Bénin : 10 milliards FCFA pour lutter contre le changement climatique en agriculture

Cotonou, le 3 juillet 2024 -Le gouvernement béninois, soucieux de garantir la sécurité alimentaire et de promouvoir une agriculture résiliente face aux changements climatiques, a adopté un programme spécial lors du Conseil des ministres du 3 juillet 2024. Doté d’un budget initial de 10 milliards de FCFA, ce programme vise à contrer les effets néfastes du changement climatique sur les productions maraîchères et céréalières, particulièrement affectées par la forte chaleur entre janvier et mai.

Un constat préoccupant : baisse de production due au changement climatique et flambée des prix

La réunion du Conseil des ministres a aussi  mis en lumière la baisse de production de cultures essentielles telles que la tomate, l’oignon et le piment, due aux fortes chaleurs du premier semestre de l’année. Cette situation entraîne une rareté de ces produits sur le marché, provoquant une augmentation significative de leur prix.

De même, malgré une augmentation de la production de céréales, notamment de maïs, les exportations non réglementées ont conduit à une hausse des prix au niveau local, pénalisant les consommateurs béninois.

Un programme ambitieux pour une agriculture durable

Face à ces défis, le gouvernement a décidé de prendre des mesures fortes et durables pour soutenir les secteurs agricoles, maraîchers et céréaliers. Le programme spécial lancé s’articule autour de plusieurs axes clés :

  • Renforcement des infrastructures de production : Installation de systèmes de culture en milieu contrôlé et de petite irrigation pour une meilleure maîtrise des conditions de production.
  • Amélioration des équipements et infrastructures de stockage : Réduction des pertes post-récolte grâce à des technologies de stockage adéquates.
  • Accès aux intrants de qualité : Facilitation de l’accès aux semences à haut rendement résistantes aux changements climatiques, aux pesticides, aux engrais minéraux et aux bio-stimulants.
  • Promotion de pratiques agricoles durables : Encouragement de l’adoption de techniques telles que la gestion intégrée des ressources en eau, la rotation des cultures et la gestion de la fertilité des sols.
  • Renforcement de la mécanisation agricole : Acquisition d’équipements agricoles modernes pour accroître la productivité et alléger la pénibilité du travail des agriculteurs.

Accompagnement et professionnalisation des acteurs du secteur dans la lutte contre le changement climatique

Le programme spécial ne se limite pas à l’appui matériel. Il prévoit également un volet important d’accompagnement et de professionnalisation des acteurs du secteur agricole. La mise en place de conseils agricoles spécialisés permettra de fournir des conseils techniques aux agriculteurs. Ils bénéficieront également de formations afin de les familiariser avec les bonnes méthodes de production agricole.

Un engagement fort pour la sécurité alimentaire

Le ministre de l’Agriculture, de l’Élevage et de la Pêche est instruit à l’effet d’engager toutes les diligences en vue du démarrage effectif des activités pour atteindre les objectifs fixés.

Ces initiatives reflètent l’engagement du gouvernement à assurer la sécurité alimentaire et à promouvoir une agriculture résiliente face aux défis climatiques. Elles visent à garantir la disponibilité et l’accessibilité des produits maraîchers et céréaliers pour les populations, tout en soutenant l’innovation technologique dans le secteur agricole. Ce programme spécial est un pas en avant vers une agriculture plus productive et durable, qui bénéficiera non seulement aux agriculteurs mais aussi à l’ensemble de la population béninoise.

Ce programme spécial constitue une étape importante vers la réalisation des objectifs de développement durable du Bénin, notamment l’objectif 2 « Faim Zéro ».

L’Arménie réaffirme son soutien à la CPI lors d’une visite officielle

La Haye, 2 juillet 2024 – Dans un geste fort de soutien à la Cour pénale internationale (CPI), le Président du Conseil judiciaire suprême d’Arménie, S.E. M. Karen Andreasyan, et le Ministre de la Justice, S.E. M. Grigor Minasyan, ont effectué une visite officielle à la CPI aujourd’hui.

Renforcement de la coopération et engagement envers la justice internationale

En effet, cette visite historique marque un nouveau chapitre dans les relations entre l’Arménie et la CPI, soulignant l’engagement ferme du pays envers la justice internationale et le respect du droit international.

Discussions fructueuses avec la direction de la CPI

Au cours de leur visite, les dignitaires arméniens ont rencontré la Présidente de la CPI, Mme Tomoko Akane, et le Greffier de la Cour, M. Osvaldo Zavala Giler. Les discussions ont porté sur un large éventail de sujets d’intérêt mutuel, notamment le renforcement de la coopération judiciaire, le partage des meilleures pratiques en matière de droit international et le soutien aux efforts de la CPI pour lutter contre l’impunité.

Un soutien crucial de l’Arménie  à un moment crucial

La visite de l’Arménie intervient à un moment crucial pour la CPI, alors qu’elle continue de jouer un rôle essentiel dans la lutte contre les crimes les plus graves qui touchent l’humanité. Le soutien ferme de l’Arménie à la Cour est aussi  un témoignage de son engagement envers la promotion de l’état de droit et de la responsabilité au niveau international.

Réformes judiciaires en Arménie : vers un système judiciaire plus indépendant et efficace

Les échanges entre les représentants arméniens et les dirigeants de la CPI ont également permis de mettre en lumière les récentes initiatives de réforme du système judiciaire en Arménie. Ces réformes, jugées essentielles, visent à renforcer l’indépendance du système judiciaire et à garantir le respect et la protection des droits de l’homme dans le pays.

L'Arménie réaffirme son soutien indéfectible à la Cour pénale internationale lors d'une visite officielle, renforçant la coopérationMobilisation face aux défis de la CPI

La visite a également été l’occasion d’aborder les défis auxquels la CPI est confrontée, notamment la nécessité d’un soutien politique et financier accru de la part de ses États membres pour mener à bien ses mandats. L’engagement continu de l’Arménie envers la CPI contribue à renforcer un système de justice pénale internationale robuste et efficace.

Un symbole de coopération et d’engagement envers la justice

En conclusion, la visite du Président du Conseil judiciaire suprême et du Ministre de la Justice d’Arménie à la CPI aujourd’hui constitue une étape importante vers une collaboration accrue et un engagement renouvelé envers les principes fondamentaux de la justice internationale. Cette visite symbolise la volonté des nations de travailler ensemble pour promouvoir la paix, la sécurité et la justice dans le monde.

Bénin : 30 milliards FCFA de la BOAD pour booster l’éducation

Un souffle nouveau souffle sur l’éducation technique et professionnelle au Bénin. La Banque Ouest-Africaine de Développement (BOAD) a accordé un financement de 30 milliards FCFA lors de sa 142ème session ordinaire pour la construction de trois nouveaux lycées techniques et professionnels à Natitingou, Lokossa et Bohicon.

30 milliards FCFA de la BOAD  pour répondre aux besoins du marché du travail et renforcer le capital humain

Ce projet s’inscrit dans la volonté du Bénin de répondre à la demande croissante de compétences techniques spécialisées et de combler le fossé entre l’éducation et les besoins du marché du travail. Les nouveaux lycées proposeront des programmes diversifiés et adaptés aux secteurs clés de l’économie, favorisant ainsi l’employabilité des jeunes diplômés.

Des lycées modernes et des programmes de qualité

Les établissements offriront des installations modernes et un curriculum soigneusement élaboré, garantissant une éducation de qualité aux élèves. Le pilotage de l’enseignement et de la formation technique professionnelle sera assuré par des experts dans le domaine, garantissant ainsi que les programmes restent pertinents et alignés avec les standards internationaux.

Un investissement pour un avenir prometteur

En plus, l’impact de ce financement sur le développement socio-économique du Bénin pourrait être considérable. En investissant dans l’éducation technique et professionnelle, le pays se positionne pour une transformation économique, stimulant l’innovation et la compétitivité. De plus, cela pourrait significativement réduire le chômage des jeunes en leur fournissant les outils nécessaires pour prospérer dans une économie mondialisée.

Un modèle pour l’Afrique de l’Ouest

En somme, l’approbation de ce financement par la BOAD est une étape majeure vers l’amélioration de l’éducation technique et professionnelle au Bénin. Cela reflète un engagement envers l’éducation de qualité comme moteur de croissance et d’inclusion sociale. Avec la mise en œuvre réussie de ce projet, le Bénin pourrait également  bien établir un nouveau standard pour l’enseignement technique en Afrique de l’Ouest.

Bénin : Succès et perspectives pour les infrastructures agricoles

Du 23 juin au 1er juillet 2024 , une mission conjointe de grande envergure a été menée par M. Nicolas AHOUISSOUSSI, Directeur Général du Fonds National de Développement Agricole (FNDA) , et M. Alex SALIHOU ALIDOU, Chargé de Programme Développement Économique Rural et Local de la Coopération Suisse au Bénin . En effet, cette initiative, qui s’inscrit dans la volonté du Chef de l’État et du Directeur Général du FNDA d’éviter la création d' »éléphants blancs », a permis de parcourir un vaste itinéraire à travers les communes de Natitingou, Tanguiéta, Matéri, Cobly, Boukoumbé, Bassila, Djougou, Ouaké, Bembereke, N’dali, et Parakou . L’objectif principal était de suivre de près l’avancement des infrastructures et des travaux réalisés dans le cadre de projets financés par le FNDA et la Coopération Suisse au profit des promoteurs agricoles.

Une forte mobilisation pour des projets agricoles prometteurs

Parmi les acteurs impliqués dans les projets, on peut citer le MAEP, le Bureau de la Coopération Suisse, Swisscontact-LARES, ATDA, DDAEP, PNOPPA et PASCIB. Sur le terrain, l’équipe a pu constater également l’état d’avancement d’une série de projets en cours, tels que :

  • Construction de magasins de stockage pour les produits agricoles
  • Mise en place d’unités de transformation de produits agricoles (karité au beurre bio, soja, mangue séchée)
  • Établissement de marchés à bétail
  • Tracé de couloirs de transhumance

Parmi les réalisations notables, on peut citer l’aménagement de 100 hectares de bas-fonds à Koudengou (arrondissement de Péporiyakou, Natitingou) pour les coopératives villageoises de producteurs de riz et de maraîchers. En plus, au centre de Péporiyakou , un projet innovant est en cours de réalisation : la construction de trois unités dédiées à la transformation de la mangue séchée, à la production de jus de mangue et à la commercialisation de mangues fraîches .

Mission de suivi des infrastructures et des travaux réalisés dans le cadre des projets financés pour les promoteurs agricoles au BéninDes satisfactions et des recommandations agricoles pour une meilleure performance

L’équipe technique a globalement exprimé sa satisfaction quant à la progression des travaux, qui respectent les délais contractuels et augmentent les niveaux de réalisation significatifs. Cependant, des réajustements ont été jugés nécessaires pour améliorer la qualité des infrastructures et assurer leur mise en valeur optimale. Les entreprises en retard sur les délais contractuels ont également reçu des recommandations, telles que la relance par lettre de mise en demeure avec mise à jour des calendriers d’exécution des travaux.

Un impact positif salué par les bénéficiaires

Partout où la mission est passée, les bénéficiaires des projets ont exprimé leur gratitude envers le FNDA, le Projet d’Appui au Secteur du Développement Rural (PASDER) et leur bailleur de fonds commun, la Coopération Suisse. Mme Stéphanie GUHA, Cheffe suppléante de la Coopération Suisse au Bénin , a réitéré l’engagement de son institution à soutenir l’inclusion des jeunes et des femmes dans ces projets.

Une mission exemplaire pour un développement agricole durable

En conclusion, cette mission de supervision illustre l’importance d’un suivi rapproché et d’un engagement fort des autorités pour garantir le succès et l’efficacité des investissements dans le secteur agricole. Ces investissements constituent un pilier essentiel du développement économique rural et local au Bénin. Ils permettent d’améliorer les conditions de vie des populations rurales, de booster la production agricole et de renforcer la sécurité alimentaire du pays.

Hadj 2024 : 293 pèlerins béninois de retour sur la terre natale

Cotonou, le 2 juillet 2024 – Dans la nuit du 1er juillet, un vent de ferveur religieuse a soufflé sur le Bénin avec l’arrivée des derniers pèlerins du Hadj 2024. 293 âmes pieuses ont foulé le sol béninois après un voyage spirituel intense, accueillies avec respect et solennité par les autorités et leurs proches à l’aéroport international Cardinal Bernardin Gantin de Cotonou.

Un retour empreint de gratitude et d’émotions des pèlerins béninois 

En effet, ce retour marque la fin d’un périple initiatique et le début d’un nouveau chapitre, enrichi par les expériences et les enseignements tirés du pèlerinage. Les visages des pèlerins, empreintes de gratitude et d’émotions, témoignaient de la profondeur de leur foi et de l’impact transformateur de leur voyage.

Un gouvernement engagé et une organisation exemplaire

Le gouvernement béninois, sous la houlette du président Patrice Talon, a joué un rôle crucial dans la réussite de ce pèlerinage. Les réformes des entreprises ces dernières années ont permis d’augmenter le quota de pèlerins à 2300, reflétant l’engagement du pays envers la foi et la communauté musulmane. Les pèlerins ont aussi salué l’excellente coordination et le soutien sans faille du gouvernement tout au long du processus.

293 pèlerins béninois du Hadj 2024 de retour au pays, accueillis avec ferveur par les autorités et leurs proches.Un pèlerinage unificateur et révélateur

A La Mecque, les pèlerins béninois ont fait preuve d’une unité exemplaire, incarnant l’esprit de solidarité et de cohésion qui caractérise la société béninoise. En plus, ce pèlerinage 2024 restera gravé dans les mémoires comme un voyage accompli dans des conditions optimales, permettant à chaque fidèle de se consacrer pleinement à sa quête spirituelle.

Un héritage de foi et de communauté perpétuelle

L’accueil chaleureux réservé aux pèlerins à leur retour est un témoignage vivant de la richesse culturelle et de la profondeur spirituelle du Bénin. Il souligne également l’importance du Hadj dans la vie des musulmans béninois et l’engagement du pays pour faciliter l’accomplissement de ce pilier fondamental de l’Islam. Alors que les pèlerins partagent leurs expériences et leurs enseignements, le Bénin tout entier s’enrichit de leur sagesse et de leur dévotion. Le Hadj 2024 s’inscrit ainsi dans une tradition de foi et de communauté, perpétuant un héritage qui transcende le temps et les frontières.

CHIC Bénin : Le Conseil d’Administration installé

Abomey-Calavi, le 02 juillet 2024 – Les membres de l’instance décisionnelle du Centre Hospitalier International de Calavi (CHIC) ont été officiellement installés le lundi 1er juillet 2024. C’est le Professeur Benjamin HOUNKPATIN, Ministre de la Santé , qui a l’honneur de présider le Conseil d’Administration de l’hôpital.

Première session ordinaire du Conseil d’Administration

Déjà investis dans leurs fonctions, les six membres du Conseil d’Administration du CHIC n’ont pas perdu de temps. Ils ont aussi tenu leur première session ordinaire dès leur prise de fonction , en attendant la nomination du Président de la Commission Médicale d’Établissement. Conscients de l’immensité de la tâche qui les attend, les membres du Conseil ont mis à profit cette première rencontre pour se pencher sur les questions cruciales de l’hôpital.

Mission du Conseil d’Administration du CHIC: cap sur l’ouverture et la mise en service

Dans son discours d’ouverture, le ministre de la Santé a réaffirmé les grandes lignes de la mission du Conseil d’administration. « L’hôpital est désormais une réalité et notre défi majeur est de le rendre opérationnel », a-t-il déclaré. « Lors de cette première session, nous nous prononcerons sur la nomination de l’équipe dirigeante de l’hôpital. Notre priorité est également de doter rapidement le CHIC d’un budget », a-t-il ajouté.

Des défis pluriels et urgents à relever

Pour le Président du Conseil d’Administration (PCA) du CHIC, les défis à relever sont à la fois multiples et pressants . Il en est pleinement conscient, mais il compte également sur la collaboration de ses collègues membres pour bien mener à bien la mission de manière efficace. « Personne n’ignore le défi que représente l’ouverture et la mise en service d’une telle infrastructure , avec ses enjeux en matière de ressources humaines, financières, managériales, mais aussi d’entretien et de maintenance des équipements techniques. Je prends l’engagement, en votre nom, que nous mènerons le CHIC à bon port « , a-t-il souligné avec détermination.

Composition du Conseil d’Administration du CHIC

Le Conseil d’Administration du CHIC est composé de six membres :

  • Monsieur Benjamin Ignace Bodounrin HOUNKPATIN , Président du Conseil d’Administration
  • Monsieur Aristide Nounagnon DJIDJOHO , Membre
  • Monsieur Hermann Orou TAKOU , Membre
  • Monsieur Nounagnon Germain ALOKPO , Membre
  • Monsieur Makpéhou Rogatien TOSSOU , Membre
  • Madame Agnès BADOU SAVI , Membre

Prochaines étapes : nomination de l’équipe dirigeante et dotation budgétaire

La première session du Conseil d’Administration du CHIC a été une étape importante dans le processus d’ouverture et de mise en service de cet hôpital tant attendu. Les prochaines étapes consisteront à nommer l’équipe dirigeante et à doter l’hôpital d’un budget, permettant ainsi de concrétiser les ambitions affichées par les autorités béninoises de faire du CHIC un établissement de référence internationale.

Crise avec le Niger : le port de Cotonou en berne (-25% du trafic maritime)

Cotonou, dernier trimestre – Le port de Cotonou, poumon économique majeur du Bénin , traverse une période difficile. En raison de la crise diplomatique et commerciale avec le Niger, le trafic maritime a enregistré une baisse significative de l’ordre de 25%.

Un coup dur pour l’activité portuaire

En plus, les chiffres sont éloquents : avant la crise en 2022, le port accueillait entre 95 et 100 navires par mois. Aujourd’hui, ce nombre a chuté à une moyenne de 70 à 80, illustrant l’ampleur de l’impact de la crise sur l’activité portuaire.

Conséquences économiques redoutées

Cette baisse de trafic ne manquera pas d’avoir des répercussions économiques importantes, tant pour le Bénin que pour la région dans son ensemble. Le port de Cotonou joue en effet un rôle crucial comme plaque tournante commerciale pour l’Afrique de l’Ouest, permettant le transit de marchandises vitales pour les pays de l’arrière-pays.

Recherche de solutions urgentes

Face à cette situation préoccupante, les autorités portuaires et les acteurs économiques locaux se mobilisent pour trouver des solutions et étendre cette chute d’activité. Des négociations diplomatiques sont en cours avec le Niger pour trouver un règlement pacifique à la crise. Parallèlement, des mesures sont prévues pour diversifier le trafic portuaire et attirer de nouveaux clients.

L’avenir du port en question

En somme, l’avenir du port de Cotonou dépendra de la question de la crise avec le Niger et de la capacité des autorités à redynamiser l’activité portuaire. La recherche de solutions innovantes et la mise en place d’une stratégie de développement ambitieuse seront essentielles pour préserver le rôle crucial de ce port dans l’économie régionale.

CIGF : Harmoniser les pratiques de récompense du mérite

Cotonou, Bénin  – La 11ème édition de la Conférence Internationale des Grandes Chancelleries Francophones (CIGF) s’est tenue à Cotonou du 24 au 28 juin 2024. Cette rencontre biennale a réuni des représentants de 11 pays francophones pour débattre du thème « Récompense matérielle ou financière du mérite : impacts sociaux et failles ».

Un dialogue sur la reconnaissance du mérite

Par ailleurs, la conférence a été l’occasion pour les participants d’échanger sur les différentes pratiques de récompense du mérite en vigueur dans leurs pays respectifs. Il est ressorti que la reconnaissance du mérite se fait majoritairement à titre honorifique, avec peu de pays accordant des récompenses financières. Les discussions ont  aussi porté sur les impacts sociaux de ces pratiques, les failles et les pistes d’amélioration possibles.

Vers une harmonisation des pratiques

L’une des conclusions majeures de la conférence est la nécessité d’harmoniser les pratiques de récompense du mérite au sein des pays membres de la CIGF. Cela garantit l’équité, l’égalité et la cohésion sociale. La conférence a également recommandé l’admission de nouveaux membres et a retenu la candidature de la Guinée équatoriale pour accueillir la prochaine édition en 2026.

Le Bénin à la présidence pour deux ans

A l’issue des travaux, le Bénin a été désigné pour assurer la présidence du CIGF pour les deux prochaines années. En outre, la Grande Chancelière de l’Ordre National du Bénin, Madame Mariam CHABI TALATA ZIME YERIMA, aura la charge de conduire l’organisation vers de nouveaux défis.

En somme, la conférence s’est achevée sur une note positive, avec la conviction que le dialogue et la coopération entre les Grandes Chancelleries francophones permettront de renforcer la reconnaissance du mérite et de promouvoir les valeurs communes.

Covè : le gouvernement à l’écoute des acteurs pour endiguer les violences entre éleveurs et agriculteurs

Covè, le 1er juillet 2024 – Une délégation gouvernementale de haut niveau, conduite par le Ministre de la Justice, Yvon DETCHENOU, et comprenant les Ministres de l’Intérieur, Alassane SEIDOU, et de la Décentralisation, Raphaël AKOTEGNON, s’est rendue vendredi dernier dans la commune de Covè. Cette visite vise à dialoguer avec les représentants locaux, les agriculteurs, les éleveurs et les habitants des départements du Zou, en particulier de la région d’Agolin, afin de trouver des solutions durables aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs liés à la transhumance des troupeaux.

Face aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, le gouvernement béninois engage le dialogue à Covè pour des solutions durables.Une rencontre pour comprendre et apaiser les tentions à Covè

La rencontre, qui s’est tenue dans la salle de conférence de la mairie de Covè, a permis aux différents acteurs (éleveurs, agriculteurs, élus locaux et responsables d’associations) d’exprimer leurs préoccupations et de proposer des solutions. La lecture et l’explication approfondie des textes régissant le secteur dans les langues locales ont permis à tous les participants de mieux appréhender leurs droits et responsabilités.

Le gouvernement déterminé à mettre fin aux violences

Le Ministre de la Justice et de la Législation, Yvon DETCHENOU, a réaffirmé la volonté du gouvernement de ne plus tolérer les violences entre éleveurs et agriculteurs. Il a mis en évidence l’engagement du gouvernement et de ses structures à tous les niveaux pour soutenir les acteurs locaux dans la quête de solutions pacifiques et durables pour la coexistence entre les deux ethnies.

Face aux conflits récurrents entre éleveurs et agriculteurs, le gouvernement béninois engage le dialogue à Covè pour des solutions durables.Des préoccupations et des pistes de solutions

Les populations ont exprimé leurs inquiétudes quant à la gestion des conflits liés à la transhumance par les forces de l’ordre, les élus locaux, les agents du ministère de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche, et les procureurs de la République. Elles ont notamment évoqué des obstacles administratifs qui entraînent le règlement des conflits.

En réponse à ces préoccupations, la délégation gouvernementale a fait lire et expliquer, dans les langues locales, les dispositions des textes en vigueur, en particulier le nouveau décret portant organisation de la transhumance en République du Bénin. Le gouvernement a réitéré son engagement à traiter équitablement toutes les parties impliquées et à proscrire toute forme de violence.

Des mesures concrètes pour une gestion apaisée à Covè

Pour renforcer la sensibilisation et l’appropriation des textes par tous les acteurs, des actions concrètes ont été annoncées :

  • Descentes sur le terrain des officiers de police judiciaire et des procureurs pour expliquer les textes et sensibiliser les populations ;
  • Rencontres entre les structures compétentes du ministère de l’agriculture et les exécutifs communaux pour présenter les initiatives du gouvernement en matière d’agropastoralisme.

En conclusion de la rencontre, le Ministre Alassane SEIDOU a remercié les populations pour leur participation active et les a exhortées à jouer leur rôle dans la résolution pacifique des conflits. Il a également appelé au respect strict des textes en vigueur par tous.

Djougou : le FNDA et la SoNaMA à la rescousse des agriculteurs

Djougou, le 1er juillet 2024 – Les producteurs, transformateurs et entrepreneurs agricoles de Djougou et Natitingou ont été informés, les samedi 29 et dimanche 30 juin 2024, des différentes offres et facilités que leur proposent le Fonds National de Développement Agricole (FNDA) et la Société Nationale de Mécanisation Agricole (SoNaMA) pour le financement de leurs activités et la réduction de la pénibilité au travail.

En effet, cette initiative conjointe du Ministère de l’Industrie et du Commerce (MIC) et de la Chambre Nationale d’Agriculture (CNA) vise à combler le déficit d’information constaté auprès des acteurs du secteur agricole dans ces deux localités.

Lors des deux séances , les participants pourront découvrir les différentes offres de crédit, de subvention et d’accompagnement technique du FNDA et de la SoNaMA.

Le FNDA et la SoNaMA à la rencontre des producteurs agricoles de Djougou et Natitingou pour leur présenter des offres de financement et de mécanisation de l'agriculture.Le FNDA a notamment présenté ses trois facilités :

  • Accès au crédit à un taux d’intérêt maximum de 12% auprès de structures de microfinance partenaires ou de 9% auprès de banques partenaires.
  • Contribution à la garantie des prêts à hauteur de 50% pour les crédits d’investissement (achat d’équipements, mise en place d’infrastructures).
  • Bonification du taux d’intérêt : le bénéficiaire du crédit paie 2% du taux d’intérêt total et le FNDA prend en charge la différence.

La SoNaMA, quant à elle, a présenté sa gamme d’équipements agricoles subventionnés par le gouvernement via le FNDA.

Pour Nicolas AHOUISSOUSSI, Directeur Général du FNDA , « il n’est plus possible de produire sans le financement et sans la mécanisation ». Il a rappelé l’engagement du gouvernement à passer de l’agriculture de subsistance à l’agriculture commerciale et industrielle.

Émilie TIBOUTE SAMA, Directrice Adjointe de Cabinet du MIC , a souligné l’importance de l’information pour le développement du secteur agricole. Elle a invité les participants à relayer les informations reçues auprès de leurs collègues.

En somme, les participants ont exprimé leur satisfaction et ont pris l’engagement de saisir ces opportunités pour faire prospérer leurs activités.