Bénin : L’OIM lance un projet ambitieux pour renforcer la résilience climatique à Matéri

Matéri (Atacora), le 28 octobre 2024 – L’Organisation internationale pour les migrations (OIM) a officiellement lancé, le 24 octobre dernier, un projet novateur visant à renforcer la résilience climatique des communautés du Nord du Bénin, particulièrement touchées par le changement climatique. En effet, ce projet, fruit d’un partenariat étroit avec le Gouvernement béninois, est une réponse aux défis posés par les sécheresses, les inondations et l’érosion des sols, qui concernent de manière significative la vie des populations locales. Par ailleurs, ces phénomènes exacerbent la pauvreté, menacent la sécurité alimentaire et entravent le développement durable dans la région.

Un soutien aux communautés vulnérables

En ciblant la région de Matéri, l’OIM et le gouvernement béninois visent à aider les populations les plus vulnérables à s’adapter aux conséquences du changement climatique. Ce projet novateur s’inscrit aussi dans une démarche globale de développement durable, en mettant l’accent sur la protection de l’environnement et l’amélioration des conditions de vie des populations locales.

Les dignitaires, les représentants de l’OIM et les membres du gouvernement ont assisté au lancement, mettant en évidence l’importance de la coopération intersectorielle dans la lutte contre les conséquences néfastes du changement climatique. Les discussions ont porté sur les stratégies de mise en œuvre, les objectifs à long terme et l’importance de l’engagement communautaire pour assurer le succès et la durabilité du projet.

Des actions concrètes pour un avenir durable à Matéri

Les initiatives prévues dans le cadre de ce projet sont nombreuses et variées. Elles porteront notamment sur :

  • La restauration des écosystèmes dégradés : reboisement, aménagement de bassins de rétention, etc.
  • Le développement de pratiques agricoles durables : promotion de l’agroécologie, des techniques d’irrigation, etc.
  • La diversification des sources de revenus : appui à la création de petites entreprises, développement de l’écotourisme, etc.
  • Le renforcement des capacités locales : formation des acteurs locaux, sensibilisation aux enjeux du changement climatique, etc.

Un modèle à suivre pour l’Afrique

Le lancement de ce projet à Matéri marque une étape importante dans la lutte contre les effets du changement climatique en Afrique. Il démontre que la collaboration entre les organisations internationales, les gouvernements et les communautés locales est essentielle pour trouver des solutions durables.

En faisant de Matéri un modèle de résilience climatique, l’OIM et le gouvernement béninois espèrent inspirer d’autres régions d’Afrique à mettre en œuvre des initiatives similaires. Ce projet s’inscrit pleinement dans les Objectifs de développement durable des Nations Unies, en particulier ceux liés à l’action climatique, à la vie terrestre et à la réduction des inégalités.

En somme, le lancement de ce projet à Matéri marque une étape importante dans la lutte contre les effets du changement climatique au Bénin. Cependant, le chemin reste long. Le succès à long terme de cette initiative ne dépendra pas seulement de la mobilisation des ressources financières, mais aussi de l’engagement continu des communautés locales, des autorités et des partenaires techniques et financiers. Ce projet est un pari sur l’avenir, un investissement dans un monde plus résilient et plus équitable.

 

 

WBG Meetings : l’Afrique de l’Ouest mise sur le numérique

En marge du WBG Meetings, un événement majeur a été organisé par la Chambre de commerce américaine US-Africa Business Center ce vendredi 25 octobre. Cette rencontre a en effet réuni une pléiade d’experts, d’investisseurs et de décideurs politiques, tous unis autour d’un objectif commun : explorer des stratégies innovantes pour catalyser le financement des infrastructures numériques en Afrique de l’Ouest.

L’Afrique de l’Ouest, en pleine mutation économique, a un besoin croissant de connectivité numérique pour soutenir sa croissance. En outre, les discussions ont porté sur les défis à relever pour financer et déployer des réseaux de télécommunications modernes, des infrastructures de données et des services numériques accessibles à tous.

Des solutions innovantes pour un enjeu crucial

Les participants ont aussi exploré une multitude d’approches pour mobiliser les financements nécessaires. Parmi les pistes évoquées figurent :

  • Le partenariat public-privé : un modèle qui associe les capitaux publics et privés pour réaliser des projets d’envergure.
  • Les financements innovants : le recours à des instruments financiers tels que les obligations vertes ou les partenariats de projets.
  • Le transfert de technologies : le partage de connaissances et d’expertise pour développer des solutions adaptées aux spécificités locales.

Ces discussions ont également été l’occasion de mettre en lumière les réussites et les innovations dans le domaine des infrastructures numériques, tout en identifiant les domaines nécessitant des investissements accrus et une attention particulière. En plus, les participants ont convenu que le développement d’infrastructures numériques robustes est crucial pour soutenir la croissance économique et améliorer la qualité de vie des populations.

WBG Meetings : Un avenir numérique prometteur pour l’Afrique de l’Ouest

En conclusion de ces rencontres, l’US-Africa Business Center a réaffirmé son engagement à accompagner les pays d’Afrique de l’Ouest dans leur transition numérique. En facilitant les échanges entre les acteurs publics et privés, l’Organisation contribue à créer un environnement propice aux investissements et à l’innovation.

Le développement d’infrastructures numériques robustes est un enjeu majeur pour l’Afrique de l’Ouest. Par ailleurs, il s’agit d’un levier essentiel pour stimuler la croissance économique, créer des emplois et améliorer la qualité de vie des populations. Les discussions lors des WBG Meetings ont montré que la communauté internationale est consciente de ces enjeux et est prête à agir.

 

La SOBEBRA, pionnière béninoise du programme OEA

Cotonou, le 25 octobre 2024 – La Société Béninoise de Boissons Rafraîchissantes (SOBEBRA) a franchi une nouvelle étape dans son processus d’optimisation des échanges commerciaux. Certifiée au programme des Opérateurs Économiques Agréés (OEA), elle a accueilli, hier, une délégation des douanes chinoises venue évaluer ses installations.

Cette visite s’inscrit dans le cadre de la finalisation d’un accord de reconnaissance mutuelle entre les administrations douanières du Bénin et de la Chine. Un accord qui permettra aux entreprises béninoises certifiées OEA de bénéficier de facilités douanières en Chine et inversement.

« C’est un honneur pour la SOBEBRA d’avoir été choisie pour cet audit », a déclaré Alain HERAIBI, directeur général de la société. Il a souligné l’importance de cette certification pour faciliter les importations de matières premières et de matériel industriel, indispensables à la production de ses boissons.

Un atout pour le commerce bénino-chinois

Certifiée OEA, la SOBEBRA bénéficie désormais d’un statut privilégié qui facilitera ses échanges commerciaux avec la Chine. Ce programme, reconnu mondialement, garantit la fiabilité et la conformité des opérateurs économiques, notamment les contrôles douaniers et accélère les procédures.

Selon, Aimé Yvan KAREGIRE, Directeur général adjoint des douanes béninoises, cette certification est une première en Afrique de l’Ouest.« Le Bénin est pionnier dans cette démarche, après l’Afrique du Sud et l’Ouganda », a-t-il souligné. Il a rappelé que cet accord permettra de fluidifier les échanges commerciaux entre les deux pays et de renforcer la confiance entre les administrations douanières. Selon le Directeur général adjoint des douanes, cette certification témoigne de l’engagement du Bénin à améliorer son environnement des affaires.

Pour Alain Heraibi, directeur général de la SOBEBRA, cette reconnaissance est une source de fierté. Il a souligné l’importance des matières premières et des équipements importés de Chine pour son entreprise. Profitant de l’occasion, il a présenté son site de production et de vente de bière, de sodas et d’eau, ainsi que les différentes divisions qui appuieront les services douaniers dans leur mission. Le directeur général a aussi fait remarquer que la SOBEBRA n’importe pas seulement une grande partie de ses matières premières, mais aussi la totalité de ses équipements et machines industrielles.

La SOBEBRA,pionnière du programme OEA au Bénin,ouvre la voie à de nouvelles opportunités d’exportation vers la Chine.Un partenariat gagnant-gagnant

De son côté, Yang Hai, directeur général adjoint de la douane de chinoise, a mis en avant les bénéfices du programme OEA pour les entreprises : « Ce programme fluidifie les opérations douanières et renforce la sécurité. » Il a aussi mentionné que l’examen du processus d’approbation représente une opportunité d’apprentissage pour les autorités douanières chinoises. Yang Hai a enfin souligné l’importance de cet accord pour améliorer l’environnement des affaires entre les deux pays et contribuer à leur développement.

La SOBEBRA, un modèle à suivre

La SOBEBRA, avec ses normes élevées en matière de qualité et de sécurité, a été choisie comme modèle pour cet audit. « La Société Béninoise de Brasseries, c’est l’une des institutions qui ont des standards nationaux et internationaux et un système de conformité », a reconnu le DGA des douanes béninoises. Cette certification est une reconnaissance de son engagement en faveur de l’excellence et de la conformité aux normes internationales.

Des perspectives prometteuses

En somme, la signature de l’accord de reconnaissance mutuelle, que le Bénin et la Chine effectueront ce vendredi 25 octobre, inaugure de nouvelles opportunités pour les entreprises béninoises, en particulier dans le secteur privé. Cet événement constitue une avancée significative dans le renforcement des liens économiques entre les deux nations. Dans le cadre du Programme d’Opérateurs Économiques Agréés, il convient de noter que le Bénin a distingué trois entreprises pour leur excellence. Parmi ces sociétés, on compte DHL, le supermarché Erevan et la Société Béninoise de Brasseries, toutes reconnues pour leur conformité et leur fiabilité.

 

Cotonou accueille deux nouveaux navires de guerre russes

Cotonou, le 25 octobre 2024 – Le port de Cotonou a accueilli, du 23 au 26 octobre 2024, deux nouveaux navires de la Flotte Balte de la marine russe : le « Neustrashimiy » et l’ « Akademik Pachine ». Cette escale intervient un mois après la visite du navire d’entraînement « Smolny ».

En effet, ces navires de guerre dont les équipages ont participé à l’opération militaire spéciale en Ukraine ont été chaleureusement accueillis par les autorités béninoises. Une réception a été organisée à leur intention à bord, en présence de l’ambassadeur de Russie au Bénin, SEM Igor Evdokimov, et de représentants de la Marine nationale béninoise.

Un renforcement des liens entre la Russie et le Bénin

Par ailleurs, l’arrivée des navires de guerre russes Neustrashimiy » et « Akademik Pachine » au port de Cotonou marque un moment significatif dans les relations entre la Russie et le Bénin, ainsi que dans l’engagement plus large de la Russie en Afrique. En outre, cette visite, survenant peu de temps après celle du Smolny, souligne une stratégie russe visant à renforcer sa présence et ses liens avec les nations africaines, dans le sillage des sommets Russie-Afrique de 2019 et 2023. L’accueil chaleureux réservé à l’équipage par les autorités béninoises et l’ambassadeur russe, S.E.M. Igor EVDOKIMOV, témoigne également de l’importance accordée à ces escales tant sur le plan politique que diplomatique.

En plus, la réception organisée par l’ambassadeur a vu la participation de figures importantes telles que le Doyen du Corps Diplomatique au Bénin, S.E.M. Rachid RGUIBI, et des représentants de la Marine nationale, mettant en évidence la reconnaissance mutuelle et le respect entre les deux pays.

L’ambassadeur russe a aussi profité du moment pour souligner l’importance de ces visites pour le rapprochement des peuples et des États. « Nous considérons qu’il est de notre devoir de veiller à ce que les visites de navires russes au Bénin soient régulières, et on aimerait donc les revoir à Cotonou en 2025, l’année du 80ᵉ anniversaire de la Grande Victoire dans la Deuxième Guerre mondiale », a ajouté l’ambassadeur.

Deux navires de guerre russes effectuent une escale au Bénin, renforçant les liens militaires entre les deux pays.Deux navires de guerre russes: Une coopération militaire renforcée

Le Capitaine de Vaisseau Dossa HOUNKPATIN et le Capitaine de Frégate Bernard GOUSSANOU ont exprimé l’enthousiasme des autorités béninoises pour ces interactions, qui sont un moyen d’enrichir les liens entre les marines des deux pays et de promouvoir une compréhension mutuelle.

De son côté, le Capitaine de Frégate Bernard Goussanou, représentant le chef d’état-major de la marine béninoise, a exprimé la joie des autorités béninoises d’accueillir ces deux navires. Il a souligné l’importance de cette coopération militaire pour renforcer les liens entre les deux pays. Ensuite, il a procédé à la remise des présents de la part des autorités aux commandants des navires Neustrashimiy et Akademik Pachine.

En somme, cet événement souligne l’importance de la diplomatie navale dans la politique étrangère contemporaine, où les visites de navires de guerre servent non seulement à des fins de formation et de coopération militaire, mais aussi comme un outil de diplomatie douce, cherchant à construire des ponts entre les nations à travers des gestes de bonne volonté et de partenariat. La présence des navires russes à Cotonou, ainsi que les interactions qui en découlent, sont donc à observer dans le contexte plus large des dynamiques géopolitiques et des efforts de la Russie pour maintenir et étendre son influence sur le continent africain.

Hama Amadou : le Phénix du Niger s’est éteint

Niamey, 24 octobre 2024—Hama Amadou, éminent homme politique nigérien et figure de proue de la vie publique, est décédé mercredi soir des suites d’une crise soudaine de paludisme. Transporté d’urgence à l’hôpital général de référence de Niamey, son décès a été confirmé à l’âge de 74 ans. Né à Youri, Amadou a occupé de nombreux postes clés au sein du gouvernement, marquant de son empreinte les sphères du pouvoir. Toutefois, le sommet de l’État lui a échappé malgré ses ambitions persistantes. Sa disparition laisse un vide dans le paysage politique nigérien et soulève des questions sur la lutte contre le paludisme dans la région.

Hama Amadou, le Phénix de la politique nigérienne

Hama Amadou, surnommé affectueusement « le Phénix », a connu une carrière politique pleine de rebondissements. Plusieurs fois emprisonné, il est l’un des plus résistants opposants politiques du Niger. Économiste respecté et stratège politique habile, Amadou a commencé sa carrière comme contrôleur des douanes, puis a gravi les échelons de l’État, occupant des postes importants sous les présidences de Seyni Kountché et Ali Saibou.

Il a été Premier ministre sous la présidence de Mahamane Ousmane de 1995 à 1996 et a joué un rôle clé dans l’arrivée au pouvoir de Mamadou Tandja en 1999, avant de devenir à nouveau Premier ministre l’année suivante. Pendant sept ans, il a dirigé le Gouvernement avec fermeté et dévouement.

Un parcours politique entre épreuves et résilience

Cependant, la relation entre l’ancien Premier ministre nigérien et Mamadou Tandja se détériore en 2009. Peu après, les autorités incarcèrent l’ex-Premier ministre dans une prison de haute sécurité pour des accusations de détournement de fonds. Des accusations qu’il réfute vigoureusement, les qualifiant de « machination » orchestrée par le président de l’époque, Mamadou Tandja, afin de l’éliminer de la course présidentielle. Néanmoins, la justice lui donne raison en prononçant un non-lieu, et les élections présidentielles prévues cette année-là sont annulées à la suite du renversement de Tandja par un coup d’État.

Perdant son influence au sein du Mouvement National pour la Société de Développement (MNSD), Hama Amadou crée son propre parti, le Mouvement démocratique nigérien (Moden F. A.), et se positionne en opposant. Il relance sa carrière politique en étant nommé président de l’Assemblée nationale en 2021, suite à la chute de Tandja, et occupe ce poste jusqu’en 2014. Cette période illustre la résilience de Hama Amadou et sa capacité à se réinventer sur la scène politique nigérienne.

Hama Amadou, à nouveau dans la tourmente

Hama Amadou, fervent défenseur de la cause nigérienne et rival historique de l’ancien président Mahamadou Issoufou, s’est retrouvé impliqué dans une controverse de trafic de bébés qui a terni son image publique ainsi que celle d’une de ses épouses. Contraint à l’exil de 2011 à 2015, il est arrêté en 2015, lié à cette affaire. Malgré son incarcération en 2015, il réussit à se hisser à la deuxième place lors de l’élection présidentielle de 2016, recueillant près de 18 % des suffrages, et ce, sans mener de campagne électorale.

Après un long séjour à l’étranger, Amadou, de retour sur la terre de ses ancêtres en 2019, est de nouveau arrêté puis relâché en 2020. Il a tenté de se présenter à nouveau pour la plus haute fonction de l’État. Toutefois, la Cour constitutionnelle a annulé sa candidature pour l’élection présidentielle de décembre 2020, ce qui a ouvert la voie à Mohamed Bazoum. Ce dernier événement marque un tournant décisif dans la carrière politique d’Amadou, l’empêchant de réaliser son ambition de longue date d’accéder à la présidence.

Fin de parcours pour un pilier de la politique nigérienne

Hama Amadou a tiré sa révérence ce mercredi à Niamey, laissant un legs de dévouement et d’engagement pour sa nation. Impliqué dans les troubles post-électoraux de février 2021, il a subi une incarcération la dernière de sa vie, puis une libération pour des raisons médicales qui l’ont mené en France. Après le coup d’État de juillet 2023 renversant Mohamed Bazoum, Amadou est rentré à Niamey et s’est retiré de la vie politique.

Son décès a provoqué une onde de choc, avec des hommages poignants de figures telles que l’ex-président Mahamadou Issoufou, qui a déploré la perte d’un précieux « allié et adversaire ». Soufiane Aghaichata Guishene, ministre du Tourisme du gouvernement militaire, a aussi salué sa mémoire, assurant que son héritage inspirera les futures générations. La disparition d’Amadou signe la fin d’une époque pour le Niger, mais son influence et son humanisme demeureront indélébiles dans l’annale du pays.

En somme, alors que le dernier chapitre de Hama Amadou se referme, son esprit inébranlable et sa ténacité infatigable continueront d’éclairer la voie pour un Niger plus fort et plus juste. L’histoire de Hama Amadou, c’est celle d’un homme qui, face aux vents contraires, a toujours su se relever. Aujourd’hui, son héritage résonne comme un appel à tous les Nigériens : l’adversité n’est jamais la fin, mais un nouveau départ.

Bénin : Une opération chirurgicale robotisée à distance réussie

Cotonou, le 24 octobre 2024 – Le Bénin vient de marquer l’Histoire de la médecine en accueillant la première opération chirurgicale robotisée à distance réalisée avec succès sur son territoire. En effet, cette prouesse médicale a été rendue possible grâce à la présence du navire-hôpital chinois « L’Arche de la paix », actuellement en mission dans le pays.

Un patient béninois souffrant de kystes rénaux a bénéficié de cette avancée technologique. Le Dr Shancheng Ren, basé à Shanghai, a réalisé l’opération le 21 octobre dernier en utilisant un système de téléchirurgie de pointe pour opérer à distance. Malgré la distance géographique séparant les deux continents, l’intervention s’est déroulée sans la moindre difficulté, grâce à une connexion Internet haute performance et à des équipements médicaux de dernière génération.

Une collaboration sino-béninoise fructueuse

Cette opération inédite est le fruit d’une collaboration étroite entre les équipes médicales béninoises et chinoises. Avant l’intervention, une équipe médicale a réalisé une évaluation complète de l’état de santé du patient et a établi un plan opératoire précis. Sur place à Cotonou, le personnel médical du navire-hôpital s’est chargé de préparer le patient et de mettre en place le matériel nécessaire à l’opération.

Grâce à la technologie 3D, le Dr Shancheng Ren a pu piloter les instruments chirurgicaux avec une précision extrême, en observant en temps réel l’état du patient. L’opération a duré moins d’une heure et a été un succès total.

Une opération chirurgicale robotisée : Une avancée majeure pour la chirurgie

Cette première mondiale ouvre de nouvelles perspectives pour la chirurgie à distance. En effet, la téléchirurgie permet de réaliser des opérations complexes dans des zones géographiques éloignées, où les compétences médicales sont parfois limitées. Elle permet également de réduire les délais d’attente pour les patients et d’améliorer l’accès aux soins.

Pour le Dr Shancheng Ren, cette opération marque une étape importante dans le développement de la chirurgie robotique : « Cette opération a élargi le champ d’application des robots chirurgicaux. » Il souligne aussi la haute précision et la grande stabilité de cette technologie, qui a permis d’obtenir des résultats supérieurs aux attentes.

Un événement historique pour le Bénin

Cette opération chirurgicale à distance est un événement historique pour le Bénin. Elle pourrait ouvrir la voie à de nouvelles collaborations entre la Chine et l’Afrique dans le domaine de la santé. En plus, cette opération chirurgicale démontre ainsi le potentiel de la technologie pour améliorer l’accès aux soins dans les pays en développement. Elle témoigne de l’engagement de la Chine à partager ses avancées technologiques avec les pays en développement et de la volonté du Bénin de renforcer son système de santé.

Bénin Terminal : Un nouveau portique pour le port de Cotonou

Cotonou, le 24 octobre 2024 – Le Port de Cotonou franchit une nouvelle étape dans sa modernisation. Bénin Terminal, filiale d’AGL, vient d’acquérir un nouveau portique de quai de dernière génération, renforçant ainsi sa capacité à répondre à la croissance du commerce en Afrique de l’Ouest.

Un investissement stratégique pour le développement économique

Cet investissement de 7,2 milliards de francs CFA (11 millions d’euros) permettra d’accélérer significativement les opérations de chargement et de déchargement des navires, améliorant ainsi la fluidité des échanges commerciaux. Ce nouveau portique, plus performant que les précédents, est parfaitement adapté aux besoins croissants des pays de l’hinterland comme le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nigeria.

En outre, cette acquisition s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du port qui prévoit l’installation de trois autres portiques d’ici à 2026. À terme, le Port de Cotonou deviendra un hub logistique encore plus performant, consolidant la position du Bénin comme un acteur clé du commerce en Afrique de l’Ouest.

Le Port de Cotonou se modernise avec un nouveau portique de quai, dynamisant ainsi le commerce en Afrique de l'Ouest.Portique: Un engagement en faveur de la durabilité

Au-delà de l’amélioration de ses performances opérationnelles, Bénin Terminal souligne son engagement en faveur de la durabilité. Ce nouveau portique s’inscrit pleinement dans la démarche Green Terminal, visant à réduire l’empreinte environnementale des activités portuaires.

Les mots de Fabrice TURE, directeur général du Bénin Terminal : « Avec ce nouvel équipement, nous renforçons notre capacité à accompagner la croissance économique régionale en offrant des solutions logistiques toujours plus performantes ». « Chaque investissement que nous réalisons au Port de Cotonou est un pas de plus vers un service portuaire plus rapide, plus fiable et plus respectueux de l’environnement, en ligne avec nos engagements pour un avenir durable en Afrique. »

Un acteur majeur de la logistique en Afrique

Avec un investissement total de plus de 216 millions d’euros depuis 2013, Bénin Terminal s’affirme comme un acteur majeur de la logistique en Afrique. Au-delà de ses activités portuaires, l’entreprise s’engage également dans des actions sociales et environnementales, contribuant ainsi au développement durable du Bénin.

En conclusion, l’acquisition de ce nouveau portique marque une étape décisive dans la modernisation du Port de Cotonou. Cet investissement stratégique positionne Bénin Terminal comme un acteur incontournable de la logistique en Afrique de l’Ouest. Avec l’arrivée de nouveaux équipements et la poursuite d’une politique d’innovation, le port est ainsi prêt à relever les défis de demain et à accompagner la croissance économique de la région. Quelles seront les prochaines étapes de cette transformation et quels seront les bénéfices pour les populations locales ?

Bénin Terminal poursuit le renforcement de ses équipements au port de Cotonou et se dote d’un nouveau portique de quai

Bénin Terminal, filiale d’AGL (Africa Global Logistics), poursuit ses investissements pour moderniser le Port de Cotonou et annonce l’acquisition d’un nouveau portique de quai de dernière génération, fabriqué par ZPMC (Shanghai Zhenhua Heavy Industries Co., Ltd.) pour un montant total de 7,2 milliards de francs CFA (11 millions d’euros). Ce portique moderne, plus imposant et performant que ceux en fonction jusqu’à présent, permettra d’accélérer le chargement et le déchargement des navires porte-conteneurs qui escalent quotidiennement au Port de Cotonou.

Grâce à cet investissement, l’entreprise renforce considérablement ses capacités opérationnelles, tout en répondant aux besoins croissants des pays de l’hinterland comme le Niger, le Mali, le Burkina Faso, et le Nigeria. Par ailleurs, cette nouvelle acquisition s’inscrit dans un vaste programme de modernisation du port qui prévoit l’installation de trois autres portiques d’ici 2026, renforçant ainsi la position du Bénin comme un carrefour clé pour les échanges commerciaux en Afrique de l’Ouest.

En plus de ses avantages opérationnels, ce portique vient concrétiser l’engagement environnemental de Bénin Terminal à travers son label Green Terminal, pour la réduction progressive de son empreinte sur l’environnement. Cette amélioration s’intègre également dans la vision à long terme de l’entreprise, où innovation technologique et durabilité se rejoignent pour soutenir le développement économique du pays.

« Avec ce nouvel équipement, nous renforçons notre capacité à accompagner la croissance économique régionale en offrant des solutions logistiques toujours plus performantes. Chaque investissement que nous réalisons au Port de Cotonou est un pas de plus vers un service portuaire plus rapide, plus fiable et plus respectueux de l’environnement, en ligne avec nos engagements pour un avenir durable en Afrique. », a déclaré Fabrice TURE, Directeur Général de Bénin Terminal.

À ce jour, plus de 216 millions d’euros ont été investis dans le port, confirmant la volonté de Bénin Terminal de devenir un acteur logistique de référence, au service du commerce africain et de la croissance durable.

A propos de Bénin Terminal

Grâce à 142 milliards de FCFA (216 millions d’euros) investis depuis 2013 par Bénin Terminal, le terminal à conteneurs du port de Cotonou est devenu un hub logistique régional de croissance pour le Niger, le Mali, le Burkina Faso et le Nigéria. Acteur majeur de la chaîne logistique du pays, Bénin Terminal emploie 481 béninois et développe une politique de sous-traitance qui permet de générer un millier d’emplois indirects. Bénin Terminal mène également des actions pour les populations en partenariat avec des ONGs, par exemple le soutien à la scolarisation des jeunes affectés par le VIH, l’appui à l’autonomisation des jeunes et la sensibilisation à la préservation de l’environnement.

Bénin : Une nouvelle assurance pour protéger les agriculteurs

Cotonou, le 24 octobre 2024 – Face aux défis posés par le changement climatique, notamment la multiplication des épisodes de sécheresse, le gouvernement béninois a décidé d’innover dans le secteur agricole. En effet, le conseil des ministres a approuvé, mercredi dernier, la mise en place d’une assurance agricole indicielle à l’échelle nationale.

Une assurance adaptée aux spécificités du secteur agricole

Contrairement aux assurances classiques, l’assurance agricole indicielle ne se base pas sur l’évaluation individuelle des dommages causés. Elle utilise des indicateurs comme les rendements agricoles ou les indices climatiques pour déterminer les indemnisations. Ainsi, en cas de sinistre lié à des conditions climatiques défavorables, tous les agriculteurs assurés d’une zone donnée peuvent bénéficier d’une indemnisation automatique.

Cette nouvelle approche, plus inclusive et efficace, vise à pallier les limites de l’ancienne assurance agricole mise en place par l’Assurance mutuelle agricole du Bénin (AMAB).

Une phase pilote ambitieuse

La phase pilote de cette assurance, qui s’étendra sur deux campagnes agricoles (2024-2025 et 2025-2026), ciblera 100 000 petits exploitants agricoles dans les filières bétail, riz et coton. Les coopératives agricoles joueront un rôle clé dans la sensibilisation des agriculteurs et le suivi des bénéficiaires.

Afin de faciliter l’adoption de ce nouveau modèle par les petits exploitants, le gouvernement prévoit de subventionner les cotisations dans les premières années.

Un enjeu de sécurité alimentaire

Selon les projections du Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le changement climatique pourrait entraîner une baisse significative des rendements agricoles au Bénin d’ici 2030. Cette assurance agricole indicielle apparaît donc comme un outil essentiel pour renforcer la résilience des agriculteurs face à ces chocs climatiques et ainsi garantir la sécurité alimentaire du pays.

En mettant sur cette innovation, le Bénin se positionne comme un pionnier en matière d’adaptation de l’agriculture aux défis du changement climatique en Afrique de l’Ouest.

BRICS : Appel à Israël pour cesser ses actions sur la FINUL au Liban

KAZAN(RUSSIE), le 23 octobre 2024  – Dans un élan de solidarité sans précédent, les pays membres du bloc des BRICS ont émis une déclaration conjointe lors de leur XVIe sommet tenu à Kazan, exhortant Israël à mettre fin immédiatement à ses actions militaires contre la force de l’ONU au Liban, connue sous le nom de FINUL.

Cette déclaration marque un moment clé dans les relations internationales, soulignant l’importance de la coopération multilatérale pour la résolution des conflits. Les pays des BRICS, qui incluent des puissances mondiales telles que la Chine, la Russie, l’Inde, l’Afrique du Sud et le Brésil, ont exprimé une ferme opposition aux récentes escalades militaires, insistant sur la nécessité de préserver la paix et la stabilité régionales.

 L’impact de la déclaration du BRICS sur les relations internationales et diplomatique avec Israël

La déclaration  a souligné l’importance capitale de la FINUL dans la préservation de la sécurité à la frontière sud du Liban et a réaffirmé l’engagement des BRICS envers les principes de souveraineté et d’intégrité territoriale. Les dirigeants présents à Kazan ont également souligné leur soutien indéfectible au personnel de l’ONU et à leur mission de paix, tout en condamnant fermement toute forme d’agression qui met en péril la vie des casques bleus et la mission qu’ils s’efforcent de mener à bien.

Cette prise de position collective des BRICS intervient à un moment où la communauté internationale est de plus en plus préoccupée par la montée des tensions au Moyen-Orient. Elle reflète une prise de conscience croissante de la nécessité d’une action concertée pour prévenir l’escalade des conflits et promouvoir un dialogue constructif. En outre, cette déclaration pourrait servir de catalyseur pour d’autres initiatives diplomatiques visant à renforcer la sécurité et la coopération internationales.

Alors que le sommet se poursuit, les yeux du monde restent rivés sur Kazan, dans l’attente de voir comment les délibérations des BRICS se traduiront en actions concrètes. Ce sommet pourrait bien être un tournant décisif, non seulement pour les relations entre les membres des BRICS et Israël mais aussi pour l’avenir de la diplomatie multilatérale dans une ère de défis mondiaux interconnectés.