Coopération sino-béninoise pour une gouvernance mondiale

À Porto-Novo, le Bénin et la Chine renforcent leur coopération parlementaire pour promouvoir une gouvernance mondiale inclusive. Une rencontre stratégique qui illustre l’engagement des deux nations à bâtir un dialogue durable et multilatéral.

 

 Porto-Novo, le 18 septembre 2025- À Porto-Novo, un vent de coopération internationale souffle sur le Palais des Gouverneurs. En effet, Hier matin, le Président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, a accueilli S.E.M. Shen Hi, Chargé d’affaires de l’Ambassade de la République populaire de Chine au Bénin, pour une rencontre aussi symbolique que stratégique. Cet échange s’inscrit dans une dynamique de renforcement des liens entre les deux nations, mettant en lumière des initiatives chinoises d’envergure mondiale, avec le Bénin comme partenaire clé.

Dialogue stratégique : le Bénin, un relais privilégié de la vision chinoise

 

Au cœur de cette audience, deux sujets majeurs ont rythmé les discussions. Tout d’abord, le retour d’expérience de la récente visite du Président Vlavonou en Chine, dans le cadre d’une rencontre sur l’Initiative pour le Développement mondial. Ensuite, la présentation officielle de l’Initiative pour la Gouvernance mondiale, dévoilée le 1ᵉʳ septembre 2025 par le Président chinois Xi Jinping. Cette dernière ambitionne de promouvoir un multilatéralisme renforcé, de consolider l’autorité des Nations Unies et d’œuvrer pour le bien-être des peuples à travers le monde.

À l’issue de l’entretien, S.E.M. Shen Hi, s’adressant à la presse, a souligné l’importance de cette initiative : « Elle joue un rôle crucial pour préserver le multilatéralisme et promouvoir un avenir commun pour l’humanité. C’est pourquoi nous comptons sur le Bénin, à travers son Assemblée nationale, pour relayer ces idées et participer à leur rayonnement. »

Le Bénin renforce sa coopération avec la Chine lors d’une rencontre parlementaire à Porto-Novo. Objectif : promouvoir le multilatéralisme et positionner l’Assemblée nationale comme relais diplomatique régional.

Une coopération parlementaire pour une diplomatie mondiale

 

Symbole fort de cette rencontre, des documents expliquant les principes de l’Initiative pour la Gouvernance mondiale ont été remis au Président Vlavonou. Ce geste marque la volonté de la Chine de faire de l’Assemblée nationale béninoise un porte-voix pour diffuser cette vision à l’échelle régionale et internationale. En confiant ces documents à la deuxième personnalité de l’État, la Chine mise aussi  sur le rôle influent du Bénin pour promouvoir des valeurs de coopération et de solidarité globale.

Le Bénin renforce sa coopération avec la Chine lors d’une rencontre parlementaire à Porto-Novo. Objectif : promouvoir le multilatéralisme et positionner l’Assemblée nationale comme relais diplomatique régional.

Un partenariat en pleine expansion : au-delà des échanges, une vision partagée

 

Cette audience s’inscrit dans une longue histoire de collaboration fructueuse entre le Bénin et la Chine, marquée par des projets dans les infrastructures, l’éducation et la santé. Désormais, en plaçant le dialogue au niveau parlementaire, les deux pays renforcent leur partenariat stratégique, avec une ambition commune : construire un monde plus équitable et connecté.

 

perspectives : l’avenir d’une coopération sans limite

 

En conclusion, cette rencontre au Palais des Gouverneurs illustre une fois de plus le dynamisme des relations sino-béninoises. Alors que le monde fait face à des défis globaux, le Bénin se positionne comme un acteur engagé, prêt à porter des initiatives visionnaires aux côtés de partenaires internationaux. Reste à voir comment cette nouvelle alliance parlementaire se traduira concrètement sur le terrain, et si d’autres initiatives diplomatiques de ce type verront le jour dans les prochains mois.

Bénin : quand la « Venise de l’Afrique » brille à Paris

Du 23 au 25 septembre, le Bénin dévoile ses trésors culturels et naturels à l’IFTM Top Resa à Paris. Une vitrine stratégique pour affirmer son ambition touristique sur la scène mondiale.

 

Cotonou, 18 septembre 2025 – Imaginez un voyage où l’histoire vibrante, la culture envoûtante et la nature préservée se rencontrent pour offrir une expérience inoubliable. Ainsi, du 23 au 25 septembre 2025, le Bénin, joyau d’Afrique de l’Ouest, dévoilera toute sa splendeur au salon IFTM Top Resa, l’événement phare du tourisme mondial, qui se tiendra à Paris, Porte de Versailles. À travers son Pavillon (stand S086), le pays compte captiver les professionnels du voyage et les curieux en quête de destinations authentiques, tout en affirmant son statut de nouvelle étoile du tourisme africain.

 

IFTM Top Resa  : une scène mondiale pour affirmer une ambition

 

L’IFTM Top Resa, véritable carrefour de l’industrie touristique, attire chaque année des milliers de professionnels – tour-opérateurs, agences de voyages, compagnies aériennes et investisseurs – venus découvrir les tendances et forger des partenariats. Pour le Bénin, cette participation est bien plus qu’une simple présence : c’est aussi une occasion stratégique de séduire un public international et de positionner la destination comme un incontournable. En s’installant au cœur de ce salon prestigieux, le pays démontre également son dynamisme et son ambition de devenir une référence sur le marché européen.

Le pavillon béninois : plus qu’une vitrine, un pont vers l’avenir

 

Depuis des décennies, le Bénin mise sur le tourisme pour dynamiser son économie et créer des opportunités durables. grâce à l’IFTM, les visiteurs du Pavillon béninois plongeront dans un univers où passé et modernité s’entrelacent. en effet , le Pavillon du Bénin sera un lieu de rencontres et d’opportunités. Des sessions B2B, des échanges avec les médias et des moments de networking permettront aussi aux professionnels de découvrir une destination en pleine ascension. Coordonné par l’agence Bénin Tourisme, le stand promet une immersion captivante et des perspectives de collaborations fructueuses pour les acteurs du secteur.

Sindé Chekete, Directeur Général de Bénin Tourisme, ne cache pas son enthousiasme : « À l’IFTM Top Resa, le Bénin affirme son ambition de devenir une destination touristique majeure. Nous invitons les professionnels et les passionnés de voyage à venir découvrir la richesse de notre patrimoine, notre hospitalité légendaire et nos expériences uniques. Le Bénin, c’est une invitation à l’émerveillement, et nous sommes prêts à le partager avec le monde. »

 

IFTM Top Resa  : un pays séducteur et prometteur

 

En somme, en misant sur des infrastructures modernes, la préservation de son patrimoine et une vision audacieuse, le Bénin s’impose comme une destination qui allie authenticité et innovation. Que vous soyez un voyageur en quête d’aventure, un professionnel du tourisme ou un investisseur, le Pavillon béninois à l’IFTM Top Resa est une étape incontournable pour découvrir une Afrique vibrante et accueillante.

Rendez-vous du 23 au 25 septembre à Paris pour plonger dans l’univers du Bénin. Une chose est sûre : cette destination ne laissera personne indifférent.

Le Bénin saura-t-il traduire cet élan international en un afflux de touristes durable, ou les défis de la promotion et de l’accessibilité freineront-ils son ascension vers le sommet du tourisme africain ?

Bénin, carrefour de l’intégration : l’UEMOA se réinvente à Cotonou

Du 15 au 19 septembre 2025, la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’UEMOA réunit à Cotonou les députés des huit États membres pour accélérer l’intégration régionale autour des énergies renouvelables et de la libre circulation des professions libérales.

 

Sous le ciel animé de Cotonou, la capitale béninoise pulse d’une énergie nouvelle. En fait, depuis le 15 septembre, l’Hôtel Azalaï accueille la 38ᵉ session extraordinaire du Comité interparlementaire de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), un rendez-vous crucial où les parlementaires des huit nations unissent leurs voix pour façonner l’avenir de la sous-région. Au menu : des discussions vibrantes sur les énergies renouvelables, la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales. Dans un monde où l’intégration régionale n’est plus une option mais une nécessité, Cotonou s’impose comme le carrefour des ambitions ouest-africaines, avec un objectif clair : bâtir un avenir plus vert, plus fluide et plus prospère.

38ᵉ session extraordinaire de l’UEMOA : une cérémonie d’ouverture sous le signe de la résilience

 

La session s’est ouverte lundi sous les auspices de Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, dont l’allocution a donné le ton : l’UEMOA, malgré les tensions qui secouent parfois l’institution, reste un moteur d’intégration régionale. « Votre présence, chers députés, témoigne de votre engagement à porter haut les ambitions de nos peuples », a-t-il déclaré, saluant la résilience du Comité interparlementaire (CIP-UEMOA). En outre, son discours, empreint de conviction, a souligné l’importance du Bénin comme hôte de cette session, un choix qui reflète la confiance placée en ce pays pour faire avancer les débats sur des enjeux cruciaux.

À ses côtés, Fononna Cheick Ahmed Coulibaly, président par intérim du CIP-UEMOA, a dévoilé les ambitions de ces cinq jours de travaux. « Nous sommes ici pour poser des jalons concrets vers une intégration plus forte », a-t-il affirmé, mettant en lumière deux thématiques brûlantes : le développement des énergies renouvelables et la garantie de la libre circulation des personnes et des biens, ainsi que le droit d’établissement des professions libérales.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente. À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Énergies vertes et mobilité : la sous-région face à ses défis majeurs

 

Les parlementaires, issus des huit pays membres de l’UEMOA, se penchent sur deux communications majeures. La première, intitulée « Développement et promotion des énergies renouvelables dans l’espace UEMOA : enjeux et perspectives », explorera comment les énergies solaires, éoliennes et autres solutions vertes peuvent répondre au défi énergétique de la région. « La dépendance aux énergies fossiles et l’accès limité à l’électricité, surtout en milieu rural, freinent notre développement », a rappelé le président Vlavonou, citant l’exemple de l’Union européenne, née des cendres de la Communauté du charbon et de l’acier. Pour l’UEMOA, il est évident qu’investir dans les énergies renouvelables n’est pas seulement une question écologique : c’est une condition essentielle pour booster l’économie et améliorer la vie des populations.

La seconde communication, axée sur la libre circulation et le droit d’établissement des professions libérales, s’attaque à un autre défi majeur : fluidifier les échanges humains et économiques dans l’espace UEMOA. Bien que l’ambition d’un marché commun existe, les échanges intercommunautaires restent faibles. Par conséquent, faciliter la mobilité des avocats, médecins ou architectes, tout en garantissant leur droit de s’installer dans un autre pays membre, pourrait dynamiser l’économie régionale et renforcer l’intégration. « Ces discussions ne sont pas théoriques, elles touchent au cœur de notre survie collective », a insisté le président Vlavonou.

Feuille de route pour une UEMOA plus forte

 

À l’issue de ces cinq jours, les députés formuleront des recommandations concrètes pour accélérer la mise en œuvre de ces priorités. « Notre objectif est clair : faire des énergies renouvelables et de la libre circulation des leviers d’intégration et de prospérité », a déclaré Fononna Coulibaly. Ces propositions, attendues avec impatience, pourraient redessiner les politiques énergétiques et économiques de l’UEMOA, offrant des solutions adaptées aux réalités de la sous-région.

À Cotonou, la 38ᵉ session du Comité interparlementaire de l’UEMOA explore les enjeux de l’intégration régionale à travers les énergies vertes et la mobilité professionnelle. Une rencontre stratégique pour bâtir une Afrique de l’Ouest plus fluide et résiliente.

Cotonou, plus qu’une ville, une vision pour l’avenir

 

En somme, Cotonou incarne l’espoir d’une Afrique de l’Ouest plus unie et plus résiliente. En dépit des défis politiques et économiques, l’UEMOA reste un phare d’intégration, et cette 38ᵉ session en est la preuve. Alors que les débats se poursuivent jusqu’au 19 septembre, une chose est sûre : les décisions prises ici pourraient éclairer le chemin vers un avenir où l’énergie verte et la mobilité sans entraves deviennent les moteurs d’une région prospère. Cotonou, cette semaine, n’est pas seulement une ville : c’est une vision.

Reste à voir si les recommandations de cette session pourront réellement se traduire en actions concrètes, capables de surmonter les obstacles politiques et législatifs qui ont souvent ralenti l’intégration par le passé.

Trois partis s’unissent pour refonder le Bénin

Trois partis : l’UPR, le BR et les FCBE ont signé un accord historique de coalition parlementaire et de gouvernance. Une alliance inédite qui ambitionne de stabiliser les institutions et relancer le développement du Bénin.

 

Hier, le 16 septembre 2025, une date désormais gravée dans les annales de la politique béninoise, trois grandes formations politiques, l’Union Progressiste le Renouveau (UPR), le Bloc Républicain Officiel (BR) et les Forces Cauris pour un Bénin Émergent (FCBE), ont scellé un protocole d’accord de coalition parlementaire et de gouvernance. Ce moment solennel, empreint d’espoir, marque un tournant décisif pour le Bénin. En effet, il unit ces forces politiques autour d’un objectif commun : construire une nation plus forte, plus stable et résolument tournée vers l’avenir.

Dans un contexte où les défis mondiaux et nationaux exigent des réponses collectives, cette alliance incarne une volonté de dépasser les clivages pour privilégier l’intérêt supérieur du pays. « C’est un signal fort envoyé à la nation : l’unité est notre force », a déclaré un représentant de l’UPR lors de la cérémonie de signature. De ce fait, ce partenariat, bâti sur les piliers de la confiance, de la loyauté et de l’ouverture, ambitionne de redéfinir la gouvernance béninoise en plaçant la stabilité, la démocratie et le développement au cœur de son action.

 Trois partis :  une feuille de route pour la paix et le progrès

 

L’accord signé hier s’articule autour de trois priorités majeures : garantir la paix et la stabilité institutionnelle, préserver les acquis démocratiques et promouvoir un développement harmonieux pour tous les Béninois. Ces engagements résonnent comme une promesse d’un avenir où chaque citoyen, qu’il soit des zones urbaines ou rurales, puisse bénéficier des fruits d’une gouvernance concertée et inclusive.

En outre, cette coalition intervient à un moment clé, alors que le Bénin fait face à des enjeux cruciaux : relance économique post-crise, renforcement des institutions démocratiques et lutte contre les inégalités. Ainsi, en unissant leurs forces, l’UPR, le BR et les FCBE entendent proposer une vision commune, capable de répondre aux aspirations d’une population en quête de progrès et de sérénité.

Trois partis majeurs du Bénin ont scellé une coalition politique pour garantir la stabilité, renforcer la démocratie et impulser un développement inclusif. Un tournant décisif pour l’avenir du pays. Trois partis majeurs du Bénin ont scellé une coalition politique pour garantir la stabilité, renforcer la démocratie et impulser un développement inclusif. Un tournant décisif pour l’avenir du pays. Trois partis majeurs du Bénin ont scellé une coalition politique pour garantir la stabilité, renforcer la démocratie et impulser un développement inclusif. Un tournant décisif pour l’avenir du pays.

La maturité politique au service du Bénin

 

Ce protocole d’accord n’est pas seulement un document politique, c’est un symbole. Il illustre la capacité des acteurs politiques à transcender leurs différences pour écrire ensemble une nouvelle page de l’histoire du Bénin.

« Cette alliance montre que la démocratie béninoise est mature et prête à relever les défis du XXIe siècle », a souligné un analyste politique local.

En effet, dans un monde où la polarisation politique fragilise souvent les démocraties, cet élan de convergence est une bouffée d’optimisme.

Trois partis  : l’aube d’un avenir incertain ?

 

Alors que les détails de cette coalition seront précisés dans les semaines à venir, l’enthousiasme est palpable. Les citoyens, observateurs et partenaires internationaux suivent avec attention cette dynamique qui pourrait redessiner le paysage politique béninois pour les années à venir. Ce jeudi , le Bénin se réveille avec une conviction renforcée : l’union fait la force.

En signant cet accord, l’UPR, le BR et les FCBE ne se contentent pas de former une coalition ; ils posent les fondations d’un Bénin plus uni, plus résilient et plus ambitieux. Une page se tourne, et une nouvelle histoire commence. Mais au-delà de l’euphorie de l’instant, cette alliance survivra-t-elle aux inévitables divergences politiques et aux défis de la gouvernance ? Seul l’avenir nous le dira, et il sera intéressant d’observer comment cette union traduira ses promesses en actions concrètes pour le bien-être de la population béninoise.

Bénin 2026 : Le quitus fiscal, une arme politique pour museler l’opposition ?

À moins d’un an des élections générales, le quitus fiscal devient le cœur d’une vive controverse politique au Bénin. Le parti Les Démocrates accuse le pouvoir d’instrumentaliser ce document obligatoire pour écarter ses adversaires. Alors que la plateforme de délivrance vient d’ouvrir, l’opposition dénonce une stratégie d’exclusion et appelle à la mobilisation citoyenne. Le pays entre-t-il dans une zone de turbulences démocratiques ?

Cotonou, 16 septembre 2025 – À moins d’un an des élections générales au Bénin, une polémique enflamme le débat politique. Lors d’un point de presse tenu hier à Cotonou, le parti Les Démocrates a lancé un cri d’alarme : le quitus fiscal, un document clé pour toute candidature électorale, serait utilisé comme une arme politique par le régime en place pour écarter ses adversaires. Alors que la plateforme de délivrance des quitus fiscaux vient d’ouvrir, le principal parti d’opposition dénonce une stratégie d’exclusion orchestrée par le pouvoir, à l’approche des échéances cruciales de 2026. Le Bénin est-il à la croisée des chemins pour sa démocratie ?

 

Le quitus fiscal, une exigence à haut risque

 

Le vendredi 12 septembre 2025, la Direction Générale des Impôts (DGI) a annoncé l’ouverture de la plateforme en ligne pour la demande et la vérification des quitus fiscaux, exigés par l’article 41 du Code électoral pour tout candidat aux élections. Ce document, qui atteste qu’un candidat est à jour de ses impôts sur les trois dernières années, est une condition sine qua non pour participer aux scrutins communaux, municipaux, législatifs ou présidentiels de 2026. Si Les Démocrates ne contestent pas cette exigence, ils pointent du doigt son instrumentalisation.

« Le quitus fiscal est devenu une arme redoutable pour exclure, contrôler et éliminer les adversaires politiques », a déclaré un porte-parole du parti lors du point de presse. Selon Les Démocrates, le régime dit de la Rupture a déjà utilisé ce mécanisme par le passé, notamment lors des élections de 2019 et 2023, pour disqualifier des opposants pourtant en règle fiscalement. De plus, des impositions « fantaisistes » auraient même été infligées à certains candidats, les privant de leur droit de se présenter.

 

Les restrictions de la plateforme font naître la suspicion

 

L’ouverture tardive de la plateforme, annoncée seulement quatre jours avant ce point de presse, alimente les soupçons. Les Démocrates dénoncent des restrictions inquiétantes : les candidats doivent préciser le type d’élection pour lequel ils demandent leur quitus fiscal et ne peuvent postuler que pour un seul scrutin à la fois. Cette limitation, selon le parti, viole le Code électoral, qui n’impose aucune restriction de ce type. « Rien n’interdit à un citoyen de se porter candidat à plusieurs élections, surtout quand les dépôts de candidatures se font à des dates différentes », martèle le parti.

Cette exigence, combinée à un calendrier serré, crée une véritable course contre la montre, particulièrement pour les élections communales et municipales, qui mobilisent un grand nombre de candidats. Par conséquent, pour Les Démocrates, il s’agit d’une manœuvre délibérée pour compliquer l’accès des opposants aux scrutins de 2026.

 

Un appel à la mobilisation citoyenne et à la vigilance

 

Face à ce qu’il qualifie d’« énième machination », le parti Les Démocrates ne compte pas rester les bras croisés. Après avoir alerté sans succès les autorités – via des courriers adressés au ministre des Finances et à la DGI en mars et août 2025 –, le parti appelle à une dépolitisation urgente des institutions électorales. Il exige que les quitus fiscaux soient délivrés sans discrimination, conformément à la loi, à tout citoyen à jour de ses impôts, quelle que soit l’élection visée.

« Nous ne laisserons personne être arbitrairement exclu », a déclaré le parti, lançant un appel vibrant à la mobilisation du peuple béninois et à la vigilance de la communauté internationale.

Les Démocrates promettent de tout mettre en œuvre pour participer aux trois élections de 2026 – communales, législatives et présidentielle – et consolider ainsi la démocratie béninoise, « chèrement acquise ».

 

 Quitus fiscal : l’avenir démocratique du Bénin en jeu

 

À l’approche des élections de 2026, cette polémique met en lumière les tensions croissantes au sein de l’arène politique béninoise. Le quitus fiscal, conçu comme un outil de transparence, est-il en train de devenir une arme d’exclusion ? Alors que les jours s’égrènent, les Béninois observent avec attention : la bataille pour une démocratie inclusive est bel et bien lancée. Les Démocrates, galvanisés, appellent à une « marche irréversible pour la victoire ».

Cette controverse sur le quitus fiscal pourrait-elle fragiliser le processus électoral et la crédibilité des prochaines élections ?

Cotonou accueille le prestigieux CWA NextGen Travel 2025

Du 16 au 19 septembre 2025, le Bénin entre dans une nouvelle ère touristique. En accueillant la première édition du CWA NextGen Travel, Cotonou se transforme en carrefour stratégique pour l’innovation, la coopération et le rayonnement du tourisme africain. Porté par Amadeus et Bénin Tourisme, cet événement d’envergure propulse le pays au cœur des ambitions continentales.

 

Cotonou, 16 septembre 2025 – Le Bénin brille sous les feux des projecteurs mondiaux ! En fait, Amadeus, géant des solutions technologiques pour le voyage, et Benin Tourisme, fer de lance de la promotion touristique nationale, viennent d’entamer un évènement retentissant : la première édition du Central & West Africa NextGen Travel 2025 se tient à Cotonou, du 16 au 19 septembre 2025. Ainsi, dans les murs élégants de l’hôtel Sofitel Cotonou Marina Hotel & Spa, cet événement d’envergure positionne le Bénin comme le nouveau joyau touristique de l’Afrique de l’Ouest.

 

 CWA NextGen Travel : une rencontre pour l’avenir du tourisme régional

 

Du 16 au 19 septembre 2025, Cotonou sera le carrefour des idées et des innovations pour le tourisme en Afrique centrale et occidentale. En effet, le CWA NextGen Travel 2025 réunit des décideurs, experts et partenaires stratégiques du secteur pour des échanges visionnaires. Au programme, des discussions sur les technologies de pointe, les tendances du voyage et les stratégies pour faire de la région une destination incontournable sur la scène mondiale.

Organisé par Amadeus, leader mondial des solutions technologiques pour le tourisme, cet événement marque une étape décisive pour le Bénin. En s’associant à Benin Tourisme, le bras opérationnel de l’État dédié à la promotion de la destination, Amadeus mise aussi sur le dynamisme et l’hospitalité béninoise pour faire de ce sommet un succès retentissant.

 

Cotonou, une destination de choix pour le tourisme

 

Ce choix n’est pas le fruit du hasard. En effet, avec ses plages dorées, son riche patrimoine culturel – des royaumes historiques du Dahomey aux festivals vibrants comme la fête du vaudou – et ses infrastructures en plein essor, le Bénin s’impose comme une référence touristique en Afrique de l’Ouest. L’hospitalité légendaire de ses habitants et les efforts du gouvernement pour moderniser le secteur ont convaincu Amadeus de faire de Cotonou le théâtre de cet événement prestigieux.

« Le Bénin incarne l’avenir du tourisme africain : une destination authentique, ouverte et dynamique », a déclaré un porte-parole d’Amadeus.

En choisissant le Sofitel Cotonou Marina, un établissement alliant luxe et modernité, l’événement offre en fait une vitrine exceptionnelle pour les atouts du pays.

 

L’Afrique de l’Ouest à l’aube d’une nouvelle ère

 

Le CWA NextGen Travel 2025 ne se contentera pas de mettre le Bénin sous les projecteurs. Il offrira également une plateforme unique pour les acteurs du tourisme d’Afrique centrale et occidentale, afin de partager des idées, forger des partenariats et tirer parti des innovations technologiques. Dans un monde où le tourisme durable et connecté est en pleine expansion, cet événement pourrait redessiner l’avenir du voyage dans la région, en attirant investisseurs et voyageurs du monde entier.

Alors que l’annonce fait vibrer les réseaux sociaux béninois, l’excitation est à son comble. Le CWA NextGen Travel 2025 s’annonce comme bien plus qu’un sommet : c’est une célébration du potentiel du Bénin et de l’Afrique de l’Ouest.

Cotonou est prête à accueillir le monde. Cette première édition posera-t-elle les bases d’une collaboration durable qui propulsera le tourisme en Afrique de l’Ouest vers de nouveaux horizons ?

Mauricette Houédanou offre au Bénin sa première médaille d’or mondiale

Ce 16 septembre 2025, sous les projecteurs d’Albena en Bulgarie, une étoile béninoise a brillé plus fort que toutes les autres. À seulement 18 ans, Mauricette Houédanou a remporté l’or en bras de fer, main gauche, catégorie junior -50 kg, lors des Championnats du monde. Son exploit historique propulse ainsi le Bénin sur la carte mondiale du sport de force et fait vibrer tout un continent.

Bulgarie, 16 septembre 2025 – Imaginez une jeune Béninoise de 18 ans, le bras tendu comme un arc, face à des adversaires du monde entier, sous les projecteurs d’une arène bulgare. Ce mardi 16 septembre, Mauricette Houédanou a réalisé l’impossible : en remportant l’or en bras de fer, main gauche, catégorie Standing Junior Girls -50 kg, lors des Championnats du monde en Bulgarie, elle a ainsi gravé son nom dans l’histoire. Première médaille d’or pour le Bénin dans ce sport de force brute et de détermination, cet exploit fait vibrer tout un pays et propulse la petite nation ouest-africaine au sommet du monde.

 

Le triomphe d’une étoile montante

 

À Albena, en Bulgarie, où se déroulent les 46e Championnats du monde de bras de fer organisés par la World Armwrestling Federation (WAF) du 10 au 22 septembre, Mauricette Houédanou a défendu les couleurs béninoises avec une rage de vaincre contagieuse. À seulement 18 ans, cette athlète junior a dominé sa catégorie, battant des concurrentes venues des quatre coins du globe. Son triomphe en main gauche – un geste symbolique de force et de résilience – n’est pas seulement une médaille : c’est la première fois que le Bénin monte sur la plus haute marche mondiale en bras de fer, un sport encore émergent dans le pays, mais qui explose désormais sur la scène internationale.

« C’est un rêve qui devient réalité, pour moi et pour tout le Bénin », a-t-elle déclaré, les yeux brillants, après sa finale épique. Entraînée dans les gymnases modestes de Cotonou, Mauricette incarne l’esprit des jeunes Africains qui transforment les obstacles en opportunités. Son parcours est le reflet d’entraînements acharnés, d’un soutien familial inébranlable et d’une passion pour ce duel d’avant-bras qui teste non seulement la force physique, mais aussi la volonté mentale.

 

Une victoire qui fait rayonner le Bénin

 

Pour le Bénin, cette victoire marque l’entrée fracassante du pays dans l’élite mondiale du bras de fer, un sport où la force brute rencontre la stratégie fine. Jusqu’à présent discret dans les compétitions internationales, le Bénin peut désormais se targuer d’avoir une championne junior qui inspire des milliers de jeunes.

Cette médaille d’or arrive à point nommé, alors que le Bénin célèbre son dynamisme culturel et sportif. Elle pourrait bien booster la pratique du bras de fer dans les écoles et clubs locaux, encourageant ainsi une génération à lever le poing – littéralement – pour des rêves plus grands. C’est un moment de fierté qui rappelle que les talents béninois sont capables de briller sur la scène mondiale.

 

Un symbole d’espoir et de détermination

 

En somme, alors que le monde entier suit les Championnats de Bulgarie, Mauricette Houédanou n’est pas seulement une championne : elle est un symbole. Symbole de la jeunesse africaine qui conquiert les sommets, symbole d’un sport accessible qui unit les peuples. Le Bénin, champion du monde de bras de fer ? Absolument. Et qui sait, peut-être que cette victoire n’est que le début d’une saga dorée.

Félicitations, Mauricette ! Le Bénin tout entier – et l’Afrique avec lui – a le bras levé en ton honneur. Son exploit ouvrira-t-il la voie à une nouvelle génération de champions pour le pays ?

Cotonou mobilise l’Afrique contre les inondations urbaines

Face à l’urgence climatique, près de 100 maires africains se sont réunis à Cotonou pour repenser la résilience urbaine. L’atelier régional « Villes Durables » transforme la capitale béninoise en laboratoire d’innovation, où coopération sud-sud et solutions concrètes dessinent l’avenir des métropoles africaines.

 

Cotonou, 15 septembre 2025 – Dans une Afrique de plus en plus vulnérable aux caprices du climat, Cotonou, la capitale économique du Bénin, s’est imposée comme un véritable hub de coopération sud-sud. Près de 100 maires et élus locaux issus d’une vingtaine de pays africains s’y sont rassemblés ce lundi pour un atelier régional capital, dédié à la gestion des inondations.

Co-organisé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque mondiale, cet événement, intitulé la 3ème édition de l’atelier régional « Villes Durables : Gestion intégrée des risques d’inondation urbaine », transforme la capitale béninoise en un carrefour d’idées et de solutions face à l’un des plus grands défis du continent. Alors que le changement climatique frappe de plein fouet, ce sommet pourrait bien redessiner l’avenir des villes africaines.

Du 15 au 19 septembre 2025, Cotonou accueille un atelier régional sur la gestion des inondations urbaines. Près de 100 élus africains, soutenus par l’AFD et la Banque mondiale, échangent sur des solutions durables pour renforcer la résilience des villes face au changement climatique.

Un cri d’alarme pour l’urbanisation galopante à Cotonou

 

Avec une urbanisation galopante et des pluies de plus en plus imprévisibles, les inondations menacent des millions de vies et d’infrastructures à travers l’Afrique. De Lagos à Nairobi, en passant par Abidjan, les maires présents à Cotonou partagent un même constat alarmant : il est plus qu’urgent d’agir. Par conséquent, l’atelier, qui se tient du 15 au 19 septembre, met l’accent sur l’échange d’expériences et l’identification de solutions innovantes pour renforcer la résilience des villes face à ces catastrophes.

« Les inondations ne sont plus une fatalité. En partageant nos réussites et nos échecs, nous pouvons bâtir des villes prêtes à affronter l’avenir », a déclaré un maire participant, dont les propos résonnent comme un appel à l’action collective et coordonnée.

 

Le Bénin, terre d’expérimentation et d’innovation

 

Le choix de Cotonou comme hôte de cet atelier n’est pas le fruit du hasard. Le Bénin, confronté de manière récurrente à des inondations, est devenu un laboratoire pour des projets urbains novateurs. En partenariat avec l’AFD et le gouvernement béninois, plusieurs initiatives transformatrices sont d’ailleurs en cours :

  • Amélioration du drainage pluvial pour limiter l’impact des fortes pluies.
  • Développement d’infrastructures résilientes, capables de résister aux aléas climatiques.
  • Accompagnement des collectivités dans une planification territoriale durable, pour anticiper les défis de demain.

Ces projets, soutenus par la France via l’AFD, font du développement urbain une priorité stratégique en Afrique. Ils illustrent ainsi un engagement concret pour des villes plus sûres et mieux préparées.

De la discussion à l’action : l’innovation au service de la coopération

 

L’atelier de Cotonou est bien plus qu’un simple lieu de discussion : c’est une véritable plateforme d’innovation. Les maires, aux côtés d’experts de la Banque mondiale et de l’AFD, explorent des solutions allant des technologies de pointe, comme les systèmes d’alerte précoce, aux approches communautaires impliquant les citoyens dans la gestion des risques. Des villes comme Dakar ou Accra partagent leurs initiatives réussies, inspirant d’autres métropoles à emboîter le pas. Cette synergie est essentielle pour catalyser un changement à grande échelle.

 

La promesse d’un avenir urbain résilient à Cotonou

 

Alors que le changement climatique redessine les défis du continent, l’atelier de Cotonou envoie un message d’espoir puissant : l’Afrique peut construire des villes durables, résilientes et inclusives. En réunissant décideurs, experts et partenaires internationaux, cet événement pose les bases d’une coopération renforcée pour protéger les populations urbaines des inondations.

À l’heure où les projecteurs sont braqués sur Cotonou, une question demeure : les solutions nées ici parviendront-elles à transformer durablement les villes africaines ? Une chose est sûre : le chemin vers la résilience est désormais tracé, et il commence au Bénin.

L’avenir de l’urbanisation africaine sera-t-il marqué par la résilience ?

 

À Cotonou, l’UEMOA renforce l’unité régionale

La 38ᵉ session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’UEMOA s’est ouverte à Cotonou dans une ambiance de coopération renforcée. Pendant cinq jours, les parlementaires des huit États membres débattront des réformes clés pour accélérer l’intégration régionale, avec un accent particulier sur la gouvernance, la numérisation et le rôle stratégique des médias.

 

Cotonou, 15 septembre 2025 – Dans une atmosphère empreinte de solidarité ouest-africaine, la capitale économique du Bénin a accueilli ce lundi l’ouverture officielle de la 38ᵉ session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (CIP-UEMOA). Placée sous le haut patronage de Son Excellence Louis Gbèhounou Vlavonou, Président de l’Assemblée nationale du Bénin, cette réunion de haut niveau réunit en effet une quarantaine de parlementaires des huit États membres pour cinq jours d’échanges intenses sur l’intégration régionale.

 

Cotonou, un acteur clé pour l’unité régionale

 

Dès 9 heures, au cœur de l’hôtel Azalaï, les travaux ont été lancés par le Président par intérim du CIP, l’honorable Abdoulaye Soma, en présence de délégations venues du Sénégal, de Côte d’Ivoire, du Mali et d’autres pays de la région.

« Cette session extraordinaire est un moment pivot pour consolider nos acquis et anticiper les défis de demain, dans un contexte de croissance résiliente », a déclaré M. Soma, évoquant une croissance du PIB de l’UEMOA estimée à 6,3 % pour 2025.

Le Président Vlavonou a présidé la cérémonie avec une emphase particulière sur l’unité.

« Le Bénin, en tant qu’hôte, réaffirme son attachement indéfectible à l’idéal d’une UEMOA forte et inclusive. Fédérons nos efforts pour transformer les disparités en opportunités collectives », a-t-il lancé.

Cette session coïncide opportunément avec d’autres initiatives à Cotonou, comme la formation des journalistes sur les politiques économiques de l’UEMOA, renforçant ainsi les synergies entre gouvernance et information publique.

 

Le CIP-UEMOA, une sentinelle de la démocratie et de l’intégration

 

Créé en 1995 par l’article 35 du Traité révisé de l’UEMOA, le Comité Interparlementaire est l’instance de contrôle démocratique de l’Union. Il regroupe 40 députés (cinq par État membre) et veille également à l’harmonisation des législations nationales avec les directives communautaires. De ce fait, il favorise une intégration économique qui bénéficie à 150 millions d’habitants.

 

Un horizon tourné vers l’avenir

 

Au menu des prochains jours : des audits des chantiers comme le Schéma Directeur de Développement Régional (SDER) et des ateliers sur la numérisation parlementaire. Par la suite, les conclusions attendues alimenteront certainement le Conseil des Ministres et le futur Parlement UEMOA.

Cette 38ᵉ session, au-delà des délibérations, est un signal fort : l’Afrique de l’Ouest, malgré les vents contraires, avance unie vers une intégration qui rime avec équité et développement. Pour Vlavonou et ses pairs, l’enjeu est clair : transformer les mots en actes pour un espace communautaire où chaque citoyen se sente chez lui.

Dans ce contexte de défis et d’opportunités, la question qui se pose est la suivante : face aux soubresauts politiques et aux enjeux de sécurité qui touchent certains États membres, les parlementaires parviendront-ils à maintenir l’unité et à accélérer la mise en œuvre de réformes vitales pour l’avenir de la région ?

 

À suivre…

L’UEMOA forme les médias pour bâtir l’intégration économique à Cotonou

À l’heure où l’intégration ouest-africaine se heurte à des défis majeurs, l’UEMOA mise sur les journalistes pour éclairer les enjeux économiques et rapprocher les citoyens des politiques communautaires. À Cotonou, une trentaine de professionnels des huit États membres se forment pour devenir les relais d’une information stratégique, inclusive et accessible.

 

Cotonou, 15 septembre 2025 – Dans un contexte où l’intégration économique ouest-africaine fait face à des défis croissants, la Commission de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) a lancé ce lundi une session de formation cruciale pour les journalistes. Ainsi, du 15 au 19 septembre, une trentaine de professionnels des médias, venus des huit États membres, approfondiront leurs connaissances sur les politiques communautaires, la gouvernance et les grands chantiers de l’espace UEMOA. Organisée à l’hôtel Azalaï, cette initiative vise à faire des médias un relais efficace pour une information accessible et fiable, au service des 150 millions d’habitants de la région.

Du 15 au 19 septembre 2025, l’UEMOA organise à Cotonou une formation pour journalistes venus des huit pays membres. Objectif : renforcer leur capacité à décrypter les politiques économiques et promouvoir une information fiable au service de l’intégration régionale.

Des journalistes formés pour décrypter les enjeux d’un continent en mutation

 

Dès ce matin, les participants — des reporters, des éditorialistes et des correspondants économiques — ont été accueillis par le représentant résident de la Commission au Bénin, Yawovi Batchassi. « Les journalistes sont les yeux et la voix de nos citoyens. Cette formation n’est pas un luxe, mais une nécessité pour décrypter les complexités de notre Union et en rendre compte avec clarté », a-t-il déclaré lors de l’ouverture. Cette initiative s’aligne d’ailleurs sur la vision prospective 2040 de l’UEMOA et son plan stratégique 2025-2030, baptisé « Impact 2030 ».

Le programme, structuré sur cinq jours, alterne présentations théoriques et ateliers interactifs. En conséquence, les thématiques phares couvrent un large éventail :

  • La gouvernance et les politiques : avec une analyse du Règlement 14/2009 sur la transparence budgétaire et des mécanismes anti-corruption.
  • Les indicateurs économiques : via le décryptage du PIB régional, des taux d’inflation et de l’impact du franc CFA sur la stabilité monétaire.
  • Les chantiers communautaires : notamment le Schéma de Développement de l’Espace Régional (SDER) et les initiatives pour la libre circulation des biens et des personnes.

Des experts comme le professeur Albert Honlonkou, éminent économiste béninois, animent les sessions. « Nous passons de la théorie à l’action : comment transformer des données arides en histoires captivantes pour le public ? », a interrogé une journaliste malienne lors d’un premier atelier.

Une démarche qui s’inscrit dans la continuité au sein de l’UEMOA

 

Cette session s’inscrit dans une dynamique relancée par le colloque d’Abidjan, qui avait réuni médias et institutions autour du thème de la contribution des médias au développement économique et social. À la suite de cet événement, Gustave Diasso, représentant le Président de la Commission Abdoulaye Diop, avait annoncé que cette formation à Cotonou serait un pilier pour vulgariser les actions communautaires. Elle fait suite à une édition similaire en 2023 à Saly (Sénégal) et à la session d’information de septembre 2024 à Ouagadougou.

Du 15 au 19 septembre 2025, l’UEMOA organise à Cotonou une formation pour journalistes venus des huit pays membres. Objectif : renforcer leur capacité à décrypter les politiques économiques et promouvoir une information fiable au service de l’intégration régionale.

Enjeux et perspectives : quand l’information devient un levier d’intégration dans l’UEMOA

 

Dans une zone où 60 % de la population a moins de 25 ans, les médias doivent contrer la désinformation et promouvoir l’unité. À cet égard, cette formation aborde également les défis, tels que le faible taux de pénétration d’Internet et la nécessité de produire des contenus en langues locales.

Pour Aïssatou Diallo, une reporter sénégalaise, cette formation représente une bouffée d’air frais : « À Dakar, on suit l’actualité macro, mais ici, on apprend à la relier au quotidien des pêcheurs ou des agriculteurs. » L’événement coïncide également avec la 38ᵉ session extraordinaire du Comité Interparlementaire de l’UEMOA, renforçant ainsi les synergies institutionnelles.

 

Vers une nouvelle ère pour l’information ouest-africaine

 

À mi-parcours, les premiers retours sont unanimes : cette formation consolide un réseau de « journalistes sentinelles » pour l’espace communautaire. À Cotonou, cette initiative rappelle que l’information est le ciment de l’intégration. Parce que pour l’UEMOA, former les plumes d’Afrique de l’Ouest, c’est investir dans une région plus transparente, résiliente et unie.

La question qui demeure est la suivante : au-delà de cette formation, la Commission UEMOA parviendra-t-elle à instaurer un partenariat durable et de confiance avec les médias, garantissant ainsi une couverture continue et impartiale des enjeux économiques et sociaux qui façonnent l’avenir de la région ?

À suivre…