Fermeture des frontières du Nigéria : le blocus maintenu

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fait divers : deux hommes tués par des abeilles

Un fait inhabituel s’est produit à Kétou dans le département du plateau. Les populations de cette localité ont été témoin de l’insolite. Selon une presse locale, un essaim d’abeilles a abattu deux hommes en intervalle de deux semaines.

Tout le monde ignore la raison des attaques des abeilles du premier cas au second. En effet, le 18 octobre, les abeilles dans une rouée ont fait irruption dans la mosquée de la localité et s’en sont pris à un homme âgé d’environ  50 ans. Elles ne lui ont pas laissé la vie sauve. L’intéressé a succombé aux piqûres des abeilles.

Alors que les superstitions et supputation vont bon train sur ce phénomène presque surnaturel, un deuxième cas s’est produit dans la même mosquée. Le torrent d’abeille a refait surface dans la même mosquée en se prenant, cette fois ci, à un jeune homme. Dans un lieu de culte et de prière les dards d’abeille résistent à l’évocation de Dieu.  Un mystère mais éprouvant.  Il s’agit d’un dilemme compliqué pour les populations. Elles se demandent s’il faut continuer à fréquenter ce lieu de culte ou non.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’au janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Fermeture des frontière du Nigéria avec le Bénin : le blocus maintenu jusqu’en janvier 2020

Le 20 août 2019, le Nigéria prétextant d’une opération de sécurisation de ses frontières, a fermé ses frontières avec certains pays  limitrophes dont le Bénin. Le cas le plus frappant d’ailleurs. Depuis lors, la frontière entre le Bénin et le Nigéria reste fermées.

Au fil du temps, il s’est révélé que les réelles raisons de cette fermeture est de lutter contre la contrebande. Malgré les deux rencontres, entre les Chefs d’Etat des deux pays lors des sommets de la CEDEAO et de la TYCAD rien n’a bougé favorablement dans sens d’ouverture des frontières.

Dans une note officielle récente, les autorités nigérianes informent de la prorogation de la fermeture avec le Nigéria jusqu’en janvier 2020.

« Je suis chargé de vous informer que, malgré le succès retentissant de l’opération [fermeture des frontières, ndlr], en particulier sur le plan de la sécurité et des avantages économiques pour la nation, quelques objectifs stratégiques doivent être atteints. Dans ce contexte, M. le Président a approuvé la prolongation de la mesure jusqu’au 31 janvier 2020″, peut-on lire dans la note signée par M. Victor Dimka, sous-contrôleur des douanes chargé de l’application des lois, de l’investigation et de l’inspection. Peut-on lire dans la note portant le numéro de référence NCS/ENF/ABJ/221/S.45.

Piraterie au Port de Cotonou: 9 personnes enlevées

Dans la matinée du 02 novembre 2019, le navire « Bonita » a été attaqué par des pirates dans la zone de la rade  à environ 9 miles de la passe d’entrée du Port. Les assaillants ont enlevé 8 membres de l’équipage  en plus du commandant du navire. Le navire est arrivé en rade le 28 octobre dernier.  Suite à l’appel de détresse, les forces de défense se sont mobilisée pour retrouver et libérer les otages

Lire le communiqué publié sur la page Facebook officielle de la plateforme portuaire à cet effet.

 

Communiqué

Le Port autonome de Cotonou a le regret de vous informer que samedi matin, le 2 novembre 2019, un acte de piraterie a eu lieu dans la zone de la rade du Port de Cotonou. Le navire Bonita, arrivé en rade le 28 octobre, a été attaqué à environ 9 miles de la passe d’entrée du port et 8 membres de l’équipage plus le Commandant du navire, ont été enlevés. Les agents de garde de la Capitainerie du Port ont tout de suite réagi à l’appel de détresse du navire. Le Commandant du Port a immédiatement averti le Commandant de la Base navale et le Commissaire spécial du Port et les dispositions ont été prises pour l’intervention des Forces navales. Des officiers de la Police judiciaire sont allés à bord du navire pour faire les premiers constats.

Samedi tôt le matin, une cellule de crise s’est réunie à l’Etat Major des Forces navales et les autorités compétentes ont été informées. Samedi vers 14h, le navire a été accosté au poste 9 de Bénin Terminal, pour permettre à la Police de poursuivre les enquêtes et l’audition des membres de l’équipage. En ce moment, l’enquête se poursuit. Les Forces navales assurent des patrouilles quotidiennes en mer. Entre-temps, la surveillance a encore été renforcée. Le Port autonome de Cotonou présente sa plus profonde compassion aux otages, leurs familles et les autres membres de l’équipage du Bonita. Les autorités font tout ce qui est de leur pouvoir pour faciliter les enquêtes en cours.

Politique : L’Assemblée Nationale vote la loi d’amnistie pour la paix au Bénin

Les députés ont adopté à l’unanimité ce jeudi au palais des congrès à Porto-Novo, la loi N°2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019, à l’initiative du député André Okounlola, en vue de la décrispation de la tension politique et pour la paix au Bénin.

Composée de trois articles, cette loi votée par la représentation nationale vise à ramener la paix, la cohésion et l’union de toutes les filles et tous les fils du Bénin afin de permettre aux uns et aux autres de participer aux actions qui concourent au développement du pays.

 Les députés des deux blocs représentés à l’Assemblée Nationale, ont regretté dans leurs interventions au cours des discutions générale et particulière, tous les événements enregistrés avant, pendant et après les élections législatives passées au Bénin. « Plus Jamais ça », ont-ils lancé.  Les élus du peuple ont aussi insisté à cet effet sur la nécessité de voter une loi d’amnistie afin de ramener la paix et la cohésion nationale pour le développement du Bénin. « Il faut oublier le passé et se remette à Dieu. C’est du Bénin qu’il s’agit et c’est une affaire de responsabilité politique (…)  Nous ne voulons pas de la mort du pécheur », ont-ils laissé entendre à cet effet.

Pour sa part le garde des sceaux, Maxime Sévérin Quenum, ministre de la justice a salué l’initiative et souligné qu’il s’agit de combler les attentes du peuple à travers le vote de cette loi, en ce qui concerne la mise en œuvre des recommandations issues du dialogue politique à travers des actes concrets. Cette loi, précise-t-il, est la réponse la plus adéquate aux événements pré et post-électoraux déplorés.

Après examen du document, les députés de la huitième législature ont adopté par 83 voix pour, zéro contre et zéro abstention la loi 2019-39 portant amnistie des faits criminels, délictuels et contraventionnels commis lors des élections législatives d’avril 2019.

Révision de la Constitution : des réactions s’enchainent

Après la révision de la Constitution béninoise du 11 décembre 1990, les réactions au sein de la classe politique s’enchainent et se succèdent.  Les avis des acteurs de l’opposition sur cette révision sont diverses et variés. Voici quelques-uns.  Notamment celle du PCB, de l’USL, Candide Azannaï,  Mitokpè, Lionel Zinsou et les deux ailes FCBE

 

–        réaction de l’Union Sociale Libérale (Usl)

Pour l’USL cette révision est une une exclusion de toutes les forces politiques concurrentes à travers  le parrainage

 

–          selon le Parti communiste du Bénin, Ce boulevard qui vient d’être franchi est un Coup d’Etat constitutionnel. Et ceci à pas de charge dans un scénario bien huilé par le président Talon et son groupe de comploteurs anti-peuple et anti-démocratie, car une Constitution c’est un Esprit  avant d’être la Lettre.

 

–          Candide Azannaï , leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’: « Nous sommes devant une délinquance d’Etat ».

 

–          Guy Mitokpè, leader de l’opposition et membre de la ‘’Résistance nationale’’ : il s’agit  d’un « Coup d’État sur la Constitution du Bénin… révision halloween… » Parce que la révision a eu lieu dans la nuit du 31 octobre au 1 er novembre 2019.

–          Lionel Zinsou, ancien premier ministre du Bénin : « Le Bénin est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». Selon lui, le Bénin « est le seul pays (africain) qui a fait un recul de 30 ans ». « Même les pays qui vont mal en matière de gouvernance et d’intégrité ou d’éthique, restent stables dans leurs mauvaises pratiques ou s’améliorent légèrement. Nous étions numéro 1 en termes de libertés de presse, de justice, de droit de travail ou de droit de grève, par exemple » déclare-t-il.

–          FCBE « aile mouvance »

Au cours d’une Conférence de presse tenue ce 31 Octobre 2019 à leur siège, les responsables du Parti FCBE « aile mouvance » ont éclairé les professionnels de la presse présents sur la plausible manipulation des recommandations à l’issue du dialogue politique par le pouvoir. A les écouter, il n’a jamais été question de la révision de la Constitution du 11 décembre 1990 qu’ils disent rejeter.

 

–          Le PRD se dit préoccupé

Parfait Ahoyo : « Les derniers événements post-dialogue et la récente actualité au Parlement nous laissent au PRD, méditatifs, contemplatifs et pensifs, pour ne pas dire que le doute nous étreint. Nous sommes particulièrement préoccupés par toutes les mesures et dispositions qui risquent de soulever des tensions et menacer la paix sociale dans le pays ». Le parti lance donc un appel au Chef de l’Etat pour impliquer dans le dialogue politique les autres composantes politiques et autres écartées jusqu’à présent ainsi que les personnes ressources devant y prendre part. Il s’agit d’un processus « visant le compromis sur les grands sujets qui touchent la vie de la Nation ».

Bénin : Campagne pour l’éradication de grossesse en milieu scolaire

L’Organisation non gouvernementale Care Bénin a lancé une campagne dénommée « Midjomido ». C’était le 29 octobre 2019 à la Direction départementale de la santé du Mono-couffo. Cette campagne vise à lutter contre les grossesses en milieu scolaire et s’inscrit dans la célébration en différer de la Journée Internationale de la fille (Jifi) qui est célébrée le 11 octobre de chaque année.

Midjomido » est dans une langue locale du Bénin, le Fon, qui signifie littéralement « Laissez-moi ». Cela consiste à dire ou à demander de laisser les filles étudier.

Vue le nombre croissant de grossesse en milieu scolaire, cette campagne va devenir nationale. L’organisation des activités physiques populaires et les réseaux sociaux vont être mis en contribution pour sensibiliser.

Il faut souligner que le phénomène prend d’ampleur et il urge d’agir pour freiner son élan. Les résultats de l’enquête démographique et de santé (Eds 2018) révèlent qu’environ 13 % de jeunes filles de 15 à 19 ans ont commencé une vie procréative avec 3,3 % qui sont tombées enceintes de leur premier enfant. Selon les autorités les statistiques de grossesses enregistrées chaque année sont significatives.

 

Débordement des eaux et inondation au Bénin : le gouvernement au Chevet des populations

Dans l’après-midi du vendredi 11 octobre 2019, la commune d’Athiémé a reçu la visite de deux membres du gouvernement, suite au débordement de son lit, du fleuve Mono.

Le professeur Benjamin I. B. Hounkpatin, ministre de la santé, et son collègue des affaires sociales, Dr Véronique Tognifodé Mèwanou, ont été dépêchés d’urgence à Athiémé, en vue d’y apprécier le point des dégâts, heureusement matériels, causés par les inondations qui, elles, sont occasionnées par les pluies diluviennes qui se sont abattues sur cette commune.

Sur le terrain, ils ont été accueillis par les autorités locales. Le préfet, le maire et ses conseillers, les cadres des directions départementales concernées (santé, affaires sociales, intérieur…), tout heureux, les ont accompagnés dans la mission. Ils sont tous descendus au bord du fleuve pour constater la réalité des faits.

Selon leurs hôtes, la montée des eaux du fleuve Mono, le plus grand cours d’eau du département éponyme, est devenue cyclique. Et le maire, M. Dansou Kokou Saturnin, ainsi que le vice-président du Conseil économique et social (CES), M. Nestor Wadagni, de pointer du doigt l’ouverture des vannes du barrage du fleuve Nangbéto voisin. «Le lâcher d’eau qui vient de là-bas, a dit l’un, vient souvent amplifier le phénomène, provoquant de graves inondations dans plusieurs habitations de nos villages et localités alentour». «Conséquemment, ajoute l’autre, les champs et les cultures sont dévastés et, les populations sont exposées à la famine et aux épidémies».

Des prévisions météos régulières

Sitôt le phénomène signalé que la région avait été déclarée en alerte rouge par le gouvernement du Bénin. Deux de ses ministres sont instruits à se rendre au chevet des populations sinistrées. Ils étaient accompagnés du directeur de l’Agence nationale de la protection civile, du ministère de l’intérieur.

La délégation n’y était pas allée les mains vides. La ministre des affaires sociales a prévu des vivres qui ont été débarqués. Du riz, de l’huile, des couvertures, des nattes de couchette… Celui de la santé, lui, avait déjà, dès les premiers instants de l’alerte, fait activer la veille sanitaire par ses services déconcentrés de la direction départementale de la santé. Le gouvernement a donc ainsi manifesté sa solidarité à l’égard des populations, au grand bonheur des sinistrés. Leur porte-parole, en la personne de M. Dansou Kokou Saturnin, a exprimé leurs remerciements. M. Nestor Wadagni est allé plus loin, relevant «la promptitude de la réaction des autorités au plus haut niveau de notre pays». Il dit sa satisfaction de savoir que «depuis l’ère de la rupture, les structures chargées des prévisions climatiques fournissent assez régulièrement les bulletins météo qui aident à la préparation de la riposte». Le ministre de la santé a suggéré des mesures pérennes. En attendant, il faut parer au plus pressé afin de soulager les écoliers et élèves dans leur traversée vers  l’école en prévoyant des barques motorisées. Car, dira, avec beaucoup d’émotion, le vice-président du CES et fils du terroir: «Je ne veux pas que nos enfants meurent par noyade, sous nos yeux, impuissants». La ministre des affaires sociales fera remarquer qu’ »il est impérieux de renforcer la sensibilisation par les médias afin que les populations sachent quitter temporairement les lieux inappropriés à l’habitation, surtout en période critique où le fleuve déborde de son lit ».

Si les pluies persistent, il est à craindre que l’eau dépasse le niveau d’alerte, entraînant une véritable catastrophe, comme ce fut le cas en 2010 où le niveau du fleuve Mono a dépassé les huit mètres de hauteur.

Enième cas de grossesse en milieu scolaire : Un Préfet mécontent du phénomène

Le préfet Moussa s’enflamme devant les 11 cas supplémentaires de grossesses en milieu scolaires à Gogounou

Le préfet Moussa Mohamadou de l’Alibori a indiqué à l’occasion de sa tournée statutaire dans la commune de Gogounou son amertume à propos des 11 cas de grossesses précoces en milieu scolaire détectés dans l’arrondissement de Zougou-kpantossi au cours de cette année.

 

En effet, plus de 75 cas de 2015 à ce jour ont été dénombrés. Mais il aurait fallu les 11 cas de grossesses de l’arrondissement de Zougou-kpantossi pour sortir l’autorité préfectorale de ses gonds. ‘’Là où les autorités locales travaillent à mettre la commune de Gogounou sur orbite, ils ne sauraient avoir des individus pour leurs saper le moral’’, s’est énervé le préfet Moussa Mohamadou. La responsable du centre de promotion sociale de Gogounou, Alfa Gambari salimatou, pour l’apaiser, a dû expliquer à l’autorité les actions menées dans le cadre d’une sensibilisation conjointe avec la police républicaine surtout dans le cas spécifique de ces 15 mineurs enceintes dans l’arrondissement. Le maire Moutawakilou Gounignan de Gogounou a pris l’engagement devant la délégation préfectorale de s’investir désormais pour renverser la pente.