Justice : le Parquet de Cotonou et la police judiciaire en concertation pour une synergie d’actions

Le vendredi 22 novembre 2019, le Procureur de la république près le Tribunal de première instance de première classe de Cotonou a tenu une réunion avec les officiers de police judiciaire. C’était en présence du Directeur de la police républicaine et du Procureur général près la Cour d’appel de Cotonou.

Cette rencontre du parquet et les officiers de police judiciaire vise à faire le bilan de l’année judiciaire en cours et à prendre des dispositions pour mieux lutter contre les crimes, délit et contraventions.

 

 

 

Si le parquet joue un rôle en aval en veillant à l’application de la loi en cas d’infraction, les policiers ont été exhortés à bien jouer leur rôle en amont qui est de constater les infractions, d’appréhender les auteurs et de les présenter au Procureur.  A l’approche de cette fin d’année, ils sont appelés à mieux renforcer la sécurité et leur présence sur le terrain afin de prévenir ou d’étouffer dans l’œuf les plans des criminels. Par ailleurs, il leur a été recommandé de mieux conduire les procédures d’enquêtes judiciaires pour permettre aux magistrats de prendre des décisions appropriées. En effet, les enquêtes préliminaires de police servent de base pour le parquet et peuvent servir de repaire au juge pour sa décision. Selon la loi béninoise,  La police judiciaire est chargée, sous la direction effective du procureur de la République et suivant les distinctions établies au présent titre, de constater les infractions à la loi pénale, d’en rassembler les preuves et d’en rechercher les auteurs tant qu’une information n’est pas ouverte. Lorsqu’une information est ouverte, elle exécute les délégations des juridictions d’instruction et défère à leurs réquisitions. Il va de soi que le Procureur rappelle à ses collaborateurs de la police la nécessité d’une bonne conduite des enquêtes et des procédures judiciaires.

S’agissant du bilan de l’année judiciaire en cours, « le parquet de Cotonou a été destinataire d’un total de 7 mille 707 procès-verbaux d’enquête. C’est un chiffre énorme. Et quand on éclate selon les catégories d’infractions, vous retrouverez 4 mille 183 contraventions, 3 mille 370 délits et 154 crimes » selon le chef du Parquet. Ces chiffres sont en augmentation par rapport aux années précédentes. A l’occasion,  l’accent a été mis sur la veuille par rapport aux infractions liées à la pollution environnementale.

Bénin : Un opposant condamné à 2 ans d’emprisonnement ferme et 2 millions d’amende

L’un des opposants béninois au pouvoir du président Patrice Talon vient d’écoper d’une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme et 2millions d’amende.  Valentin Djenontin , ancien ministre dans le précédent régime, ancien député de la 7ème législature et ancien secrétaire exécutif du parti Forces Cauris pour un Bénin Emergeant a été condamné par le tribunal de Cotonou ce vendredi 22 novembre 2019.

Cette décision est intervenue dans le cadre d’une affaire de de « complicité, vol et divulgation de document administratif ». En effet, la justice reproche à l’accusé d’avoir intercepté un courrier confidentiel du ministre de la justice par fraude et d’avoir diffusé ledit document sur les réseaux sociaux.

En septembre 2018, il a été convoqué par une unité de la police républicaine pour répondre de ces faits.  Depuis lors, il a pris le chemin d’exil et n’est plus retourné au Bénin.

 

La décision du tribunal est par défaut puisque l’intéressé n’a pas comparu. Le condamné étant en exil en France, le procès a eu lieu sans sa présence. Un mandat d’arrêt aurait été délivré contre lui.

 

Bénin : Un opposant condamné à 2 ans d’emprisonnement ferme et 2millions d’amende

L’un des opposants béninois au pouvoir du président Patrice Talon vient d’écoper d’une peine de 2 ans d’emprisonnement ferme et  deux millions d’amende.  Valentin Djenontin , ancien ministre dans le précédent régime, ancien député de la 7ème législature et ancien secrétaire exécutif du parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant a été condamné par le tribunal de Cotonou ce vendredi 22 novembre 2019.

Cette décision est intervenue dans le cadre d’une affaire de de « complicité, vol et divulgation de document administratif ». En effet, la justice reproche à l’accusé d’avoir intercepté un courrier confidentiel du ministre de la justice par fraude et d’avoir diffusé ledit document sur les réseaux sociaux.

En septembre 2018, il a été convoqué par une unité de la police républicaine pour répondre de ces faits.  Depuis lors, il a pris le chemin d’exil et n’est plus retourné au Bénin.

 

La décision du tribunal est par défaut puisque l’intéressé n’a pas comparu. Le condamné étant en exil en France, le procès a eu lieu sans sa présence. Un mandat d’arrêt aurait été délivré contre lui.