Economie : Plus de 04 tonnes de coton consumées au marché autogéré de Nallou (Nikki)

Un incendie dont l’origine reste pour le moment inconnue, a consumé ce jeudi, une partie du tas de coton entreposé au marché autogéré  de Nallou, un village de l’arrondissement de Biro dans la commune de Nikki, a confié ce vendredi le Chef d’arrondissement (CA) de la localité à l’Agence Bénin Presse.

Les flammes, selon Souley Malam Moucouré Boko, CA de Biro, ont ravagé plusieurs tonnes de coton graine. L’incendie, rapporte-t-on également, se serait déclenché pendant que le chauffeur tentait de rapprocher son camion du tas de coton. Plus de 04 tonnes de coton seraient parties en fumée en dépit de la promptitude des riverains qui a permis de vite maitriser le feu.

A en croire le président de la Coopérative villageoise des producteurs du coton (CVPC) de la localité, une importante quantité de coton graine avoisinant une vingtaine de tonnes, entreposé sur ce marché autogéré aurait été déjà chargée dans ledit camion avant le déclenchement de l’incendie.

Un groupe chinois spécialisé dans la production de perruques et textiles ambitionne la création de 3.000 emplois en trois ans au Bénin

Une unité industrielle de production de perruques et textiles, exploitée par un groupe chinois d’envergure internationale qui sera installée dans la zone industrielle de Sèmè-Podji, envisage le recrutement de 3.000 salariés au bout de trois ans, annonce un communiqué de l’Agence de promotion et des investissements et des exportations (APIEX), publié lundi à Cotonou

Selon cette source, l’installation de cette unité dans la zone industrielle de Sèmè- Podji, ville située à environ une vingtaine de km au sud-est de Cotonou, s’inscrit dans le cadre de la politique du gouvernement béninois pour attirer les investisseurs étrangers.

En effet, souligne une récente étude réalisée par l’Institut national de la statistique et d’analyse économique (INSAE), l’emploi des jeunes béninois souffre d’énormes insuffisances, estimant que 30,4% de jeunes sont sous employés de façon visible à travers le nombre d’heures de travail et 63,2% de façon invisible à travers des rémunérations précaires et indécentes.

« Une autre réalité poignante de l’emploi des jeunes c’est que, seulement 7,9% des jeunes bénéficient d’un emploi salarié. Ce pourcentage met en évidence les difficultés d’absorption de l’offre de travail des jeunes par le marché du travail et la nécessité pour les jeunes de se prendre en charge », explique l’INSAE

La coopération sino-béninoise a été, non seulement marquée par de grandes réalisations, des accords de coopération, de l’assistance technique et des dons, mais aussi par un climat de sérénité et de confiance mutuelle entre les autorités politiques chinoises et béninoises.

Société : Deux personnes tuées dans un braquage à Sèmè-Podji

Des individus non encore identifiés ont abattu jeudi, sur l’axe  Porto-Novo – Cotonou à la hauteur d’Ekpè, deux frères qui étaient à moto, a appris l’ABP de sources concordantes.

Selon les proches des victimes, ces braqueurs visaient le sieur Issa Oumarou, un commerçant spécialisé dans la vente des objets en or. Les malfaiteurs ont tiré à bout portant sur leur victime en circulation aux commandes de sa moto, à quelques encablures du « carrefour Ekpè », ont rapporté des témoins, qui allèguent que la bande aurait supposé que le commerçant abattu détenait sur lui, une forte somme à ce moment précis.

Après leur forfait, ces hors-la-loi ont dans leur fuite, emporté le sac de leur victime, contenant des matériels de travail.

Le frère à Oumarou, lui aussi atteint par balles, a succombé dans un centre de santé, portant à deux, le nombre de morts dans cette attaque, a-t-on rapporté.

« Aucune somme n’a été emportée. Il n’a pas l’habitude de se déplacer avec de l’argent », ont confié les proches de Issa Oumarou, la quarantaine, domicilié de son vivant dans le quartier Ayakpamè à Sèmè-Podji.

2è session ordinaire de la Haac: 18 dossiers examinés sur 23 initialement prévus

Le 16 janvier 2020, les conseillers de la Haute autorité de l’audiovisuel et de la communication ont fait le point de la deuxième session ordinaire de l’institution.  C’était à la salle de conférence de la structure. Sur 23 rapport prévus, 18 ont seulement ont pu être examinés.

A en croire le premier rapporteur de l’institution, des 18 rapports examinés, 15 ont été adoptés et 03 renvoyés pour complément d’informations. Au nombre des dossiers traités il est cité le rapport entre autres :

  • le rapport en date du 11 septembre 2019 relatif au séminaire d’appropriation des textes par les conseillers de la sixième mandature de la Haac,
  • le rapport du 15 octobre relatif à l’auto-saisine de la Haac contre Soleil Fm.

Par ailleurs, les 3 dossiers renvoyés concernent le plan de travail 2019-2020 de la commission des relations extérieures de la coopération. Le rapport de la levée de la décision numéro 18-034/Haac du 26 juillet 2018 portant interdiction de parution du journal « La Nouvelle Tribune » est également renvoyé. A l’aune des bilans de cette session, le président de la Haac souligne que sa mandature mesure l’ampleur de la tâche et fait un travail acharné.

Société : Un écolier meurt dans l’effondrement d’un placard à l’EPP Gangban

Un écolier de 10 ans en classe de CM 1 au groupe C du complexe scolaire de Gangban dans la commune d’Adjohou, a rendu l’âme et un autre grièvement blessé, ce mercredi, dans l’effondrement d’un placard en béton, érigé contre le mur dans la salle de classe, a appris l’Agence Bénin Presse.

Selon les explications de l’enseignant titulaire de la classe, Elie A. Hounton, le drame est survenu en pleine activité pédagogique aux environs de 11 heures. Pendant que les apprenants recopiaient un cours au tableau, explique l’instituteur, un placard en béton érigé contre le mur au fond de la classe s’est subitement effondré, provoquant un grand bruit. C’est dans ce vacarme que les deux écoliers assis sur la dernière table dans le rayon, précise l’enseignant, ont reçu la charge sur le dos. Un des deux apprenants a rendu l’âme sur place et le second grièvement blessé.

Le rescapé a été transporté d’urgence à l’hôpital de zone d’Adjohoun, tandis que le corps de Pierre Kodjo, l’écolier décédé, a été confié aux parents pour inhumation après les constats d’usage des éléments de la police républicaine et des agents de santé.

L’écolier décédé, Pierre Kodjo, était le seul survivant des cinq enfants de sa mère, renseigne-t- on.

Doing Business 2020: Le Bénin occupe le 149e rang

La banque mondiale a publié le rapport Doing Business 2020. Il s’agit du classement des pays du monde qui, économiquement, sont plus performants et qui créent des conditions de facilitation des affaires.

D’après le rapport 2020 qui est la 17ème édition, il a été passé en revue douze sujets qui affectent la vie des entreprises : création d’entreprise, permis de construire, accès à l’électricité, titre de propriété, obtention de crédit, protection des actionnaires minoritaires, paiement des impôts, commerce transfrontalier, respect des contrats, traitement de l’insolvabilité, emploi de salariés, contrats avec l’État.

Pour le compte de cette année,  le Bénin gagne 4 places dans le classement. Il passe de la 153e à la 149 e place. U progrès significatif du probablement aux différences réformes engagées dans le pays sur le plan d’accès à l’électricité et de l’assainissement des finances publiques.

Voici le rapport Doing Business 2020 :

Doing-Business-2020-Comparing-Business-Regulation-in-190-Economies

Apéro Musicaravane à l’Institut français de Cotonou

Dans le cadre de la 4ème édition du festival MusiCaravane, les responsables de l’Institut français de Cotonou ont accueilli sur scène les groupes “Les hurlements d’Léo”, “Sages comme des Sauvages” et la fanfare “Monstros brass band”. L’événement a eu lieu, samedi 11 janvier 2020, sous la paillote dudit Institut en présence de plus de 200 spectateurs.

Soirée riche en couleurs, musique et danse. Tel est l’aspect que reflète la soirée de la 4ème édition du festival MusiCaravane. C’est dans une bonne ambiance que cette soirée s’est déroulée. Musique traditionnelle béninoise, du rock français et un mélange électro-organique. Le public a eu le privilège de danser aux sons des fanfares, percussions et autres instruments musicaux. Au début de cette soirée, le groupe “Les Hurlements d’Léo” a présenté une performance musicale. Ils ont fait une présentation avec le rythme rock français dans un style java-chanson-punk-caravaning. La performance de ce groupe une réussite et appréciée du public. « Ce soir, le premier groupe était a beaucoup plus attiré mon attention. Ce sont les textes qui m’ont surtout marqué », a confié Hector Sonon, spectateur. En effet, la musique ne se limite pas aux instruments, il y a aussi le texte qui compte beaucoup. Selon Hector Sonon, il faut de la sonorité, des textes pour créer une bonne harmonie. « C’est une première fois pour moi de participer à une telle soirée. J’ai entendu parler du groupe, mais c’est la première fois que je le vois sur scène. Aujourd’hui, nous voyons les musiciens béninois qui ont de moins en moins des textes intéressants », a-t-il souligné.

De son côté, Lila Echard a apprécié la qualité de cette rencontre interculturelle.  « J’ai assisté à trois concerts de bonne qualité avec des musiciens expérimentés. J’ai beaucoup aimé la rencontre entre le Bénin et la France. Pour ma génération, ce sont des musiciens bien connus qui nous ont fait rêver lorsque nous étions à l’Université », a-t-elle martelé.

« Nous avons eu, avec les frères Ahouandjinou et “Les Ogres de Barback”, l’opportunité de rencontrer des musiciens exceptionnels dans les festivals et les concerts de différentes sortes. Ce festival a pour but de mettre en place une école de musique à Porto-Novo sur la place où la famille Ahouandjinou a appris à jouer de la musique », a souligné Christine Le Ligné, directrice de l’Institut français de Cotonou.

Sur le podium et même en dehors, les trois groupes ont présenté un bon spectacle au public. Ces groupes sont composés de jeunes musiciens dynamiques et biens expérimentés. A la fin de ce concert, Ava Carrère et Ismaël Colombani du groupe “Sages comme des Sauvages” ont fait voyager le public dans la jungle urbaine. Ils changent d’instruments comme de rythmes et chantent en créole ainsi qu’en français.

Partis politiques : Réconciliation chez les FCBE

Les Forces Cauris pour un Bénin Émergent ont échappé de justesse à un clash interne. Boni Yayi, le Président d’honneur des FCBE est allé à la rescousse de son parti.

Courant le neuvième moi de l’année 2019, l’opinion apprend avec étonnement que le parti Forces Cauris pour un Bénin Émergeant a obtenu son récépissé d’existence légale. Dénonciations et contestation s’en sont suivies. Certains caciques du parti ont tôt fait de crier à une trahison d’autant que le récépissé serait obtenu dans des conditions qu’ils qualifiaient de ‘’négociation de couloirs’’. Ce document qui devait rassurer finit par diviser. Il y a eu les contestataires et les nouveaux dirigeants du parti qui se prévalent dudit document. Tout ceci se déroule alors que le Président d’honneur se retrouve hors du pays dans des conditions particulières suites aux événements d’émeute du 1er et 2 mai 2019 qui se sont déroulés à Cotonou.

Dans ce tohu-bohu, l’aile qui revendique et assume l’obtention du récépissé se représente au dialogue politique organisé en octobre par le pouvoir en place. Ce qui apparaît comme une défiance de trop, aux yeux de l’aile protestataire, et  qui corrobore, selon eux,  les soupçons de complot contre le parti. C’était le début des accusations, des justifications, des déballages médiatiques.

Lors de sa visite éclair à Cotonou le 20 novembre 2019, il fut accueilli par un camp. L’autre aile absente à l’aéroport disait ne pas être informée. Pour bon nombre d’observateurs, les dés  étaient pipés et Boni Yayi aurait pris parti.

Mais après son retour définitif à Cotonou à la veille des fêtes de fin d’année, Boni Yayi a procédé à l’unification de ses lieutenants divisés. Désormais l’aile qui a obtenu le récépissé et celle qui la contestait ont fumé le calumet de la paix. D’ailleurs, le document a été reconnu par tous.

 

Média : L’UPMB salue la libération d’un journaliste précédemment arrêté

Le journaliste du journal en ligne ‘’L’autre Figaro’’ arrêté il y a plusieurs jours a été libéré. Il s’agissait d’un deuxième journaliste arrêté au Benin en l’espace de quelques semaines. Cette récurrence d’arrestation de journalistes n’a pas laissé indifférente l’organisation des professionnels des médias du Bénin qui a œuvré pour la mise en liberté d’un de leurs confrères.

Dans un communiqué, l’U non des professionnels des médias du Bénin salue cette libération et appelle à une mobilisation pour la relaxe d’un autre journaliste toujours en prison.

 

 

COMMUNIQUE UPMB 003/2020

L’UPMB salue la mise en liberté du journaliste Aristide HOUNKPEVI et appelle à la mobilisation pour la relaxe de Ignace SOSSOU

Les professionnels des médias du Bénin ont appris, le jeudi 09 janvier 2020 avec soulagement la mise en liberté de Aristide HOUNKPEVI journaliste du média en ligne L’AUTRE FIGARO. Il est mis sous convocation après une garde-à-vue de sept (07) jours suite à une interpellation le vendredi 03 janvier 2020 à son domicile à Lokossa par l’Office Central de Répression de la Cybercriminalité (OCRC).

Cette décision fait suite à sa présentation au Procureur de la République dans la matinée du jeudi 09 janvier et constitue un motif de grande satisfaction pour l’Union des Professionnels des Médias du Bénin (UPMB) qui a exigé en son temps la libération immédiate du journaliste. A cette étape de la procédure, elle réclame la fin de toutes les poursuites à son encontre.

Par ailleurs, dans sa mission de défense de la liberté de presse et des professionnels des médias, l’UPMB réitère ses vives inquiétudes face aux nombreux cas d’interpellations de journalistes au Bénin. Elle dénonce à nouveau et sans réserve, la condamnation du journaliste Ignace SOSSOU dont elle réclame une libération sans délai.

En tout état de cause, l’Union s’associe résolument à toutes les démarches en cours pour le réexamen de ce dossier à polémique y compris le recours devant la Cour d’Appel. Par la même occasion, elle réaffirme sa détermination à s’opposer farouchement à la traque aux journalistes qui s’observe depuis l’avènement du Code du numérique dans notre pays.

Dans cet engagement à mettre les journalistes à l’abri de la persécution et de l’intimidation sous toutes leurs formes dans l’accomplissement de leur mission de haute portée sociale dans notre pays, l’UPMB invite les professionnels des médias à la mobilisation.

Toutes les bonnes volontés y compris les avocats sont invités à se joindre à elle pour porter la cause du journaliste Ignace SOSSOU devant les juridictions en vue de favoriser sa libération effective.

Fait à Cotonou le 09 janvier 2020

La Présidente de l’UPMB,

Zakiath O. LATOUNDJI

Célébration de la fête des religions endogènes à l’Uac : Le vodou ou un retour aux origines ?

Dans le cadre de la célébration de la fête des religions traditionnelles au Bénin, le professeur Raymond Assogba, chercheur et enseignant au département de la sociologie, a organisé, en partenariat avec les étudiants de la Bôologie, une conférence publique. Celle-ci vise à aider les jeunes à considérer les valeurs endogènes comme un retour aux origines. Ladite conférence a eu lieu, jeudi 9 janvier 2020, dans l’amphithéâtre ex-Flash de l’Université d’Abomey-Calavi.

 

« Le 10 janvier : et après ? ». Tel est la conférence qui a été organisée par le Docteur Raymond Assogba en partenariat avec les étudiants de la sociologie, option Bôologie. Plus de mille étudiants, toutes filières confondues de l’Université d’Abomey-Calavi ont assisté à ladite conférence. Pour l’occasion, quatre communications ont meublé les séances d’échanges. « Libres propos sur le développement dans la pensée vodun », « Vendre les arts et les cultures vodun : sublimation d’une sémiotique du divin » et « Les lois du vodun en rapport avec le christ et autres ». Tels sont les trois thèmes développés lors des trois premières communications. La quatrième a été une séance d’échanges entre les étudiants et les différents conférenciers. « Il est important pour nous de retourner à la source et aller dans la quintessence des mots que nos ancêtres avaient donné à chaque chose. Au-delà de ce que nous entendons, surtout l’essence ou la genèse de la chose », a confié le maître Sylvain Adoho. Pour lui, nous ne devons pas rester sur le premier sens que les mots ont. Il est nécessaire de puiser dans l’esprit et comprendre le sens propre de ce qui est dit. Les concepts dans les religions modernes ne sont pas si différents de ceux des religions traditionnelles. « Lorsque nous entendons To (en fon) qui veut dire oreille, l’homme n’arrive pas à aller loin pour savoir ce que cela veut dire. En réalité, l’on veut dire To (arranger). Il faut que nous puissions arranger tout ce que nous entendons. Si l’on observe la forme de l’oreille, nous verrons qu’elle est sous forme d’entonnoir et permet d’entendre. Mais il est de notre devoir de filtrer tout ce qui  y entre afin d’avoir le potable », a expliqué Sylvain Adoho. Il ajoute : « A travers ces communications, nous avons montré aux gens que le Christ existait déjà en nous. Une réalité que nos parents maîtrisaient. Dans la pensée vodun, le Christ aussi est allé s’asseoir à la droite du père. Nous avons constaté que l’Eternel des armées qu’on nous a toujours chanté existait chez nous. Il suffit de ramener cette expression en Fon pour savoir qu’il s’agit du “Lègba” qui est le diminutif de “Va éternellement faire la guerre”. Entre les deux, il n’y a pas de nuance sauf qu’il s’agit d’une énergie que l’on est en train de quantifier ».

Dans le rang des étudiants, cette initiative a été une occasion pour comprendre des nuances et certains concepts en ce qui concerne les religions traditionnelles. « Cette conférence m’a permis de bien comprendre la date du 10 janvier. Puisque nous entendons toujours parler de cette date, mais nous ignorons le fond. Cette conférence vient de nous donner plus de précision sur cette date », a fait remarquer Friedel Adjatin, étudiant au département des Lettres modernes à l’Uac. La conférence a pris fin par la projection d’un film sur le vodun zèkpon, réalisé par Marina Hounnou.