Bénin : Baccalauréat 2022, les conditions pour l’inscription

Pour s’inscrire à l’examen baccalauréat session de juin 2022 au Bénin, le directeur de l’Office du baccalauréat Alphonse da Silva dévoile les conditions à remplir.

L’inscription à l’examen du baccalauréat au Bénin se fait sous la fourniture de deux types de pièces. Dans une note de service, le directeur de l’Office du baccalauréat du Bénin Alphonse da Sylva repartit ces éléments en pièces communes et en pièces spécifiques. Tandis que les pièces communes concernent tous les candidats, les pièces spécifiques sont exigées à certains types de candidats. Il s’agit entre autres des candidats étrangers, des candidats libres, des candidats inaptes.

Voici les pièces communes à fournir

  • Un formulaire d’inscription dûment rempli et signé
  • La quittance des frais d’inscription (5000 francs candidats béninois et 35 000 francs candidats étrangers pour les droits d’inscription et 1000 francs pour les relevés de notes. A cela s’ajoutent 2 000 francs pour  le scanning des photos et l’impression de formulaire pour les candidats libres)
  • Une photocopie légalisée et lisible de l’extrait de l’acte de naissance
  • Une photocopie de la carte nationale d’identité, du passeport ou de la carte consulaire
  • Une photocopie légalisée de l’’attestation ou du relevé de notes du BEPC, du CAP ou de tout diplôme équivalent
  • Une photocopie du relevé de notes obtenues au dernier examen du baccalauréat pour les candidats ayant déjà passé une fois le baccalauréat

Les pièces spécifiques

Les candidats devront produire

  • Deux photos d’identité récentes identiques et en couleur (3,5 cm x 4,5 cm) portant au verso les nom, prénom et série. (réservé aux candidats libres)
  • Un certificat ou une attestation de résidence. (pour les candidats libres)
  • Un certificat médical de dispense aux épreuves d’éducation physiques et sportive. (réservé aux candidats inaptes)
  • Un certificat de nationalité (pour les candidats béninois nés à l’étranger)
  • Une attestation de formation à chaque épreuve facultative choisie (pour les candidats officiels)
  • Un certificat de non inscription produit par la direction en charge du baccalauréat du pays d’origine du candidat. Ou une déclaration sur l’honneur légalisée du candidat dans laquelle il indique qu’il n’est pas candidat au baccalauréat dans un autre pays. (pour les candidats étrangers)

A l’issue de la constitution des dossiers de candidatures, les candidats, toutes catégories confondues se retrouveront en juin. Ce sera pour aborder les épreuves écrites du baccalauréat  session unique 2022.

Bénin : 6 décisions importantes du conseil des ministres de ce 15 décembre

Le gouvernement du Bénin vient de se réunir en Conseil des ministres ce mercredi 15 décembre  2021. A l’issue de cette rencontre, le conseil a adopté 3 décrets et trois communications.

Au titre des mesures normatives

Le conseil des ministres sous l’égide du président Patrice Talon adopte des décrets portant :

  • Adoption des dispositifs institutionnels de mise en œuvre de la réforme structurelle du secteur de la décentralisation ;
  • approbation des statuts de l’Agence béninoise de sécurité sanitaire des aliments ;
  • prise de participation de l’Etat dans le capital social de la Société Bénin Airlines.

Au titre des communications

Le conseil des ministres décide de :

  • l’approbation du Programme d’Action du Gouvernement (PAG) 2021-2026 ;
  • la contractualisation pour la mise en œuvre du programme de réfection et d’entretien de pistes rurales et de routes en terre classées, au titre de la campagne 2021-2023 ;
  • la mise en place d’une subvention de l’Etat au profit de la Société des Aéroports du Bénin pour le financement partiel du programme de rénovation et de modernisation de l’aéroport international de Cotonou. 

Bénin : 5è dans les transactions Mobile Money de l’espace UEMOA

Dans le classement des pays en valeur de transaction mobile d’argent, le Bénin occupe la 5è position dans l’espace UEMOA.

34 914,8 milliards FCFA (63 milliards de dollars), c’est le montant des transactions via mobile effectuées par les 12 établissements de monnaie électronique (EME) agréés dans la zone UEMOA. Le montant concerne les transactions de l’année 2020. Les 12 EME sont repartis en 4 pays de la sous-région en l’occurrence le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d’Ivoire, le Mali et le Sénégal.

Selon les statistiques rendues publiques par l’agenceecofin, ledit montant est en hausse de 37,1 % comparé à celui de 2019 qui se situe à 25 470,8 milliards FCFA, soit 45,9 milliards de dollars. Dans ce classement, le Bénin occupe le 5è rang. La Côte d’Ivoire qui totalise 7 des 12 EME de la zone occupe le premier rang. Elle est suivie du Burkina Faso, du Sénégal et du Mali.

Selon la même source reprise par  Beninwebtv, les usagers ont le plus sollicité quatre services liés à ces transactions. Il s’agit des dépôts d’argent, des retraits, des transferts de personne à personne et des transferts à l’intérieur de la zone.

Bénin : le concert de Tayc reporté à cause du Covid-19 et des tensions

Prévu pour le 18 décembre 2021 au Palais des Congrès de Cotonou au Bénin, le concert n’aura plus lieu. Un communiqué signé de Archipel, structure qui organise cet événement accuse le contexte sanitaire et des tensions.

Julien Bouadjié di Tayc ne tiendra plus son concert au Bénin le 18 décembre 20212 comme prévu. La première raison de ce report trouve son fondement dans le contexte sanitaire lié à au Covid-19. « Compte tenu du maintien des restrictions sanitaires au Bénin, nous sommes dans l’obligation de reporter notre concert prévu ce 18 décembre au Palais des Congrès », informe Archipel dans un communiqué en date du 13 décembre 2021.

Mais, la pandémie à coronavirus n’est pas la seule raison qui empêche l’auteur-compositeur-interprète français de venir prester à Cotonou. Le comité d’organisation de ce show prévu au Palais des Congrès évoque des tensions sans aucune précision. « Ce report arrive dans un contexte de tensions qui ne nous laisse pas indifférents. Loin de vouloir alimenter des situations conflictuelles, nous souhaitons contribuer à la promotion et à la réussite de tous nos compatriotes », ajoute le communiqué.

Tayc est un artiste marseillais d’origine camerounaise. Il se révèle au !public au public en 2020 avec la sortie du hit « N’y pense plus ». L’artiste s’inscrit dans la génération de ceux qui comptent apporter du sang neuf dans l’environnement musical français. Sa touche se remarque grâce au mélange d’afrotrap et des sons et rythmes d’origine caribéenne.

L’artiste né dans les Bouches-du-Rhône en  1996 et installé à Paris est l’auteur de trois tomes de mixtape intitulé « NYXIA ». Evoluant aux côté des artistes tels Dadju, le feu Manu Dibango, Tayc annonce en 2020 la sortie de son premier album « Fleur Froide ». Pour patienter sa sortie, il lance un single intitulé « N’y pense plus ». Le concert reporté, la structure organisatrice annonce le remboursement de ceux qui ont acheté les tickets.

Bénin : les USA s’inquiètent de l’ingérence politique dans le système judiciaire

Au Bénin, suite à la condamnation des opposants Joël Aïvo à 10 ans de réclusion criminelle et de Reckya Madougou à 20 ans par la Criet, le département d’Etat américain s’inquiète.

« Le récent procès et la condamnation des opposants politiques Reckya Madougou et Joël Aïvo soulèvent de graves inquiétudes quant à l’ingérence politique dans le système de justice pénale du Bénin ». Ainsi déclare le porte-parole du département d’État américain, Ned Price, lundi 13 décembre 2021.

En effet, les Etats Unis d’Amérique expriment leur angoisse face à la série de restrictions des libertés au Bénin. Ce qui pour Ned Patrice constitue un frein à la démocratie.  « Nous sommes alarmés par la poursuite de l’érosion de l’espace pour la dissidence, l’augmentation globale des restrictions à l’autonomie participative et à la liberté d’expression, et le ciblage systématique des personnalités politiques de l’opposition », a-t-il ajouté.   

Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon a un nouveau chantier sous la recommandation des USA. « Démontrer aux citoyens du Bénin et aux partenaires internationaux que le système judiciaire ne sera pas utilisé à des fins politiques est essentiel pour restaurer l’ancienne réputation du Bénin en tant que leader régional de la gouvernance démocratique et de l’État de droit », conclut l’Américain.

Cette déclaration vient à la suite de l’indignation des opposants béninois et surtout du parti Les Démocrates. Le mouvement avance la thèse de l’instrumentalisation de la justice pour museler l’opposition. La condamnation de Joël Aïvo et Reckya Madougou amène l’opposition à remettre en cause l’indépendance de la justice.

Bénin : des dizaines de motos saisies par la police municipale à Cotonou

Les agents de la police municipale de Cotonou au Bénin ont saisi plusieurs dizaines de motos en début du week-end dernier pour défaut de paiement des droits taxis.

Plusieurs dizaines de motos saisies à Cotonou dans le département du Littoral sont entre les mains de la police municipale. La saisie marque l’avancée d’une opération entamée par les éléments en charge de l’ordre et de la sécurité dans la municipalité. Depuis quelques semaines, la police municipale mène une opération de recouvrement des droits-taxis. Cette opération cible les grands carrefours de la ville de Cotonou.

L’opération aboutit à l’interpellation de ces transporteurs appelés « zémidjans » en langue locale, au carrefour Bénin Marché à Mènontin. Les propriétaires sont astreints à payer lesdits droits avant de récupérer leurs motos. En rappel, l’activité de taxi-moto naît en 1970 au Bénin.  Des dizaines de motos arraisonnées à Cotonou. Et pour cause, non-paiement de droits taxis.

La reconnaissance du métier en 1989 amène la mairie de Cotonou à le réglementer entre 1992 et 1993. C’est ainsi que le droit de taxi et la taxe mensuelle d’activité équivalente à une vignette voient le jour. Par la même occasion, le port du casque, les papiers de la moto, le permis de conduire deviennent obligatoires. Les conducteurs de motos représentent un dixième de la population dans la capitale du Bénin. Au pays des Écureuils, les conducteurs de motos se comptent à plus de 25 000personnes et constituent une force politique.

Bénin : respect des droits de l’homme, Amnesty international dénonce le recul et salue les avancées

Au cours d’un café médias vendredi 10 décembre 2021 à Aïdjèdo à Cotonou, Amnesty international a présenté la situation des droits de l’homme au Bénin. Un tableau mitigé présentant des points positifs et négatifs en 2021.

La situation des droits de l’homme présente un tableau mitigé au Bénin. Selon les Amesty international, il y a des évolutions et des actions à décrier persistent. C’est ce qu’affirme Glory Hossou, coordonnateur médias et surveillance des droits humains au sein de l’organisation section Bénin.

En effet, de nombreux faits rendent ce tableau non reluisant. Il s’agit entre autres de l’interpellation, de la mise en détention des activistes et opposants politiques. L’organisation recommande à ce sujet un procès équitable pour des détenus politiques. C’est aussi le cas de l’annulation de la possibilité pour les citoyens béninois de saisir la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples (Cadhp). A ce sujet, Amnesty Bénin déplore un grave recul et espère que le gouvernement permettra aux Béninois de saisir directement la Cadhp comme au Niger et en Guinée Bissau.  Cela est valable pour la violence sur les transgenres, le cadre du numérique et la vindicte populaire. Pour ce dernier cas, l’organisation préconise la criminalisation du phénomène.

Au Sujet des avancées, l’organisation non gouvernementale mentionne les évolutions légales et judiciaires. Amnesty se réjouit de l’adoption de deux lois. Celle portant sur l’interruption volontaire de grossesse. Et celle qui porte sur la répression des violences basées sur le genre. Pour ce qui est de la justice, l’organisation salue la culpabilité reconnue d’un agresseur de trois filles transgenres à Cotonou.

 

Bénin : l’opposition remet en cause l’indépendance de la Criet

Après la condamnation de Reckya Madougou à 20 ans de prison samedi le 11 décembre 2021 au Bénin, de Joël Aïvo à 10 ans de prison le 07 décembre, l’opposition dénonce la dépendance de la Cour à la volonté du système en place.

La Cour de répression des infractions économiques et du terrorisme (Criet) condamne samedi 11 décembre l’opposante Reckya Madougou à 20 ans de prison. La cour siégeant à Porto-Novo capitale du Bénin reconnaît l’ancienne garde des sceaux du gouvernement de Boni Yayi, coupable de « complicité d’actes terroristes ».

L’auteure de « Mon combat pour la parole » est accusée d’avoir financé une opération visant à assassiner les personnalités politiques pour empêcher le déroulement de l’élection présidentielle du 11 avril 2021. Une procédure électorale au cours de laquelle la candidature de Mme Madougou a été rejetée. L’ancienne porte-parole du gouvernement, 47 ans, a plaidé non-coupable à la barre. « Cette cour a délibérément décidé de clouer au pilori une innocente. Je n’ai jamais été et je ne serai jamais une terroriste », a déclaré l’opposante. Mais la cour a prononcé contre elle la peine requise par le procureur.  

Reckya Madougou, un cas parmi tant d’autres

Le 07 décembre 2021, la même cour créée en 2018, condamne Joël Aïvo, une autre figure de l’opposition béninoise. La juridiction spéciale inflige 10 ans de prison ferme à l’agrégé de droit public pour « blanchiment de capitaux » et « financement du terrorisme ». C’est dans une affaire de déstabilisation de l’État. Tout comme Reckya Madougou, Joël Aïvo clame son innocence.

En 2018 et 2020, la Criet condamne Sébastien Ajavon par contumace à 25 ans de prison pour trafic de drogue, « faux, usage de faux et escroquerie ». L’opposant arrivé 3è lors de la présidentielle de 2016 vit en exil. Outre ces hommes et femmes politiques, une centaine de blogueurs, militants, manifestants sont en détention au Bénin.         

La Criet instrument du pouvoir ?

Cette condamnation successive des figures politiques au Bénin suscite des réactions au sein de l’opposition. Le parti Les Démocrate s’est mobilisé depuis samedi dernier pour accorder son soutien à Reckya Madougou. Ce parti dénonce à travers les réseaux sociaux et le rassemblement le musèlement de l’opposition. Le mouvement se mobilise pour saisir le chef de l’Etat Patrice Talon le seul qui selon lui, peut modifier la décision de la Criet. Les autres détracteurs de la cour soutiennent qu’elle est l’instrument du régime en place pour neutraliser les opposants.

Bénin : plus de TD payants dans les écoles maternelles et primaires

Le ministre des Enseignements maternel et primaire Salimane Karimou met fin aux travaux dirigés payants dans des écoles au Bénin.

La décision tombe à la faveur d’une note de service datant du 08 décembre 2021. Salimane Karimou proscrit les travaux dirigés exigeant de l’argent dans des écoles primaires et maternelles. Le ministre en charge de ces ordres d’enseignement donne la raison de cette décision.

« Cette pratique dont l’expansion n’est plus à prouver est à inscrire résolument sur l’orbite de la marchandisation de l’éducation fort répréhensible au regard de la vision du gouvernement de rendre gratuite l’éducation pour tous. C’est pour cela que, pour compter de ce jour, le recours audits travaux est informellement interdit dans toutes les écoles primaires et maternelles », précise-t-il.

Par conséquent, le membre du gouvernement appelle ses collaborateurs à mettre cette décision en application.  Il invite pour cela les directeurs départementaux à mettre fin à cette activité dans les écoles de leurs territoires de compétence.

 

Championnats nationaux Triathlon au Bénin : plus de 20 athlètes face aux épreuves finales ce 10 décembre

Une vingtaine de Béninois se disputent ce vendredi 10 décembre 2021 la phase finale des championnats nationaux Triathlon. L’événement a lieu à la plage de l’hôtel El Dorado d’Aakpakpa, département du Littoral au Bénin.

La phase finale des  championnats béninois Triathlon/Duathlon se tiennent ce 10 décembre au Bénin. Sur organisation du comité exécutif de la Fédération béninoise de Triathlon (FBT), l’événement mobilise plus d’une vingtaine de participants issus de tous les départements du pays. Ces adversaires rivalisent d’ardeur pour porter la casquette de champion.

A cet effet, les athlètes affrontent plusieurs épreuves reparties selon les deux catégories masculine et féminine. Il s’agit de Duathlon U18, Duathlon +18 et Triathlon U18. Pour l’épreuve de triathlon U18, les athlètes parcourent 300 m de nage, 10km de course de vélo et 2,5km de course à pied. Les candidats au standard triathlon ont 1,5 km de nage à effectuer, 40km de course de vélo et 10 km de course à pied à parcourir.

Ainsi, pour cette édition, le président de la Fédération béninoise de Triathlon donne l’assurance sur le bon déroulement de la compétition. « Tout est fin prêt pour que la compétition puisse bien dérouler. Nous avons mis les petits plats dans les grands pour tenir le pari de cette année. C’est une édition d’expérimentation. Nous  espérons avoir le plein de partenaires les années à venir», déclare Richard Assah.