Bénin : La police libère un enfant pris en otage

Sécurité ! Un élève pris en otage à porto-novo a été libéré par la police républicaine.

Un fait peu ordinaire s’est produit à Porto-Novo la semaine dernière ; un élève a été pris en otage par des hors la loi. Informés, les éléments du Contrôleur Général de Police Soumaïla YAYA du 5ème arrondissement de la ville de Porto-Novo ont activé leur réseau de renseignements.

C’est ainsi que le samedi 1er février 2020 vers 22 heures, les éléments dudit arrondissement ont procédé à la libération du jeune élève pris en otage au quartier Klékanmè par un groupe de ravisseurs qui réclament des dizaines de millions pour sa libération. Au cours de l’opération qui a abouti à la libération de l’élève en question, ces divorcés sociaux ont ouvert le feu sur les policiers dont la riposte a été malheureusement fatale à quatre des preneurs d’otage. Les enquêtes se poursuivent pour mettre la main sur le reste de la bande.

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Libération d’une personne kidnappée au Bénin

Un fait non ordinaire a eu lieu  dans la commune de Pèrèrè, département du Borgou, à plus de 450 km de Cotonou. Dans la nuit du dimanche 24 au lundi 25 novembre 2019, un événement  inhabituel dont les populations n’ont, jusque-là, entendu parler et voir que dans les films,  les a tenus en haleine. Il s’agit d’un kidnapping d’un vieillard.

Tard dans la nuit profonde du dimanche 24 novembre, les ravisseurs ont défoncé la porte de l’habitation de l’homme et l’ont conduit loin des agglomérations, dans une forêt située à des kilomètres de son village Won. Bien évidemment, ceux-ci n’ont pas pu conduire l’opération seuls. C’est en complicité avec un habitant du village  qui maîtrise apparemment les habitudes du vieillard.

Les assaillants du vieil homme  ont su que celui vit seul dans sa case et à quelques kilomètres de sa famille. C’est d’ailleurs sans inquiétude qu’ils ont mené et conduit leur besogne. Ils ont, en effet, amené leur victime dans la forêt qui leur a servi refuge pour fait chanter les parents du kidnappé. De leur lieu, ils ont appelé un des frères de la victime pour demander une rançon sans précision du montant.

Informée, la police républicaine a mis en branle ses services et a réussi à se mettre sur la trace des ravisseurs. Voyant venu les forces de l’ordre  et se sentant déniché dans leur lieu de refuge, les assaillants ont ouvert le feu parce qu’ils détenaient des fusils artisanaux.

La riposte de la police ne s’est pas fait attendre. Les ravisseurs ont donc pris la fuite en laissant leur victime qu’ils avaient pris le soin d’attacher à un arbre.

Le vieil homme a été libéré pour le bonheur des siens. Les enquêtes qui se poursuivent ont déjà permis d’appréhender le complice des ravisseurs.

 

Violences post-électorales : 63 personnes amnistiées

A la faveur du dialogue politique qui s’est tenu du 10 au 12 octobre 2019 au Bénin et dans le cadre de pacification de la crise politique qui secoue le pays, l’Assemblée nationale a voté une loi d’amnistie pour blanchir les contraventions, délits et crimes commis pendant les législatives d’Avril 2019.

Conformément à cette loi d’amnistie, le Procureur de la république près le tribunal de première instance et de première classe de Cotonou a pris la décision de libérer soixante-trois personnes supposées impliquées dans les actes de violences post-électorales.

Par cette décision, ces personnes interpellées et détenues à la prison civile de vont être mises en liberté exemptées de toutes sanctions.

Voici la liste des personnes concernées :

 

 

Un homme tue l’amant de sa femme

(Gouégnon Amadou recouvre sa liberté après 05 ans passés en prison)

Le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, statuant en matière criminelle a condamné ce Vendredi, dans le cadre du 4ème dossier inscrit au rôle de sa première session criminelle le sieur Gouegnon Amadou à 04 ans d’emprisonnement ferme.

 

Tout a commencé quand le nommé Seni Abdoulaye, un boucher demeurant à Garou-Tédji dans la commune de Malanville, entretenait régulièrement des rapports sexuels extra conjugaux avec dame Gowoga Djéo épouse de Gouégnon Amadou dans la chambre d’un certain Iliassou Moussa. Le mari l’a su et aurait mis en garde à plusieurs reprises les amants, ainsi que les parents de Abdoulaye Seni. Mais celui-ci a continué ses fréquentations avec  dame Gowoga Djéo malgré les interventions.

C’est ainsi que le 06 décembre 2014, aux environs de 23 heures, Gouegnon Amadou constata l’absence de son épouse qui dormait à ses côtés dans le même lit conjugal. Ulcéré et soupçonnant son rival,  il s’arma d’un gourdin et alla à la recherche de son épouse au domicile de Iliassou Moussa. Arrivé sur les lieux, il rentra dans la chambre de iliassou dépourvu de porte et découvre son épouse en plein ébats sexuels avec Seni Abdoulaye. Il se mit alors à  asséner des coups de bâton à Abdoulaye Seni à la tête et au tibia. Grièvement blessé, ce dernier rendit l’âme quelques heures plus tard à l’hôpital où il fût transporté.

 

Présenté à la barre, ce vendredi, Gouegnon Amadou, à reconnu les faits qui lui sont reprochés. Si j’ai commis ce crime c’est parce que je voulais sauver mon honneur. Car, la victime m’a trop humilié. À plusieurs reprises le délégué lui a demandé avec mes interventions de laisser tranquille ma femme mais il n’a pas cru devoir me laisser  ma femme. A-t-il précisé avant d’ajouter sont regret de l’acte commis. La partie civile étant absente le ministère public représenté par le procureur de la république près le tribunal de première instance deuxième classe de Kandi, Abdou Karimi Adeoti, a demandé qu’il soit retenu à une peine  de quatre ( 04 ) d’emprisonnement ferme au terme de ses réquisitions contre l’accusé. La défense quant à elle représente par Aboubakar Baparape, a sollicité la cour de trouver en ce crime,  un crime passionnel. Après trente ( 30 ) ans de vie conjugale, cinq 05 et sept 07 petits. L’accusé ne saurait accepté une telle humiliation. Une provocation grossière au vu et au su de tous le village. Le tribunal après en avoir délibéré contradictoirement en matière criminelle et au premier ressort déclare Gouegnon Amadou coupable des faits d’assassinat mis à sa charge, constate cependant qu’il existe en la cause de l’accusé une excuse atténuante. Le condamne en conséquence à quatre (04) ans d’emprisonnement ferme.

 

L’accusé ayant déjà passé plus de cinq ans en prison recouvre sa liberté. Serge Tchina et Abdou Karim Adeoti ont assuré respectivement la présidence du tribunal de Kandi et du procureur de la république.