Journée mondiale de la population : Ouaké célèbre l’autonomisation féminine

Journée Mondiale de la Population 2025 à Ouaké : Un élan concret pour l’autonomisation des femmes

Cotonou, 15 juillet 2025 – Le 11 juillet 2025, la commune de Ouaké, nichée dans le département de la Donga au Bénin, a vibré au rythme de la Journée Mondiale de la Population. Cette célébration, placée sous le thème « Permettre aux jeunes de fonder la famille de leurs rêves dans un monde de justice et d’espoir », a été marquée par une initiative forte et concrète : la remise de matériels aux groupements de femmes et de jeunes filles diplômées en couture et coiffure. Soutenue par le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA Bénin), cette action s’inscrit dans une démarche d’autonomisation économique, visant à offrir à ces femmes des opportunités tangibles pour améliorer leurs conditions de vie et renforcer leur rôle dans le développement local.

Ouaké : capitale de la Journée mondiale de la population 2025

 

Chaque année, le Bénin célèbre la Journée Mondiale de la Population avec éclat, et pour 2025, il a choisi Ouaké pour accueillir les festivités nationales. Cette commune rurale, située à environ 400 kilomètres de Cotonou, succède à Ouidah (2022), Savè (2023) et Parakou (2024) dans cette tradition que le pays a instaurée pour sensibiliser aux enjeux démographiques. En effet, selon le ministre d’État chargé du Développement et de la Coordination de l’action gouvernementale, Abdoulaye Bio Tchané, cette journée représente une occasion privilégiée de « s’arrêter et réfléchir sur l’évolution de la population chez nous et dans le reste du monde ».

Le choix d’Ouaké reflète l’engagement profond du gouvernement béninois à promouvoir le développement dans les zones rurales, où les défis liés à l’éducation, à l’emploi et à l’autonomie des femmes sont particulièrement prégnants. Ainsi, en collaboration avec l’UNFPA, les autorités locales ont orchestré une série d’activités visant à mobiliser la population autour des thématiques de la santé reproductive, de l’égalité des genres et de l’autonomisation économique.

Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA. Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA.

Un soutien concret : L’UNFPA transforme des vies à Ouaké

 

Le point d’orgue de cette journée à Ouaké a été la remise de matériels aux groupements de femmes et de jeunes filles formées aux métiers de la couture et de la coiffure. Cette initiative, soutenue par UNFPA Bénin, a permis de doter ces bénéficiaires d’outils essentiels – machines à coudre, sèche-cheveux, ciseaux, et autres équipements – pour lancer ou consolider leurs activités génératrices de revenus. Cette action traduit des « engagements en actions concrètes » pour renforcer effectivement l’autonomie des femmes et leur participation au développement économique.

Ces remises de matériels s’inscrivent dans une stratégie plus large visant à doter les femmes de compétences et de ressources pour surmonter les barrières socio-économiques. En effet, la couture et la coiffure, des secteurs accessibles et à fort potentiel dans les communautés locales, offrent des opportunités d’indépendance financière, particulièrement pour les jeunes filles issues de milieux défavorisés. Cette initiative répond directement aux préoccupations que le rapport 2025 de l’UNFPA sur l’état de la population mondiale a soulevées, qui met en lumière les obstacles économiques et sociaux empêchant les jeunes, notamment les femmes, de réaliser leurs aspirations.

L’UNFPA au Bénin : un engagement inébranlable pour l’égalité des genres

 

Au Bénin, l’UNFPA s’engage depuis des années à promouvoir l’égalité des genres et à protéger les droits des femmes et des filles, notamment en luttant contre les pratiques néfastes comme les mariages précoces et les mutilations génitales féminines. En 2025, l’UNFPA Bénin a renforcé son action à Ouaké en soutenant des programmes de formation professionnelle et en fournissant des équipements qui permettent aux femmes de transformer leurs compétences en revenus durables.

De plus, en dotant les femmes d’outils pour gagner leur vie, l’UNFPA contribue à leur donner les moyens de faire des choix éclairés concernant leur santé reproductive et leur avenir familial, un point central du thème de la Journée Mondiale de la Population 2025.

Le Bénin, à travers les célébrations officielles de la Journée mondiale de la population 2025 à Ouaké, réaffirme son engagement à promouvoir l’autonomie des femmes et des jeunes filles en milieu rural, en partenariat avec l’UNFPA.

Défis démographiques mondiaux : l’autonomisation des jeunes au cœur des solutions

 

La Journée Mondiale de la Population 2025 met l’accent sur les défis liés à la fécondité et à l’autonomie reproductive. Selon le rapport de l’UNFPA, la baisse mondiale des taux de fécondité cache une réalité plus complexe : de nombreuses personnes, en particulier les jeunes, ne peuvent pas fonder la famille qu’elles souhaitent en raison de contraintes économiques, sociales et sanitaires. Au Bénin, ces défis sont amplifiés par des facteurs comme l’insécurité financière, le manque d’accès à l’éducation sexuelle et les pressions culturelles.

À Ouaké, où une grande partie de la population est jeune – près des deux tiers des habitants d’Afrique de l’Ouest et du Centre ont moins de 24 ans –, ces enjeux sont particulièrement visibles. Les femmes et les jeunes filles, souvent confrontées à des grossesses précoces ou à des mariages forcés, se retrouvent limitées dans leurs opportunités. Par conséquent, en offrant des formations et des matériels, l’UNFPA et le gouvernement béninois cherchent à briser ce cycle en donnant aux femmes les moyens de prendre en main leur avenir.

 

Ouaké, vers un avenir équitable : l’investissement dans les femmes, clé du progrès

 

La remise de matériels à Ouaké n’est qu’un début, mais elle envoie un signal fort et clair : investir dans les femmes, c’est investir dans le développement durable. Comme l’a souligné Abdoulaye Bio Tchané, cette journée est aussi une opportunité de « se référer aux informations fiables sur l’évolution de notre population » pour mieux planifier l’avenir. Les autorités béninoises, en partenariat avec l’UNFPA, envisagent d’organiser une réunion nationale pour examiner les données démographiques et renforcer les politiques en faveur des jeunes et des femmes.

Cette initiative à Ouaké illustre une vérité simple mais puissante : donner aux femmes les moyens de réussir, c’est bâtir des communautés plus fortes et plus résilientes. En effet, en équipant ces couturières et coiffeuses d’outils pour prospérer, le Bénin pose les bases d’un avenir où chaque individu, quel que soit son genre, peut contribuer pleinement au développement de la nation.

Cotonou relance la santé communautaire

Le Bénin mobilisé pour une santé communautaire plus forte et inclusive

Cotonou, 15 juillet 2025 Ce mardi 15 juillet 2025, Cotonou s’impose comme le carrefour d’une réflexion stratégique majeure avec l’ouverture de l’atelier national de revue de la Politique Nationale de Santé Communautaire (PNSC). Adoptée en 2020, cette politique, pilier essentiel du système de santé béninois, est à l’honneur jusqu’au 18 juillet. En fait , pendant quatre jours, les acteurs clés du secteur se réunissent pour évaluer les avancées, relever les défis et dessiner l’avenir d’une santé de proximité résiliente, ancrée dans les réalités des communautés.

À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires.

Le Bénin, modèle de proximité sanitaire : La PNSC en pleine expansion

 

Depuis 2023, le Bénin a franchi des étapes significatives dans la mise en œuvre de la PNSC. Avec plus de 15 000 relais communautaires formés et 500 agents de santé qualifiés déployés à travers les 77 communes du pays, le modèle béninois se distingue aussi par son approche structurée et proche des citoyens. Ainsi, ce réseau, véritable maillage territorial, incarne l’engagement ferme des autorités à garantir un accès équitable aux soins, même dans les zones les plus reculées. En plaçant les communautés au cœur du système, le Bénin construit une santé publique adaptée aux besoins locaux et résolument tournée vers l’avenir.

Cotonou : Une évaluation rigoureuse pour consolider les acquis de santé publique

 

Par ailleurs, l’atelier de Cotonou réunit un large éventail d’acteurs : responsables gouvernementaux, professionnels de santé, relais communautaires et partenaires techniques. L’objectif est clair : dresser un bilan rigoureux et transparent des progrès réalisés depuis l’adoption de la PNSC. Les discussions mettront en lumière les réussites, comme l’élargissement de la couverture sanitaire et la formation accrue des agents communautaires, tout en identifiant les obstacles à surmonter, qu’il s’agisse de contraintes logistiques ou de besoins en financement.

À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires. À l’ouverture de l’atelier national de revue de la PNSC, le Bénin affirme sa volonté de renforcer une santé de proximité inclusive, équitable et résiliente, au cœur des réalités communautaires.

Santé communautaire : Le Bénin trace une vision ambitieuse et inclusive

 

Au-delà de l’évaluation, cet atelier ambitionne de tracer des perspectives novatrices pour la santé communautaire. Les participants exploreront des approches intersectorielles, en phase avec le principe « One Health », qui prône une vision intégrée de la santé humaine, animale et environnementale. Cette démarche, axée sur la prévention des risques sanitaires et le renforcement de la résilience, vise à protéger la vie sous toutes ses formes. L’inclusivité sera également au cœur des débats, avec un accent mis sur l’accès aux soins pour les populations vulnérables et la prise en compte des spécificités locales.

 

En somme, cet atelier illustre la volonté inébranlable du Bénin de consolider un système de santé communautaire robuste et durable. En réunissant les forces vives du secteur, le gouvernement réaffirme son ambition de faire de la santé un levier puissant de développement national. Alors que Cotonou vibre au rythme de ces échanges cruciaux, l’événement du 15 au 18 juillet 2025 marque une étape décisive vers une hygiène  publique plus équitable et résiliente, au service de tous les Béninois.

Affaire Comlan Sossoukpè : le Bénin face au miroir de sa démocratie

Bénin : l’arrestation de Comlan Hugues Sossoukpè, un coup de semonce contre la liberté d’expression ?

 

Cotonou, 14 juillet 2025 Une véritable onde de choc parcourt le Bénin et la sous-région depuis l’arrestation brutale, le 10 juillet 2025, de Comlan Hugues Sossoukpè, journaliste et web-activiste. Exilé au Togo depuis 2019, où il bénéficiait du statut crucial de réfugié, Sossoukpè a été extradé vers Cotonou en un temps record, avant d’être incarcéré à la prison civile de Ouidah.

Présenté à la Cour de Répression des Infractions Économiques et du Terrorisme (CRIET), cet épisode soulève des questions brûlantes sur la liberté d’expression, la coopération régionale et les dérives d’un pouvoir qui semble prêt à tout pour museler ses critiques. Alors que le porte-parole du gouvernement, Wilfried Léandre Houngbédji, tente de justifier l’injustifiable, l’affaire Sossoukpè devient le symbole effrayant d’une tension croissante entre patriotisme invoqué et répression déguisée.

 

Un piège abidjanais : l’étrange extradition de Comlan Hugues Sossoukpè

 

Invité à Abidjan pour couvrir la première édition de l’Ivoire Tech Forum, un événement organisé par le ministère ivoirien de la Transition Numérique, Comlan Hugues Sossoukpè ne se doutait pas qu’il marchait dans un piège. Dans la nuit du 10 juillet, des agents l’ont interpellé dans des circonstances opaques, loin des projecteurs de l’événement auquel il participait en tant que journaliste accrédité.

Quelques heures seulement plus tard, il a été extradé vers le Bénin, un transfert d’une rapidité déconcertante qui soulève de profondes interrogations sur la légalité de la procédure. De fait, selon le Réseau Ouest-Africain des Défenseurs des Droits Humains (ROADDH), cette opération viole ouvertement la Convention de Genève de 1951, qui protège les réfugiés comme Sossoukpè, installé à Lomé depuis sept ans.

Le lendemain, les autorités béninoises ont présenté Sossoukpè au procureur spécial de la CRIET, juridiction controversée que l’on accuse souvent de servir les intérêts du pouvoir. D’ailleurs, elles lui ont imputé des chefs d’accusation — incitation à la rébellion, apologie du terrorisme, harcèlement électronique et diffusion de fausses nouvelles — qui restent flous et suscitent une large indignation.umission ? Pour beaucoup, la réponse est déjà claire.

« Cette arrestation ressemble à une chasse à l’homme orchestrée pour faire taire une voix dissidente », s’est insurgé Déo-Gracias Kindoho, un proche du journaliste, dans une publication virale sur les réseaux sociaux.

 

Le « patriotisme » en question : une rhétorique inquiétante du gouvernement

 

Face à la polémique croissante, Wilfried Léandre Houngbédji, porte-parole du gouvernement, a choisi la tribune du patriotisme pour justifier l’opération. Dans une déclaration récente, il a appelé les citoyens à « aimer le Bénin » et à se méfier des « suppôts de l’ennemi » qui, sous couvert de liberté d’expression, propageraient des rumeurs pour déstabiliser le pays.

Pire encore, évoquant explicitement Sossoukpè, il a dénoncé des « officines étrangères » à l’œuvre, sans apporter de preuves concrètes. Cette rhétorique, qui assimile désormais critique à trahison, gravement inquiète les défenseurs des droits humains.

« Accuser un journaliste de déstabilisation pour ses publications sur les réseaux sociaux est une manœuvre classique pour détourner l’attention des vrais problèmes », note un analyste politique béninois, sous couvert d’anonymat.

En effet, Sossoukpè, directeur du média en ligne Olofofo, s’est distingué par ses enquêtes courageuses, notamment sur les conditions carcérales, comme celles de la prison d’Akpro-Missérété, où il avait alerté sur l’état sanitaire désastreux et le décès du détenu Radji Latif en 2023. Ces révélations, relayées par plus de 69 000 abonnés sur Facebook, ont valu à Olofofo une interdiction de publication au Bénin en mars 2025 par la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication.

 

La CRIET sous pression : un instrument de répression politique ?

 

La CRIET, au cœur de cette affaire, est une fois de plus pointée du doigt pour son rôle dans la répression des voix dissidentes. Créée pour lutter contre les infractions économiques et le terrorisme, cette cour est massivement accusée de servir d’instrument politique pour museler les opposants. L’arrestation de Sossoukpè fait écho à celle de Steve Amoussou, un autre cyberactiviste condamné en juin 2025 à deux ans de prison ferme pour des accusations similaires.

L’absence de transparence sur le mandat d’arrêt international et les conditions de l’extradition renforce les soupçons d’abus de pouvoir.

« Nous exigeons une communication immédiate et détaillée sur la situation de Sossoukpè », a déclaré Me Dagbedji, l’un des avocats du journaliste, dans un communiqué cinglant.

Le silence des autorités ivoiriennes, qui ont accueilli Sossoukpè avant de le livrer aux autorités béninoises, ajoute une couche de complexité. Certains observateurs y voient une collusion alarmante entre les présidents Alassane Ouattara et Patrice Talon, deux dirigeants aux relations étroites.

« Cette affaire pourrait tendre les relations diplomatiques dans la sous-région, surtout si la Côte d’Ivoire est perçue comme complice d’une violation des droits d’un réfugié », avertit un juriste ouest-africain.

 

Le Bénin, de modèle démocratique à l’intimidation des médias

 

L’arrestation de Sossoukpè intervient dans un contexte où la liberté de la presse au Bénin est sous pression constante. Depuis l’arrivée au pouvoir de Patrice Talon en 2016, les médias indépendants et les voix critiques font face à des restrictions croissantes. L’interdiction d’Olofofo et les poursuites contre des journalistes comme Sossoukpè illustrent un climat d’intimidation flagrant.

« Le Bénin, autrefois modèle de démocratie en Afrique de l’Ouest, glisse dangereusement vers une gouvernance autoritaire où la critique est criminalisée », déplore le Collège d’avocats de Sossoukpè dans un communiqué publié à Paris le 13 juillet.

L’appel de Houngbédji à la « conscience patriotique » sonne creux pour beaucoup, qui y voient une tentative désespérée de détourner l’attention des véritables enjeux : la transparence judiciaire, le respect des droits humains et la liberté d’expression.

 

Comlan Sossoukpè : un symbole inattendu de résistance

 

Comlan Hugues Sossoukpè, avec son journalisme engagé et son activisme numérique, incarne une résistance farouche face à l’érosion des libertés au Bénin. Son arrestation, loin de le réduire au silence, amplifie paradoxalement son message. Sur les réseaux sociaux, les hashtags #LibérezSossoukpè et #JusticePourOlofofo gagnent en popularité, portés par une jeunesse qui refuse de se taire.

En somme, à l’heure où le Bénin se prépare aux élections de 2026, cette affaire met en lumière les défis d’une démocratie fragilisée. Le sort de Sossoukpè, détenu à Ouidah, sera un test décisif pour l’État de droit et pour l’engagement du gouvernement à respecter les valeurs qu’il prétend défendre. En attendant, la question demeure : le patriotisme invoqué par Houngbédji est-il un appel à l’unité nationale ou une injonction à la soumission ? Pour beaucoup, la réponse est déjà claire.

Cotonou entre mémoire et modernité : Soglo salue la vision Talon

Nicéphore Soglo à Cotonou : un voyage dans le temps pour célébrer le renouveau et la mémoire du Bénin

 

Cotonou, 14 juillet 2025 Cotonou, capitale économique du Bénin, a été le théâtre d’un moment hautement symbolique. En effet, le vendredi 11 juillet dernier, l’ancien président Nicéphore Dieudonné Soglo, architecte du renouveau démocratique béninois, y a effectué une visite marquante, ponctuée par sa présence sur deux sites emblématiques de la métamorphose urbaine : le Centre International des Conférences (CIC), récemment remis à neuf, ainsi que la somptueuse Corniche Est, désormais prolongée jusqu’à l’hôtel PLM Alédjo. À travers cette démarche, l’ancien chef d’État a non seulement salué les avancées impressionnantes du Bénin, mais il a aussi plaidé avec force pour la préservation de son héritage historique, incarné par des lieux chargés de mémoire.

 

Soglo, L’Œil du sage sur la renaissance urbaine de Cotonou

Reçu à son arrivée au Centre International des Conférences (CIC) par Mme Juliette Péron, directrice générale de Sofitel, M. Soglo a pu constater les améliorations substantielles apportées à l’infrastructure, désormais adaptée à l’accueil d’événements internationaux d’envergure grâce à des équipements modernisés et une configuration modulable.

À l’issue de cette visite, il a salué les réformes structurelles entreprises depuis 2016 par le gouvernement du Président Patrice Talon, en soulignant leur portée stratégique :

« Ces transformations témoignent d’une volonté de hisser le Bénin au rang des nations modernes », a-t-il déclaré, reconnaissant l’élan nouveau donné au développement national.

La délégation s’est ensuite rendue sur la Corniche Est, une voie réaménagée de 2,3 kilomètres reliant l’ancien pont de Cotonou à l’hôtel PLM Alédjo. Cette promenade, repensée dans une approche à la fois esthétique et fonctionnelle, incarne les ambitions de la capitale économique en matière de structuration urbaine.

M. Soglo, ancien maire de Cotonou, a exprimé son émotion face à cette transformation, affirmant :

« Cotonou se réinvente avec audace », tout en félicitant le Chef de l’État pour la rigueur méthodologique qui accompagne ces projets structurants.

Ce nouvel aménagement, conçu pour favoriser le cadre de vie des habitants et renforcer l’attractivité touristique de la ville, s’inscrit pleinement dans la vision gouvernementale d’un Bénin moderne, cohérent et tourné vers l’avenir.

 

Valoriser le patrimoine national et moderniser l’espace urbain : Nicéphore Soglo en visite à Cotonou

 

Au-delà de la valorisation des réalisations architecturales, la visite de M. Nicéphore Dieudonné Soglo, ancien président de la République, s’est inscrite dans une réflexion stratégique sur la mémoire républicaine et l’identité nationale. C’est à l’hôtel PLM Alédjo — site historique ayant abrité la Conférence nationale des forces vives de 1990, fondement de la démocratie béninoise — que l’ancien chef d’État a formulé un appel fort en faveur de la préservation du patrimoine mémoriel.

Il a exprimé le souhait qu’un édifice symbolique soit érigé pour commémorer ce jalon majeur de l’histoire politique du pays. Selon lui, ce lieu ne doit pas uniquement être perçu comme un témoignage du passé, mais comme une référence vivante aux valeurs d’unité, de dialogue et de résilience ayant façonné le Bénin moderne.

Ce plaidoyer s’inscrit dans une approche équilibrée où progrès urbain et devoir de mémoire cohabitent. En tant qu’ancien maire de Cotonou et acteur de premier plan dans la transition démocratique, M. Soglo incarne cette articulation entre héritage et avenir.

« Une nation qui oublie son histoire perd son âme », a-t-il déclaré, appelant à une politique de valorisation des sites emblématiques susceptible d’enraciner les jeunes générations dans la conscience civique et le souvenir des avancées démocratiques.

 

L’ancien chef d’État célèbre la « relève sérieuse » de Patrice Talon.

 

La visite de M. Nicéphore Dieudonné Soglo, ancien président de la République, s’est inscrite dans une démarche de reconnaissance vis-à-vis de l’action gouvernementale actuelle. En saluant la « relève sérieuse » incarnée par le président Patrice Talon, il a souligné la poursuite cohérente d’une ambition nationale visant à positionner le Bénin comme un acteur de premier plan en matière de développement en Afrique de l’Ouest.

Les infrastructures visitées, du Centre International des Conférences (CIC) à la Corniche Est, illustrent de manière concrète cette dynamique de transformation, fondée sur la modernisation urbaine et la valorisation stratégique du potentiel économique et touristique de la capitale économique.

 

Cotonou, miroir d’un Bénin en marche : entre audace et mémoire

 

La journée du 11 juillet 2025 s’inscrit désormais comme une séquence mémorable dans le processus de consolidation nationale, marquée par la convergence entre héritage historique et ambition contemporaine. À travers la visite de M. Nicéphore Dieudonné Soglo, ancien président de la République, sur les sites récemment modernisés de Cotonou, le Bénin a réaffirmé sa volonté d’ancrer le progrès dans une continuité respectueuse de son histoire.

Le Centre International des Conférences, rénové selon les standards internationaux, et la Corniche Est, reconfigurée en un axe structurant et emblématique, traduisent cette orientation stratégique fondée sur l’intégration harmonieuse entre développement urbain et mémoire collective.

Dans ce contexte, la voix de M. Soglo s’est élevée comme un message institutionnel fort, invitant à conjuguer audace et enracinement. Cette visite officielle constitue ainsi un jalon significatif dans la dynamique de transformation du Bénin, portée par une gouvernance visionnaire et soucieuse de transmettre aux générations futures les repères essentiels de l’identité nationale.

 

À Djakotomey, l’État et les territoires tracent la voie d’un Bénin résilient

Djakotomey, épicentre de la gouvernance locale : une conférence des préfets pour façonner l’avenir du Bénin

 

Djakotomey, 14 juillet 2025 – Le 10 juillet dernier, la ville de Djakotomey, située au cœur du département du Couffo, s’est transformée en un carrefour stratégique de la gouvernance béninoise. En effet , Sous la houlette des ministres Raphaël Akotegnon, en charge de la Décentralisation et de la Gouvernance Locale, et Alassane Seidou, de l’Intérieur et de la Sécurité Publique, la première Conférence des Préfets de l’année 2025 a réuni les hauts responsables de l’administration territoriale pour poser les jalons d’une gouvernance locale plus robuste, sécurisée et tournée vers le développement durable. Dans un contexte marqué par des défis sécuritaires régionaux et l’imminence des élections de 2026, cette rencontre a marqué un tournant décisif pour harmoniser les efforts entre l’État central et les collectivités locales.

La Conférence des Préfets de Djakotomey pose les fondations d’une gouvernance locale renforcée, mêlant sécurité, décentralisation et développement en vue des élections de 2026.

Une ambition claire : renforcer la synergie pour un Bénin résilient

Face à un auditoire composé de préfets, de cadres supérieurs et de partenaires institutionnels, les Ministres ont ouvert les travaux avec une vision ambitieuse : faire de la décentralisation un levier de progrès tout en consolidant la sécurité nationale. Cette conférence, conçue comme un espace de dialogue et de coordination, a permis d’aborder des enjeux cruciaux pour l’avenir du pays, allant de la lutte contre l’insécurité à la mise en œuvre de réformes structurelles pour un développement local inclusif.

Le Ministre Raphaël Akotegnon a captivé l’assemblée en exposant les priorités de la gouvernance locale : « Notre ambition est de bâtir un Bénin où chaque commune, chaque citoyen, bénéficie d’une administration efficace, proche et adaptée aux réalités du terrain. Les préfets, en tant que relais de l’État, jouent un rôle central dans cette dynamique. » Il a mis en avant des axes stratégiques, parmi lesquels la gestion rigoureuse des manifestations publiques, l’avancement des réformes d’identification des personnes, et la mise en œuvre de la Politique Nationale de Décentralisation (PONADEC 2024–2033), un cadre visant à renforcer l’autonomie et l’efficacité des collectivités locales.

La Conférence des Préfets de Djakotomey pose les fondations d’une gouvernance locale renforcée, mêlant sécurité, décentralisation et développement en vue des élections de 2026.

Sécurité et développement : un équilibre au cœur des débats à Djakotomey

Le Ministre Alassane Seidou, quant à lui, a insisté sur l’urgence de répondre aux défis sécuritaires qui menacent la stabilité du Bénin et de la sous-région ouest-africaine. Citant l’attaque du 17 avril 2025 au point triple dans le nord du pays, il a aussi appelé à un renforcement du maillage territorial à travers la construction de commissariats frontaliers et l’équipement des forces de sécurité. « Les conflits géopolitiques mondiaux, comme ceux en Ukraine ou au Moyen-Orient, ont des répercussions directes sur notre région. Nous devons être vigilants et proactifs », a-t-il déclaré, soulignant ainsi l’importance de l’Agence Béninoise de Gestion Intégrée des Espaces Frontaliers (ABeGIEF) et de l’informatisation des postes frontaliers.

Par ailleurs,  au-delà de la sécurité, les discussions ont porté sur des projets structurants pour le développement local. Parmi les initiatives phares, le Projet de Sédentarisation des Troupeaux (ProSer) vise à réduire les conflits agro-pastoraux, tandis que la construction de Cités administratives départementales ambitionne de moderniser les infrastructures publiques. Le Centre de Formation pour l’Administration Locale (CeFAL) a également été mis en avant comme un outil clé pour renforcer les compétences des élus locaux, dans un contexte où la réforme de la fonction publique territoriale progresse à grands pas.

Un regard tourné vers les élections de 2026

À l’approche des élections générales de 2026, les deux ministres ont exhorté les préfets à faire preuve d’une vigilance accrue pour garantir des scrutins transparents, apaisés et crédibles. « Les préfets sont les garants de l’ordre public et de la cohésion sociale. Leur rôle sera déterminant pour assurer la sérénité des processus électoraux », a insisté le ministre Akotegnon. Des stratégies spécifiques, comme la prévention des violences électorales et l’intégration éducative dans les zones vulnérables à l’extrémisme violent, ont été évoquées pour préparer le terrain à un exercice démocratique exemplaire.

Djakotomey, symbole d’une gouvernance ancrée dans les territoires

Le choix de Djakotomey comme hôte de cette conférence n’est pas anodin. Cette commune, représentative des dynamiques rurales du Bénin, incarne les défis et les opportunités des collectivités locales. Le préfet du Couffo, Christophe Megbedji, et le maire de Djakotomey, Ulrich Sokegbe, ont exprimé leur fierté d’accueillir cet événement d’envergure. « C’est un honneur pour Djakotomey d’être au cœur de ces échanges qui façonneront l’avenir de notre pays », a déclaré le maire, saluant l’engagement du gouvernement à impliquer les territoires dans les grandes décisions nationales.

Vers un Bénin plus uni et résilient  

La Conférence des Préfets de Djakotomey s’impose comme un jalon dans la consolidation de la gouvernance béninoise. En réunissant les acteurs clés de l’administration territoriale, elle a permis de tracer une feuille de route claire pour répondre aux défis sécuritaires, accélérer la décentralisation et promouvoir un développement inclusif. Alors que le Bénin se prépare à des échéances cruciales, cette rencontre marque un engagement renouvelé pour une administration publique moderne, proche des citoyens et résolument tournée vers l’avenir.

Djakotomey, la journée du jeudi dernier, restera dans les annales comme le lieu où le Bénin a réaffirmé sa volonté d’écrire une nouvelle page de son histoire, celle d’un pays uni, sécurisé et prospère, où chaque territoire contribue à la grandeur nationale.

L’Afrique pleure Buhari : un géant s’éteint, l’unité en héritage

Le Bénin pleure Muhammadu Buhari : Patrice Talon rend hommage à un partenaire clé pour l’Afrique de l’Ouest

Cotonou, 14 juillet 2025 – Une vague de tristesse a traversé l’Afrique de l’Ouest le dimanche 13 juillet 2025, à l’annonce du décès de Muhammadu Buhari, ancien président de la République fédérale du Nigeria, survenu à Londres à l’âge de 82 ans. Dans un message empreint d’émotion, le président béninois Patrice Talon a exprimé son profond chagrin et adressé ses condoléances au peuple nigérian, saluant la mémoire d’un homme d’État qui a marqué l’histoire de la région par son engagement pour la coopération et l’unité.

Un message de solidarité face à la perte d’un géant

Dans une déclaration publiée sur ses réseaux sociaux, le chef de l’État béninois a partagé sa peine : « C’est avec une profonde tristesse que j’ai appris le décès de mon frère, Muhammadu Buhari, avec qui j’ai eu l’honneur de collaborer pour renforcer les liens entre nos deux nations. » Ces mots, sobres mais poignants, reflètent l’admiration et le respect que le président Talon portait à son homologue nigérian, dont la carrière politique a façonné le paysage politique africain pendant plus de quatre décennies.

Patrice Talon a également tenu à exprimer la solidarité du Bénin en ces moments de deuil : « Au nom du peuple béninois, je présente nos condoléances les plus sincères au peuple frère du Nigeria, à ses autorités et à la famille du défunt. Nous les assurons de notre soutien et de nos prières dans cette épreuve. » Ce message, qui transcende les frontières, témoigne de l’importance des relations fraternelles entre le Bénin et le Nigeria, deux nations liées par l’histoire, la géographie et des aspirations communes.

Muhammadu Buhari : une figure emblématique de la politique africaine

Né le 17 décembre 1942 à Daura, dans l’État de Katsina, Muhammadu Buhari a laissé une empreinte indélébile sur le Nigeria et le continent africain. Militaire de carrière, il a dirigé le Nigeria à deux reprises : d’abord comme chef d’État militaire entre 1983 et 1985, puis comme président démocratiquement élu de 2015 à 2023. Sa victoire historique en 2015, où il devint le premier opposant à battre un président sortant dans l’histoire démocratique du Nigeria, avait marqué un tournant pour le pays le plus peuplé d’Afrique.

Reconnu pour sa rigueur et son engagement contre la corruption, Buhari a incarné une vision de discipline et de gouvernance stricte, bien que son bilan ait suscité des débats. Sous ses mandats, il a cherché à diversifier l’économie nigériane, à renforcer la sécurité face à des défis comme Boko Haram et à promouvoir l’intégration régionale au sein de la CEDEAO. Son décès, survenu après une longue maladie dans une clinique londonienne, a suscité une vague d’hommages à travers l’Afrique, de la Gambie au Tchad, en passant par la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

Une relation Bénin-Nigeria renforcée sous l’ère Buhari

Le président Talon a particulièrement souligné l’apport de Muhammadu Buhari au renforcement des relations bilatérales entre le Bénin et le Nigeria. Ces deux pays, voisins et partenaires stratégiques, partagent une frontière dynamique et des échanges économiques vitaux pour la sous-région. Sous l’impulsion de Buhari, des initiatives visant à fluidifier le commerce transfrontalier et à renforcer la coopération dans des domaines comme la sécurité et l’énergie ont vu le jour, consolidant ainsi les liens entre Cotonou et Abuja.

Cette collaboration a notamment permis de poser les bases d’une intégration régionale plus forte au sein de la CEDEAO, une organisation dont Buhari a été un fervent défenseur. Le président Talon, dans son message, a implicitement salué cet héritage, rappelant les moments de travail commun qui ont permis de faire avancer des projets d’intérêt mutuel pour les deux nations.

Une perte ressentie à l’échelle continentale  

La disparition de Muhammadu Buhari a provoqué une onde de choc bien au-delà des frontières nigérianes. De nombreux dirigeants africains, de l’Éthiopien Abiy Ahmed au président de la Commission de l’Union africaine, Mahmoud Ali Youssouf, ont rendu hommage à un « panafricaniste engagé » et un « défenseur de l’intégration régionale ». Le président ivoirien Alassane Ouattara a décrit Buhari comme « un ami de la Côte d’Ivoire », tandis que la CEDEAO a salué un « grand dirigeant » ayant contribué à renforcer la démocratie et la stabilité en Afrique de l’Ouest.

Au Nigeria, le président Bola Ahmed Tinubu, successeur de Buhari, a décrété un deuil national de sept jours, avec la mise en berne des drapeaux, et a chargé le vice-président Kashim Shettima d’accompagner le rapatriement de la dépouille depuis Londres. Une session extraordinaire du Conseil exécutif fédéral est prévue le 15 juillet pour célébrer l’héritage de l’ancien président.

Un appel à l’unité et à la continuité

En cette période de deuil, le message du président Talon résonne comme un appel à l’unité et à la poursuite des idéaux de coopération régionale que Buhari a portés. Le Bénin, à travers son chef d’État, réaffirme son engagement à travailler avec le Nigeria pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus forte, prospère et unie. Alors que le Nigeria s’apprête à rendre un dernier hommage à l’un de ses fils les plus illustres, le Bénin se tient aux côtés de son voisin, partageant sa peine et célébrant la mémoire d’un leader qui a marqué son époque.

Muhammadu Buhari s’en est allé, mais son legs, fait de discipline, de patriotisme et d’aspiration à un continent plus intégré, continuera d’inspirer les générations futures. Que son âme repose en paix.

Le Bénin lance le Programme AMP : un levier stratégique pour l’électrification rurale

Le Bénin illumine son avenir rural avec le lancement du Projet Africa MiniGrids Program

Cotonou, 14 juillet 2025 Une lueur d’espoir s’allume pour les communautés rurales du Bénin. en effet, le 10 juillet dernier, le Bénin Royal Hôtel de Cotonou a été le théâtre d’un événement historique : le lancement officiel du Projet National Africa MiniGrids Program (AMP).

Porté par la Société Béninoise de Production d’Électricité (SBPE), en collaboration avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) et soutenu par le Fonds pour l’Environnement Mondial (FEM), ce projet ambitieux marque une étape décisive dans la quête d’un accès équitable à l’électricité et d’un avenir énergétique durable pour le Bénin.

L’énergie solaire révolutionne les villages : Le projet AMP, une réponse audacieuse

 

Dans un pays où des milliers de foyers ruraux restent plongés dans l’obscurité, loin du réseau électrique national, le Projet AMP se présente comme une réponse audacieuse et stratégique à trois défis cruciaux : réduire les inégalités d’accès à l’électricité, accélérer la transition vers des énergies renouvelables et stimuler le dynamisme économique des zones rurales.

En déployant des mini-réseaux hybrides alimentés principalement par l’énergie solaire photovoltaïque, ce programme ambitieux vise  à transformer radicalement la vie des communautés isolées, tout en s’inscrivant dans une vision de développement durable et inclusif.

Une promesse d’espoir et d’opportunités pour le Bénin rural

Lors de la cérémonie, M. Émeric Tokoudagba, Directeur Général de la SBPE et figure centrale du projet, a captivé l’audience par un discours vibrant : « Ce projet n’est pas seulement une question d’électricité. C’est une promesse d’espoir, d’opportunités et de résilience pour nos communautés rurales. En fait, en dotant ces localités d’une énergie propre, fiable et abordable, nous posons les fondations d’une économie rurale dynamique et d’un avenir respectueux de notre environnement. » Ce témoignage souligne l’engagement profond du projet à transformer structurellement les zones rurales.

Le lancement du Projet National AMP à Cotonou par la SBPE, en partenariat avec le PNUD et le FEM, marque une avancée majeure

Le projet AMP : Aligné sur les priorités nationales et mondiales

Par ailleurs, le Projet AMP s’inscrit dans la droite ligne des ambitions du gouvernement béninois, qui place l’accès universel à l’énergie au cœur de sa stratégie de développement.

En parfaite harmonie avec les Objectifs de Développement Durable (ODD), notamment l’ODD 7 (énergie propre et d’un coût abordable) et l’ODD 13 (mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques), ce programme illustre de manière éloquente l’engagement du Bénin à conjuguer progrès social, protection environnementale et croissance économique.

Titus Oladayo Osundina, Représentant Résident du PNUD au Bénin, a salué cette initiative comme un modèle de partenariat fructueux : « Le Bénin démontre une volonté claire de transformer son secteur énergétique. Le PNUD est honoré d’accompagner cette vision à travers un projet qui allie innovation, inclusion et durabilité. » Son intervention a également mis en lumière l’importance cruciale d’une approche collaborative, réunissant acteurs publics, privés et communautaires pour garantir le succès de cette entreprise novatrice.

Innovation et gouvernance participative : Les piliers du succès

Coordonné par M. Tarcisius Sosthène Toffoun, le Projet AMP se distingue par sa gouvernance participative. Ministères, ONG, autorités locales et opérateurs privés ont été mobilisés pour concevoir une initiative qui répond précisément aux besoins spécifiques des communautés rurales.

En outre, la SBPE, en tant que pilote technique, supervisera l’installation des mini-réseaux et intégrera des solutions numériques pour optimiser la transparence et l’efficacité du projet. Ces innovations permettront non seulement de suivre les performances des infrastructures, mais aussi de garantir une maintenance durable et une gestion rigoureuse des ressources, gage de pérennité pour les infrastructures déployées.

Le lancement du Projet National AMP à Cotonou par la SBPE, en partenariat avec le PNUD et le FEM, marque une avancée majeure

Un impact catalytique : L’électricité, moteur du développement local

Au-delà de l’accès à l’électricité, le Projet AMP promet de catalyser le développement économique local. En alimentant les petites entreprises, les écoles, les centres de santé et les exploitations agricoles, ces mini-réseaux solaires ouvriront ainsi de nouvelles perspectives pour l’entrepreneuriat et les services publics.

« Une énergie fiable, c’est la clé pour déverrouiller le potentiel des zones rurales », a réaffirmé M. Tokoudagba, soulignant l’effet multiplicateur du projet sur les chaînes de valeur locales et l’amélioration des conditions de vie.

S’attaquer au défi climatique avec l’énergie verte

En misant résolument sur l’énergie solaire, le Projet AMP s’attaque de front à l’urgence climatique. D’ailleurs,  en remplaçant les générateurs diesel polluants par des solutions renouvelables, le Bénin renforce sa résilience face aux changements climatiques tout en réduisant significativement son empreinte carbone.

Cette transition énergétique s’accompagne d’une volonté forte d’impliquer les communautés bénéficiaires, qui seront formées à l’entretien des infrastructures et sensibilisées aux bénéfices écologiques et économiques des énergies propres.

Le Bénin Éclairé : Un élan collectif pour un avenir durable

En somme, la cérémonie de lancement, réunissant élus locaux, partenaires internationaux et représentants communautaires, a illustré l’élan collectif derrière ce projet capital. L’engagement résolu des parties prenantes, porté par une vision partagée de progrès, laisse présager un avenir radieux pour les zones rurales du Bénin.

Alors que les premiers mini-réseaux verront le jour dans les mois à venir, le Projet AMP s’impose déjà comme un modèle inspirant pour d’autres nations africaines en quête de solutions énergétiques innovantes et inclusives.

Le Bénin, avec ce programme, ne se contente pas d’allumer des ampoules. Il éclaire un chemin vers un avenir où chaque communauté, même la plus isolée, peut également prospérer dans la lumière d’un développement durable et équitable.

30 ans de la HAAC : Cotonou réunit l’Afrique pour réguler le numérique

Cotonou célèbre les 30 ans de la HAAC et réunit les régulateurs africains des médias

Cotonou, 11 juillet 2025 La ville de Cotonou, au Bénin, a été le théâtre d’un événement majeur le 10 juillet 2025, marquant le 30ᵉ anniversaire de la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC). À cette occasion, un séminaire international sur la régulation des médias à l’ère numérique a été inauguré par la Vice-Présidente de la République du Bénin, Mme Mariam Chabi Talata. Cet événement, organisé sous l’égide de la HAAC, a également accueilli la réunion du Réseau des Instances Africaines de Régulation de la Communication (RIARC), en présence de Mme Latifa Akharbach, présidente de la Haute Autorité de la Communication Audiovisuelle (HACA) du Maroc, et des présidents de 14 instances africaines de régulation des médias.

 

Cotonou, épicentre de la régulation : 30 ans de la HAAC et un sommet numérique crucial

Le séminaire, intitulé « La régulation médiatique des élections à l’ère du numérique et de l’intelligence artificielle », a mis en lumière les enjeux cruciaux auxquels sont confrontés les régulateurs africains dans un contexte de transformation digitale rapide. Mme Latifa Akharbach, également présidente en exercice du RIARC, a souligné l’urgence de contrer la désinformation amplifiée par l’intelligence artificielle, qui menace l’intégrité des processus électoraux et la confiance démocratique. « Dans un environnement médiatique globalisé et algorithmisé, les élections deviennent des moments propices à la prolifération de fausses informations », a-t-elle déclaré, plaidant pour une action panafricaine concertée afin de promouvoir un numérique éthique et inclusif.

Unité panafricaine : Le RIARC renforce sa coopération face aux défis médiatiques !

La réunion du RIARC, qui regroupe 37 instances de régulation issues de pays africains anglophones, francophones, arabophones et lusophones, a permis des échanges fructueux sur les priorités de la régulation médiatique. Par ailleurs,  les discussions ont porté sur l’adaptation des cadres réglementaires aux mutations numériques, la garantie du pluralisme politique en période électorale, et l’éducation aux médias pour renforcer la citoyenneté numérique. La présence des présidents de 14 instances africaines de régulation, dont ceux du Burkina Faso, de la Côte d’Ivoire, du Mali, du Niger, du Sénégal, de la Guinée et du Togo, témoigne aussi de l’engagement collectif à relever ces défis.

 

HAAC : trois décennies au service de la liberté de la presse et de la démocratie béninoise !

La HAAC, institution constitutionnelle béninoise, joue un rôle clé dans la régulation des médias au Bénin. Elle garantit la liberté de la presse, l’accès équitable aux médias publics, et veille à l’éthique et à la qualité de l’information. En outre , cet anniversaire a été l’occasion de célébrer trois décennies d’engagement pour un paysage médiatique pluraliste et responsable. La Vice-Présidente Mariam Chabi Talata a salué les efforts de la HAAC, soulignant son importance dans le renforcement de la démocratie béninoise.

 

L’avenir de la régulation : Le RIARC trace la voie d’un écosystème médiatique éthique

Cet événement a également permis de réaffirmer les ambitions du RIARC pour les années à venir, notamment sous la présidence de Mme Akharbach. Les régulateurs africains se sont engagés à promouvoir un écosystème médiatique respectueux des droits humains et des valeurs démocratiques, tout en s’adaptant aux défis posés par les plateformes numériques et les GAFAM. Des initiatives comme le partage de solutions technologiques, à l’image du système de monitoring HMS développé par la HACA et adopté par plusieurs pays africains, illustrent cette dynamique de coopération Sud-Sud.

En conclusion, le 30ᵉ anniversaire de la HAAC et la réunion du RIARC ont marqué une étape importante dans la consolidation de la régulation des médias en Afrique. À travers des échanges riches et des engagements communs, les régulateurs africains posent les bases d’un avenir médiatique plus éthique, pluraliste et résilient face aux défis du numérique.

Quels sont les mécanismes concrets que les instances de régulation africaines peuvent mettre en œuvre pour contrer la désinformation et garantir l’intégrité des processus électoraux à l’ère de l’intelligence artificielle ?

 

Gaani 2025 : Nikki électrise les traditions du Borgou

ENikki : La Gaani 2025, une ode vibrante à la culture baatonu dans un cadre réinventé

 

Nikki, 11 juillet 2025 Dans le cœur battant du Borgou, la ville impériale de Nikki s’apprête à vibrer au rythme de la Gaani 2025, une célébration millénaire qui unit les peuples Baatonu et Boo du Bénin, du Nigeria et du Togo. Du 5 au 7 septembre, des milliers de visiteurs convergeront vers cette cité historique pour célébrer leur identité commune, sous l’égide de l’empereur Sabi Nayina. Avec un nouveau palais royal et une arène culturelle flambant neuve, cette édition promet de conjuguer tradition ancestrale et modernité, offrant un spectacle grandiose où la « joie » et la « victoire » résonneront plus fort que jamais.

 

Gaani 2025 : Nikki, Cœur Battant d’une Tradition Millénaire Unissant Trois Nations !

 

La Cour impériale de Nikki a dévoilé un programme riche pour cette fête traditionnelle, instituée par l’illustre Sunɔ Sero et synonyme d’unité culturelle. D’abord, le vendredi 5 septembre ouvrira les festivités avec la sortie majestueuse des Tambours sacrés, un moment solennel où les rythmes puissants des percussions résonnent comme un appel à la communion. Ces instruments, gardiens de l’âme Baatonu, annonceront l’entrée dans un temps de célébration et de mémoire ancestrale.

Ensuite , le samedi 6 septembre, la ville s’animera avec le parcours rituel, un moment fort où les rois et dignitaires, parés de leurs atours traditionnels, rendront hommage aux tambours sacrés. Ce défilé, mêlant danses, chants et costumes chatoyants, incarne la fierté d’un peuple qui perpétue ses coutumes avec une ferveur intacte. Enfin, le dimanche 7 septembre, jour du Kayessi, verra les vassaux renouveler leur allégeance à l’empereur Sabi Nayina, tandis que le rituel du rasage des princes, empreint de symbolisme, clôturera les festivités principales dans une atmosphère de recueillement.

Une semaine plus tard, le 13 septembre, la Gaani de la Yon Kogui, branche cadette du royaume, offrira une nouvelle occasion de célébrer, prolongeant l’élan fédérateur de cet événement régional. Ces deux volets de la Gaani illustrent la richesse et la diversité des traditions Baatonu, unissant les générations autour d’un patrimoine vivant.

 

Nouveau palais, nouvelle arène : Nikki S’habille de modernité pour sa fête impériale 

 

Cette édition 2025 se distingue par un cadre totalement rénové, fruit de l’ambition du gouvernement béninois sous la houlette du président Patrice Talon. Sur une superficie de 20 hectares, un nouveau palais royal et une arène culturelle de 3 500 places ont été érigés, offrant un écrin moderne à cette fête ancestrale. Par ailleurs, ces infrastructures, conçues pour magnifier l’expérience des visiteurs tout en respectant l’héritage culturel, témoignent de l’engagement du Bénin à valoriser son patrimoine comme levier de développement touristique et identitaire.

L’arène, avec sa capacité d’accueil impressionnante, permettra aux milliers de pèlerins, locaux et internationaux, de vivre pleinement les moments forts de la Gaani. Le palais, quant à lui, symbolise la pérennité de la monarchie Baatonu, ancrée dans une histoire qui rayonne bien au-delà des frontières béninoises. Ces investissements, salués par les habitants de Nikki, renforcent la stature de la ville comme capitale culturelle des peuples Baatonu et Boo.

 

Au-delà des frontières : La Gaani, symbole de l’unité et de la transmission culturelle !

 

La Gaani, dont le nom signifie « joie » et « victoire » en langue Baatonu, transcende les frontières géographiques et culturelles. Elle réunit des communautés du Bénin, du Nigeria et du Togo dans une célébration qui mêle spiritualité, histoire et convivialité. Les rituels, des tambours sacrés au rasage des princes, ne sont pas de simples traditions : ils sont des actes de transmission, reliant les générations à leurs racines tout en les projetant vers l’avenir.

Cette fête est aussi une occasion précieuse de dialogue interculturel, attirant des visiteurs curieux de découvrir l’héritage Baatonu. À Nikki, ville où l’histoire se lit dans chaque ruelle, la Gaani 2025 promet d’être un moment de communion intense, où les danses, les chants et les récits ancestraux rappelleront la force d’une identité partagée. Les dignitaires des royaumes voisins, attendus en grand nombre, renforceront ce sentiment d’unité régionale.

 

Nikki, phare culturel du Borgou : un avenir radieux pour le patrimoine baatonu 

 

En somme, l’annonce des dates de la Gaani 2025 par la Cour impériale de Nikki résonne comme une invitation à célébrer la richesse d’une culture millénaire. Dans un monde en quête de sens, cette fête incarne la résilience d’un peuple qui, tout en honorant son passé, embrasse la modernité. Avec ses nouvelles infrastructures et son rayonnement régional, Nikki s’impose comme un phare culturel, prêt à accueillir le monde pour une célébration où la joie triomphe et où la victoire est celle de l’unité.

Alors que septembre approche, les préparatifs s’intensifient dans le Borgou. Dans les cours royales comme dans les foyers, l’excitation grandit : la Gaani 2025 ne sera pas seulement une fête, mais une affirmation éclatante de l’âme Baatonu, portée par un peuple fier et uni.

Comment ces investissements dans les infrastructures culturelles de Nikki peuvent-ils non seulement valoriser le patrimoine, mais aussi stimuler l’économie locale et le tourisme de manière durable ?

CAF Trophy Hunt : gagnez un iPhone, un MacBook, une PlayStation et d’autres prix grâce à l’offre 1xBet !

Le second semestre 2025 promet d’être intense pour tous les passionnés de football africain.

 

Plusieurs tournois majeurs seront organisés sous l’égide de la CAF, partenaire officiel du bookmaker d’ordre mondial 1xBet : la Coupe d’Afrique des nations féminine (CAN 2024), le Championnat d’Afrique des nations (CHAN 2025), la Supercoupe de la CAF, la Coupe de la Confédération, la Ligue des champions et la Coupe d’Afrique des nations 2025 (CAN 2025).

Spécialement pour cette période chargée de la saison, 1xBet a lancé une grande promotion « CAF Trophy Hunt », où vous pourrez soutenir vos équipes africaines préférées et tenter d’empocher de précieux cadeaux : un iPhone 16 Pro Max, une PlayStation 5 Pro avec EA SPORTS FC 25, un MacBook Pro, un iPad Air 11 et bien plus encore.

Comment participer ?

1xBet souhaite que le football et des expériences palpitantes soient accessibles à tous les fans, c’est pourquoi les conditions de la promotion ont été simplifiées au maximum. Pour participer, vous devez :

  1. Vous connecter/vous inscrire sur la plateforme 1xBet ;
  2. Remplir les champs obligatoires de votre compte personnel ;
  3. Cliquer sur le bouton « Participer » sur la page de l’offre ;
  4. Parier 328 XOF ou plus sur les matchs des tournois organisés par la CAF.

Pour être éligible aux récompenses, placez des paris simples à une cote d’au moins 1,3, ainsi que des paris combinés à une cote d’au moins 1,3 pour chaque sélection. Au moins l’un des événements choisis doit être un match du tournoi de la CAF.

Pour chaque pari, vous recevrez des tickets promotionnels et participerez automatiquement au tirage au sort. Les débutants se verront accorder un bonus alléchant : pour leur premier pari, ils obtiendront 4 tickets supplémentaires.

Plus vous avez de tickets, plus vous avez de chances de rafler un prix de luxe. Pour augmenter vos chances de succès, participez aux « Matchs chanceux » et collectionnez des trophées qui vous donneront accès à des prix exceptionnels.

L’offre « CAF Trophy Hunt » se déroule en six étapes, chacune se terminant par un tirage au sort :

  • Étape 1 : tirage au sort – 29 juillet 2025
  • Étape 2 : tirage au sort – 2 septembre 2025
  • Étape 3 : tirage au sort – 1ᵉʳ novembre 2025
  • Étape 4 : tirage au sort – 1ᵉʳ décembre 2025
  • Étape 5 : tirage au sort – 20 janvier 2026
  • Étape finale : tirage au sort – 27 janvier 2026.

Tous les résultats seront publiés sur la page de la promotion.

CAN féminine : la mêlée pour les prix est lancée !

La Coupe d’Afrique des nations féminine a déjà commencé : 12 des meilleures équipes du continent se disputent le trophée. Dépêchez-vous donc de récupérer un maximum de billets.

Lors de la première étape, 1xBet tirera au sort les prix suivants :

  • Smartphones et tablettes : iPhone 16 Pro Max, iPad Air, Xiaomi Pad
  • Matériel gaming : Xbox Series X, Nintendo Switch Lite, Oculus Quest 2
  • Gadgets intelligents : Apple Watch Series 10, Galaxy Watch 7, HomePod mini, AirPods 4
  • Codes promo d’une valeur maximale de 3280 XOF.

Participez à la promotion 1xBet ! Ne ratez pas l’occasion de soutenir votre favori et de s’accaparer de l’équipement dont vous rêviez depuis longtemps !