Bénin : l’UNESCO contre l’attaque du parc W

L’UNESCO se rend disponible pour accompagner le Bénin et les pays voisins  dans la protection des personnes et la conservation des biens.

Après son soutien aux personnes décédées dans ces attaques terroristes, l’UNESCO promet sa disponibilité à appuyer les efforts du Bénin, du Burkina Faso et du Niger pour mobiliser des fonds afin de renforcer la protection des personnes et la conservation du bien.

Dans un message, l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture a réagi et a condamné les attaques terroristes survenues dans le parc national W. « Nous condamnons ces crimes odieux et adressons aux familles des victimes ainsi qu’à leurs collègues, notre compassion et notre soutien », a indiqué Lazare Eloundou Assomo.

Il faut préciser que ces attaques terroristes sont intervenues quelques jours seulement après le passage d’une mission technique d’évaluation sur le parc qui est un site inscrit au patrimoine mondial.

Bénin : la coopération sécuritaire renforcée face à la recrudescence d’attaques

Patrice Talon a annoncé le renforcement de son plan de riposte intérieur contre les groupes armés terroristes. Le gouvernement du Bénin a indiqué que le « point triple » du Parc W est une zone critique où il fallait entreprendre des actions conjuguées.

Les chefs d’États-majors se sont réunis à Accra en Janvier dernier. Cela dans le but d’une opération conjointe des armées des cinq pays pour « démanteler et mettre hors d’état de nuire les groupes armés terroristes et les groupes criminels organisés » qui opèrent dans les zones frontalières communes. L’opération sera baptisée « Koudanlgou renforcée », du nom d’un village du Burkina Faso.

Toujours dans la dynamique d’une riposte organisée avec les voisins, on apprend que le 6 décembre 2021,  les armées du Bénin et du Togo ont renforcé leur coopération sur le terrain et planifient des actions à leurs frontières communes.

Un nouveau rapport de l’Institut français des relations internationales (Ifri) tente de répondre à cette question. Le chercheur Mathieu Pellerin y décrit la progression des jihadistes vers les États côtiers, Bénin, Côte d’Ivoire, Togo ou encore Ghana. Une extension favorisée d’abord par des facteurs socio-économiques.

Patrice Talon, qui s’est souvent fait représenter aux réunions sous-régionales, s’est rendu deux fois à Accra au sommet de la Cédéao. Le 9 janvier, il a vu en tête à tête ses pairs du Niger, du Ghana et du Burkina Faso. Le 16 janvier, en route pour Paris et Bruxelles, et s’est arrêté cette fois-ci à Abidjan pour rencontrer le président Alassane Ouattara. Les deux pays, comme le Burkina Faso, le Ghana et le Togo, appartiennent à l’initiative d’Accra.

Burkina Faso : coup d’Etat confirmé par les putschistes

Les militaires ont finalement annoncé ce 24 janvier 2022 en soirée, l’éviction du pouvoir de Roch Marc Christian Kaboré. Cette annonce intervient après l’arrestation du président de la République, de son premier ministre Lassina Zerbo et du président de l’Assemblée nationale Alassane Bala Sankande en matinée.

Les forces de défense du Burkina Faso ont recouru à la force pour démettre le président Kaboré et son gouvernement du pouvoir. La rumeur se propage depuis le déclanchement des mutineries dimanche 23 janvier à Ouagadougou et dans plusieurs casernes sur le territoire burkinabè. La nouvelle a été démentie à plusieurs reprises par le gouvernement. Mais, au soir du 24 janvier, les putschistes par la voix du capitaine Ouedraogo entouré de 13 autres militaires confirment le coup d’Etat sur la radiotélévision nationale burkinabè (Rtb).

« Peuple du Burkina Faso, le Mouvement patriotique pour la sauvegarde et la restauration (MPSR) a décidé d’assumer ses responsabilités devant l’histoire. Le Mouvement qui regroupe toutes les composantes des forces de défense et de sécurité a ainsi décidé de mettre fin au pouvoir de M. Roch Christian Kaboré ce 24 janvier 2022. Une décision prise dans le seul but de permettre à notre pays de se remettre sur le bon chemin et de rassembler toutes ses forces afin de lutter pour son intégrité territoriale, son redressement, et sa souveraineté. Le MPSR tient à souligner que les opérations se sont déroulées sans effusion de sang et sans aucune violence physique sur les personnes arrêtées qui sont détenues dans un lieu sûr dans le respect de leur dignité ».

Tel est le contenu du communiqué signé de Paul-Henri Sandaogo Damiba, nouvel homme fort, président du MPSR. C’est un lieutenant-colonel d’infanterie de l’armée burkinabè. Il était devenu le 03 décembre dernier commandant de la 3è région militaire du pays. Il était alors chargé de dispositif anti-terroriste dans l’est du Burkina il avait été nommé à ce poste par un décret du président Kaboré. Diplômé de l’Ecole militaire de Paris, il est de la 24è promotion de l’Ecole de guerre en 2017. Sandaogo est aussi titulaire d’un master II du Conservatoire nationale des arts et métiers de Paris.

Les soldats ont mis fin au pouvoir de Kaboré, suspendu la constitution, dissout le gouvernement et l’Assemblée nationale et mis en place le MPSR. Les frontières terrestres et aériens restent fermées et un nouveau couvre-feu est instauré de 21 h à 5h du matin. Cependant, le Mouvement du Peuple pour le Progrès (MPP) parti politique du président Kaboré a dénoncé une tentative avortée d’assassinat du président et le saccage de son domicile.

Ce putsch est l’aboutissement d’une série de mouvements d’humeur dans plusieurs casernes du pays. Les soldats ont réclamé les moyens adaptés pour lutter contre les intrusions terroristes dans le pays depuis 2015. Lesquelles attaques sont devenues quotidiennes depuis 2018 entraînant 1 million 55 mille déplacés. Ils ont réclamé aussi des changements à la tête de l’armée et des services de renseignement et plus de considération pour les familles des blessés ou mort a combat. Ainsi s’achève de manière prématurée, sept ans de règne du président Kaboré.

CAN 2021 : premier match, victoire des Lions indomptables sur les Étalons

Le Cameroun a battu le Burkina Faso 2 buts contre 1 au Stade Olembe ce dimanche 09 janvier 2022. C’était à l’occasion du match d’ouverture de la CAN Total Énergies 2021.

Premier match du groupe A, première victoire du pays hôte de la CAN Total Énergies 2021. Les Lions indomptables du Cameroun ont pris le dessus sur les Étalons du Burkina Faso. Le match d’ouverture s’est joué au stade Olembe en présence du couple présidentiel camerounais Paul et Chantal Biya.

Tout était pourtant bien parti pour les Étalons. À la 24e minute de la première partie, les Burkinabè obtiennent leur premier corner. Ballon renvoyé de la tête par la défense camerounaise. Un tir de l’attaque adversaire est de nouveau contré. Les Étalons persistent dans la défense, puis un long ballon retrouve Gustavo Sangare qui abat le portier camerounais André Onana. Un zéro en faveur du Burkina Faso.

La joie ne dure pas longtemps. À la 39e minute de jeu, une faute de Bertrand Traore sur André-Franck Zambo Anguissa dans la surface de réparation entraîne un penalty. L’attaquant Vincent Aboubakar revient au score.   Il signe son doublé à la 45e minute sur un deuxième penalty causé par une faute de Issoufou Dayo sur Nouhou Tolo. Le troisième but du capitaine des Lions est invalidé à la 59e minute par l’arbitre algérien Moustapha Ghorbal sur hors-jeu de Moumi Ngamaleu après consultation de la VAR.

Les efforts des Étalons pour égaliser s’avèrent vains jusqu’à la 90e minute de jeu. Les Camerounais remportent leur premier match et empochent 3 points, devenant tête de la poule. Il est suivi du Cap-Vert (03 points) qui s’est imposé contre l’Ethiopie 1-0, un but marqué par Julio Tavares. Rendez-vous jeudi prochain, le Cameroun sera face à l’Ethiopie et le Burkina Faso jouera contre le Capt-Vert.

Bénin : le gouvernement renforce les capacités des Forces de défense et de sécurité

Le président de la République du Bénin a fait cette révélation au cours de son discours sur l’état de la nation à l’Assemblée nationale mercredi 29 décembre 2021.

Mercredi 29 décembre 2021, Patrice Talon s’est adressé aux députés. Dans ce premier discours de son second mandat relatif l’état de la Nation,  le chef de l’Etat a abordé en priorité la sécurité. En effet, bien que le gouvernement ait pris des mesures préventives pour contenir les attaques, les djihadistes ont réussi à s’infiltrer sur le territoire béninois. Trois militaires ont perdu la vie et près d’une dizaine ont été blessés. C’est que, « la situation (sécuritaire Ndlr) dans la sous-région est préoccupante », prévient le chef de l’Etat.

Face à ce défi qui interpelle l’Etat, le gouvernement de la République prend des mesures. « Les capacités opérationnelles de nos Forces de défense et de sécurité seront considérablement renforcées. Les moyens leur seront donnés à suffisance pour leur permettre d’assurer la protection optimale du pays tout entier, de sorte que, même dans leurs propres rangs, il n’y ait pas d’autres victimes », promet le président de la République.

Dans ce sens, au cours du Conseil des ministres du 22 décembre dernier, le gouvernement a décidé de recruter 2000 agents de police et 1500 éléments des Forces de défense. Les Eléments français au Sénégal accordent leur appui technique à l’armée béninoise. « Dans la même logique, la coopération avec les pays limitrophes sera accrue pour mutualiser les moyens de prévention et de lutte », ajoute le président Talon.

Bénin : 5è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans le classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Bénin occupe la 5è position dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Bénin occupe le 5è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone.

Bénin : 02 militaires tués et 07 blessés dans une attaque

Une attaque survenue au nord-ouest du Bénin dans la nuit du mercredi 1er au jeudi 02 décembre 2021 fait 02 morts et 07 blessés parmi les soldats de l’armée béninoise.

02 militaires tués, 07 autres  blessés et 01 assaillant retrouvé morts. C’est le bilan d’une attaque terroriste survenue dans la région de Porga, proche du parc de la Pendjari. C’est à 650 km au nord-ouest de Cotonou et près de la frontière avec le Burkina-Faso. Des hommes armés jusque-là inconnu ont attaqué une position de l’armée béninoise entre minuit et 1h.

Selon rfi qui publie l’information, le nombre d’assaillant est inconnu, aucun groupe ne revendique encore l’attaque. Les soldats blessés se trouvent à l’hôpital de la région de Porga. Cette attaque n’a pas encore fait l’objet de communication de la part des autorités béninoises. Néanmoins, selon la même source, le patron de l’armée de terre a adressé un message écrit à ses hommes. Un message dans lequel il présente ses condoléances aux familles des frères d’armes tombés sur le champ d’honneur et ajoute « que le danger est réel sur le terrain ».

Bénin : le test Pcr passe de 50 000 Fcfa à 25 000 Fcfa

Les passagers au départ et à l’arrivée de Cotonou au Bénin vont désormais débourser 25 000 Fcfa au lieu de 50 000 Fcfa pour un test Pcr Covid-19. Par cette décision, le Bénin vient de se conformer à la norme prescrite par l’Uemoa.

Le Bénin vient de se plier à l’harmonisation communautaire du coût du test Pcr. En effet, il y a environ six mois, l’Union économique et monétaire ouest africaine (Uemoa) a recommandé 25 000 Fcfa. C’est le montant à débourser pour bénéficier d’un test Pcr Covid-19 au départ et à l’arrivée sur le territoire des pays d’Afrique de l’Ouest.

Cependant, tandis que certains pays comme la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso avaient ramené le prix du test à 25 000 Fcfa, le Bénin continuait de prélever 50 000 Fcfa. Lundi le 11 octobre, les autorités béninoises ont décidé de se conformer à la norme édictée par la communauté.

Ainsi, au départ ou à l’arrivée de Cotonou, les voyageurs ont désormais la possibilité d’acquérir un test au prix de 25 000 Fcfa.

Burkina Faso : assassinat de Thomas Sankara, enfin le procès s’ouvre

34 ans après l’assassinat de l’ancien président burkinabè, le procès s’ouvre ce lundi 11 octobre au tribunal militaire de Ouagadougou. Deux principaux accusés Blaise Compaoré et Hyacinthe Kafando sont absents à l’audience.

Plus de trois décennies après la commission des faits, la justice va juger les présumés auteurs ce lundi. Le procès lié à l’assassinat de Thomas Sankara et de 12 de ses compagnons se déroule au tribunal militaire de Ouagadougou. C’est un procès qui va se tenir sous haute sécurité. La juridiction d’exception va juger quatorze personnes, dont l’ancien président Blaise Compaoré. les chefs d’accusation sont « attentat à la sûreté de l’État », « complicité d’assassinats » et « complicité de recel de cadavres ».

L’ouverture du procès des quatorze principaux accusés est un ouf de soulagement pour les familles des victimes. Elles ont longtemps espéré que cet instant arrive pour que la vérité soit dite et que les coupables répondent de leurs actes. Cependant, deux principaux accusés sont absents au procès. Il s’agit de Blaise Compaoré, l’ancien chef de l’Etat en exil en Côte d’Ivoire. Aujourd’hui naturalisé Ivoirien, il avait succédé au « père de la révolution burkinabè ». Il s’agit aussi du commando Hyacinthe Kafando, l’ancien chef de la sécurité de Blaise Compaoré.

Le 15 octobre 1987, Thomas Sankara est victime d’un assassinat. C’était lors d’un coup d’Etat, alors qu’il avait 37 ans. A l’issue du putsch, son compagnon d’arme Blaise Compaoré a pris le pouvoir pour succéder à Sankara. Le « Che Guevara africain » arrive au pouvoir en 1983 au moyen d’un d’un putsch. 12 autres personnes ont trouvé la mort dans les mêmes conditions. parmi elles, il y avait Paulin Bamouni, journaliste, écrivain et directeur de la presse présidentielle de Thomas Sankara.

Thomas Sankara est celui qui a changé le nom de la Haute-Volta, donné par les colons français, en Burkina Faso. Cette dernière appellation qui demeure le nom actuel de cet Etat moderne signifie « le pays des hommes intègres ».