notre histoire et de notre vie qui disparaît », déclare Maria Lopez, résidente de Riverside, qui a évacué avec ses enfants.

Des vents de désespoir soufflent sur Los Angeles

Les vents de Santa Ana, connus pour leur violence, soufflent avec une force redoublée d’environ 80 à 100 km/h (50 à 60 mph) et jusqu’à 160 km/h (100 mph) sur certaines parties des terrains plus élevés, asséchant davantage une végétation déjà vulnérable avec un degré d’air compris entre 10 et 20 %. Les experts en incendie, tels que Chad Hanson, avertissent que le pire est encore à venir, notamment entre 2 h et 6 h du matin, lorsque les conditions seront les plus extrêmes. « Nous devons nous préparer au pire, car ces vents ne montrent aucun signe de ralentissement », avertit Hanson.

Le gouverneur Gavin Newsom, confronté à une crise quasi permanente, déclare que la Californie vit désormais une « année d’incendies ». « Nous devons reconnaître que le changement climatique exacerbe ces catastrophes », a-t-il affirmé lors d’une déclaration publique. « Ce n’est plus une question de si, mais de quand. »

La lutte pour la survie

Dans les rues de Los Angeles, la peur et l’incertitude règnent. Alex Pearlman, habitant de Santa Monica, observe avec horreur la brume orangée envahir son quartier, redoutant l’inéluctable. « J’ai trop peur de dormir », confie-t-elle, la voix tremblante. « Je me demande combien de temps il nous reste avant que le feu n’atteigne notre maison. »

Les conséquences des incendies se font déjà sentir au-delà des flammes. Près de 200 000 foyers de Los Angeles et près de 26 000 du comté voisin de Ventura sont privés d’électricité, et le procureur général de Californie met en garde contre les pratiques abusives de certains détaillants cherchant à tirer profit de la détresse des évacués. « Nous ne tolérerons pas les profiteurs dans une telle crise », déclare Rob Bonta, procureur général, appelant les citoyens à signaler toute augmentation de prix suspecte.

« Les personnes prises en flagrant délit de prix abusifs seront passibles de poursuites pénales pouvant aboutir à une peine d’emprisonnement d’un an ou à une amende pouvant aller jusqu’à 10 000 $ (8 032,95 £).» a-t-il conclu. 

Un avenir incertain

Alors que les prévisions annoncent un léger affaiblissement des vents dans l’après-midi, les défis restent immenses. La bataille contre les flammes est loin d’être terminée. Chaque minute compte pour contenir ce fléau avant qu’il ne s’étende davantage, menaçant des vies et des infrastructures précieuses. « Nous espérons une accalmie, mais nous devons rester vigilants », conclut le chef des pompiers de Los Angeles, Daryl Osby. « La sécurité de nos citoyens est notre priorité absolue. »

Les scènes de dévastation à Los Angeles rappellent tragiquement que la nature, lorsqu’elle se déchaîne, peut réduire à néant les efforts humains en un instant. Pour les habitants, les pompiers et les autorités, la lutte continue, avec l’espoir ténu que l’aube apportera un semblant de répit.

 

Kufra : le retour des ombres de l’esclavage en Libye

Dans l’obscurité de Kufra, une ville perdue dans le désert libyen, des histoires de souffrance et de désespoir résonnent à nouveau, rappelant des époques que l’on croyait révolues. Naima Jamal, jeune Éthiopienne de 20 ans, est l’une de ces âmes captives, arrachées à leur liberté par des trafiquants sans pitié. Son visage, meurtri par les coups, hante désormais les nuits de sa famille, à des milliers de kilomètres, impuissante face à l’horreur.

Une vidéo glaçante de torture

Une vidéo glaçante envoyée par ses ravisseurs montre l’atrocité à laquelle Naima est soumise : torturée, fouettée, arrosée d’eau chaude. Ces images, insoutenables, sont accompagnées d’une exigence brutale : une rançon exorbitante, inatteignable pour ses proches. Ce chantage odieux, devenu monnaie courante, transforme la douleur humaine en une sordide transaction.

Naima n’est pas seule. Ils sont une cinquantaine, entassés, terrorisés, attendant un sort pire que la mort : les bourreaux s’apprêtent à les mettre aux enchères sur un marché dans lequel l’humanité semble s’être effacée. Ces marchés de l’esclavage moderne, cachés aux yeux du monde, prospèrent dans cette région sous le contrôle du maréchal Khalifa Haftar. Une ironie cruelle se dessine : sous le regard de celui qui se veut le protecteur de la nation, les chaînes de l’oppression se resserrent.

Silence et trahison des autorités locales face l’esclavage

Le silence des autorités locales et la persistance de ces pratiques abjectes sont des trahisons aux idéaux de fraternité et de solidarité qui devraient unir les peuples d’Afrique. Le maréchal Haftar, en détenant le pouvoir sur Kufra, détient également la responsabilité morale de démanteler ces réseaux. Mais l’inaction règne, et chaque jour qui passe, c’est une existence de plus qui s’effondre sous le poids d’une barbarie inqualifiable.

Cette tragédie moderne est une cicatrice béante sur le visage de l’humanité, un rappel sinistre que l’esclavage n’est pas une relique du passé, mais une réalité vivace dans certaines parties du monde. Les cris de Naima et des autres captifs résonnent dans le vide, un écho de désespoir que personne ne semble entendre.

Une cicatrice béante sur le visage de l’humanité

Tandis que la communauté internationale détourne les yeux, engrossée de ses propres problèmes, les marchés d’esclaves de Kufra continuent de prospérer. Une satire macabre se joue dans cette ville du désert, où des individus se considérant comme des dieux octroient les droits humains au plus offrant, et où l’indifférence globale nourrit la cruauté.

L’histoire de Naima Jamal est un appel au réveil, une injonction à ne pas ignorer les souffrances des autres, aussi lointaines soient-elles. Car derrière chaque victime de Kufra se cache une histoire, une vie brisée, une famille détruite. Et tant que ces marchés existent, l’humanité tout entière demeure complice de ce retour à l’esclavage.

 

Zambie : Un transfert de 80 millions de dollars vers la Chine soulève des interrogations

Lusaka, 12 décembre 2024 – Un nouveau rebondissement vient secouer la situation financière déjà fragile de la Zambie. Le pays a récemment révélé avoir effectué un transfert erroné de 80 millions de dollars, soit environ 50 milliards de FCFA, vers un compte en Chine. En effet, la compagnie d’électricité publique Zesco Ltd a envoyé par erreur cette somme colossale depuis un compte alimenté par les revenus d’une centrale électrique construite avec l’aide d’entreprises chinoises.

Ce transfert de fonds a mis en lumière les fragilités du système financier zambien et a suscité de nombreuses interrogations. Comment une telle somme a-t-elle pu être transférée par erreur ? À qui était réellement destinée cette somme ? Ces questions restent pour l’instant sans réponse définitive.

Zambie : une erreur coûteuse en pleine crise

Cette erreur survient à un moment où la Zambie fait face à une crise de la dette sans précédent. Avec un taux d’endettement dépassant 120 % de son PIB, le pays peine à honorer ses engagements financiers. Ce transfert erroné vient donc alourdir encore davantage la situation financière déjà précaire du pays.

Pour tenter de remédier à cette situation délicate, le gouvernement zambien a proposé que le montant transféré soit considéré comme une avance sur les intérêts d’une dette accumulée envers la Chine depuis 2023. Cette proposition témoigne de la volonté des autorités zambiennes de trouver une solution à cette impasse financière.

Des négociations cruciales en vue

Malgré les difficultés rencontrées, la Zambie reste déterminée à honorer ses engagements envers ses étrangers. Le pays espère finaliser des négociations cruciales avec ses ressources à l’horizon du premier trimestre 2025. Ces négociations devraient permettre de restructurer la dette zambienne et d’ouvrir la voie à un retour à la stabilité financière.

Un système financier sous surveillance

Cet incident met en évidence la nécessité de renforcer les contrôles et les procédures au sein du système financier zambien. Il est indispensable de procéder à une enquête minutieuse en vue d’établir les causes précises de cette erreur et de définir les actions à entreprendre pour prévenir toute récurrence.

En somme, cette affaire met en évidence la nécessité d’une plus grande transparence dans la gestion des finances publiques en Zambie. Les citoyens zambiens ont le droit de connaître les détails de cette transaction afin de s’assurer de la bonne utilisation de leur argent. Il est essentiel de renforcer les mécanismes de contrôle et de rendre compte pour restaurer la confiance dans les institutions.

 

Séoul sous loi martiale : Le Président sud-coréen suspend les libertés fondamentales

Séoul, 3 décembre 2024 – Une nouvelle alarmante a secoué la Corée du Sud ce mercredi. Le Président Yoon Suk Yeol a annoncé, lors d’une allocution télévisée, la mise en place de la Loi martiale sur l’ensemble du territoire. Cette décision sans précédent a suscité une vive controverse et plongé le pays dans une crise politique profonde.

 Loi martiale : Justification et mesures

Le Président Yoon Suk Yeol a justifié cette mesure exceptionnelle par la nécessité de « protéger l’ordre constitutionnel libre » face à ce qu’il qualifie de « forces anti-étatiques pro-nord-coréennes ». Concrètement, cette décision entraîne la suspension de l’activité parlementaire, le contrôle des médias et la nomination d’un commandant militaire en chef.

En effet, Park An-su, chef d’État-major des forces terrestres du pays, est devenu commandant à la suite de cette loi martiale. Toute suite après, le ministère sud-coréen de la Défense a convoqué une réunion d’urgence des « commandants clés ».

Selon les médias, cette décision fait suite à une tentative de l’opposition de destituer des procureurs et à son refus du projet de budget du gouvernement. Ces tensions politiques auraient atteint un point de rupture, poussant le Président à prendre cette mesure radicale.

Une décision contestée

Cette décision a été vivement critiquée par l’opposition, qui y voit une atteinte grave aux libertés fondamentales et une manœuvre pour étouffer toute dissidence. Le chef du Parti démocrate, parti d’opposition majoritaire au Parlement, a qualifié cette décision d’inconstitutionnelle.

Par ailleurs, dans un message largement diffusé sur les réseaux sociaux, le chef de l’opposition Lee Jae-myung a appelé la population à se rendre au Parlement, défiant l’autorité du Président. Cet appel a eu un écho favorable, encourageant de nombreux législateurs et militants de l’opposition à se diriger vers le Parlement. Ils ont tenté de s’introduire de force, mais le Président avait ordonné la fermeture et la surveillance du bâtiment par les forces spéciales. Cependant, l’opposition s’était retranchée dans les locaux.

De nombreux observateurs s’inquiètent des conséquences de cette loi martiale sur la démocratie sud-coréenne et craignent une escalade de la violence.

En somme, la mise en place de la Loi martiale marque un tournant dans l’histoire politique de la Corée du Sud. Les conséquences de cette décision restent à évaluer, mais il est certain qu’elle aura des répercussions durables sur la stabilité du pays et ses relations internationales.

 

Chidinma Vanessa Adetshina : Un phénix couronné de gloire

Mexique, 18 novembre 2024 L’histoire de Chidinma Vanessa Adetshina, une véritable incarnation de la résilience, continue de fasciner le monde. De participante controversée au concours Miss Univers d’Afrique du Sud à première dauphine du concours Miss Univers au Mexique, son parcours est un véritable conte de fées moderne.

Son ascension fulgurante a été semée d’embûches. Accusée, manifestée et même écartée de la compétition sud-africaine, elle a su rebondir avec une détermination sans faille. Son intégration dans la délégation nigériane n’a pas été sans susciter de vives réactions, mais elle a prouvé, avec élégance et grâce, que les critiques ne pouvaient l’arrêter.

La victoire de Chidinma est bien plus qu’un simple titre. C’est une leçon inspirante sur la persévérance et la force de l’esprit. Elle démontre que même face à l’adversité, il est possible de réaliser ses rêves.

L'histoire de Chidinma, une reine bénie par le destin, suscite la controverse et interroge sur le pouvoir de la résilience face à l'adversitéUn destin écrit dans les étoiles ?

Un destin déjà écrit, Chidinma Vanessa Adetshina, une reine ointe par Dieu. En effet, au concours Miss Univers, une vague pétition initiée par de nombreux groupes sud-africains appelant à la disqualification de Chidinma a conduit non pas à son exclusion, mais plutôt au retrait volontaire de la représentante de leur pays.

Ce geste est un message symbolique, une communication ancestrale qui transcende le simple concours de beauté. Chidinma, tel un phénix, a réussi à surmonter les difficultés et à dépasser les préjugés. Rejetée initialement, elle incarne aujourd’hui non seulement la résilience, mais aussi la transformation en une marque mondiale et une figure emblématique de renommée internationale.

Bien qu’elle ne détienne pas le titre suprême de Miss Univers, Chidinma s’impose comme une reine dans l’arène mondiale, illustrant que la véritable victoire réside dans la reconnaissance universelle et non dans les couronnes. La persévérance et la grâce sont des forces puissantes, et le soutien ou l’opposition à ceux qui sont bénis peut avoir des conséquences inattendues.

Chidinma : Une victoire qui dépasse les frontières

En devenant Première dauphine, Chidinma a non seulement fait la fierté du Nigeria, mais a également inspiré des millions de personnes à travers le monde. Son histoire est un rappel que les rêves peuvent devenir réalité, peu importent les obstacles.

Les clés de sa réussite

  • Résilience : Malgré les nombreuses épreuves, Chidinma n’a jamais abandonné ses rêves.
  • Détermination : Elle a fait preuve d’une détermination sans faille pour atteindre ses objectifs.
  • Élégance : Son attitude et son comportement ont toujours été exemplaires.
  • Foi en soi : Elle a cru en ses capacités et a su surmonter les doutes.

Un modèle pour les générations futures

En somme, Chidinma Vanessa Adetshina est devenue un symbole d’espoir et d’inspiration pour tous ceux qui luttent pour réaliser leurs rêves. Son histoire nous rappelle que la persévérance est la clé du succès, mais aussi que parfois, l’opposition à ceux que Dieu a bénis peut finalement conduire à l’humiliation de ceux qui s’y opposent.

 

Donald Trump, 47ᵉ Président des États-Unis

Il l’a fait, c’est officiel : Donald Trump a remporté l’élection présidentielle ce 6 novembre 2024, devançant la démocrate Kamala Harris. Il devient alors le 47ᵉ président des États-Unis et revient à la Maison-Blanche après son premier mandat de 2017 à 2021. Ce succès historique représente un retour victorieux dans la vie politique américaine, après une campagne acharnée et une série de résultats importants dans les États décisifs, huit ans après sa première victoire et seulement quatre ans après sa défaite face à Joe Biden.

Il sera, à partir du 20 janvier 2025, le deuxième homme politique américain après Grover Cleveland à avoir deux mandats non consécutifs. Sa victoire est d’or et déjà garantie grâce à son succès dans les États clés  avec 277 Grands électeurs, bien au-delà des 270 nécessaires.

Un vote écrasant 

À ce stade, Donald Trump a recueilli 277 voix de grands électeurs, dépassant ainsi les 270 requises pour accéder à la Maison-Blanche. Il a remporté le Texas, la Floride et l’Ohio, tout en s’imposant dans des États importants tels que la Caroline du Nord, la Géorgie, la Pennsylvanie et le Wisconsin. Encore plus important, alors que plus de 95 % des bulletins étaient vides, Associated Press a annoncé sa victoire en Pennsylvanie, un État que Joe Biden avait de peu remporté en 2020. Ainsi, Trump a recueilli 50,9 % des voix, contre 48,4 % pour Kamala Harris. Pour le milliardaire de 78 ans, ce retour politique, après une défaite en 2020, est une véritable résurrection.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Célébration d’une victoire méritée 

Par ailleurs, c’est depuis Mar-a-Lago, en Floride, que l’ancien président a proclamé sa victoire en remerciant ses électeurs et en mettant en évidence son succès dans des États importants tels que le Wisconsin, la Pennsylvanie et la Géorgie. La victoire dans les sept États pivots pourrait représenter un grand chelem républicain, car ces « Swing States » ont joué un rôle essentiel dans son ascension à la Maison-Blanche.

Que deviendront les poursuites judiciaires à l’encontre de Donald Trump ?

Sous son mandat, la politique américaine risque de changer radicalement, avec un retour à des politiques économiques et de sécurité rigoureuses et une éventuelle relance de son projet de construction d’un mur à la frontière mexicaine.

En plus, la réélection de Trump à la présidence lui offre une opportunité exceptionnelle de faire taire toutes les accusations portées contre lui et même de mettre fin définitivement aux poursuites judiciaires en cours. Pour rappel, l’ancien président fait l’objet d’accusations à la fois fédérales et locales, en particulier dans l’affaire Stormy Daniels et pour son implication dans les événements du 6 janvier 2021.

Cette élection permettrait aussi à Trump, après quatre ans d’absence à la Maison-Blanche, de redéfinir à nouveau la politique américaine et de faire mieux qu’auparavant.

Donald Trump a triomphé lors de l'élection présidentielle du 6 novembre 2024, battant la démocrate Kamala Harris.Qui est Donald Trump, le 47ᵉ Président des États-Unis ?

Donald Trump, né le 14 juin 1946 à New York, est un milliardaire, animateur et homme d’État américain, membre du Parti républicain. Après avoir dirigé l’entreprise familiale, appelée « The Trump Organization », il a développé un empire immobilier et investi dans différents domaines, tels que les casinos et les concours de beauté.

En 2016, Trump est élu 45ᵉ président américain, mais son style provocateur, sa gestion controversée de la pandémie de COVID-19, la construction du mur à la frontière mexicaine et ses relations avec Vladimir Poutine lui coûteront sa réélection en 2020. Malgré sa défaite face à Joe Biden, son Parti républicain n’abandonnera pas.

En novembre 2022, Trump fit savoir qu’il se présentait à l’élection présidentielle de 2024. Toutefois, l’une des nombreuses poursuites à son encontre parviendra à son terme en 2023. Il est alors reconnu coupable de complots et de fausses déclarations, marquant ainsi l’histoire en tant que premier ex-président des États-Unis condamné pour un délit en 2024.

En résumé, le succès de Trump illustre le désir de renouveau des Américains et démontre qu’une campagne électorale peut être à la fois simple et pacifique tout en conduisant au succès. L’élection américaine pourrait servir de modèle pour les nations africaines, soulignant l’importance d’une démocratie dynamique et de la volonté populaire. Toutes nos félicitations au Premier Américain.

 

Addis-Abeba : Sommet pour un commerce d’armes contrôlé

Addis-Abeba, le 5 novembre 2024 – L’Union Africaine, en partenariat avec Expertise France, a organisé les 5 et 6 novembre une conférence d’envergure à son siège d’Addis-Abeba. L’objectif est de promouvoir l’adhésion et la mise en œuvre du Traité sur le commerce des armes (TCA) parmi les États membres de la région de l’Afrique de l’Est.

Réunissant 14 pays, dont des États signataires (Comores, Djibouti, Rwanda, Tanzanie), non signataires (Erythrée, Ethiopie, Kenya, Somalie, Soudan, Soudan du Sud, l’Ouganda) et parties au Traité (Madagascar, île Maurice, Seychelles), cette conférence a été l’occasion de faire le point sur les avancées en matière de contrôle des armes conventionnelles sur le continent africain. Parmi les participants, on compte notamment des représentants de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), de l’IGAD, de la CEDEAO, du Bénin ainsi que des experts internationaux.

L'Afrique de l'Est se mobilise pour un commerce d'armes plus responsable : une conférence majeure à Addis-Abeba.Commerce d’armes : un enjeu majeur pour la paix et la sécurité en Afrique

Adopté en 2013 par l’Assemblée générale des Nations Unies, le TCA vise à établir des normes communes pour le commerce international des armes conventionnelles. Il s’agit d’un instrument juridique essentiel pour prévenir les transferts d’armes qui pourraient alimenter des conflits armés, des violations des droits de l’homme ou des actes de terrorisme.

L’Afrique de l’Est est une région particulièrement touchée par les conflits armés et la prolifération des armes légères et de petit calibre, donc son adhésion au TCA est un enjeu majeur pour la paix, la sécurité et le développement durable de nos États membres.

Des échanges pour des perspectives encourageantes

Au cours de ces deux jours de conférence, les participants ont pu partager leurs expériences, identifier les défis communs et définir des stratégies pour promouvoir l’universalisation et la mise en œuvre du TCA. Des présentations seront faites sur les bonnes pratiques en matière de législation nationale, de contrôle des exportations et d’assistance technique.

Cette conférence représente une opportunité unique pour les États membres de l’Afrique de l’Est d’intensifier leur coopération dans le contrôle des armes. Les États membres de l’Afrique de l’Est ont la ferme volonté de travailler en faveur d’un commerce d’armes plus responsable et transparent. L’engagement de ces États témoigne de leur détermination à œuvrer ensemble pour cette cause importante.

À l’issue de la conférence, les participants adopteront une déclaration commune réaffirmant leur engagement en faveur du TCA et définissant ainsi les prochaines étapes à suivre. Il s’agit notamment de renforcer les capacités nationales en matière de contrôle des armes, de promouvoir la coopération régionale et de sensibiliser l’opinion publique à l’importance du TCA.

Tour du Faso : El Kouraji Mohcine s’empare du maillot jaune

Ouagadougou, le 4 novembre 2024La 35e édition du Tour cycliste international du Faso s’est achevée hier dans une ambiance festive, avec la victoire éclatante d’El Kouraji Mohcine. En effet, cette compétition sportive d’envergure, qui a rassemblé une soixantaine de cyclistes venus de différents pays, a une nouvelle fois démontré le dynamisme du cyclisme africain et le rayonnement du Burkina Faso sur la scène sportive internationale.

Le Tour du Faso 2024 s'achève sur une victoire éclatante d'El Kouraji Mohcine, sous le regard du Président Traoré.

Le Capitaine Ibrahim Traoré, Président du Faso, a honoré de sa présence à la cérémonie de clôture. Ainsi, il a souligné l’importance qu’il accorde au sport et à son rôle fédérateur. Dans son discours, il a félicité le vainqueur, El Kouraji Mohcine, pour sa performance exceptionnelle et rendu hommage à tous les participants pour leur engagement et leur esprit sportif.

Le Président a également salué l’organisation sans faille de cette compétition, qui a contribué à promouvoir l’image du Burkina Faso à l’étranger. Il a souligné l’importance de tels événements pour renforcer les liens entre les peuples et favoriser le développement du tourisme sportif.

Un hommage particulier a été rendu aux Forces de défense et de sécurité, dont le professionnalisme a permis d’assurer la sécurité de tous les participants et des spectateurs tout au long de l’épreuve. Leur engagement a ainsi contribué à faire de ce Tour du Faso un succès sur tous les plans.

 

Le cyclisme, vecteur d’unité et de paix

Au-delà de l’aspect sportif, le Tour du Faso est devenu au fil des années un symbole de paix, de fraternité et de solidarité entre les peuples. Cette compétition permet aussi de rassembler des sportifs de différentes cultures et de promouvoir les valeurs universelles du sport : le respect, l’effort, la persévérance et le fair-play.

En clôturant cette édition, le Président Traoré a réaffirmé sa volonté de faire du Burkina Faso un pays où le sport occupe une place centrale. Il a appelé les jeunes à pratiquer une activité sportive régulière et à s’inspirer des valeurs véhiculées par le cyclisme.

WBG Meetings : l’Afrique de l’Ouest mise sur le numérique

En marge du WBG Meetings, un événement majeur a été organisé par la Chambre de commerce américaine US-Africa Business Center ce vendredi 25 octobre. Cette rencontre a en effet réuni une pléiade d’experts, d’investisseurs et de décideurs politiques, tous unis autour d’un objectif commun : explorer des stratégies innovantes pour catalyser le financement des infrastructures numériques en Afrique de l’Ouest.

L’Afrique de l’Ouest, en pleine mutation économique, a un besoin croissant de connectivité numérique pour soutenir sa croissance. En outre, les discussions ont porté sur les défis à relever pour financer et déployer des réseaux de télécommunications modernes, des infrastructures de données et des services numériques accessibles à tous.

Des solutions innovantes pour un enjeu crucial

Les participants ont aussi exploré une multitude d’approches pour mobiliser les financements nécessaires. Parmi les pistes évoquées figurent :

  • Le partenariat public-privé : un modèle qui associe les capitaux publics et privés pour réaliser des projets d’envergure.
  • Les financements innovants : le recours à des instruments financiers tels que les obligations vertes ou les partenariats de projets.
  • Le transfert de technologies : le partage de connaissances et d’expertise pour développer des solutions adaptées aux spécificités locales.

Ces discussions ont également été l’occasion de mettre en lumière les réussites et les innovations dans le domaine des infrastructures numériques, tout en identifiant les domaines nécessitant des investissements accrus et une attention particulière. En plus, les participants ont convenu que le développement d’infrastructures numériques robustes est crucial pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie des populations.

WBG Meetings : Un avenir numérique prometteur pour l’Afrique de l’Ouest

En conclusion de ces rencontres, l’US-Africa Business Center a réaffirmé son engagement à accompagner les pays d’Afrique de l’Ouest dans leur transition numérique. En facilitant les échanges entre les acteurs publics et privés, l’Organisation contribue à créer un environnement propice aux investissements et à l’innovation.

Le développement d’infrastructures numériques robustes est un enjeu majeur pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, il s’agit d’un levier essentiel pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des populations. Les discussions lors des WBG Meetings ont montré que la communauté internationale est consciente de ces enjeux et est prête à agir.

 

Hama Amadou : le Phénix du Niger s’est éteint

Niamey, 24 octobre 2024—Hama Amadou, éminent homme politique nigérien et figure de proue de la vie publique, est décédé mercredi soir des suites d’une crise soudaine de paludisme. Transporté d’urgence à l’hôpital général de référence de Niamey, son décès a été confirmé à l’âge de 74 ans. Né à Youri, Amadou a occupé de nombreux postes clés au sein du gouvernement, marquant de son empreinte les sphères du pouvoir. Toutefois, le sommet de l’État lui a échappé malgré ses ambitions persistantes. Sa disparition laisse un vide dans le paysage politique nigérien et soulève des questions sur la lutte contre le paludisme dans la région.

Hama Amadou, le Phénix de la politique nigérienne

Hama Amadou, surnommé affectueusement « le Phénix », a connu une carrière politique pleine de rebondissements. Plusieurs fois emprisonné, il est l’un des plus résistants opposants politiques du Niger. Économiste respecté et stratège politique habile, Amadou a commencé sa carrière comme contrôleur des douanes, puis a gravi les échelons de l’État, occupant des postes importants sous les présidences de Seyni Kountché et Ali Saibou.

Il a été Premier ministre sous la présidence de Mahamane Ousmane de 1995 à 1996 et a joué un rôle clé dans l’arrivée au pouvoir de Mamadou Tandja en 1999, avant de devenir à nouveau Premier ministre l’année suivante. Pendant sept ans, il a dirigé le Gouvernement avec fermeté et dévouement.

Un parcours politique entre épreuves et résilience

Cependant, la relation entre l’ancien Premier ministre nigérien et Mamadou Tandja se détériore en 2009. Peu après, les autorités incarcèrent l’ex-Premier ministre dans une prison de haute sécurité pour des accusations de détournement de fonds. Des accusations qu’il réfute vigoureusement, les qualifiant de « machination » orchestrée par le président de l’époque, Mamadou Tandja, afin de l’éliminer de la course présidentielle. Néanmoins, la justice lui donne raison en prononçant un non-lieu, et les élections présidentielles prévues cette année-là sont annulées à la suite du renversement de Tandja par un coup d’État.

Perdant son influence au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Hama Amadou crée son propre parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden F. A.), et se positionne en opposant. Il relance sa carrière politique en étant nommé président de l’Assemblée nationale en 2021, suite à la chute de Tandja, et occupe ce poste jusqu’en 2014. Cette période illustre la résilience de Hama Amadou et sa capacité à se réinventer sur la scène politique nigérienne.

Hama Amadou, à nouveau dans la tourmente

Hama Amadou, fervent défenseur de la cause nigérienne et rival historique de l’ancien président Mahamadou Issoufou, s’est retrouvé impliqué dans une controverse de trafic de bébés qui a terni son image publique ainsi que celle d’une de ses épouses. Contraint à l’exil de 2011 à 2015, il est arrêté en 2015, lié à cette affaire. Malgré son incarcération en 2015, il réussit à se hisser à la deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2016, recueillant près de 18 % des suffrages, et ce, sans mener de campagne électorale.

Après un long séjour à l’étranger, Amadou, de retour sur la terre de ses ancêtres en 2019, est de nouveau arrêté puis relâché en 2020. Il a tenté de se présenter à nouveau pour la plus haute fonction de l’État. Toutefois, la Cour constitutionnelle a annulé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre 2020, ce qui a ouvert la voie à Mohamed Bazoum. Ce dernier événement marque un tournant décisif dans la carrière politique d’Amadou, l’empêchant de réaliser son ambition de longue date d’accéder à la présidence.

Fin de parcours pour un pilier de la politique nigérienne

Hama Amadou a tiré sa révérence ce mercredi à Niamey, laissant un legs de dévouement et d’engagement pour sa nation. Impliqué dans les troubles post-électoraux de février 2021, il a subi une incarcération la dernière de sa vie, puis une libération pour des raisons médicales qui l’ont mené en France. Après le coup d’État de juillet 2023 renversant Mohamed Bazoum, Amadou est rentré à Niamey et s’est retiré de la vie politique.

Son décès a provoqué une onde de choc, avec des hommages poignants de figures telles que l’ex-président Mahamadou Issoufou, qui a déploré la perte d’un précieux « allié et adversaire ». Soufiane Aghaichata Guishene, ministre du Tourisme du gouvernement militaire, a aussi salué sa mémoire, assurant que son héritage inspirera les futures générations. La disparition d’Amadou signe la fin d’une époque pour le Niger, mais son influence et son humanisme demeureront indélébiles dans l’annale du pays.

En somme, alors que le dernier chapitre de Hama Amadou se referme, son esprit inébranlable et sa ténacité infatigable continueront d’éclairer la voie pour un Niger plus fort et plus juste. L’histoire de Hama Amadou, c’est celle d’un homme qui, face aux vents contraires, a toujours su se relever. Aujourd’hui, son héritage résonne comme un appel à tous les Nigériens : l’adversité n’est jamais la fin, mais un nouveau départ.

BRICS : Appel à Israël pour cesser ses actions sur la FINUL au Liban

KAZAN(RUSSIE), le 23 octobre 2024  – Dans un élan de solidarité sans précédent, les pays membres du bloc des BRICS ont émis une déclaration conjointe lors de leur XVIe sommet tenu à Kazan, exhortant Israël à mettre fin immédiatement à ses actions militaires contre la force de l’ONU au Liban, connue sous le nom de FINUL.

Cette déclaration marque un moment clé dans les relations internationales, soulignant l’importance de la coopération multilatérale pour la résolution des conflits. Les pays des BRICS, qui incluent des puissances mondiales telles que la Chine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil, ont exprimé une ferme opposition aux récentes escalades militaires, insistant sur la nécessité de préserver la paix et la stabilité régionales.

 L’impact de la déclaration du BRICS sur les relations internationales et diplomatique avec Israël

La déclaration  a souligné l’importance capitale de la FINUL dans la préservation de la sécurité à la frontière sud du Liban et a réaffirmé l’engagement des BRICS envers les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale. Les dirigeants présents à Kazan ont également souligné leur soutien indéfectible au personnel de l’ONU et à leur mission de paix, tout en condamnant fermement toute forme d’agression qui met en péril la vie des casques bleus et la mission qu’ils s’efforcent de mener à bien.

Cette prise de position collective des BRICS intervient à un moment où la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par la montée des tensions au Moyen-Orient. Elle reflète une prise de conscience croissante de la nécessité d’une action concertée pour prévenir l’escalade des conflits et promouvoir un dialogue constructif. En outre, cette déclaration pourrait servir de catalyseur pour d’autres initiatives diplomatiques visant à renforcer la sécurité et la coopération internationales.

Alors que le sommet se poursuit, les yeux du monde restent rivés sur Kazan, dans l’attente de voir comment les délibérations des BRICS se traduiront en actions concrètes. Ce sommet pourrait bien être un tournant décisif, non seulement pour les relations entre les membres des BRICS et Israël mais aussi pour l’avenir de la diplomatie multilatérale dans une ère de défis mondiaux interconnectés.

Le Président de la BOAD au 19e Sommet de la Francophonie

Le Président de la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD),Serge EKUE a eu l’honneur de participer au 19e Sommet de la Francophonie, qui s’est tenu les 4 et 5 octobre 2024 à la Cité internationale de la langue française de Villers-Cotterêts. Sous le thème « Créer, innover et entreprendre en français », cet événement a été une plateforme exceptionnelle pour des échanges fructueux et des discussions enrichissantes.

Le Président de la BOAD a participé au 19e Sommet de la Francophonie à Villers-Cotterêts, les 4 et 5 octobre 2024. Parmi les personnalités présentes figuraient Mme Louise Mushikiwabo, Secrétaire générale de la Francophonie, S. E. Paul Kagame, Président de la République du Rwanda, accompagné de son épouse, ainsi que S. E. Patrice Talon, Président de la République du Bénin. Ces rencontres ont permis de renforcer les liens entre les pays francophones et de promouvoir la langue française comme vecteur d’innovation et de développement économique.

Le sommet a également été l’occasion de discuter des défis actuels et des opportunités futures pour les pays francophones, en mettant l’accent sur la collaboration et le partage des meilleures pratiques. Les participants ont souligné l’importance de l’entrepreneuriat et de l’innovation pour stimuler la croissance économique et créer des emplois dans les pays francophones.

En conclusion, la participation du Président de la BOAD à ce sommet témoigne de l’engagement de l’institution à soutenir les initiatives qui favorisent le développement économique et social dans l’espace francophone. Ce sommet a été un moment clé pour renforcer la coopération et l’innovation au sein de la Francophonie.

EDO 2024 : La contestation électorale s’intensifie à Benin City

Benin City, 2 octobre 2024 –Benin City, la capitale de l’État d’Edo, a connu des manifestations d’une ampleur inédite ce mercredi, suite à la proclamation des résultats des élections gouvernementales du 21 septembre. Des milliers de manifestants ont déferlé dans les rues pour contester la victoire déclarée par la Commission électorale nationale indépendante (INEC), soutenant que le Dr Asue Ighodalo du Parti démocratique populaire (PDP) était le légitime élu. Cette mobilisation citoyenne fait écho aux accusations de fraude et d’irrégularités qui pèsent sur l’intégrité de l’élection.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).Crise électorale à Edo : accusations de fraude et protestations citoyennes

En effet, Aduwawa, le siège de l’arbitre électoral, est devenu l’épicentre du mouvement de contestation suite aux accusations du commissaire électoral résident (REC) d’une manipulation des résultats électoraux. Par conséquent, les partisans du Parti Démocratique Populaire (PDP) se sont rassemblés en masse, brandissant des pancartes accusant l’INEC de favoritisme envers Monday Okpebholo du All Progressives Congress (APC), et proclamant la victoire de leur parti. Or, ces événements ont exacerbé les tensions politiques, entraînant une protestation formelle devant tous les bureaux électoraux.

De surcroît, le Dr Ighodalo, figure de proue de la contestation, a réitéré ses accusations de compromission du processus électoral, citant des cas de falsification et de manipulation qui auraient entaché la légitimité des résultats. Dès lors, les manifestants, galvanisés par ces déclarations, exigent une réaction de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) pour préserver l’intégrité du vote et prendre en compte leurs inquiétudes.

Qui plus est, la tension était vraiment à son comble devant le siège de la CENI. Même la présence renforcée des forces de l’ordre n’a pas empêché les manifestants de crier leur indignation. Ainsi, ces derniers, soutenant fermement Asue-Ogie du PDP, remettent en question la validité de l’élection du gouverneur d’Edo et appellent à la défense de la démocratie et de la transparence électorale. Enfin, cette situation s’explique par les résultats affichés sur la plateforme IREV.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).La Quête de Justice des manifestants

Effectivement, les résultats préliminaires de l’élection, publiés sur la plateforme IREV de l’INEC, indiquent une avance pour le PDP; cependant, l’INEC, sans prendre en compte les résultats de la plateforme, a proclamé Monday Okpebholo vainqueur. Or, cette action soulève des inquiétudes quant à l’intégrité du processus électoral nigérian.

Par ailleurs, les manifestants contestent la rapidité avec laquelle l’INEC a annoncé un gagnant et délivré un certificat de victoire controversé; ils rappellent que l’organisme électoral a jusqu’à sept jours pour finaliser les résultats selon la loi électorale révisée. De plus, ils réclament l’annulation de ce certificat et sa remise au Dr Asue Ighodalo, qu’ils soutiennent être le légitime vainqueur, tout en exigeant le renvoi des responsables de l’INEC accusés de fraude électorale.

La population de Benin City remet en question la légitimité du gouverneur élu annoncée par la Commission Électorale Nationale Indépendante (INEC).En outre, la résolution des manifestants est inébranlable, menée par des éminentes figures telles que le Dr Tony Aziegbemi, président du PDP de l’État, l’honorable Matthew Iduoriyekemwen et le révérend Olu Martins. Ces dignes fils du Nigéria ont organisé une marche pacifique imposante depuis la Ring Road jusqu’au siège de l’INEC, traversant des points névralgiques de Benin City, symbolisant ainsi une lutte pour la démocratie qui marquera l’histoire.

En conclusion, la tension persiste à Benin City, où les citoyens continuent d’exiger justice et vérité. Ces événements posent des questions essentielles sur la gestion des élections en Afrique de l’Ouest et mettent également en exergue les défis rencontrés par les institutions démocratiques. L’issue de cette crise politique est cruciale pour l’avenir de l’État d’Edo et pourrait influencer la stabilité politique de toute la région.

Chidimma Adetshina : De la polémique à la couronne

Lagos, Nigeria – Dans un retournement de destinée qui célèbre la résilience et l’unité, Chidimma Adetshina, 23 ans, a été couronnée Miss Univers Nigeria après avoir surmonté une vague d’hostilité en Afrique du Sud. Son élection en tant que Miss Univers Nigeria n’est pas seulement une victoire personnelle, mais aussi un symbole puissant de l’unité africaine dans un contexte de tensions xénophobes.

Adetshina, qui représentera le Nigeria au prestigieux concours de Miss Univers au Mexique en novembre, a récemment fait face à des attaques xénophobes en ligne qui ont remis en question son éligibilité au concours de Miss Afrique du Sud, en raison de son héritage nigérian et mozambicain. Ces événements ont conduit à son retrait du concours sud-africain et à son acceptation d’une invitation à concourir pour le Nigeria, le pays de son père.

Les autorités sud-africaines se sont saisies de l’affaire et ont ouvert une enquête sur le statut de citoyenneté de la jeune femme. Le ministère de l’Intérieur a allégué que la mère d’Adetshina aurait obtenu frauduleusement la citoyenneté sud-africaine en 2001. Cependant, le département a déclaré activement que la jeune femme, qui était un bébé à l’époque, n’avait aucune implication dans cette affaire.

Face à cette polémique, les organisateurs de Miss Univers Nigeria ont invité Adetshina à concourir pour représenter leur pays. Ils ont mis en évidence qu’elle avait encore de nombreux chapitres à écrire sur son chemin et que son triomphe constituait une chance unique  pour elle de mettre en avant le pays d’origine de son père au niveau mondial.

Dans un message publié sur Instagram après son sacre, Adetshina a exprimé sa joie et a appelé à l’unité africaine : « En acceptant cet honneur, je souhaite partager une vision qui brûle profondément en moi, une vision de l’unité africaine et de la coexistence pacifique ! » at-elle déclaré.

Victime de xénophobie en Afrique du Sud, Chidimma Adetshina a trouvé refuge au Nigeria où elle a été couronnée Miss Univers, Chidimma Adetshina : Une histoire qui dépasse le concours de beauté

Au-delà de la simple compétition, l’histoire de Chidimma Adetshina met en lumière les tensions liées à l’identité, à la citoyenneté et à la xénophobie en Afrique. Elle soulève également des questions sur les critères d’éligibilité dans les concours de beauté et sur la place des personnes métisses dans les sociétés africaines.

Avec sa victoire, Adetshina devient un symbole de la diversité et de l’aspiration à une Afrique unie. Son parcours inspirant pourrait encourager d’autres jeunes femmes à surmonter les obstacles et à poursuivre leurs rêves.

Cisjordanie : Trois Membres du Hamas Tués

Cisjordanie, 30 août 2024 – Israël a annoncé avoir tué trois membres du Hamas lors d’une frappe aérienne vendredi en Cisjordanie, marquant le troisième jour d’une vaste opération militaire en marge de la guerre à Gaza. Depuis mercredi, au moins 19 Palestiniens ont perdu la vie dans ces affrontements, selon des sources locales.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilités Une Opération Militaire de Grande Envergure

L’armée israélienne a intensifié ses opérations dans les villes de Jénine, Tulkarem, Toubas et leurs camps de réfugiés, des zones où les groupes armés sont particulièrement actifs contre l’occupation israélienne. Vendredi, les forces israéliennes se concentraient uniquement sur Jénine, après s’être retirées de Toubas et Tulkarem au cours des deux derniers jours.

Appel de l’ONU à la Cessation des Hostilités

Le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a exprimé sa “profonde inquiétude” sur le réseau social X, appelant à la “fin immédiate” de cette opération militaire. Il a fermement condamné les pertes de vies humaines, notamment celles de mineurs. “Les derniers développements en Cisjordanie occupée, notamment le lancement par Israël d’opérations militaires à grande échelle, sont profondément préoccupants”, a-t-il déclaré.

Israël intensifie ses opérations en Cisjordanie, tuant trois membres du Hamas, tandis que l’ONU appelle à la fin immédiate des hostilitésUn Bilan Humain Alourdi

Depuis le début de cette opération, l’armée israélienne a mené des frappes aériennes et des incursions terrestres, causant des pertes humaines significatives. Le ministère palestinien de la Santé a recensé 19 morts, parmi lesquels deux adolescents de 13 et 17 ans. Le Croissant-Rouge palestinien a également signalé des affrontements violents et des dommages importants aux infrastructures locales.

Témoignages et Réactions

Des habitants de Jénine ont rapporté des scènes de chaos et de destruction. “Nous vivons dans la peur constante des frappes aériennes et des incursions militaires”, a déclaré un résident local. Les organisations humanitaires ont alerté sur les conditions de vie déplorables dans les camps de réfugiés, exacerbées par les coupures d’électricité et de télécommunications.

en somme , la situation en Cisjordanie reste extrêmement tendue, avec des pertes humaines croissantes et des appels internationaux à la cessation des hostilités. L’opération militaire israélienne, bien que justifiée par des raisons de sécurité, a entraîné des conséquences dramatiques pour la population palestinienne, exacerbant les tensions dans une région déjà marquée par des décennies de conflit.

La communauté internationale, représentée par des voix comme celle du secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, continue de plaider pour une solution pacifique et la protection des civils, en particulier des mineurs. La fin immédiate des opérations militaires est cruciale pour éviter une escalade supplémentaire et pour ouvrir la voie à des négociations visant à instaurer une paix durable dans la région.

ZLECA : L’Afrique lève les barrières commerciales

Accra, Ghana – le 8 août 2024 – Le Forum économique du Ghana 2024 a été le théâtre d’une annonce majeure pour le continent africain : l’accélération de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECA). S. E. Wamkele Mene, dans un discours empreint d’enthousiasme, a souligné l’importance de cette initiative pour transformer le paysage économique de l’Afrique.

Un nouveau chapitre pour l’économie africaine

En effet, la ZLECA représente une véritable révolution pour le commerce intra-africain. En éliminant les barrières tarifaires et non tarifaires, elle offre également aux entreprises africaines de nouvelles opportunités de croissance et de développement. Le Ghana, en tant que pionnier dans la mise en œuvre de la ZLECA, a montré la voie à suivre pour les autres pays du continent.

Par ailleurs, les chiffres sont éloquents : les échanges commerciaux entre pays africains ont connu une croissance significative ces dernières années, dépassant les 6 milliards de dollars en 2023. Cette dynamique positive devrait s’accélérer avec la mise en œuvre complète de la ZLECA.

Au-delà du commerce : la ZLECA est  un projet d’intégration continentale

Pour S. E. Wamkele Mene, la ZLECA est bien plus qu’un simple accord commercial. C’est un projet d’intégration continentale qui vise à renforcer les liens économiques, sociaux et culturels entre les pays africains. En outre, il a appelé à une collaboration renforcée entre les États membres, les entreprises, les organisations de la société civile et les institutions financières pour concrétiser les ambitions de la ZLECA.

Les défis à relever

Si les perspectives sont prometteuses, la mise en œuvre de la ZLECA n’est pas sans défis. L’harmonisation des réglementations, le développement des infrastructures et la promotion de l’investissement sont autant d’enjeux majeurs qui nécessitent aussi une mobilisation collective.

Un avenir

Malgré les défis, l’avenir de l’Afrique s’annonce radieux. En s’unissant et en travaillant ensemble, les pays africains peuvent  ainsi créer un marché unique de plus de 1, 3 milliard de consommateurs, renforcer leur position dans l’économie mondiale et améliorer le niveau de vie de leurs populations.

Bref, la ZLECA est un projet ambitieux qui a le potentiel de transformer l’Afrique. En mettant sur le commerce intra-africain, le continent peut devenir un acteur majeur de l’économie mondiale et offrir à ses citoyens de nouvelles perspectives d’avenir.

Le Nigeria relève son salaire minimum face à l’inflation

 State House d’Abuja, 29 juillet 2024 – Après des mois de négociations intenses entre le gouvernement nigérian, les syndicats et le secteur privé, le président Bola Tinubu a finalement signé la loi sur le salaire minimum, fixant le nouveau plancher salarial à 70 000 nairas. Cette décision, prise à la State House d’Abuja, marque un tournant pour les travailleurs nigérians, qui bénéficieront d’une augmentation significative de leur pouvoir d’achat, en particulier dans un contexte d’inflation galopante.

Les enjeux de la décision de l’augmentation du salaire

Cette avancée est le résultat d’un compromis ardu entre les parties, les syndicats ayant initialement réclamé un montant bien plus élevé. L’augmentation du salaire minimum intervient dans un contexte économique difficile, marqué par la suppression de la subvention sur le carburant et la dépréciation du naira, qui ont fortement impacté le coût de la vie.

En signant cette loi, le président Tinubu non seulement tient une promesse de campagne mais démontre également sa volonté de mettre en place une politique sociale plus juste et équitable. Cette décision est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte de hausse vertigineuse de l’inflation, qui a atteint 34% en juin 2024.

Cette augmentation du salaire minimum aura des répercussions importantes sur l’économie nigériane. Elle devrait stimuler la consommation intérieure, soutenir la croissance économique et réduire les inégalités. Cependant, elle pose également des défis pour les entreprises, qui devront s’adapter à ces nouveaux coûts.

Une victoire pour les travailleurs, un défi pour l’économie

Les syndicats et les travailleurs nigérians considèrent la signature de cette loi comme une victoire majeure, après une longue bataille pour obtenir une reconnaissance de leurs droits. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de travail et garantir un niveau de vie décent à tous les citoyens.

Cette nouvelle loi marque un tournant dans les relations entre le gouvernement et les travailleurs, ouvrant la voie à un dialogue social plus constructif. Elle témoigne également de la volonté du Nigeria de se positionner comme un pays où les droits sociaux sont respectés et où la croissance économique est au service du bien-être de tous.

Zurich, une étape décisive pour le commerce Suisse-Afrique

Zurich, 27 juin 2024- Une rencontre historique à Zurich ouvre la voie à une collaboration renforcée entre Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.

Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance s’associent pour stimuler le commerce et les investissements entre la Suisse et l’Afrique à Zurich.

Le Dr. Benedict Oramah, Président d’Afreximbank, accompagné de dirigeants de la banque et du PDG d’Arise IIP, a rencontré des cadres de SERV Swiss Africa Export Insurance à Zurich pour explorer des opportunités de collaboration. L’objectif principal de cette réunion était de stimuler les échanges commerciaux et les investissements entre la Suisse et l’Afrique.

Les discussions ont porté sur les atouts complémentaires que chaque région peut apporter à la table des négociations. La Suisse offre un accès à des capitaux importants et à des technologies de pointe, tandis que l’Afrique présente un marché émergent prometteur, soutenu par l’initiative de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAf) et des institutions panafricaines influentes telles qu’Afreximbank.

La complémentarité des compétences et des ressources ouvre la voie à une ère de prospérité partagée.

Mme Oluranti Doherty, une figure éminente d’Afreximbank, a présenté les initiatives stratégiques et les efforts politiques de la banque, soulignant l’importance d’aligner les objectifs économiques sur les besoins de développement du continent. M. Haytham El Maayergi, vice-président exécutif de Global Trade Bank, a quant à lui présenté l’African Trade Gateway, la plateforme phare d’Afreximbank pour les solutions numériques, qui représente une avancée significative dans la modernisation et l’intégration des infrastructures commerciales africaines.

Afreximbank et SERV Swiss Africa Export Insurance unissent leurs forces pour stimuler le commerce et les investissements à ZurichRenforcer la collaboration entre les entreprises suisses et africaines à Zurich.

Peter Gisler, PDG de SERV, a exprimé son enthousiasme pour cette collaboration potentielle, affirmant que l’objectif commun est de créer un environnement propice et de renforcer la collaboration entre les deux régions. Il a aussi souligné l’importance de la coopération en matière d’infrastructures, de partage de connaissances et de soutien aux exportateurs suisses désireux de s’établir sur le marché africain en pleine expansion.

La visite comprenait également une session informative avec Switzerland Global Enterprise (S-GE) et des représentants d’entreprises suisses. Le Dr. Simone Wyes Fedele, PDG de S-GE, a ouvert la session avec un discours inspirant, suivi de présentations d’experts, dont Anja Fiedler, qui a abordé la promotion des exportations et le réseau mondial, et Nicola Tettamanti, PDG de Tecnopinz SA et président de Swissmechnic, qui a partagé des informations précieuses sur les opportunités industrielles.

 En résumé, cet événement marque un tournant potentiel dans les relations économiques entre la Suisse et l’Afrique, avec des implications profondes pour l’avenir du commerce et des investissements transcontinentaux. Les discussions ont en effet jeté les bases d’un partenariat stratégique, où la complémentarité des compétences et des ressources des deux régions pourrait conduire à une ère nouvelle de prospérité partagée.

La Roumanie ratifie la Convention 190 de l’OIT contre le harcèlement au travail

Genève, 12 juin 2024 (OIT) – Un jalon important a été franchi aujourd’hui dans la lutte contre la violence et le harcèlement dans le monde du travail, avec la ratification par la Roumanie de la Convention (n° 190) de l’ OIT sur la violence et le harcèlement, 2019.

La Roumanie ratifie la Convention 190 de l’OIT

En outre, la ratification a été officialisée lors de la Conférence internationale du Travail (CIT) 2024, en présence de Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’Organisation internationale du Travail (OIT), et de Simona Bucura-Oprescu, ministre du Travail et de la Solidarité sociale de Roumanie.

« Je félicite chaleureusement la Roumanie pour sa ratification de la Convention n° 190 », a déclaré M. Houngbo. « C’est une étape importante vers la création d’un monde du travail, plus sain et plus juste pour tous. « 

En plus, la Convention n° 190 est le premier traité international juridiquement contraignant visant à prévenir et à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail. Elle couvre aussi  la violence et le harcèlement dans tous les lieux de travail, y compris le secteur formel et informel, et s’applique à tous les travailleurs, quels que soient leur statut d’emploi ou leur situation professionnelle.

Rôle Convention n° 190

Par ailleurs, En ratifiant la Convention n° 190, la Roumanie s’engage à prendre une série de mesures pour prévenir et éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail, notamment :

  • Adopter des lois et des politiques nationales visant à prévenir et à éliminer la violence et le harcèlement dans le monde du travail.
  • Mettre en place des mécanismes de signalisation et de plainte efficaces et accessibles.
  • Offrir des services de soutien et de réparation aux victimes de violence et de harcèlement.
  • Sensibiliser les travailleurs, les employeurs et aussi les autres parties participent à la question de la violence et du harcèlement dans le monde du travail.

Finalement,  M. Houngbo a exhorté tous les États membres de l’OIT à ratifier la Convention n° 190 et à la mettre en œuvre. « La violence et le harcèlement dans le monde du travail ne sont pas tolérables », a-t-il déclaré. « Ensemble, nous pouvons également créer un monde du travail où chacun se sent respecté, en sécurité et valorisé. «