Bénin : huit morts dans un affrontement entre la police et les membres d’une secte

Les affrontements ont opposé des fidèles de la secte « Azzael awouignan » aux éléments de police républicaine, faisant huit morts dont deux policiers.  Le drame a eu lieu le samedi 29 Janvier 2022 dans la commune de Savalou au Bénin. 

Dans une déclaration de presse effectuée le dimanche 30 janvier, le directeur général de la police républicaine Soumaila Yaya a apporté des précisions sur ce qui s’est passé. Revenant sur les faits, il est à retenir des explications de la hiérarchie policière que tout est parti de la violence infligée à une femme enceinte. « Le lundi 24 janvier 2022, une dame enceinte a été curieusement violentée et sérieusement molestée par quinze (15) fidèles de ladite secte pour des motifs fallacieux constitutifs d’infractions à la loi pénale. Convoqués plusieurs fois par la Police, ils ont refusé de répondre auxdites convocations ».

Face au refus des responsables de « Azzael Awouignan » de répondre aux convocations de la police, les éléments du commissariat de Monkpa sont allés à leur siège pour tenter de comprendre les faits. « Mais elle s’est vue opposer, par des individus violents et drogués, un refus catégorique d’accéder à leur siège. L’équipe de la police a fort heureusement échappé à une séquestration après l’érection de plusieurs barricades faites de troncs d’arbres sur la voie par les soi-disant fidèles », a confié le premier responsable de la police.

En effet, les fidèles de cette secte professaient la fin du monde. Leur besoin ultime était de vider leurs avoirs et de se départir de tous biens et de toutes natures avant l’avènement de la dite fin du monde. Ils étaient donc autorisés par leur gourou, à saccager les récoltes des populations, détruire les biens de leurs voisins puis, commettre tous les actes répréhensibles au motifs qu’ils en ont reçu l’inspiration et l’autorisation du Saint-Esprit.

Pour anticiper sur le drame qui pourrait survenir des agissements de cette secte, la police a planifié une opération coup de poing pour arrêter les auteurs, mais qui va malheureusement tourner au drame. « En effet, après l’interpellation de certains responsables recherchés, les fidèles drogués, armés de gourdins et de fusils de fabrication artisanale, sous les ordres du gourou ont séquestré dans un premier temps deux fonctionnaires de police qui, tentaient de les raisonner plutôt que de faire usage de leurs armes ».

Les deux policiers retrouvés morts

Après de vaines négociations pour faire libérer pacifiquement les deux agents de police, les fonctionnaires de la police républicaine se sont rendus dans la brousse où les membres de cette secte  se sont retranchés à l’effet de retrouver leurs collègues. Dans leur recherche, ils retrouvent les corps sans vie de leurs frères d’arme. « Sur ce, ils ont entrepris une battue en vue de retrouver les auteurs de ce crime odieux. C’est alors qu’ils vont essuyer des tirs de personnes en embuscade auxquels ils ont riposté. Cela a entraîné la mort de six (06) personnes », explique le Directeur général de la police républicaine.

Il fait savoir que plusieurs responsables de la secte dont le fameux « pasteur Awouignan », à l’état civil Mesmin Kpondékon, sont activement recherchés.

 

Bénin : trois citoyens attaquent une disposition de la constitution devant la Cour

Trois citoyens béninois, ont saisi la haute juridiction à l’effet de lui faire dire que l’alinéa 2 de l’article 26 de la constitution de 2019 n’est pas conforme au Droit.

S’appuyant sur l’article 3 de la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples (CADHP) qui dispose que toutes les personnes bénéficient d’une égalité totale devant la loi, les requérants invitent les sept conseillers de la cour constitutionnelle à déclarer la non conformité de l’article 26 alinéa 2 de la loi N°2019-40 portant révision de la loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin

Les requérants, ont saisi les conseillers de la cour constitutionnelle à l’effet de leur faire dire que cette disposition de la loi modifiée est contraire à la constitution. Selon la disposition attaquée par les requérants, «  l’homme et la femme sont égaux en droit. Toutefois, la loi peut fixer des dispositions spéciales d’amélioration de la représentation du peuple par les femmes ».

Un recours en contrôle de constitutionnalité de l’alinéa 2 de l’article 26 de la loi N°2019-40 portant révision de la loi N°90-32 du 11 décembre 1990 portant constitution de la République du Bénin est enregistré le 27 janvier dernier au secrétariat de la Cour constitutionnelle.

Pour les trois auteurs de ce recours, la femme n’a pas besoin de dispositions spéciales pour être l’égale de l’homme devant la loi. Ils jugent en conséquence cette disposition de la loi comme du favoritisme et de la discrimination positive à l’égard de la femme. La décision de la cour est donc attendue.

Deux passagers béninois saisis par la douane ivoirienne avec 2 millions d’euros et 84kg d’or

Les deux voyageurs en provenance de Cotonou au Bénin sont en garde à vue à la brigade économique et financière d’Abidjan depuis jeudi 27 janvier 2022.

C’est bien de l’aéroport de Cotonou que les deux passagers sont partis. Ils allaient à Istanbul via Abidjan. L’escale ivoirienne sera plus longue que prévu, en raison du mauvais temps en Turquie.  C’est avec des centaines de milliers d’euros et des dizaines de kilogrammes d’or que les deux passagers partis de Cotonou ont été interpellés à Abidjan le deux passagers partis de Cotonou ont été interpellés à Abidjan.

Selon rfi, les passagers du vol ont été invités à descendre et la douane ivoirienne fera une découverte surprenante et une saisie exceptionnelle. Elle découvre sur les deux passagers plus de deux millions d’euros et plus de 250 000 livres sterling, en espèces, emballés plusieurs fois et dissimulés dans leurs bagages à main. Et ce n’est pas tout. Les deux hommes, de nationalité béninoise, âgés de 35 et 52 ans, transportaient aussi 84 kg d’or.

Les Ivoiriens ont tout de suite informé les services et les autorités béninoises qui ont ordonné immédiatement une enquête. Elles veulent savoir comment tout cela a pu passer par l’aéroport et vérifier si les deux voyageurs ont respecté les procédures de transfert et de détention de devises.

La police veut savoir si les deux douaniers, dont le patron de la brigade des douanes de l’aéroport de Cotonou et son adjoint n’ont pas eu de complice pour qu’autant d’argent échappe aux différents contrôles.

Cette affaire intervient une semaine seulement après la création par le président Patrice Talon d’un guichet de plainte et de dénonciation des faits de corruption.

Sénégal : Patrice Talon reçu par Macky Sall à Dakar

Macky Sall le président sénégalais a reçu en audience le jeudi 27 Janvier 2022 son homologue béninois Patrice TALON. Les deux chefs d’Etat ont échangé autour du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et la CEDEAO.

Selon Frissons radio, le président Sénégalais, Macky Sall prendra la tête de l’union Africaine courant mois de Février. Il était donc de bon ton que le président béninois ait des échanges avec lui sur plusieurs sujets liés à l’avenir du continent.

Le président Patrice Talon a effectué ce Jeudi 27 Janvier 2022, un voyage aller-retour Cotonou-Dakar-Cotonou pour un bref échange avec son homologue sénégalais. Les préparatifs du Sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) et des sujets liés la Cedeao étaient les principales raisons du déplacement du premier Béninois.

Il faut rappeler qu’avant cette visite au Sénégal, le président du Bénin était il y a quelques jours en Côte-d’Ivoire où il a eu à échanger avec son aîné, le président Alassane Ouattara. Précisons que le sommet Union Européenne-Union Africaine (UE-UA) est prévu du 17 au 18 février 2022 à Bruxelles.

Bénin : les législatives de 2023 vers l’alignement des mandats

Dans un souci d’optimisation de la gestion des ressources publiques au Bénin, le gouvernement de Patrice Talon a proposé l’alignement des mandats. Le projet de réforme transmis aux députés de la huitième législature a été adopté.

Après les élections législatives de 2023, la République du Bénin va entrer dans l’expérimentation d’un nouveau cycle électoral qui sera marqué en 2026 par des élections générales ou en d’autres termes par le couplage des élections. Cette élection sera couplée aux législatives et aux communales municipales.

Du coup, les députés qui seront élus à l’issues des législatives de 2023 seront soumis aux nouvelles dispositions régissant l’élection et le mandat des députés.

Ainsi, la 9è législature, contrairement aux législatures antérieures ne durera que trois ans. Le mandat des députés de cette législature prendra fin en 2026 qui est l’année de l’élection du président de la République.

Les nouveautés qui s’annoncent

La loi N. 2019 – 40 du 07 novembre 2019 portant révision de la loi n° 90-32 du 11 décembre 1990 portant Constitution de la République du Bénin a introduit une modification au niveau du nombre de députés. Précédemment à 83 parlementaires, le nombre de députés va passer dès lors à 109. Le changement de l’effectif des représentants du peuple est induit par l’augmentation de la population.

L’autre nouveauté qui s’annonce est qu’il y aura désormais un peu plus de députés femmes dans l’hémicycle. Un quota de 24 sièges réservés aux députés femmes est retenu par les nouvelles dispositions.

En conséquence, il y aura une harmonisation au niveau des mandats des députés qui passent de quatre à cinq ans. Désormais, tous les mandats électifs seront de 5 ans. Il faut préciser que toutes les élections n’auront pas lieu le même jour mais se dérouleront dans la même année. Le choix des députés et élus locaux se fera lors d’un couplé quelques semaines au moins avant le choix du duo présidentiel.

Bénin : 75.000 candidats attendus au baccalauréat 2022

Le directeur de l’office du baccalauréat Alphonse da Silva a annoncé lundi 24 janvier 2022 que 75.000 candidats potentiels sont attendus à la session 2022 du baccalauréat.

L’opération qui vise à faciliter l’enregistrement aux candidats libre compte tenu de leur statut a débuté en décembre dernier et s’est tenue sur l’étendue du territoire national. Le directeur de l’office du baccalauréat a déployé des équipes techniques dans toutes les directions départementales de l’enseignement secondaire, technique et de la formation professionnelle (Ddestfp).

Leur travail était de procéder à la validation et la réception de ces candidats. Pour les départements de l’Atlantique et du Littoral, le collège d’enseignement général de Gbégamey a été retenu pour cette cause.

Dans l’après-midi du lundi 24 janvier 2022, Alphonse da Silva a fait une descente dans le centre Ceg Gbégamey pour s’enquérir du niveau d’évolution de l’opération démarrée depuis décembre 2021. Il a estimé à 75000 environ le nombre de candidats (libres comme officiels) attendu à la session de 2022.

Le directeur de l’office du baccalauréat entreprend une tournée nationale pour s’imprégner de l’évolution de l’opération à l’intérieur du pays. Rappelons que l’opération prendra fin le vendredi 28 janvier 2022.

Bénin : plus de 6,5 millions de personnes pratiquent l’agriculture

L’hôtel Azali à Cotonou a abrité le mardi 25 Janvier 2022 la cérémonie de présentation officielle du module de base du recensement national de l’agriculture au Bénin. Une cérémonie qu’a présidée le ministre de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche, Gaston Cossi Doussouhoui. 

De la présentation faite par le directeur de la statistique agricole Alexandre Biaou, il en ressort que 926.539 ménages pratiquent l’agriculture au Benin. La population agricole est de 6.506.980. Les décomptes ont dénombré 915.423 exploitations agricoles avec une moyenne de 3.3ha par exploitations.

700.000ha des superficies disponibles au sein desdites exploitations restent en jachère de longue date ou sont inexploités. Moins de 4% des exploitations agricoles sont irriguées. 606.112 ménages pratiquent la production animale. 49.990 ménages pratiquent la pêche continentale et maritime. Et quelques 3.464 autres élèvent les espèces halieutiques.

Avec ces chiffres, le Benin sort donc de la liste des pays africains inscrits sur le tableau sombre des pays à statistiques agricole incertains. C’est grâce aux initiatives mise en œuvre depuis 2016 par le gouvernement de Patrice Talon. Le chef de l’Etat a décidé d’assurer le financement intégral de l’opération de décompte pour un montant de 3.021.450.235 FCFA.

Pour Alastaire Alinsato président de la commission nationale de supervision du RNA, l’agriculture est une activité séculaire qui a toujours rythmé le quotidien de nos ancêtres et qui aujourd’hui encore se révèle être un secteur prépondérant de notre économie contemporaine comme le démontrent les résultats.

A cette cérémonie ont pris part au côté du ministre Gaston            Cossi, le ministre de l’enseignement Supérieur et de la recherche scientifique Eléonore YAYI LADEKAN le représentant résident de la FAO, le préfet du département du Littoral et plusieurs acteurs du secteur.

Bénin : les décisions du Conseil des ministres du 26 janvier 2022

Le chef de l’Etat du Bénin Patrice Talon a présidé le conseil des ministres ce 26 janvier 2022. A l’issue de cette rencontre plusieurs décisions ont été prises, dont les nominations à certains ministères.

Au titre des mesures normatives, le Conseil a adopté le décret portant approbation des statuts du Centre universitaire d’enseignement professionnel.

Pour ce qui est des communications, le Conseil a adopté celle portant  approbation du protocole d’accord de partenariat entre le Gouvernement et l’Association nationale des Communes du Bénin (ANCB).

Dans la perspective d’une application cohérente de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation, il est apparu pertinent pour le Gouvernement d’engager des discussions avec l’ANCB, notamment pour s’accorder sur :

  • la catégorisation des communes ;
  • la grille de rémunération des élus et agents communaux ;
  • les modalités de recrutement du personnel devant assumer les principales fonctions administratives et techniques ;
  • les principales règles de fonctionnement interne des communes ;
  • la date de prise d’effet du nouveau dispositif, ainsi que
  • les modalités de contrôle de la gestion des communes.

Au terme des échanges, tous ces points ont fait l’objet d’un consensus et les parties ont convenu de mettre en place un cadre institutionnel qui veillera à :

  • identifier les goulots d’étranglement ou toute difficulté dans la mise en œuvre de la réforme ;
  • proposer des mesures correctives ou des dérogations et les mettre en application après validation ;
  • accomplir toutes autres tâches entrant dans ce cadre.

Le Conseil a donc approuvé le protocole d’accord et instruit les ministres concernés d’en assurer la bonne exécution.

Le conseil a également abordé des rencontres et  manifestations internationales. La participation de notre pays aux rencontres ci-après a été autorisée : 

  • 35ème Sommet de l’Union Africaine, à Addis-Abeba en Ethiopie, du 5 au 7 février 2022 ;
  • 10ème Conférence des Grandes Chancelleries francophones, à Dakar au Sénégal, les 10 et 11 février 2022.

Quant aux mesures individuelles, sur proposition des ministres respectifs, les nominations ci-après ont été prononcées.

Au ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération

  • Secrétaire général du ministère : Monsieur Erick Jean-Marie ZINSOU
  • Secrétaire général adjoint du ministère : Monsieur Franck Armel O. AFOUKOU
  • Directeur de Cabinet : Monsieur Hervé S. K. ZANVO
  • Directeur adjoint du Cabinet : Monsieur Oméga Barthélémy Junior HONVOH
  • Conseiller technique à la promotion économique, aux Projets et Programmes et à la Performance du ministère : Monsieur Oscar Patrice METEHOUE
  • Conseiller technique à la Communication, à la Culture, à la Coopération décentralisée et aux partenariats : Monsieur Norbert Landril Noukpo TITY
  • Conseiller technique à la Coopération internationale et aux Béninois de l’extérieur : Monsieur Pagnol D. YOVO

Au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche

  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Monsieur Justin EDAH

Au ministère de la Santé

  • Directeur adjoint de Cabinet : Madame Françoise Sybille ASSAVEDO
  • Conseiller technique à la Médecine hospitalière : Monsieur Dodji Ange DOSSOU
  • Conseiller technique aux Soins de santé primaires : Monsieur Kodjo Rodrigue KOHOUN
  • Directeur général de la Médecine hospitalière et des Explorations diagnostiques : Monsieur Francis Moïse DOSSOU
  • Directeur de la Planification, de l’Administration et des Finances : Madame Hatikatou MAMAN AYA.

Ces informations sont extraites du communiqué final signé ce 26 janvier 2022 du secrétaire général du gouvernement Edouard OUIN-OURO.

 

Burkina Faso : coup d’Etat confirmé par les putschistes

Les militaires ont finalement annoncé ce 24 janvier 2022 en soirée, l’éviction du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Cette annonce intervient après l’arrestation du président de la République, de son premier ministre Lassina Zerbo et du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sankande en matinée.

Les forces de défense du Burkina Faso ont recouru à la force pour démettre le président Kaboré et son gouvernement du pouvoir. La rumeur se propage depuis le déclanchement des mutineries dimanche 23 janvier à Ouagadougou et dans plusieurs casernes sur le territoire burkinabè. La nouvelle a été démentie à plusieurs reprises par le gouvernement. Mais, au soir du 24 janvier, les putschistes par la voix du capitaine Ouedraogo entouré de 13 autres militaires confirment le coup d’Etat sur la radiotélévision nationale burkinabè (Rtb).

« Peuple du Burkina Faso, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. Le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de M. Roch Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement, et sa souveraineté. Le MPSR tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune violence physique sur les personnes arrêtées qui sont détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité ».

Tel est le contenu du communiqué signé de Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort, président du MPSR. C’est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il était devenu le 03 décembre dernier commandant de la 3è région militaire du pays. Il était alors chargé de dispositif anti-terroriste dans l’est du Burkina il avait été nommé à ce poste par un décret du président Kaboré. Diplômé de l’Ecole militaire de Paris, il est de la 24è promotion de l’Ecole de guerre en 2017. Sandaogo est aussi titulaire d’un master II du Conservatoire nationale des arts et métiers de Paris.

Les soldats ont mis fin au pouvoir de Kaboré, suspendu la constitution, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale et mis en place le MPSR. Les frontières terrestres et aériens restent fermées et un nouveau couvre-feu est instauré de 21 h à 5h du matin. Cependant, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) parti politique du président Kaboré a dénoncé une tentative avortée d’assassinat du président et le saccage de son domicile.

Ce putsch est l’aboutissement d’une série de mouvements d’humeur dans plusieurs casernes du pays. Les soldats ont réclamé les moyens adaptés pour lutter contre les intrusions terroristes dans le pays depuis 2015. Lesquelles attaques sont devenues quotidiennes depuis 2018 entraînant 1 million 55 mille déplacés. Ils ont réclamé aussi des changements à la tête de l’armée et des services de renseignement et plus de considération pour les familles des blessés ou mort a combat. Ainsi s’achève de manière prématurée, sept ans de règne du président Kaboré.

Bénin : la Criet renvoie l’affaire des passeports béninois délivrés aux Camerounais au 07 février

La cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) renvoie l’affaire du commissaire de police Florent Edgard Agbo et ses co-accusés au lundi 07 février 2022.

Le commissaire Florent Edgard Agbo, six Camerounais, des policiers et un chef de quartier étaient devant le juge de la Criet ce lundi 24 janvier 2022. Ils sont poursuivis pour « abus de fonction », « faux et usage de faux » dans une affaire de faux passeports délivrés aux Camerounais.

Le procès s’est ouvert ce lundi comme prévu et le juge a renvoyé l’audience dans deux semaines. Par conséquent, les accusés n’ont pas été fixés sur leurs sorts ce 24 janvier. Ils retournent dans leur cellule où ils séjournent depuis le 30 décembre  2021 en attendant la nouvelle date fixée par le juge.

La Criet reproche à l’ancien directeur de l’Emigration et de l’Immigration au Bénin d’avoir fait preuve d’abus de fonction en délivrant de faux passeports. Ce commissaire divisionnaire, haut gradé de la police républicaine, était en charge de la délivrance des titres de voyage au Bénin.

L’affaire commence un peu avant mi-décembre. Six voyageurs veulent se rendre en Equateur en Amérique du Sud en passant par Istanbul. Ils se présentent à l’aéroport de Cotonou pour accomplir les formalités policières. La police des airs constate que les passeports béninois dont ils sont détenteurs sont faux. La direction de l’Emigration et Immigration est saisie, les faussaires gardés puis relâchés, relate Rfi

Les investigations de la Brigade économique et financières engagées après vont déboucher sur une nouvelle arrestation de ces voyageurs. Ceux-ci sont des Camerounais présentant des titres de voyage béninois. Un chef de quartier est aussi interpellé. Il aurait facilité l’établissement des attestations de résidence sans lesquelles aucun titre de voyage ne peut être délivré. Les enquêtes se sont poursuivies jusqu’à l’arrestation de six policiers béninois vendredi 21 janvier. Tous sont poursuivis dans la même affaire, un policier serait encore en fuite.