Le parti PRD en université de vacances demain

Le Parti du Renouveau Démocratique (PRD) tient son université de vacances demain samedi 28 septembre 2019. Le thème retenu pour cette édition est « Réformes des partis politiques : quelles perspectives pour le Prd? ».

 

C’est autour de ce thème que le président du parti, Me Adrien Houngbédji et les siens (militants, sympathisants, membres du parti) auront à réfléchir pendant deux jours dans la ville capitale, Porto-novo.

 

Pour les responsables du parti, c’est l’occasion de remobiliser la grande famille du parti  arc-en-ciel autour d’un idéal commun pour redonner vie au Prd.

 

Selon le vice-Président du parti, Michel BAHOU, « c’est un grand événement. Après les événements des législatives de 2019, il était de bon ton que nous nous retrouvions pour analyser les faits et bien sûr jeter des bases pour le futur. Donc dans cette optique que l’Université de Vacances a été initiée. Nous pouvons dire que nous sommes déjà habitués. C’est une occasion de démonstration de force pour défier nos adversaires politiques. Ceux qui disent que le PRD n’existe plus, ils auront l’occasion de constater. C’est pourquoi la commune d’Akpro-Missérété est en train de préparer l’événement. Nous avons déjà mobilisé plus de 2000 militants qui vont débarquer au stade Charles de Gaulle de Porto-Novo pour le lancement et nous avons déjà choisi nos représentants qui seront dans les commissions pour les travaux. C’est pour vous dire donc c’est avec enthousiasme et grande joie que nos élus, nos militants qui sont toujours restés, qui ne sont pas des transhumants professionnels, qu’ils ont accepté venir sur les lieux. »

 

A l’occasion de cette université de vacances le positionnement du parti su l’échiquier politique national est très attendu. Le Prd va-t-il continuer à se réclamer de la mouvance présidentielle ou se déclarera-t-il d’opposition ? Il faut attendre la fin des travaux, le dimanche pour le savoir.

La rentrée universitaire démarre le 14 octobre 2019

Le ministère de l’enseignement supérieur a sorti le calendrier de la rentrée universitaire qui va débuter le 14 octobre 2019. A travers une note de service en date du 20 septembre 2019, le ministre de l’enseignement supérieur a établi le chronogramme de l’année universitaire 2019-2020. La date de démarrage de la rentrée, les périodes de vacances, les moments de composition et la fin de la rentrée sont fixés. Les dates prévues pour l’accomplissement des différentes phases de l’année universitaire sont déterminées. Cela vient situer tous les acteurs du mon universitaires à savoir apprenants, enseignants, parents d’étudiants et même les associations syndicales. Chaque composante saura à quoi s’en tenir et ne pas naviguer à vue.

 

 

 

Lire ci-dessous, l’intégralité de la note de service.

Note de service portant calendrier universitaire 2019-2020 des Universités publiques et privées du Bénin

La ministre de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique porte à la connaissance de toute la communauté universitaire que le calendrier des activités académiques au titre de l’année universitaire 2019-2020 se présente comme suit :

– L’année universitaire 2019-2020 débute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020 ;

– La rentrée solennelle des Universités du Bénin aura lieu le lundi 21 octobre 2019 ;

– Les inscriptions sont ouvertes dans les universités du Bénin à partir du 14 octobre 2019 et prennent fin le mercredi 15 janvier 2020 ;

– L’année universitaire 2019-2020 est subdivisée en deux (02) semestres :

  • le premier semestre débute le lundi 14 octobre 2019 et prend fin le vendredi 28 février 2020 ;
  • le second semestre débute le lundi 09 mars 2020 et prend fin le vendredi 17 juillet 2020.

– Les cours se déroulent du lundi au samedi et les Universités du Bénin vaqueront les dates et périodes ci-après :

1er semestre

  • Fête de la Toussaint : vendredi 1er novembre 2019 ;
  • Vacances de Noël : du lundi 23 décembre 2019 au dimanche 05 janvier 2020 ;
  • Fête des religions traditionnelles : jeudi 10 janvier 2020 ;
  • Vacances inter semestre : du lundi 02 mars 2020 au vendredi 06 mars 2020.

2ème semestre

  • Vacances de Pâques : du lundi 06 avril 2020 au lundi 13 avril 2020 ;
  • Ascension : jeudi 21 mai 2020 ;
  • Lundi de Pentecôte : lundi 1erjuin 2020.

– Les Universités du Bénin vaqueront les autres dates décidées par le gouvernement.

– La rentrée universitaire 2020-2021 est fixée au lundi 20 septembre 2020.

Le Directeur général de l’enseignement supérieur, les recteurs des universités nationales du Bénin et les promoteurs des établissements privés d’enseignement supérieur sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’application de la présente Note de service qui prend effet pour compter de la date de sa signature et qui sera publiée partout où besoin sera.

Fait à Cotonou, le 20/09/2019

Eléonore Yayi Ladékan

Ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique

Drame au commissariat de Mane à Boukoumbé

Un fait hors du commun a eu lieu au commissariat de Manta à Boukoumbé. Le lieu de sécurité serait devenu un camp de mort.

Dans la commune de Boukoumbé, département de l’Atacorat au nord du Bénin, un évènement qui n’est pas ordinaire s’est produit.  .En effet, selon certaines informations, un certain Combetti Fidel, interpellé et conduit au commissariat de Manta n’en est pas sorti vivant de ce lieu. L’affaire défraie la chronique depuis quelques jours.

A en croire le frère de la victime,  Combetti Koumba Ferdinard, Combetti Fidèle serait assassiné au commissariat de Manta par des personnes non encore identifiées. Dans son récit, il explique que Fidèle Combetti  qui avait été conduit au commissariat était gardé à vue pour que son dossier soit traité le lendemain.

En attendant qu’il fasse jour avant d’aller au chevet de son frère, on l’appelle à une heure tardive de la nuit pour lui annoncer la mort de son frère qui serait extirpé de sa cellule et abattu par des personnes non encore identifiées. En effet, des individus auraient attaqué le commissariat. Les agents de garde en sous-effectif auraient fui les lieux en abandonnait le détenu à son sort macabre.

A entendre le frère de la victime, la scène qu’il a vu au commissariat était celle d’un crime. Son frère gardé à vue aurait été extirpé de sa cellule avant d’être assassiné et gisant dans le sang. Le lieu de sécurité devient ainsi celui d’insécurité. Ce qui relance la question de la protection des biens et des personnes.

 

Adoption du projet de loi de finances gestion 2020

Le projet de loi de finances de l’année prochaine a été adopté par le conseil des ministres. Encore appelé Budget de l’Etat, la loi de finances d’une année définit les recettes envisagées et les dépenses  prévues.

Conformément aux dispositions constitutionnelles, le Conseil a adopté la politique budgétaire de l’Etat pour la gestion 2020 ainsi que le projet de loi de finances qui en découle.

Ledit projet est équilibré en ressources et en charges à mille neuf cent quatre-vingt-six milliards neuf cent dix millions (1986,910 milliards) de FCFA, soit une hausse de cent neuf milliards trois cent soixante-sept millions (109,367 milliards) de FCFA correspondant à un taux d’accroissement de 5,8% par rapport à l’exercice 2019.

Ce projet de loi de finances gestion 2020 postule un taux de croissance de 7,6%, un déficit budgétaire de l’ordre de 1,8% du PIB, en amélioration de 0,4% par rapport au niveau attendu à fin décembre 2019, et un taux d’inflation maîtrisé.

Ce montant global du budget reflète les ambitions du gouvernement pour l’année à venir. Mais il peut être réduit lors de l’examen du budget au parlement. En effet, ce projet adopté va être transmis à l’Assemblée nationale. C’est elle qui va l’adopter avant que la loi des finances puisse exister.

Une autre procédure législative va donc se déclencher  au parlement pour l’adoption ou non du Budget général de l’Etat gestion 2020  avant le 31 décembre 2019. L’Assemblée Nationale doit être saisie du projet de loi de finances au plus tard une semaine avant ouverture session d’octobre. Après cette saisine, les services du parlement enclenchent la procédure d’adoption de la loi des finances.

 

Voici la procédure parlementaire relative aux lois de finances

– Lettre d’Information du Président de la République de la date d’ouverture solennelle de la session budgétaire. (Après saisine et transmission du projet de loi des finances au parlement)

– Après ouverture solennelle, distribution les jours suivants du projet de loi de finances et du Programme d’investissements publics.

– Distribution du projet d’ordre du jour et de l’ordre du jour.

– Communication au Gouvernement du calendrier des travaux budgétaires et suivi des travaux budgétaires

– Mise en forme des rapports budgétaires, distribution aux députés et transmission de quatre (4) exemplaires au Gouvernement.

– Réception par la Commission des finances des amendements au projet de loi de finances dans les quatre (4) jours suivant la distribution du rapport général.

– Collecte des amendements au niveau du service des Commissions et transmission à la Commission des finances.

– Examen du Rapport Général et vote de la loi de finances et du Programme d’Investissements Publics.

– Mise en forme et transmission en quatre (4) exemplaires, sous 48 heures au Président de la République pour promulgation.

Plusieurs milliards mobilisés pour la réalisation du programme d’actions du gouvernement

Le comité de mobilisation des ressources du Programme d’actions du gouvernement (Pag) 2016-2021 a tenu , le mardi 24 septembre, une réunion avec les Partenaires Techniques et Financiers (PTF) à Sèmè-City à Cotonou. Devenue traditionnelle, cette rencontre entre les deux organes est la deuxième au titre de cette année 2019. Son but est de faire le point des mobilisations des ressources et d’envisager des perspectives.

Pour un montant global de 9039 milliards de FCfa attendu pour le financement du Programme d’actions du gouvernement, 4.943,6 milliards Fcfa sont déjà mobilisés à la date du 31 août 2019, soit un taux de 54,70%.

Selon le ministre d’Etat chargé du Plan et du Développement, Abdoulaye Bio Tchané, les ressources mobilisées sont composées comme suit : 33,5 % de prêts consentis auprès de différentes institutions ; 14,7 % de dons ; 34,4 % de ressources levées sur le marché financier sous-régional et international et 17,4 % d’autofinancement (contribution du budget national).

A deux ans de la fin du régime, l’annonce des montants mobilisés fait croire que  la = des grands projets phares du programme d’actions du gouvernement prennent corps.

Le chef de file des PTF a salué l’effort du gouvernement béninois            tout en formulant quelques préoccupations. En effet, ceux-ci souhaitent disposer d’un état des lieux de l’ensemble des réformes engagées par le gouvernement. Ce qui leur permettra de confronter à la réalité les réalisations dites faites.  Ils ont, par ailleurs, soulevé des inquiétudes par rapport aux questions du genre de la  décentralisation et de la protection sociale. La   sécurité a été aussi un point des sujets qui tracassent les PTF.

Cinq douaniers béninois radiés de la fonction publique

Le conseil des ministres de ce mercredi 25septembre a pris une décision de sanction contre cinq agents des douanes. Il leur est reproché des fautes professionnelles graves. En effet, contre trois d’entre eux précédemment en service à la recette d’Athiémé, il est retenu des faits de déclarations non conformes ayant généré un manque à gagner important au Trésor public. Par ailleurs, un contrôle de routine effectué par leurs responsables hiérarchiques les incrimine. Pour les deux autres, l’un a abandonné son poste de travail pour toxicomanie et l’autre condamné par la justice pour délit d’extorsion de fonds.

Un rapport de l’organe de discipline qui s’occupe de ces  cas s’agissant des agents permanents de l’Etat a été présenté et étudié à la réunion du conseil des ministres de ce jour.

Prenant acte de ce rapport, le Conseil a prononcé, conformément aux textes en vigueur, la radiation de ces agents indélicats des effectifs du personnel des Douanes. Il saisit l’occasion pour réaffirmer sa détermination à mettre fin à la prévarication et à l’impunité dans l’Administration publique.

Conseil des ministres : liste des nominations

Plusieurs nominations ont été prononcées lors du conseil des ministres de ce mercredi 25 septembre 2019 au ministère de la Justice et de la Législation et au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts. Voici la liste des personnes nommées à différents postes.

 

Au ministère de la Justice et de la Législation
Sur proposition du Ministre et après avis du Conseil supérieur de la Magistrature

  • A la Chancellerie

– Conseiller technique juridique : Monsieur Daniel Gilles Antonio d’ALMEIDA
– Directrice nationale du Casier judiciaire : Madame Hélène Aurore Orédola ACHOUKE
– Collaborateur à la Direction de l’Education Surveillée et de la Protection spéciale des Mineurs : Monsieur Célestin Jean Mathieu ZANNOUVI

  • Dans les juridictions
    – A la Cour de Répression des Infractions économiques et du Terrorisme
    Conseiller et assesseur : Monsieur Jean da SILVA
    – A la Cour d’Appel de Cotonou
    2ème Substitut général : Monsieur Marc Robert DADAGLO
    3ème Substitut général : Monsieur Michel ADJAKA
    4ème Substitut général : Monsieur Serge Christian Amadé ATAYI

– A la Cour d’Appel d’Abomey
Président : Mèmavo Jacques HOUNSOU
– Au Tribunal de première instance de première classe de Cotonou
Président : Monsieur Victor FATINDE
Juge du 1er cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET
Monsieur Yaovi : Rodolphe Aubin Audrey AZO
Juge du 2ème cabinet d’instruction : Monsieur Medessey Aubert KODJO
Juge du 3ème cabinet d’instruction : Monsieur Nadjimou GADO
Juge du 4ème cabinet d’instruction : Madame Islamiath Alakê Konirêgni MOUSTAPHA
Juge du 5ème cabinet d’instruction et membre de la Commission d’instruction de la CRIET : Monsieur Armand Regan Donald HOUNGUE
– Au Tribunal de première instance de première classe de Porto-Novo
Juge au tribunal : Monsieur Sosthène Paul Armand AGBOWAÏ
– Au Tribunal de première instance de première classe de Parakou
Juge au tribunal : Monsieur Benoît Cyprien TCHIBOZO
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Pobè
Juge d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Serge HOUNNOUVI
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe d’Allada
Substitut du Procureur de la République : Monsieur Raoul Olivier Benoît TCHIAKPE
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Ouidah
Substitut du Procureur de la République : Monsieur Sènanlidé Marcus Engelbert GLELE
– Au Tribunal de première instance de deuxième classe de Lokossa
Juge du 3ème cabinet d’instruction et juge des mineurs : Monsieur Bienvenu SOHOU

Au ministère du Tourisme, de la Culture et des Arts

Sur proposition du Ministre

– Directeur de Cabinet : Monsieur Eric Folly TOTAH
– Secrétaire général du ministère : Monsieur Aristide ADJIBODOU
– Directeur de l’Administration et des Finances : Monsieur Iréné GNIDETE.

 

Assemblée nationale : le suppléant du ministre de la culture installé

Hilaire Adoun est le nouveau député installé au parlement le lundi 23 septembre en remplacement de Jean Michel Abimbola qui est entré au gouvernement à la faveur du dernier remaniement ministériel. Les deux sont élus députés sur la liste du Bloc Républicain dans la 22ème circonscription électorale lors des élections législatives d’avril 2019. Conformément aux normes et à la pratique, chaque député a un supplément qui le remplace en cas d’incapacité à exercer la fonction ou de démission. C’est le cas de Hilaire Adoun qui vient remplacer son  titulaire désormais ministre de la culture au gouvernement.

Extrait de la déclaration du nouveau député installé

« D’abord, je rends grâce à Dieu. C’est Dieu qui nous a permis d’être là aujourd’hui. Ensuite, je remercie le Président de la République, Son excellence Patrice Athanase Guillaume Talon qui a nommé mon titulaire au poste de ministre et qui a permis à ce que son suppléant que je suis sois là aujourd’hui installé à sa place. Je remercie également le ministre Abimbola pour la confiance qu’il a placée en moi pour que je sois son suppléant. Enfin, je remercie toute la population béninoise et celle du plateau de la 22ème en particulier pour la confiance qu’ils nous ont accordé. Je profite pour dire que nous n’allons pas les décevoir. Le défi que nous sommes appelés à relever est capital. Aujourd’hui, nous sommes à l’Assemblée, aux côtés de nos collègues, nous allons voter des lois digestes pour la population. Nous allons faire le contrôle de l’action gouvernementale. En tant que député de la 22ème circonscription électorale, je dis à ma population que nous n’allons pas les décevoir. Nous sommes ensemble pour la lutte pour le développement du Bénin tout entier et pour le plateau en particulier. »

HAAC : vers une nouvelle réforme de régulation des médias en ligne

La Haute Autorité de l’Audiovisuelle et de la Communication du  Bénin (HAAC) ouvert sa deuxième session ordinaire de l’année 2019 le mardi 24 septembre au siège de l’institution.

Installée en juillet passé, cette nouvelle mandature de l’organe de régulation des médias entend poursuivre l’œuvre entamée par ses prédécesseurs mais tient à apporter sa touche en mettant un point d’honneur à faire des réformes dans plusieurs domaines.  Dans son discours d’ouverture de la session, le président de la Haaac, Rémi Prosper Moretti a annoncé les couleurs.

 

Régulation des médias en ligne

Au nombre des points inscrits à l’ordre du jour de cette session, la régulation des médias en ligne occupe une place majeure. Des réformes sont annoncées dans cette catégorie de presse. En effet, pour le président de la Haac, la régulation des médias en ligne doit se poursuivre. Désormais, les promoteurs sélectionnés et autorisés à exercer seront invités à signer une convention avec la Haac. «Sans pour autant fermer la voie à une nouvelle vague d’autorisations» précise-t-il.

Par ailleurs et toujours dans ce sens, il est annoncé qu’un projet de décret d’application va intervenir pour  définir ses relations avec  l’Autorité de régulation des communications électroniques et de la poste du Bénin (ArcepBénin), conformément aux dispositions de l’article 12 de la loi sur le code de l’information et de la communication en République du Bénin. Ceci va leur permettre, dans un effort conjoint, de mieux assurer leur mission de régulation en occurrence des médias en ligne.

Autres sujets à l’ordre du jour de la session

Plusieurs d’autres sujets non moins importants ont été aussi à l’ordre du jour de la session. Il s’agit, entre autres, des dispositions à prendre pour contrôler la couverture médiatique des prochaines élections municipales, communales et locales. La question de la carte de presse a également retenu l’attention pour être étudiée lors de cette session.

Célébration de la journée de souvenir du général Mathieu Kérékou

C’est la fondation qui porte son nom qui a initié la journée et a entrepris de célébrer l’ancien président de la république du Bénin. Devant la presse nationale ce samedi 21 septembre les responsables de la fondation ont tenu à rendre hommage à l’œuvre colossale accomplie par l’ancien président dans l’histoire politique de la nation.

Pour immortaliser l’ancien Chef d’Etat béninois, Mathieu Kérékou, l’un de ses anciens ministres, Ali Houdou, avec certains de ses camarades de l’ancien régime ont créé une fondation qui porte le nom de leur leader, ‘’Fondation Mathieu Kérékou’’.

Au cours de la conférence de presse, les organisateurs ont annoncé des initiatives prises visant à pérenniser les idéaux du général. Selon le secrétaire général de la fondation, elle s’engage à créer des cercles d’études de la pensée politique du général
Mathieu Kérékou dans les collèges d’enseignement secondaire au niveau des 77 communes du pays.  A l’en croire, il est envisagé, par ailleurs, l’édition de 770 livres intitulés « Notre ami, Mathieu Kérékou » qui seront mis à la disposition des  communes du Bénin afin de permettre à la jeunesse de connaitre l’énigmatique homme qu’a été Mathieu Kérékou.

Plusieurs autres actions sont prévues par la fondation pour que l’histoire du général ne s’oublie pas par la jeune génération.

 

Qui est Mathieu Kérékou ?

Au Bénin comme ailleurs ce nom est évocateur. Mathieu Kérékou  a été l’un des présidents de la république du Bénin les plus controversés pendant la période révolutionnaire mais qui a su faire presque l’unanimité aux premières heures de la démocratie. Il est défini par son entourage comme un homme imprévisible, insaisissable, doté d’un grand sens d’humour, travailleur infatigable puissamment aidé par le destin, redoutable manœuvrier sur le plan politique, sa biographie ne demeure pas moins un pan de l’histoire béninoise contemporaine.

Il prit le pouvoir en 1972 par un putsch. Il devint président de la république et occupa  le poste plus longtemps que tous les autres chefs d’Etat béninois réunis, depuis l’indépendance du pays en 1960.

En 1990 il fût emporté par le vent de la démocratie avant de revenir aux affaires en 1996. Il est réélu en mars 2001. Il n’a pas pu se représenter à la fin de son mandat en 2006.

Il est décédé le 14 octobre 2015 à l’âge de 82 ans.