CORONAVIRUS – Communiqué du Ministre de l’intérieur au sujet du Cordon Sanitaire

Communiqué du Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique relatif à l’entrée en vigueur à compter du lundi 30 mars 2020 des dispositions suivantes dans le cadre de l’établissement d’un cordon sanitaire autour des communes que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra .

 

Dans le cadre de la mise en œuvre des mesures prises par le Gouvernement pour la riposte à la pandémie du Coronavirus (COVID-19), il est établi un cordon sanitaire autour des communes les plus exposées à cette pandémie que sont : Cotonou, Abomey-Calavi, Allada, Ouidah, Tori, Zè, Sèmè-Podji, Porto-Novo, Akpro-Missérété et Adjarra.

Par conséquent, les dispositions ci-après entrent en vigueur pour compter du lundi 30 mars 2020 à 00 heure au dimanche 12 avril 2020 à minuit :

–        interdiction d’entrée et de sortie de l’espace du cordon sanitaire sauf dérogation des préfets ;

–        interdiction de regroupement de plus de dix (10) personnes en tous lieux à l’exception des espaces marchands, avec obligation de respecter une distance d’un mètre (1) minimum entre personnes ;

–        interdiction de circulation des bus et minibus de transport en commun de personnes ;

–        interdiction aux taxis-motos de transporter plus d’une personne à la fois ;

–        fermeture des bars, discothèques, et autres lieux de réjouissance ;

–        obligation de respecter une distance d’un (1) mètre au minimum entre usagers de restaurants et maquis ;

–        obligation pour les employeurs, sur les lieux de travail, d’installer le dispositif de lavage des mains et de faire respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre personnes ;

–        limitation du nombre de passagers à bord des taxis et embarcations à trois (03) au maximum ;

–        prescription aux usagers des espaces marchands (boutiques, magasins, supermarchés, marchés ordinaires et autres) d’observer la distance d’au moins un (1) mètre entre personnes.

Toutefois, sont autorisées :

–        les cérémonies d’inhumation dans la stricte intimité familiale et ne regroupant pas plus de dix (10) personnes, lesquelles doivent respecter la distance d’un (1) mètre minimum entre elles ;

–        la circulation des véhicules de transport de marchandises.

Par ailleurs à l’endroit des populations sur toute l’étendue du territoire national, il est demandé de réduire les déplacements au minimum nécessaire.

Le Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique en appelle au sens de responsabilité et de patriotisme de tous les citoyens et les invite au devoir civique de sensibilisation réciproque et collective, aux fins de la mutualisation des efforts pour contrer la propagation de la pandémie du COVID-19.

En tout état de cause, les Forces de Défense et de Sécurité sont instruites pour veiller au respect strict desdites mesures.
Fait à Cotonou, le 27 mars 2020

Sacca LAFIA

Ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Publique

 

Sécurité : Les patrouilles policières renforcées le long du fleuve Mono pour empêcher les trafics fluviaux

Les agents de la police républicaine en poste aux commissariats de Grand-Popo, d’Agoué, d’Hillacondji et ceux de l’unité spéciale de surveillance des frontières terrestres ont renforcé ce jeudi le long de la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono leurs patrouilles dans le but de « dissuader les citoyens béninois et togolais qui tenteront de rallier les deux pays par cette lagune longue de 20 kilomètres, a appris jeudi l’ABP.

De sources proches des unités de commissariat de la police républicaine de la commune de Grand-Popo, les forces de sécurité, suite à l’affluence du trafic fluvial qui s’observe sur la lagune de Grand-Popo jusqu’au fleuve Mono, ont renforcé  leur stratégie de patrouille le long de cette lagune qui offre assez de voies d’entrée et de sortie aux voyageurs.

Selon les mêmes sources, les citoyens béninois comme togolais, depuis la fermeture samedi dernier des frontières terrestres du Togo dans le cadre des dispositions prises par ce pays voisin pour limiter sur son territoire  la propagation du COVID-19, ont pris d’assaut ce moyen de transport malgré les risques auxquels ils sont exposés.

Selon le commissaire de Hillacondji, un Béninois traversant le fleuve Mono  mardi dernier et ayant arraché le sac d’un des militaires togolais en faction,  a été abattu dans l’eau par un militaire togolais pour avoir refusé de retourner le sac. Le même jour, apprend-on, deux togolaises se rendant à Lomé par la même voie ont trouvé la mort par noyade alors qu’elles  tentaient de récupérer dans l’eau l’une de leur bassine qu’emportaient les flots.

Sur instruction du procureur du tribunal de Ouidah, le corps du Béninois  a été remis à ses parents pour inhumation. S’agissant des togolaises, leurs corps ont été récupérés par les autorités de leur pays et le militaire fautif mis aux arrêts pour avoir tiré à balles réelles sur le Béninois qui serait un repris de justice.

(COVID-19) Bénin : les administrations tournent au ralenti face aux mesures préventives contre la pandémie

Presque toutes les administrations de la fonction publique et des institutions démocratiques du Bénin tournaient au ralenti depuis vendredi après les mesures préventives prises par les autorités pour endiguer la propagation du nouveau coronavirus, a-t-on constaté sur place à Cotonou.

La suspension jusqu’à nouvel ordre de plusieurs activités, notamment les ateliers, les séminaires de formation et autres, au ministère de l’Agriculture, de l’Elevage et de la Pêche a ainsi entraîné la paralysie de plusieurs services de ce ministère.

Pour leur part, les avocats officiant dans les différentes juridictions du ministère de la Justice, de la Législation et des Droits de l’Homme ont aussi annoncé dans un communiqué qu’ils suspendaient jusqu’à nouvel ordre leur participation aux audiences. « Les conditions d’exercice professionnel actuelles dans les palais de justice ne garantissent pas la sécurité sanitaire des avocats face à l’évolution de la pandémie du COVID-19 », ont-ils indiqué.

En dehors de ces deux ministères, tous les autres, notamment la vingtaine qui coiffent l’administration publique béninoise, ont aussi pris les mêmes décisions de suspension de plusieurs activités dans leurs différentes structures en vue d’épargner leurs fonctionnaires et les administrés des affres de COVID-19.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

 

Santé : Le personnel et les détenus de la prison civile de Parakou sensibilisés sur le COVID-19

Le Directeur général de l’Agence pénitentiaire du Bénin (APB), Commandant Jiles Yèkpè en compagnie de Salwaa Imorou, Directrice de la santé, de l’alimentation et du transport de ladite agence, a sensibilisé lundi dernier, les détenus et le personnel de la prison civile de Parakou sur les bons comportements à avoir pour éviter le Coronavirus dans cet établissement pénitentiaire.

Dans le cadre de la mise en œuvre des instructions gouvernementales au niveau des établissements pénitentiaires, le DG APB a informé et sensibilisé les personnes privées de liberté sur ce qu’elles doivent faire pour barrer la route au COVID-19. Ainsi souligne Jiles Yèkpè, pour prévenir cette pandémie, il faut entre autres se laver les mains à l’eau et au savon, utiliser du gel hydroalcoolique, puis porter des masques et des gants. Concernant les mesures de sécurités sanitaires, les visites sont aussi suspendues provisoirement dans les maisons d’arrêts. Outre ces dispositions, a fait savoir Salwaa Imorou, les nouveaux détenus doivent être systématiquement mis en quarantaine pendant 14 jours pour suivre des traitements appropriés afin d’éviter la propagation du Covid-19.

Tout le personnel pénitentiaire a ainsi été invité à l’observance strict de ces mesures de prévention afin de ne pas constituer des vecteurs de cette maladie vers ces établissements pénitentiaires. « Le gros du travail se trouve maintenant au niveau du régisseur et de tout son personnel pour que les établissements pénitentiaires ne soient pas des terrains fertiles pour le Coronavirus », a insisté Commandant Jiles Yèkpè.

Lutte contre le coronavirus : l’auto-isolement, une mesure insuffisante

Le nombre de cas contaminés par le Covid-19 au Bénin grimpe. De deux au départ, le nombre est passé à cinq officiellement depuis quelques jours. Pourtant le Bénin a pris des dispositions, à l’instar d’autres nations du monde, pour limiter la propagation du virus et endiguer le mal. Mais une des mesures semble être la faille du dispositif de lutte.

Pour protéger les citoyens béninois de cette pandémie, le gouvernement a pris certaines mesures d’intérêt général.  Au nombre de celle-ci, il est recommandé à toute personne sentant ou présentant des symptômes analogues à ceux du Covid-19 de se mettre en auto-isolement et d’appeler le Samu. Il est, par ailleurs, demander à toutes personnes faisant son entrée au Bénin par voie aérien ou terrestre de se mettre en auto isolement d’office.

Mais cette mesure rassure moins. Elle est attaquable et critiquable. La ligne de conduite donnée aux populations sans autre forme de contrainte est faible. D’ailleurs des personnes isolées dans un hôtel à fidjrossè auraient quitté le lieu d’isolement et se seraient évaporées dans la nature.

Le gouvernement gagnerait à rendre contraignante certaines mesures prises pour lutter contre le coronavirus. Il pourrait être envisagé le déploiement des forces de l’ordre au niveau de l’aéroport et des frontières pour accueillir les personnes quittant l’extérieur. Il faudrait également une mobilisation des forces de sécurités pour surveiller et maintenir ces personnes dans leurs lieux d’isolement.

Election communale : le compte à rebours à la Cena

L’horloge tourne à la Commission Electorale Nationale Autonome (Cena). A la date limite du dépôt des dossiers à l’organe chargé de l’organisation des élections, il est enregistré neuf partis.

Après étude des dossiers par les services de la Céna, l’institution a notifié à chaque parti des observations qu’elle a faites. Les notifications sont intervenues le lundi 23 mars 2020 au siège de la Cena.

La Cena a ainsi donné 72 heures à tous les partis politiques pour se mettre à jour. Le jeudi 26 mars 2020 au plus tard les partis sont donc attendus au siège de l’organe. Dès ce 24 mars les partis ont commencé par fait le défilé pour déposer à nouveau leurs dossiers de candidature corrigés et supposés contenus les observations de la Cena.

C’est ainsi que le parti Bloc Républicain (BR) a déposé son dossier à la Cena après correction. « On a déposé le dossier. Les observations qui a-t été faites-on a satisfait à ces observations et tout est ok. Le BR est prêt pour la compétition» a déclaré l’un des ténors de cette formation politique.  

Bénin : Décès d’un étudiant suite à des échauffourées à l’UAC

Le mardi 24 mars 2020, un étudiant serait mort par balle des suites d’un mouvement estudiantin réprimé par la police. Tout serait parti de la revendication des étudiants de fermer l’université à cause de la pandémie de Coronavirus.  En effet, pour lutter contre le Covis-19 qui attaque le monde et limiter sa propagation, le gouvernement du Bénin a pris bon nombre de mesures. Lesquelles consistent à limiter les grands rassemblements et manifestations. Dans cette perspective, le rectorat de l’Université d’Abomey-Calavi, aurait interdit l’attroupement de plus de 50 personnes dans l’enceinte du campus.

Fort de cela, la Fédération Nationale des Etudiants du Bénin a exigé la suspension des cours à l’université. Le bureau de cette association d’étudiant avec une mobilisation d’étudiants autour d’elle, auraient tenté de faire sortie d’autres étudiants des cours  ou d’arrêter les cours en déroulement. Ce qui s’est transformé en mouvement d’humeur.

Cette situation a fait intervenir les forces de sécurité pour maintenir l’ordre dans le campus. La police a, en effet, arrêté les meneurs du mouvement. S’en est suivi un affrontement entre une foule d’étudiants et la police. Cette dernière aurait utilisé les moyens professionnels de disparition d’attroupement tel que les jets d’eau pour disperser les étudiants en colères.

Dans la foulée, une balle serait partie et aurait atteint mortellement un étudiant. L’individu serait mort. Officiellement, aucune version n’est encore donnée de cette affaire. On apprend tout de même que les étudiants arrêtés ont été libérés.

(COVID-19) Bénin : l’état clinique de chacun des deux cas confirmés de la pandémie est stable (ministre)

L’état clinique de chacun des deux cas confirmés de coronavirus importés au Bénin est stable, a annoncé samedi à Cotonou, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin.

S’exprimant au cours d’une séance de sensibilisation des responsables des médias sur le COVID-19, M. Hounkpatin, s’est réjoui du fait que les deux personnes infectées par la pandémie se portent très bien à la date de ce samedi.

« Les deux cas de COVID -19 enregistrés au Bénin sont présentement sous traitement et se portent bien. La santé de chacun d’eux n’est plus en danger. Tous les contacts ont été identifiés et ils sont actuellement en quarantaine dans nos infrastructures hôtelières », a-t-il souligné.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars dernier à Cotonou. Il s’agit d’un Burkinabè de 49 ans revenu au Bénin le 12 mars après avoir passé onze jours en Belgique et être ensuite resté huit jours au Burkina Faso. Le deuxième cas a été enregistré mercredi le 18 mars dernier, chez une Allemande de 21 ans arrivée depuis son pays le 11 mars. Elle avait gagné Cotonou via Munich et Paris.

(COVID-19) Bénin : la FNEB annonce la suspension jusqu’à nouvel ordre des cours dans les universités publiques

La Fédération nationale des étudiants du Bénin (FNEB), a décidé ce lundi de suspendre les cours dans les universités publiques du pays, en vue d’endiguer la propagation du nouveau coronavirus dans les milieux universitaires du pays.

Venscelas Akpo, président de la FNEB a fait savoir que les discussions étaient engagées avec les responsables d’amphithéâtres, les chefs de départements, les équipes rectorale et ministérielle afin de décider d’une date de reprise effective des cours.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11 mars.

Le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé samedi devant la presse que l’état clinique de chacun des deux cas était stable.

(COVID-19) Bénin : fermeture de tous les lieux de culte du 22 mars au 5 avril 2020

Le gouvernement béninois a décidé à partir du dimanche 22 mars jusqu’au 5 avril de la fermeture de toutes les églises et lieux de cultes sur l’ensemble du territoire national en vue de renforcer les mesures de riposte contre la propagation du nouveau coronavirus, a annoncé un communiqué de la présidence publié aujourd’hui à Cotonou.

Selon ce communiqué, le gouvernement béninois a pris onze mesures préventives en vue d’éviter au maximum la propagation du nouveau coronavirus au Bénin.

Ces mesures, rappelle la même source, concernent entre autres la limitation à l’extrême nécessité des entrées et sorties aux frontières terrestres du pays, la restriction de la délivrance des visas d’entrée, la mise en quarantaine systématique et obligatoire de toute personne arrivant par voie aérienne, et la suspension de toutes les missions à l’extérieur du pays pour les membres du gouvernement.

Le premier cas d’infection au COVID-19 au Bénin a été confirmé le 16 mars à Cotonou. Le deuxième cas a été enregistré le mercredi 18 mars chez une Allemande de 21 ans arrivée d’Allemagne le 11. Dans une déclaration samedi à la presse, le ministre béninois de la Santé, Benjamin Hounkpatin, a annoncé que l’état clinique de chacun des deux cas est stable.