Cotonou : la HAAC en session stratégique

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

 

Cotonou, 30 septembre 2025 – Ce mardi, la Haute Autorité de l’Audiovisuel et de la Communication (HAAC) a tenu sa deuxième session ordinaire de l’année, sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. La réunion, qui a rassemblé conseillers, partenaires, présidents d’associations professionnelles et cadres, est dédiée à la régulation médiatique, notamment à l’approche des élections générales de 2026. Dans cette optique, l’objectif central est de conjuguer liberté de la presse et responsabilité collective pour assurer une information équilibrée.

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

Le Cadre Essentiel : échanges et décisions

 

Dès l’ouverture, Édouard Loko a souligné que cette session statutaire est un espace de délibération crucial où se prennent les décisions qui consolident la régulation des médias et la protection de la liberté de la presse. Face à cela, les défis contemporains, tels que la désinformation et les pressions sociétales, exigent une vigilance accrue. Ainsi, cette réunion confirme l’engagement de l’institution à garantir une information claire et juste.

Au cœur des enjeux : la régulation des élections de 2026

 

Le président Loko a abordé la régulation des médias durant les scrutins de 2026 comme un défi majeur. Il a affirmé que la HAAC, conformément à sa mission, déploiera tous les moyens nécessaires pour encadrer ces périodes. Toutefois, cet engagement est accompagné d’un appel aux professionnels des médias pour une observance rigoureuse des règles et un renforcement de l’esprit d’équipe. En ce sens, il a insisté sur le rôle essentiel d’une presse unie et disciplinée comme pilier de la démocratie en période électorale.

Conformité : l’impératif de la régularisation

 

Avec fermeté, Édouard Loko a interpellé les médias qui ne sont pas encore en conformité avec la législation, les exhortant à régulariser leur situation sans délai. Il a rappelé que la régulation n’est pas une sanction, mais un cadre de sécurité pour l’ensemble de l’écosystème médiatique. Par conséquent, ce rappel vise à intégrer ces entités dans le paysage de l’information responsable, évitant ainsi les écueils qui pourraient nuire à leur crédibilité.

La HAAC a tenu sa deuxième session ordinaire à Cotonou sous la présidence d’Édouard Cocou Loko. À l’approche des élections de 2026, l’institution appelle à une presse responsable, annonce un soutien repensé de l’État et renforce la régulation médiatique.

L’aide de l’État : un soutien repensé et ciblé

 

Par ailleurs, une note positive a été la confirmation de l’octroi de l’aide de l’État à la presse, désormais sous un format repensé et plus pragmatique. Ce soutien ciblé est orienté vers plusieurs actions concrètes :

  • La réhabilitation de « La Maison des Médias »
  • Le financement de formations pratiques pour aiguiser les compétences sur le terrain
  • L’apurement des arriérés d’eau et d’électricité des associations professionnelles
  • Un appui destiné aux collaborateurs et employés du secteur médiatique

Ainsi, cette approche vise à restaurer non seulement les infrastructures, mais aussi à apporter un soutien direct aux acteurs du quotidien médiatique.

Perspective : l’appel à l’innovation pour une aide future

 

Dans cette dynamique, le président Loko a encouragé les professionnels à faire preuve d’imagination et de crédibilité.  Il  juge ces qualités essentielles pour convaincre l’État d’augmenter le montant de l’aide future.. En effet, il a souligné qu’une presse inventive et fiable serait son meilleur ambassadeur, prouvant que la liberté s’épanouit dans la fiabilité et l’audace professionnelle.

L’engagement de la HAAC

En conclusion, Édouard Loko a réaffirmé le rôle de la HAAC comme accompagnateur des médias dans leur quête d’information véridique, tout en veillant à la paix sociale et au respect des textes légaux. Dès lors, cette session marque le début de quatre mois de travaux intenses, visant à conforter une presse libre, épanouie et responsable au service de la République du Bénin.

L’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, un drame qui interroge

Paris sous le choc : l’ambassadeur sud-africain Emmanuel Mthethwa retrouvé mort, une disparition tragique qui bouleverse les relations diplomatiques et soulève de nombreuses interrogations.

 

Paris, 30 septembre 2025 – Dans l’ombre élégante des boulevards parisiens, une nouvelle sombre a jeté un voile de stupeur sur les relations franco-africaines. Ce mardi, un passant a retrouvé le corps sans vie d’Emmanuel Nkosinathi Mthethwa, dit Nathi Mthethwa, ambassadeur d’Afrique du Sud en France, au pied de l’hôtel Hyatt, dans le 17ᵉ arrondissement, près de la porte Maillot. Âgé de 58 ans, cet homme politique de premier plan, pilier de l’ANC et proche de Jacob Zuma, avait été signalé disparu par son épouse la veille, après un dernier signalement au bois de Boulogne.

Dès lors, le parquet de Paris a ouvert une enquête sur les circonstances de cette chute du 22ᵉ étage, évoquant pour l’heure un possible suicide. Ce drame laisse planer un mystère qui émeut au-delà des frontières. Dans un monde où les diplomates tissent des ponts fragiles, la perte de Mthethwa rappelle que derrière les protocoles se cachent des âmes, et que la vérité, souvent, réside dans les silences.

 

Un signalement alarmant : la disparition d’Emmanuel Mthethwa ouvre l’enquête

 

Tout commence le lundi 29 septembre, vers midi, lorsque l’épouse de l’ambassadeur alerte les autorités françaises : Emmanuel Mthethwa, introuvable depuis le matin, a été localisé pour la dernière fois au bois de Boulogne, ce poumon verdoyant de l’ouest parisien. En réaction, les autorités lancent immédiatement des recherches – patrouilles, appels à témoins, mobilisation des services diplomatiques sud-africains –, dans une urgence qui traduit l’inquiétude d’une famille et d’une nation.

De plus, Mthethwa, nommé à ce poste stratégique en 2023, incarnait les liens historiques entre Pretoria et Paris, nations unies par l’histoire et les défis contemporains. Ainsi, cette disparition soudaine, dans la capitale des Lumières, n’était pas qu’un fait divers ; elle soulignait la vulnérabilité et le poids des responsabilités qui pèsent sur les épaules des émissaires.

 

La découverte : un corps au pied de l’hôtel, l’hypothèse de la chute

 

Le lendemain matin, vers 9 heures, un promeneur anonyme aperçoit un corps inerte à l’aplomb de l’hôtel Hyatt, établissement luxueux prisé des diplomates et voyageurs d’affaires. Les secours confirment rapidement l’identité : c’est bien Mthethwa, dont la chambre au 22ᵉ étage révèle une fenêtre ouverte, malgré les dispositifs de sécurité.

Le parquet de Paris ouvre une enquête en recherche des causes de la mort, confiée au 2ᵉ district de police judiciaire, afin d’écarter toute intervention extérieure. Les premiers éléments ne montrent pas de traces de violence apparente ni de message d’adieu formel, mais un contexte personnel rapporté comme trouble – rumeurs de tensions conjugales, poids des responsabilités – oriente les investigations. De ce fait, Paris, ville de splendeurs et de secrets, devient le théâtre d’un chapitre funèbre, où la Ville Lumière semble soudain plus ombreuse.

 

Un portrait d’un homme engagé : Emmanuel Mthethwa de l’ANC à la diplomatie

 

Pour mieux saisir la profondeur de cette perte, il faut plonger dans l’itinéraire de Nathi Mthethwa, figure emblématique de la lutte sud-africaine. Né en 1967 dans le KwaZulu-Natal, il rejoint l’ANC dès les années 1980, militant contre l’apartheid aux côtés de figures comme Jacob Zuma, dont il deviendra un fidèle.

Ensuite, ministre de la Police de 2019 à 2021, il a navigué dans les eaux tumultueuses de la politique post-Mandela, avant que le gouvernement ne le nomme ambassadeur à Paris en 2023, un rôle où il défendait avec ferveur les positions sud-africaines, notamment la plainte historique que l’Afrique du Sud a déposée contre Israël à la Cour internationale de justice pour génocide à Gaza.

Au-delà de ses fonctions, Mthethwa était un diplomate au charisme discret, convaincu que le dialogue franco-africain pouvait guérir les plaies du passé. Sa mort prématurée laisse un vide, un écho à ces héros discrets qui forgent l’Afrique d’aujourd’hui.

 

Des réactions unanimes : un choc qui unit Pretoria et Paris

 

Dès l’annonce officielle, confirmée par le ministère sud-africain des Affaires étrangères, une onde de choc immédiate se propage. Cyril Ramaphosa, président, rend hommage à « un patriote infatigable », tandis que l’ambassade sud-africaine à Paris annule ses événements pour une période de deuil. Du côté français, le Quai d’Orsay exprime sa « profonde tristesse » et offre son soutien à la famille, soulignant les « liens indéfectibles » entre les deux pays. Ainsi, cette unité, au-delà des spéculations, rappelle que la diplomatie est tissée de vies, de pertes qui soulignent notre humanité commune.

 

Un mystère persistant : l’enquête en cours appelle à la prudence.

 

Pendant ce temps, les enquêteurs scrutent les caméras de surveillance, l’autopsie et les témoignages – dont celui de l’épouse, qui évoquait un « message troublant » reçu la veille. Le dossier reste ouvert, écartant pour l’instant l’hypothèse criminelle mais invitant à la prudence. En somme, cette attente, suspendue comme un voile sur la Seine, interroge les ombres intimes des puissants.

Emmanuel Mthethwa, gardien des rêves arc-en-ciel sud-africains, s’en va ainsi, laissant un héritage. Paris pleure un frère d’Afrique ; le monde, un artisan de paix.

 

La FIFA sanctionne l’Afrique du Sud, et le Bénin s’empare de la tête du Groupe C

Le verdict de la FIFA bouleverse le Groupe C : le Bénin prend la tête, le Nigeria se relance, l’Afrique du Sud rétrograde – une course vers le Mondial 2026 plus incandescente que jamais.

Dans les arènes fiévreuses des qualifications africaines pour la Coupe du monde 2026, un verdict inattendu de la FIFA a redessiné le paysage du Groupe C ce 29 septembre 2025. L’Afrique du Sud, épinglée pour avoir aligné un joueur suspendu, se voit retirer trois points précieux, offrant un souffle salvateur au Bénin qui grimpe en tête au goal-average, tandis que le Nigeria, revigoré, ne pointe plus qu’à trois longueurs. Ce revirement, tel un vent du destin, ravive les flammes de l’espoir pour les Écureuils et les Super Eagles, dans une course où chaque but compte comme un serment d’ambition.

 

Verdict FIFA : un faux pas sud-africain qui ébranle le sommet

 

Au cœur de cette tempête disciplinaire, l’Afrique du Sud paie l’amère addition d’une erreur administrative : l’alignement du milieu de terrain Teboho Mokoena, suspendu, lors de leur victoire 2−0 contre le Lesotho en novembre 2023.

La FIFA, inflexible, annule ce succès, déduisant non seulement trois points mais aussi trois buts au goal-average des Bafana Bafana. Ceux-ci sont relégués à 14 points – à égalité avec le Bénin, mais devancés à la différence de buts. Ce coup dur, fruit d’une violation des articles 19 du Code disciplinaire FIFA et 14 du règlement des qualifications, transforme une gloire passée en fardeau présent.

 

Le Bénin en conquérant : une ascension providentielle après la verdict FIFA

 

De ce chaos naît une aube radieuse pour les Écureuils béninois, qui, sans avoir foulé le terrain ce jour-là, héritent d’un leadership providentiel. Avec leurs 14 points intacts, ils s’emparent de la première place au goal-average, un trône convoité qui propulse le Bénin vers les sommets d’une qualification historique.

Imaginez la liesse à Cotonou : ces trois points « volés » à l’adversaire sont autant de carburant pour une nation qui rêve d’un premier Mondial. Ce boost inattendu n’est pas un don du ciel, mais le juste écho d’une campagne solide, où la résilience béninoise transforme les épreuves en épopées.

 

Le Nigeria dans les starting-blocks : une menace qui gronde à l’horizon

 

Et que dire du Nigeria, ce géant endormi qui se réveille en sursaut ? À seulement trois points des leaders, les Super Eagles voient s’ouvrir une brèche lumineuse dans ce Groupe C impitoyable. Longtemps talonnés par les doutes et les faux pas, ils respirent désormais l’air pur de la possibilité, avec des talents comme Victor Osimhen prêts à mordre dans l’occasion.

Ce revirement sud-africain n’efface pas les ombres passées, mais il rallume le feu sacré : pour les Nigérians, c’est l’invitation à une rédemption collective, où chaque match à venir sera une déclaration d’amour au maillot vert.

 

Perspectives enflammées : vers une fin de campagne explosive

 

Au-delà de ce séisme immédiat, ce verdict de la FIFA infuse une urgence électrique dans les ultimes journées des qualifications. L’Afrique du Sud, blessée mais fière, jurera de rebondir ; le Bénin, galvanisé, serrera les rangs ; et le Nigeria, affûté, guettera la faille.

Dans ce théâtre continental, où les passions se mêlent aux enjeux géants, un seul mantra : l’unité face à l’adversité. Car le football africain, avec ses rebonds imprévisibles, nous enseigne que les plus belles histoires naissent des tempêtes – et que, pour le Bénin comme pour ses rivaux, ce Mondial 2026 n’est plus un mirage, mais un horizon tangible

Le CNIN met en garde contre Pépite

Face à la menace numérique « Pépite », le CNIN sonne l’alerte : un appel à la vigilance citoyenne pour protéger le Bénin connecté.

Dans le tumulte numérique du quotidien, où les promesses virtuelles se multiplient comme des étoiles filantes, le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN) a sonné l’alarme ce lundi 29 septembre 2025. Via une publication incisive sur sa page Facebook, l’institution invite les Béninois à la prudence face à « Pépite », une plateforme jugée périlleuse qui guette les imprudents. Ce cri du cœur n’est pas un simple avis : c’est un rempart érigé pour protéger les familles, les entrepreneurs et les rêveurs d’un continent connecté, où la vigilance devient le passeport de la sérénité.

 

Une ombre sur l’écran : L’émergence d’une menace insidieuse

 

Imaginez un éclat doré, une « pépite » promise au bout de vos doigts – et pourtant, un piège tendu dans les méandres du web. C’est ainsi que le CNIN dépeint cette application, dont la séduction masque des intentions troubles.

Publiée en début d’après-midi sur les réseaux sociaux officiels, l’alerte exhorte les citoyens à ne pas succomber : ni téléchargement, ni partage de liens, sous peine de se retrouver englués dans un filet judiciaire. Car au Bénin, où le numérique fleurit comme un baobab vigoureux, ces mirages numériques ne sont pas anodins ; ils érodent la confiance et pillent les espoirs, transformant un clic innocent en regret cuisant.

 

Le rôle de sentinelle : le CNIN, gardien infatigable de l’espace digital

 

Au cœur de cette bataille invisible, le CNIN se dresse comme un phare inaltérable, organe dédié à la traque des cybercriminels depuis sa création en 2023. En rappelant que la promotion de « Pépite » frise l’illégalité, l’institution ne se contente pas de pointer du doigt : elle forge une armure collective contre les escroqueries qui, trop souvent, exploitent la soif de progrès.

Toute implication dans sa diffusion – un like distrait, un forward hâtif – expose à des poursuites, un avertissement ferme qui résonne comme un serment : ici, la loi veille, et elle ne transige pas. Grâce à des enquêtes numériques pointues, le CNIN transforme les ombres en lumière, protégeant un Bénin qui embrasse le futur sans crainte.

 

Vers une communauté éveillée : L’appel à signaler et à unir les forces

 

Mais au-delà de l’interdiction, c’est un appel chaleureux à la solidarité qui émane de ces lignes. Le CNIN invite chacun – du marchand de rue au cadre connecté – à signaler les activités suspectes liées à « Pépite », tissant ainsi un filet de vigilance partagée. Pourquoi ? Parce que la cybercriminalité n’épargne personne : elle frappe les portefeuilles, les identités, les rêves.

En contribuant à cette chaîne de précaution, les Béninois ne se contentent pas de se protéger ; ils bâtissent un rempart continental, où chaque alerte est une brique dans l’édifice d’une Afrique numérique sûre et prospère.

 

Un horizon sécurisé : La promesse d’un web au service du progrès

 

En clôture l’alerte du CNIN se veut prospective : elle ouvre la voie à un avenir où la technologie devient un moteur de progrès fiable, sans risques de trahison. Face à « Pépite » et ses semblables, choisissons la clairvoyance plutôt que l’illusion, la communauté plutôt que l’isolement. Car au Bénin, terre de résilience et d’innovation, la cybersécurité n’est pas un fardeau, mais un allié fidèle.

Écoutons cet appel, agissons avec cœur – et demain, nos écrans brilleront d’opportunités vraies, non de chimères éphémères. La vigilance, aujourd’hui, est le plus bel or que nous puissions extraire du numérique.

 

Cotonou accueille la SAAJIC 2025

À Cotonou, la SAAJIC 2025 érige le droit des affaires en pilier de la prospérité africaine : une semaine d’échanges, d’innovation judiciaire et de coopération continentale.

 

Cotonou, 29 septembre 2025 – Dans l’effervescence cosmopolite du Sofitel Marina Hôtel, Cotonou s’est parée ce lundi des atours d’une capitale continentale. Le ministre de la Justice et de la Législation, Yvon Detchenou, a donné le coup d’envoi de la Semaine Africaine de l’Arbitrage, de la Justice et de l’Information Commerciales (SAAJIC), un rendez-vous inaugural financé par le gouvernement béninois et orchestré par la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) et l’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA). Pendant une semaine, du 29 septembre au 3 octobre, la ville portuaire vibre au rythme de l’OHADA, organisation pionnière pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique.

 

 SAAJIC  : un élan inaugural sous le sceau de l’unité continentale

 

Dès les premières lueurs de cette matinée ensoleillée, le ministre Yvon Detchenou a posé les bases d’un événement historique, saluant l’engagement du Bénin à transformer Cotonou en épicentre de la réforme judiciaire africaine.

Financée par l’État béninois, cette première édition de la SAAJIC réunit le Secrétariat Permanent de l’OHADA (SPO), la CCJA et l’ERSUMA dans une alliance fertile, dédiée à l’amélioration du climat des affaires sur le continent. Par ailleurs, ce n’est pas qu’une simple manifestation, c’est un moteur pour une Afrique où le droit commercial, fluide et prévisible, attire les investisseurs de manière irrésistible, créant des liens économiques robustes et inclusifs.

 

Des débats structurés pour un impact tangible

 

Ensuite, au cœur du programme, une trame méticuleusement tissée invite à l’action immédiate et réfléchie. Dès demain, une audience foraine de la CCJA investira les augustes locaux de la Cour suprême du Bénin, offrant un théâtre vivant où la justice supranationale dialogue avec les réalités locales.

Parallèlement, un atelier de concertation, piloté par la CCJA, rassemblera également  les juridictions nationales de cassation, les tribunaux commerciaux et les instances communautaires autour de la justice commerciale – un forum essentiel pour aplanir les aspérités et harmoniser les pratiques.

 

 SAAJIC : vers une transparence accrue dans l’information des affaires

 

D’ailleurs, en prolongeant cette dynamique, un atelier de deux jours sur l’information commerciale émergera comme un pilier de clarté, explorant les outils numériques et réglementaires qui démystifient les marchés pour tous les acteurs. Ces sessions, imprégnées d’expertise pratique, ne se contentent pas de théoriser : elles tracent des routes concrètes pour une diffusion transparente des données économiques, où chaque entrepreneur, du petit commerçant de Dantokpa aux multinationales, accède à l’information qui libère les potentiels enfouis.

 

Le colloque des alternatives : révolutionner le règlement des différends

 

Enfin, en apothéose, un colloque dédié aux modes alternatifs de règlement des différends (MARD) clôturera les échanges sur une note innovante et apaisante. Médiation, conciliation, arbitrage : ces instruments, souvent sous-estimés, seront scrutés pour leur pouvoir de dénouer les conflits sans les affres des tribunaux engorgés, favorisant ainsi une résolution rapide et équitable. Ce moment fort servira la sécurité des investissements et le rayonnement d’une justice économique africaine, résiliente et tournée vers l’avenir.

 

 SAAJIC : un legs pour l’Afrique des opportunités

 

En définitive, la SAAJIC n’est pas un épiphénomène : elle incarne l’aspiration d’un continent qui refuse la stagnation et embrasse l’innovation judiciaire.Par ailleurs, , en plaçant Cotonou au centre de l’OHADA pour une semaine, le Bénin rappelle que la justice des affaires est le socle d’une prospérité partagée.

Que ces débats inspirent des réformes durables, où chaque verdict, chaque accord, tisse le filet d’une Afrique unie, prospère et juste – un appel vibrant à tous les bâtisseurs d’un demain économique radieux.

Le Bénin plaide pour le Fonds mondial

À Cotonou, les parlementaires béninois lancent un appel historique pour la reconstitution du Fonds mondial, mobilisant tous les acteurs pour éradiquer paludisme, VIH/Sida et tuberculose.

Cotonou, 29 septembre 2025 – Les parlementaires béninois, unis dans un élan solidaire, ont lancé un appel vibrant pour la reconstitution des ressources du Fonds mondial. Une réunion historique qui trace la voie vers l’élimination du paludisme, du VIH/Sida et de la tuberculose, tout en forgeant un système de santé résilient pour les générations futures.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Un engagement multipartite au cœur de la crise

 

Dans l’effervescence du Golden Tulip Hôtel Le Diplomate de Cotonou, le vendredi 26 septembre 2025, l’Assemblée nationale du Bénin a donné le ton d’une mobilisation exemplaire. Soutenue par l’expertise financière et technique de SpeakUpAfrica, la réunion multipartite de haut niveau, initiée par le Caucus des parlementaires pour l’élimination du paludisme au Bénin, a réuni acteurs gouvernementaux, société civile, secteur privé et partenaires internationaux.

L’objectif : tracer des voies durables pour le financement de la lutte contre le paludisme, le VIH/Sida, la tuberculose et le renforcement global du système de santé. Ce rendez-vous, fruit d’un plaidoyer ardent pour la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, vise aussi à réduire de 64 % la mortalité liée à ces fléaux d’ici 2029 – un défi colossal qui requiert la mobilisation immédiate de 18 milliards de dollars pour sauver 24 millions de vies.

Vers une réflexion collective et inclusive

 

Au-delà des discours protocolaires, cette rencontre a incarné une véritable synergie. L’honorable Constant Nahum, président du Caucus, a ouvert les débats au nom de l’autorité parlementaire, saluant ainsi  l’appui du président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou.

Autour de la table : membres de la Conférence des présidents, députés engagés, cadres du ministère de la Santé et professionnels de terrain, tous animés par une urgence partagée. Franck Oké, conseiller régional au plaidoyer de SpeakUpAfrica, a martelé le rôle pivotal des parlementaires dans la mobilisation des ressources domestiques – ces fonds vitaux qui, seuls, permettront d’atteindre les ambitions du Fonds mondial. Puis, Anita Wadagni, représentante du ministre de la Santé, a illuminé l’assemblée sur les pistes innovantes de diversification des financements, transformant cette réunion en un laboratoire d’idées.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Des défis exposés, des solutions esquissées

 

Parallèlement à ces échanges inspirants, les participants ont plongé au cœur des enjeux à travers cinq présentations enrichissantes, suivies de débats passionnés.

Les discussions ont également  abordé : un état des lieux implacable des financements actuels du Fonds mondial, l’analyse des gaps criants nés du retrait des subventions américaines et des coupes budgétaires, et l’impact humain et poignant des maladies sous l’angle des droits humains, de l’équité et du genre. Enfin, les priorités programmatiques pour le prochain cycle ont été décortiquées, avant une réflexion collective sur le cofinancement du cycle 2027-2029.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

L’appel de Cotonou : un cri pour l’Afrique résiliente

 

En apothéose de ces travaux intenses, l’honorable Natondé Aké a porté la voix unie des parlementaires béninois à travers un message de plaidoyer solennel pour la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial.

« Nous ne reculerons devant rien pour sauver des vies, protéger nos communautés et bâtir une Afrique résiliente et en meilleure santé », a-t-il clamé, résonnant comme un serment collectif. Cet engagement ferme s’étend à l’accroissement des ressources domestiques pour la santé, priorisant l’élimination durable du paludisme, du VIH et de la tuberculose. Les élus s’astreignent aussi à soutenir réformes et lois pour un système de santé plus robuste, équitable et accessible – un rempart pour tous les citoyens.

À Cotonou, les parlementaires béninois ont réuni des partenaires nationaux et internationaux pour soutenir la 8ᵉ reconstitution des ressources du Fonds mondial, visant l’élimination du paludisme, du VIH/sida et de la tuberculose, et le renforcement du système de santé.

Un horizon de partenariats élargis

 

Enfin, dans un élan inclusif qui transcende les frontières, un appel solennel a été lancé aux donateurs internationaux, missions diplomatiques, membres de la diaspora, gouvernements partenaires, investisseurs philanthropiques africains et leaders du secteur privé. « Joignez-vous à ce combat commun », ont-ils imploré, transformant l’appel de Cotonou en un phare d’espoir continental.

Car au Bénin, comme ailleurs en Afrique, la santé n’est pas un luxe, mais le socle d’une prospérité partagée. En plus, cette réunion est le premier pas d’une odyssée collective vers un continent libéré des chaînes des pandémies.

 

À Cotonou, le Bénin réunit le monde contre la malnutrition

Une conférence internationale  sur la Nutrition transforme l’alimentation en levier stratégique pour l’émergence africaine.

 

Cotonou, 28 septembre 2025 – Dans l’air chargé d’humidité tropicale du Sofitel Marina, un murmure collectif s’élève ce week-end : celui de leaders mondiaux, d’experts affûtés et de visionnaires qui, pour la première fois, convergent vers le Bénin pour défier l’un des fléaux les plus sournois de notre ère — la malnutrition chronique.

Ainsi, ouverte hier sous les auspices du président Patrice Talon, la Première Conférence Internationale sur la Nutrition ne se limite pas à un forum diplomatique : elle incarne un appel à l’action urgente, une mobilisation pour transformer l’alimentation en levier de lutte contre la pauvreté.

Un discours présidentiel fort : la nutrition comme socle du progrès

 

Pour marquer l’ouverture officielle des travaux, le chef de l’État béninois a planté le décor avec une éloquence incisive. En effet, il a rappelé que la nutrition n’est pas un luxe, mais le socle indéfectible du progrès humain :

« La santé, l’éducation et la productivité des générations futures dépendent de notre capacité à garantir à chaque enfant, chaque femme et chaque homme une alimentation saine et équilibrée. Nourrir nos enfants n’est pas une option, c’est un impératif. »

Ces mots, prononcés devant une assemblée cosmopolite — des émissaires de l’ONU aux représentants de la FAO et du FIDA — résonnent en fait comme un manifeste politique et humaniste, appelant à une mobilisation collective.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Des avancées concrètes : le Bénin passe à l’action pour la nutrition

 

Concrètement, les progrès du pays ne relèvent pas du discours seul. Le président a mis en lumière deux initiatives majeures :

  • d’une part, le Programme National d’Alimentation Scolaire Intégré (PNASI), qui sert chaque jour des repas nutritifs à des centaines de milliers d’élèves ;
  • d’autre part, la création de l’Agence Nationale de l’Alimentation et de la Nutrition (ANAN), chargée de piloter les politiques publiques en matière nutritionnelle.

Cependant, Talon reconnaît les défis persistants :

« La lutte contre la malnutrition est une responsabilité partagée. Aucun pays ne peut, à lui seul, faire face aux défis que pose ce fléau. »

C’est pourquoi son appel à intensifier les partenariats internationaux vise à mobiliser des ressources à la hauteur des enjeux, dans un continent où plus de 250 millions d’enfants souffrent de retards de croissance, selon l’OMS.

Des solutions innovantes au cœur des débats

 

Au-delà des discours, les débats — qui se poursuivent jusqu’à demain — s’articulent autour de pistes concrètes et audacieuses, telles que :

  • le renforcement de la gouvernance nutritionnelle,
  • l’empowerment des communautés locales via des initiatives agro-écologiques,
  • et la synergie entre santé, éducation et agriculture.

Par ailleurs, les participants explorent des innovations prometteuses, notamment :

  • des algorithmes prédictifs pour anticiper les famines,
  • des fermes verticales adaptées aux sols sahéliens,
  • et des campagnes de sensibilisation ancrées dans les traditions vodoun pour promouvoir une alimentation diversifiée.

Ces solutions, issues de collaborations transfrontalières, pourraient non seulement éradiquer la « faim invisible » au Bénin, mais aussi irradier vers l’ensemble de l’Afrique subsaharienne, où la malnutrition freine encore 40 % du potentiel économique, selon la Banque mondiale.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Le Bénin, catalyseur d’une réponse africaine à un défi global de la nutrition.

 

En organisant cet événement inaugural, le Bénin ne se contente pas d’observer : il endosse le rôle de leader continental, affirmant que les solutions à la malnutrition doivent être africaines dans leur essence, globales dans leur impact.

Ainsi, à l’aube d’une décennie décisive pour les Objectifs de développement durable de l’ONU, cette conférence rappelle une vérité implacable :

Ignorer la nutrition, c’est hypothéquer l’avenir.

Le Bénin, catalyseur d’une diplomatie nutritionnelle africaine

 

En accueillant la Première Conférence Internationale sur la Nutrition, le Bénin affirme son rôle de moteur continental dans la lutte contre la malnutrition chronique. Loin d’un simple événement protocolaire, cette initiative incarne aussi une diplomatie nutritionnelle ambitieuse, fondée sur des solutions africaines, des partenariats stratégiques et une volonté politique affirmée.

Dès lors, à l’heure où les Objectifs de développement durable entrent dans une phase décisive, Cotonou rappelle que la nutrition est un enjeu transversal, au croisement de la santé, de l’éducation et de la souveraineté alimentaire. Le défi est immense, mais l’élan est lancé. Il reste à transformer les engagements en politiques concrètes, les idées en programmes durables, et les promesses en assiettes pleines.

Du 27 au 29 septembre 2025, le Bénin accueille la Première Conférence Internationale sur la Nutrition. Sous l’impulsion du président Patrice Talon, experts, institutions et partenaires internationaux débattent de solutions durables pour éradiquer la malnutrition chronique en Afrique. Un rendez-vous décisif pour l’avenir des générations.

Une assiette, une promesse : vers une mobilisation citoyenne

 

Et si le Bénin, ce joyau ouest-africain souvent sous-estimé, devenait le berceau d’une ère où chaque assiette est une promesse d’équité ? Les regards du monde sont rivés sur Cotonou.

Il reste à déterminer si nous, en tant que citoyens ordinaires, parviendrons à concrétiser ces mots en actions — un repas équilibré à la fois.

Le monde observe. L’Afrique s’organise. Et le Bénin, désormais, propose une voie.

 

Le Bénin illumine l’IFTM Top Resa 2025

À Paris, le Bénin électrise le salon IFTM Top Resa 2025 : entre comédie musicale, gastronomie et patrimoine, une immersion culturelle qui séduit les professionnels du tourisme.

 

Paris, 28 septembre 2025 – Imaginez un instant : au cœur du tumulte effervescent de la Porte de Versailles, un éclat d’Afrique de l’Ouest illumine les allées bondées. En effet, des rires fusent, des saveurs épicées titillent les papilles, et une comédie musicale résonne comme un appel ancestral.

C’est là, à l’occasion de l’IFTM Top Resa 2025, que le Bénin a déployé ses charmes irrésistibles, transformant un simple stand en véritable portail vers un Monde de Splendeurs. Alors que la Journée mondiale du tourisme, célébrée hier, invite encore le globe à redécouvrir les horizons lointains, revenons sur cette participation triomphante qui positionne le petit pays ouest-africain comme la destination émergente à ne pas manquer

 

 Gastronomie, spectacle et patrimoine : un pavillon qui séduit

 

Du 23 au 25 septembre dernier, le Pavillon du Bénin a été le théâtre d’une effervescence contagieuse. En effet, pas moins de professionnels du secteur — tour-opérateurs, décideurs hôteliers et investisseurs avisés — ont afflué vers ce coin vibrant de couleurs et de sons.

Loin des clichés touristiques balnéaires, c’est une immersion culturelle profonde qui a séduit :

  • dégustations de mets traditionnels, tels que les ignames pilés et les sauces piquantes au piment,
  • démonstrations artisanales,
  • et surtout, le clou du spectacle : la comédie musicale Le Trône de Béhanzin.

Cette production envoûtante retrace l’épopée du dernier roi du Royaume du Danxomè, figure emblématique de résistance et de grandeur.

 

 Une mise en scène qui tisse des liens durables

 

À chaque représentation, le public — français, européen, africain — s’est laissé emporter par les rythmes endiablés des tambours, les danses guerrières et les chants polyphoniques qui évoquent un passé glorieux.

« C’était comme plonger dans un film historique vivant », confie un visiteur anonyme, journaliste de voyage parisien.

Ces moments forts n’ont pas seulement diverti : ils ont aussi tissé des liens durables, favorisant des échanges B2B fructueux avec des agences de voyages internationales et des fonds d’investissement.

Résultat : des partenariats naissants qui promettent aussi de dynamiser  les flux touristiques vers Cotonou, Ouidah et les plages idylliques de la côte atlantique.

 

Une destination authentique au cœur d’une Afrique en mouvement

 

Dans un contexte où l’Afrique de l’Ouest gagne en attractivité — avec une croissance de 15 % des arrivées internationales en 2024, selon l’Organisation mondiale du tourisme — le Bénin se distingue par son authenticité.

Ici, pas de surenchère artificielle :

  • on célèbre les vestiges du voodoo,
  • les marchés animés de Porto-Novo,
  • et les réserves naturelles foisonnantes de flore et de faune.

« Notre pays n’est pas qu’une escale ; c’est une odyssée sensorielle », souligne un représentant officiel béninois.

Cette présence à Paris renforce ainsi le narratif d’une Afrique dynamique, loin des stéréotypes.

 

 Le Bénin, une invitation au voyage responsable

 

À l’heure où le monde, encore marqué par les séquelles pandémiques, aspire à des voyages enrichissants et responsables, le Bénin répond ainsi présent.

Et vous, prêt à franchir les portes de ce royaume enchanté ? Réservez votre billet pour un Bénin qui n’attend que d’être exploré — avant que le monde entier ne s’y rue.

Pour plus d’inspiration, direction les archives visuelles de l’IFTM : un festin pour les yeux qui donne déjà envie de boucler sa valise.

 

Et si le Bénin devenait la révélation touristique de demain ?

Au-delà des stands et des spectacles, la présence du Bénin à l’IFTM Top Resa 2025 incarne une ambition claire : faire rayonner une Afrique authentique, créative et accueillante. En somme, entre traditions vivantes et innovations culturelles, le pays trace une voie singulière dans le paysage touristique mondial.

Mais cette dynamique ne fait que commencer. Et si les prochaines éditions révélaient encore plus de trésors cachés ? Et si les voyageurs devenaient les ambassadeurs d’un Bénin pluriel, vibrant et durable ? Le pavillon s’est refermé, mais l’invitation reste ouverte — à chacun de franchir le seuil d’un royaume qui ne demande qu’à être exploré.

 

 

Constantin Amoussou : de la tribune numérique au banc des accusés

À Cotonou, le cyberactiviste Constantin Amoussou au cœur d’un scandale : entre présomption d’innocence et fracture numérique, le Bénin retient son souffle.

 

Cotonou, 26 septembre 2025 – Dans les arènes virtuelles où les mots fusent comme des flèches, Constantin Amoussou, plume acérée et cyberactiviste béninois, régnait en maître des débats enflammés. Pourtant, ce qui n’était qu’un clavier hier est devenu un dossier judiciaire glaçant : arrêté pour présumé viol sur une adolescente de 14 ans, l’écrivain et chroniqueur se retrouve au cœur d’un scandale qui fracture l’opinion et interroge les abysses du numérique.

Une rencontre née en ligne, un drame présumé — l’affaire, qui a éclaté le 23 septembre, prolonge sa garde à vue et promet un procès le 2 octobre, ravivant les démons d’une société en quête de vérité et de justice.

 

Constantin Amoussou : une arrestation qui secoue les sphères médiatiques

Interpellé par la police nationale le 19 septembre dernier , Amoussou, connu pour ses chroniques virulentes sur les réseaux sociaux et ses ouvrages critiques du pouvoir, a été placé en garde à vue immédiate. Selon des sources proches de l’enquête, la victime, une mineure rencontrée récemment via une plateforme en ligne, a porté plainte pour des faits qualifiés de viol aggravé.

Ainsi, les autorités ont prolongé la mesure afin d’approfondir les investigations : elles mènent actuellement des auditions, réalisent des expertises médicales et procèdent à des recoupements numériques, en vue d’une comparution devant le procureur de la République le jeudi 2 octobre. Déposé en prison le 23 septembre, l’activiste a passé sa première nuit derrière les barreaux — un choc pour un homme habitué aux tribunes virtuelles.

 

 Une présomption d’innocence sous tension médiatique

Pour l’heure, Constantin Amoussou demeure présumé innocent, un principe cardinal du droit béninois que les autorités et les observateurs s’empressent de rappeler au milieu du tumulte médiatique. Cependant, les enquêteurs, sous la houlette du parquet, poursuivent leurs vérifications pour établir la réalité des faits, dans un dossier marqué par la sensibilité inhérente aux affaires impliquant des mineurs.

Sur les réseaux sociaux, où Amoussou régnait en influenceur, l’affaire divise profondément :

  • stupeur et indignation chez les uns, qui voient en lui un monstre caché ;
  • appels à la prudence chez d’autres, qui craignent un lynchage médiatique avant jugement.

Des posts virulents, ont amplifié le buzz, transformant ainsi un fait divers en tempête nationale.

 

Constantin Amoussou : une affaire révélatrice des vulnérabilités numériques

Au-delà du drame personnel, l’affaire Amoussou soulève un voile brutal sur des plaies sociétales béantes.

  • En effet, dans un Bénin où 70 % de la jeunesse navigue en ligne, les rencontres virtuelles exposent directement les mineurs aux dangers du numérique : des prédateurs dissimulent leur identité derrière un avatar et transforment une simple interaction en cauchemar bien réel.

Ce cas, loin d’être isolé, interpelle parents, éducateurs et pouvoirs publics. N’est-il pas temps d’intensifier l’éducation au numérique, avec des campagnes obligatoires dans les écoles et des outils de modération renforcés sur les plateformes ?

 

 Le mythe ébranlé de l’intellectuel intègre

Ensuite, le scandale ébranle le mythe de l’intellectuel intègre. Amoussou, auteur respecté et voix critique du régime, incarnait pour beaucoup la probité morale. Son arrestation brise ce halo, rappelant que notoriété et talent ne vaccinent pas contre les failles humaines.

Elle invite à une vigilance collective : distinguer l’œuvre des actes privés, sans pour autant excuser l’impardonnable. Dans un pays où les figures publiques sont scrutées à la loupe, ce scandale questionne la responsabilité des influenceurs — ces « cyber-héros » dont les mots inspirent mais dont les vies privées doivent rester sous le feu des projecteurs éthiques.

 

Une société en mutation face à ses propres contradictions

Tandis que le 2 octobre approche, comme une échéance judiciaire lourde de sens, le Bénin retient son souffle. Cette affaire n’est pas qu’un fait divers : c’est un miroir tendu à une société en mutation numérique, où la liberté d’expression côtoie les pièges du virtuel.

Pour les parents inquiets et les jeunes connectés, c’est un appel à la vigilance ; pour la justice, un test de sérénité. Et si ce drame, une fois élucidé, catalysait des réformes protectrices ?

Cotonou lance la Lettre de Voiture Électronique Internationale

À Cotonou, le Bénin digitalise le fret transfrontalier : la Lettre de Voiture Électronique Internationale ouvre une nouvelle ère logistique ouest-africaine.

Cotonou, 26 septembre 2025 Dans un Bénin qui se rêve en carrefour ouest-africain, où les camions transfrontaliers charrient non seulement des marchandises mais aussi l’ambition d’une intégration régionale fluide, une innovation discrète mais transformative a pris la route hier. En effet, le Ministère du Cadre de Vie et des Transports, en charge du Développement Durable, conjointement avec l’Agence Nationale des Transports Terrestres (ANaTT), a inauguré la phase expérimentale de la Lettre de Voiture Électronique Internationale (LVEI) le 24 septembre à Cotonou.

Délivrée via la plateforme SYGFR (Système de Gestion du Fret Routier), cette réforme marque un jalon décisif dans la modernisation sécurisée du transport routier de marchandises, transformant des documents papier vulnérables en actes numériques infalsifiables.

Le Bénin a lancé la phase expérimentale de la Lettre de Voiture Électronique Internationale (LVEI) via la plateforme SYGFR.

 Une coopération stratégique pour professionnaliser le secteur

 

La cérémonie, empreinte de solennité, a scellé l’entrée en vigueur de ce dispositif, financé par l’agence belge de développement Enabel dans le cadre du projet PASport. Ce partenariat, actif depuis 2016, pilote la professionnalisation du secteur des transports sous l’impulsion gouvernementale.

Grâce à sa position stratégique à la croisée des routes sahéliennes et atlantiques, le Bénin ambitionne de s’imposer comme hub logistique sous-régional. Dans cette optique, le SYGFR constitue le pilier numérique de cette ambition. Lancée en novembre 2023, la plateforme a déjà enrôlé plus de 1 300 transporteurs — contre 406 auparavant — facilitant ainsi :

  • l’émission de LVEI obligatoires pour les cargaisons transfrontalières,
  • l’enregistrement des conducteurs et véhicules,
  • et la délivrance de cartes de transport.

 Une innovation numérique au service de la traçabilité

 

Au-delà de la dématérialisation, cette innovation renforce la traçabilité du fret, minimise les risques de fraude — un fléau qui coûte des millions annuels aux économies ouest-africaines — et harmonise également les pratiques entre acteurs publics et privés.

L’inscription en ligne, accessible et abordable, fixe les frais à :

  • 3 000 FCFA par an pour le transport national,
  • 1 000 FCFA par pays pour le transport international,
  • et 12 000 FCFA pour le Certificat de Conformité des remorques.

Conforme aux normes communautaires, notamment l’Acte Uniforme OHADA et les textes de l’UEMOA, le SYGFR assure un suivi rigoureux des quotas de fret et des tarifs homologués, fluidifiant ainsi les échanges au sein de la CEDEAO.

Le Bénin a lancé la phase expérimentale de la Lettre de Voiture Électronique Internationale (LVEI) via la plateforme SYGFR.

 Sécurité routière et digitalisation : une vision intégrée

 

Représentant le ministre, Joseph Ahissou a réaffirmé l’engagement ferme du gouvernement :

« Nous sécurisons davantage nos routes en intensifiant les campagnes de sensibilisation et les contrôles contre les surcharges, les excès de vitesse et autres comportements à risque. »

Ces mots, prononcés devant une assemblée d’opérateurs logistiques et de partenaires, soulignent une vision holistique où la digitalisation rime avec sécurité humaine. La séance s’est conclue par une remise symbolique des premières LVEI à des conducteurs de camions, prêts à entamer leur périple transfrontalier — un geste qui ancre également l’abstraction numérique dans le concret des routes poussiéreuses.

Le Bénin a lancé la phase expérimentale de la Lettre de Voiture Électronique Internationale (LVEI) via la plateforme SYGFR.

 Une promesse de prospérité pour les acteurs du fret régional

 

Pour les Béninois et les usagers régionaux — ces commerçants de Parakou ou ces exportateurs de coton qui dépendent de chaînes d’approvisionnement fiables — cette phase expérimentale n’est pas un gadget technologique. Elle représente en effet une promesse de prospérité accélérée, où la traçabilité réduit les pertes et booste les échanges.

Selon les projections de la Banque Mondiale, ces échanges pourraient être multipliés par deux d’ici 2030.

 

 Vers un modèle logistique exportable

 

À l’heure où l’Afrique de l’Ouest aspire à une intégration logistique sans faille, Cotonou pose les jalons d’un modèle exportable. Reste à suivre les premiers retours d’expérience sur le terrain, car dans les pixels d’une lettre électronique, se profile un Bénin connecté, sécurisé et invincible.