Népal : la rue renverse le pouvoir

Soulèvement au Népal : La génération Z fait trembler Katmandou : entre censure, colère et répression, le pays bascule.

 

Katmandou, 9 septembre 2025 Le Népal traverse une crise sans précédent, marquée par les troubles civils les plus meurtriers depuis des décennies. En seulement quelques jours, des manifestations menées par la génération Z ont ébranlé le pays, faisant au moins 19 morts et des centaines de blessés, et poussant le Premier ministre KP Sharma Oli à la démission. À l’origine de cette révolte ? Une colère profonde contre la corruption, le népotisme et une interdiction brutale des réseaux sociaux. Voici ce qu’il faut retenir pour comprendre ce soulèvement historique et ses implications.

Népal , le Premier ministre népalais KP Sharma Oli démissionne sous la pression d’un soulèvement mené par la jeunesse. À l’origine : la censure des réseaux sociaux, la corruption et une répression meurtrière. Une crise historique qui redéfinit les rapports entre pouvoir et société civile.

La censure des réseaux sociaux, l’étincelle qui a mis le feu aux poudres

 

Le 4 septembre 2025, le gouvernement népalais a interdit 26 plateformes de médias sociaux, dont Facebook, Instagram et X, pour non-respect des règles d’enregistrement. Cette décision, justifiée par des préoccupations de « sécurité nationale », a été perçue comme une tentative de museler les critiques en ligne. Ces critiques, portées par les jeunes sur des plateformes comme TikTok, dénonçaient le népotisme et le train de vie luxueux des enfants des élites politiques, dans un pays où 20 % de la population vit sous le seuil de pauvreté.

En réponse, la jeunesse, âgée de 13 à 28 ans, s’est mobilisée en masse, organisant des manifestations décentralisées et sans leader clair. À Katmandou, Biratnagar et Pokhara, des dizaines de milliers de jeunes sont descendus dans les rues avec des slogans percutants comme « Stop à la corruption » ou « Oli, voleur, quitte le pays ». Ces rassemblements, amplifiés par les réseaux sociaux avant leur interdiction, ont révélé une frustration accumulée face à l’inaction du gouvernement sur la corruption et le chômage des jeunes, qui atteint 20 % selon la Banque mondiale.

 

La répression brutale sème la mort et le chaos au Népal

 

Le 8 septembre, la situation a pris une tournure dramatique. Les manifestants ont pénétré une zone interdite près du Parlement à Katmandou. Les forces de sécurité ont alors répondu avec une violence sans précédent, utilisant des canons à eau, des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et, selon Amnesty International, des tirs à balles réelles. Des tirs à balles réelles et l’usage de la force ont tué au moins 19 personnes, principalement des jeunes, et en ont blessé plus de 400.

Les hôpitaux de la capitale ont été submergés. « Je n’ai jamais vu une situation aussi perturbante à l’hôpital », a déclaré une responsable de l’hôpital des fonctionnaires, Ranjana. Pire encore, les gaz lacrymogènes ont atteint les zones hospitalières, entravant le travail des médecins. Un jeune manifestant, Iman Magar, 20 ans, a témoigné avoir été touché par une balle métallique, perdant une partie de sa main.

L’escalade de la colère fait chuter le Premier ministre

 

Ce 9 septembre, la situation a connu une nouvelle escalade. Des manifestants ont incendié la résidence privée du Premier ministre Oli à Balkot, ainsi que plusieurs bureaux administratifs dans d’autres villes. Ils ont également pris pour cible les sièges des partis au pouvoir. Face à cette flambée de violence, le gouvernement a instauré des couvre-feux dans plusieurs localités et a partiellement fermé l’aéroport international de Katmandou.

Sous une pression croissante, le Premier ministre KP Sharma Oli a annoncé sa démission, qualifiant la situation d’« extraordinaire » dans une lettre publiée en ligne. Le ministre de l’Intérieur, Ramesh Lekhak, avait déjà démissionné la veille. Pour apaiser les tensions, le gouvernement a également levé l’interdiction des réseaux sociaux dans la nuit du 8 au 9 septembre.

Une crise historique : la jeunesse se lève contre l’establishment

 

Ces manifestations, surnommées les « protestations de la génération Z », sont considérées comme les plus importantes de l’histoire moderne du Népal. Contrairement aux mouvements précédents, souvent dirigés par des partis politiques, celles-ci sont largement spontanées et portées par une jeunesse connectée, frustrée par des décennies de corruption et d’instabilité. Ce soulèvement vise particulièrement les trois principaux leaders politiques – Oli, Prachanda et Deuba – qui se relaient au pouvoir depuis des années, en raison de leur incapacité à répondre aux attentes de la population.

Le Népal, avec un revenu par habitant de seulement 1 400 dollars par an, souffre d’une fracture sociale marquée. Les campagnes sur les réseaux sociaux ont mis en lumière les privilèges des « nepo kids » – les enfants des élites – alimentant un sentiment d’injustice. Les Népalais ont perçu la décision de bloquer les plateformes, que 14,3 millions d’entre eux utilisent, comme une attaque contre leur liberté d’expression, un droit garanti par la Constitution népalaise.

Le Népal face à ses défis : la suite en suspens

 

Cette crise met en lumière plusieurs enjeux cruciaux. D’abord, la colère de la jeunesse, qui exige une gouvernance transparente et des opportunités économiques. Ensuite, la répression excessive, condamnée par des organisations comme Amnesty International. Enfin, la fragilité politique, qui révèle la précarité de la coalition au pouvoir. Le parti RSP, quatrième force politique, demande d’ores et déjà des élections anticipées.

Le gouvernement a annoncé des aides financières pour les familles des victimes, des soins gratuits pour les blessés et une commission d’enquête. Cependant, les manifestants continuent d’organiser des rassemblements en mémoire des victimes, défiant les couvre-feux. L’ONU, par la voix de sa coordinatrice Hanaa Singer-Hamdy, s’est dite prête à soutenir le Népal pour rétablir le calme.

Cette crise est historique, car elle rappelle que la liberté d’expression et la lutte contre la corruption sont des aspirations fondamentales pour une nouvelle génération qui refuse de se taire. La chute d’Oli marque un tournant. Reste à savoir si les dirigeants népalais sauront tirer les leçons de cette crise pour bâtir un avenir plus juste, ou si ces réformes seront une nouvelle fois remises à plus tard. Dans un pays habitué aux bouleversements, le silence de la rue est-il un gage de paix durable, ou le prélude à une nouvelle confrontation ?

France : Bayrou éjecté, la démocratie fait son cinéma à l’Assemblée

Chute politique à Matignon : Bayrou renversé, la Ve République en mode thriller institutionnel.

Paris, 8 septembre 2025 – Et hop, un Premier ministre de moins ! L’Assemblée nationale française, dans un élan digne d’un blockbuster hollywoodien, a renversé le gouvernement de François Bayrou ce lundi , avec un score sans appel : 364 voix contre, 194 pour. Le chef du gouvernement, qui avait lui-même orchestré ce vote de confiance à haut risque, s’est pris un uppercut politique en pleine figure. Résultat ? Il pliera bagage dès mardi matin pour remettre sa démission à Emmanuel Macron, selon ses proches. Bienvenue dans le grand cirque de la Ve République, où les chutes sont aussi spectaculaires que les discours !

 

 Bayrou : un pari risqué, une chute historique

 

François Bayrou, l’éternel centriste et fidèle acolyte de Macron, a joué les casse-cou en demandant ce vote de confiance. Objectif était de faire valider son plan d’économies budgétaires face à une dette publique qui flirte avec les 3 300 milliards d’euros. Mais, surprise (ou pas), les députés, de La France insoumise au Rassemblement national, se sont ligués pour lui faire mordre la poussière. Avec 364 voix contre, Bayrou entre dans les annales comme le premier Premier ministre de la Vᵉ République à tomber sur un vote de confiance. Bravo, François, pour ce record historique ! On lui décernera peut-être une médaille… ou juste un carton pour ranger ses affaires à Matignon.

 

Un discours d’adieu déguisé en plaidoyer : Le baroud d’honneur du Premier ministre

 

Avant le verdict, Bayrou a tenté le tout pour le tout avec un discours de 45 minutes devant l’Assemblée, où il a jonglé entre alarmisme et références grandiloquentes à De Gaulle et Mendès-France. « Notre pronostic vital est engagé ! », a-t-il lancé, évoquant la dette comme une menace apocalyptique pour l’État, l’indépendance et le modèle social français. Mais les députés, visiblement peu impressionnés par ce mélange de drame et de nostalgie, ont préféré appuyer sur le bouton « éjecter ». Certains y ont vu un « testament politique », d’autres un simple baroud d’honneur. Une chose est sûre : Bayrou savait que son sort était scellé. Comme un capitaine de navire qui saborde son bateau en chantant, il a choisi de couler avec panache.

 

Les oppositions jubilent, Macron dans l’embarras

 

Les oppositions, elles, n’ont pas boudé leur plaisir. Marine Le Pen, du Rassemblement national, a qualifié ce vote de « fin de l’agonie d’un gouvernement fantôme », tandis qu’Éric Ciotti (UDR) a dénoncé un « pompier-pyromane » et réclamé une dissolution de l’Assemblée. À gauche, La France insoumise et les socialistes savourent aussi  leur victoire, certains préparant déjà une motion pour destituer Macron lui-même. Pendant ce temps, à l’Élysée, le président doit se creuser la tête pour trouver un nouveau Premier ministre – le troisième en moins de deux ans. On parie sur un casting aussi inspiré que les précédents ?

 

Alerte rouge sur les marchés :Une France au bord du chaos budgétaire ?

 

Le timing de cette débâcle ne pouvait pas être pire. Avec l’agence Fitch qui doit réévaluer la note souveraine de la France ce vendredi 12 septembre, la chute de Bayrou risque également de faire tousser les marchés. La dette publique, à 114 % du PIB, et un déficit flirtant avec les 6 % en 2024 ne rassurent personne. Les investisseurs, qui n’aiment ni l’instabilité ni les surprises, pourraient faire payer cher ce feuilleton politique. Et pendant que le prochain budget 2026 attend dans les coulisses, les Français se demandent si leurs impôts vont encore grimper pour financer ce jeu de chaises musicales.

 

Et maintenant, que prépare l’Élysée ?

 

Avec Bayrou sur le départ, tous les yeux se tournent vers Macron. Va-t-il nommer un nouveau Premier ministre dans les prochains jours, comme promis par l’Élysée, ou tenter une dissolution risquée de l’Assemblée ? Les paris sont ouverts, mais une chose est sûre : la France politique adore les rebondissements. Entre mobilisations sociales prévues les 10 et 18 septembre et un budget à boucler d’ici mi-octobre, le prochain locataire de Matignon risque de trouver un bureau bien encombré. Finalement, François Bayrou peut préparer ses valises et méditer sur cette leçon : en politique, demander la confiance, c’est un peu comme jouer à la roulette russe avec un chargeur plein.

 

Bayrou : un dernier mot pour la route

 

Oh, et pendant que l’Assemblée jouait à « Qui veut renverser le gouvernement ? », quelques applaudissements ont retenti dans les rangs de la gauche, tandis que le RN restait silencieux, savourant peut-être son rôle de faiseur de rois… ou de fossoyeurs. Quant à Bayrou, il a quitté l’hémicycle sans demander son reste, laissant derrière lui un discours alarmiste et une coalition gouvernementale en miettes. La démocratie française, elle, continue de tourner, entre crises, coups de théâtre et une pointe d’absurde.

La vraie question, au fond, n’est pas de savoir si cette instabilité politique va se muer en crise majeure. Elle est déjà là, sous nos yeux. Demain, à 20 heures, la France entière aura les yeux rivés sur Emmanuel Macron. Le président, désormais face à l’un des plus grands défis de sa carrière, devra choisir : dissoudre l’Assemblée pour provoquer de nouvelles élections législatives, ou désigner un nouveau Premier ministre capable de rallier une majorité introuvable. Dans ce climat d’incertitude, une seule chose est certaine : le feuilleton de la Vᵉ République est loin d’être terminé.

À suivre…

Coopération universitaire : la rhumatologie s’ancre dans une dynamique régionale

Former ensemble, soigner durablement : Lomé et Cotonou unissent leurs expertises pour une rhumatologie régionale d’excellence.

Du 2 au 4 septembre 2025, les facultés des sciences de la santé de Lomé et de Cotonou ont franchi une nouvelle étape dans leur partenariat académique. En effet, à l’occasion du séminaire préparatoire de la rentrée du Diplôme d’Études Spécialisées (DES) en rhumatologie, les équipes pédagogiques des deux institutions ont posé les jalons d’une coopération renforcée, tournée vers l’excellence médicale et l’intégration régionale.

 

Une alliance stratégique pour former les spécialistes de demain

 

Ce séminaire, organisé à Lomé, a réuni les encadrants des deux facultés autour d’un objectif commun : structurer une offre de formation spécialisée en rhumatologie, adaptée aux réalités sanitaires de la sous-région. C’est dans ce cadre que les professeurs ONIANKITAN, KAKPOVI et FIANYO pour Lomé, ainsi que les professeurs ZOMALHETO et le Dr DJOSSOU pour Cotonou, ont acté une convention de mobilité encadrée entre les deux villes universitaires.

La rhumatologie ouest-africaine en effervescence : un bilan prometteur et des perspectives ambitieuses

 

Après deux années de collaboration, le bilan est porteur d’avenir : dix étudiants béninois ont déjà été accueillis à Lomé dans le cadre du DES. Dans cette optique, pour la rentrée 2025-2026, les deux facultés ont co-construit un calendrier partagé de cours, de stages cliniques et d’évaluations. Cette coordination pédagogique illustre ainsi une volonté commune de mutualiser les expertises et de garantir une formation de haut niveau.

 

La recherche au cœur d’une mobilité réciproque

 

Parmi les perspectives structurantes, les deux institutions prévoient également  l’ouverture de la mobilité dans les deux sens entre Cotonou et Lomé, l’organisation d’un séminaire scientifique conjoint en 2026, et la recherche de financements pour pérenniser les échanges et soutenir les projets de recherche collaborative.

 

La rhumatologie ouest-africaine en effervescence : une coopération qui dépasse les frontières

 

Au-delà de l’enjeu académique, cette initiative porte une symbolique forte : celle d’une Afrique de l’Ouest qui mise sur la complémentarité de ses institutions pour répondre aux défis sanitaires. D’ailleurs, la rhumatologie, souvent marginalisée dans les politiques de santé, trouve ici un espace de reconnaissance et de structuration durable.

La réussite de ce partenariat pourrait-elle inspirer d’autres disciplines médicales à travers la sous-région, créant ainsi un réseau d’excellence et de solidarité pour la santé des populations ?

L’alphabétisation, socle d’une citoyenneté inclusive

Journée Internationale de l’Alphabétisation : le Bénin mise sur le numérique et les langues locales

 

À l’occasion de la Journée Internationale de l’Alphabétisation, le Bénin réaffirme son engagement en faveur d’une éducation accessible, moderne et territorialisée. Hier, Véronique Tognifodé, Ministre des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, a lancé un appel fort à la mobilisation nationale. Elle a ainsi placé l’alphabétisation au cœur du développement durable et de la cohésion sociale du pays.

 

Le numérique, nouveau champ de bataille de l’inclusion sociale

 

« L’alphabétisation est un droit fondamental », a martelé la ministre, dans un discours porteur de sens et de responsabilité collective. Face aux mutations du XXIᵉ siècle, elle appelle à dépasser les approches classiques de la lecture et de l’écriture pour embrasser les usages numériques, devenus aussi  incontournables dans la vie quotidienne et l’accès aux services publics.

En effet, le thème retenu cette année par l’UNESCO, « Promouvoir l’alphabétisation à l’ère numérique », résonne avec les réalités béninoises. Dans un contexte où le fossé technologique menace d’exclure les plus fragiles, le gouvernement intensifie ses efforts pour garantir une transition inclusive. La ministre est formelle : sans la maîtrise des outils numériques, des pans entiers de la population risquent l’effacement social.

 

Stratégie gouvernementale : des outils concrets pour une transformation durable

 

Pour répondre à cet enjeu majeur, plusieurs dispositifs structurants ont vu le jour sous l’impulsion du président Patrice Talon. Parmi ces outils, on retrouve :

  • La plateforme alpha.educmaster.bj, qui offre un accès simplifié aux contenus éducatifs.
  • Les bibliothèques numériques fixes et mobiles, qui ancrent la lecture sur tout le territoire.
  • XANOO, une interface dédiée à l’alphabétisation fonctionnelle et à la formation professionnelle.

Ces initiatives concrètes traduisent également la volonté politique de territorialiser l’accès au savoir et de valoriser les langues nationales dans l’espace numérique.

 

Une bataille collective : tous unis pour faire reculer l’analphabétisme

 

Au-delà des politiques publiques, la ministre appelle à une synergie des acteurs : collectivités, entreprises, associations, et citoyens. L’alphabétisation devient ainsi un chantier partagé, inscrit dans la Stratégie Nationale d’Alphabétisation et d’Éducation des Adultes (SNAEA), avec des programmes comme PAGEDA et Faire-Faire qui renforcent l’équité territoriale.

 

Le Bénin parviendra-t-il à relever ce défi d’inclusion numérique à l’échelle nationale ?

 

En conclusion, la mobilisation du Bénin pour l’alphabétisation numérique est à la fois une nécessité et une ambition. Le pays se dote de moyens concrets et appelle à une cohésion sans précédent pour surmonter les inégalités. Cependant, la route est longue et la réussite de cette transformation dépendra de l’implication de chaque citoyen, mais aussi de l’efficacité des partenariats privés et publics. La question reste donc ouverte : les initiatives actuelles seront-elles suffisantes pour garantir que personne ne soit laissé pour compte à l’ère du tout-numérique ?

Présidentielle 2025 : Le Conseil constitutionnel fait le grand tri électoral

Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel tire les numéros gagnants pour octobre 2025 : cinq candidats validés, des poids lourds recalés, et une démocratie qui joue les funambules sous les projecteurs électoraux.

Abidjan, 8 septembre 2025– Oh, la démocratie, ce délicieux jeu de chaises musicales où tout le monde veut s’asseoir, mais où les arbitres décident qui a droit à une chaise… ou pas ! En Côte d’Ivoire, le Conseil constitutionnel, grand maître du suspense électoral, a dévoilé ce lundi sa liste définitive des candidats pour l’élection présidentielle du 25 octobre 2025.

Et disons que les résultats ont de quoi faire hausser les sourcils, rire jaune ou carrément grincer des dents. Sur les 60 dossiers déposés, seuls cinq heureux élus ont décroché leur ticket pour la course à la présidence. Les autres ? Recalés, éjectés, renvoyés à leurs rêves de grandeur. Bienvenue dans la démocratie version ivoirienne, où la surprise est toujours au rendez-vous !

 

Les cinq élus et la pléthore de déçus : le verdict du Conseil constitutionnel est tombé.

 

Le Conseil constitutionnel, sous la houlette de la très sérieuse Chantal Nanaba Camara, a décidé de faire le ménage dans la pile de candidatures. Par conséquent, seuls cinq noms ont survécu au couperet. Alassane Ouattara, le président sortant, est bien sûr de la partie, prêt à rempiler comme si la chaise présidentielle était collée à son postérieur.

À ses côtés, on retrouve Simone Ehivet (qui insiste pour qu’on oublie le « Gbagbo » dans son nom, histoire d’éviter toute confusion gênante), Jean-Louis Billon, Henriette Lagou et Ahoua Don Mello. Un quintet éclectique, dirons-nous, où se mêlent anciens ministres, figures indépendantes et visages bien connus de la scène politique. Mais ne vous y trompez pas : ce n’est pas la diversité qui fait jaser, c’est plutôt ceux qui ont été laissés sur le carreau.

 

 Les poids lourds recalés : un casting de favoris à la trappe

 

Oh, la claque ! Le Conseil électoral a prié Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam et Pascal Affi N’Guessan, trois poids lourds de la politique ivoirienne, de rester chez eux. Pourquoi ? Parce que la démocratie, mes amis, c’est avant tout une question de paperasse et de règles aussi tordues qu’un labyrinthe. Gbagbo et Thiam sont absents de la liste électorale, selon le Conseil. Oui, vous avez bien entendu : pour être candidat, il faut d’abord être électeur. Et quand ton nom disparaît à cause d’une vieille condamnation (comme Gbagbo, toujours hanté par l’affaire du « casse de la BCEAO ») ou d’une nationalité jugée douteuse (coucou Thiam, exilé de la citoyenneté ivoirienne par un tribunal tatillon), eh bien, c’est game over. Quant à Affi N’Guessan, son tort est de ne pas avoir réuni assez de parrainages valides. Apparemment, ses soutiens n’ont pas bien lu le mode d’emploi.

 

Et ce n’est pas tout ! Des figures comme Assalé Tiémoko Antoine ou Vincent Toh Bi Irié ont également vu leurs rêves présidentiels partir en fumée, victimes de parrainages invalides ou d’autres détails administratifs. Le processus ressemble plus à une émission de télé-réalité : où on élimine les candidats parce qu’ils ont oublié de cocher une case ou de fournir un double de leur carte d’identité. Qui a dit que la démocratie était simple ?

 

Un choc politique, ou juste du théâtre constitutionnel ?

 

L’annonce de ce lundi 8 septembre a secoué le landerneau politique ivoirien. Les recalés, favoris autoproclamés, étaient censés dynamiter la course électorale. Leur absence est un véritable séisme, ou plutôt un coup de théâtre savamment orchestré. Car, soyons honnêtes, la validation sans surprise de la candidature d’Alassane Ouattara laisse un arrière-goût de déjà-vu. Le président sortant, en roue libre, semble avoir un boulevard devant lui. Pendant ce temps, les partis d’opposition crient au scandale, promettent des recours et agitent le spectre d’un climat pré-électoral tendu. Mais, entre nous, qui est vraiment surpris ? En Côte d’Ivoire, la démocratie a toujours eu un talent pour les rebondissements… et les déceptions.

 

 L’Afrique face à ses démons démocratiques ?

 

Alors, que nous enseigne cette nouvelle péripétie électorale ? Que la démocratie, en Côte d’Ivoire comme ailleurs, est un sport de précision où chaque virgule du code électoral peut devenir une arme fatale. Les recalés d’aujourd’hui, Laurent Gbagbo en tête, vont sans doute ruminer leur revanche, tandis que les cinq élus se préparent à une campagne officielle qui s’ouvrira du 5 au 23 octobre. Mais dans ce jeu de pouvoir, certains sceptiques murmurent que la démocratie ne correspond pas à l’Afrique — pourtant, cette question continue de traverser les débats et d’interpeller les consciences. À voir les acrobaties administratives du Conseil constitutionnel, on pourrait presque croire que c’est un complot pour nous faire rire… ou pleurer.

 

Et maintenant, que nous réserve le futur ?

 

Le compte à rebours est lancé. À un mois et demi du scrutin, les Ivoiriens attendent de voir si cette élection, présentée comme l’une des plus disputées depuis des décennies, tiendra ses promesses. Les observateurs scruteront de près les réactions des recalés, les stratégies des candidats validés et l’évolution de l’humeur électorale. En attendant, une chose est sûre : la démocratie ivoirienne, avec ses règles kafkaïennes et ses surprises, reste fidèle à elle-même – un spectacle où l’on ne sait jamais qui sera le prochain à quitter la scène.

Le vrai suspense ne commence-t-il pas maintenant, avec la question de savoir comment les recalés et leurs partisans réagiront et si la rue grondera plus fort que les communiqués de presse ?

Les Démocrates défendent leur ancrage démocratique face aux pressions

Victoire symbolique pour « Les Démocrates » : Face aux pressions, Les Démocrates réaffirment leur engagement démocratique et saluent la résistance de leurs 28 parrains.

 

Cotonou, 5 septembre 2025— Le 2 septembre 2025 restera une date clé dans le paysage politique béninois. Ce jour-là, le parti « Les Démocrates » a réussi à obtenir les 28 parrainages nécessaires pour participer à l’élection présidentielle d’avril 2026. Cette étape décisive a été franchie malgré des pressions, des intimidations et des tentatives de déstabilisation dénoncées par le parti.

Lors d’une déclaration solennelle tenue à Cotonou le 5 septembre, les dirigeants du parti ont rendu hommage à leurs députés, qualifiés de « héros nationaux », pour avoir tenu bon face aux manœuvres visant à affaiblir leur cohésion.

« Nos 28 parrains ont plié, mais n’ont pas rompu. Ils ont tenu leur engagement envers le peuple et la démocratie », a affirmé le président du groupe parlementaire.

 

Alerte sur les dérives institutionnelles : un appel à la vigilance lancé par « Les Démocrates »

 

Cependant, au-delà de la célébration de cette victoire, le parti a lancé un appel à la vigilance nationale et internationale. Le parti « Les Démocrates » dénonce, en effet, des tentatives répétées du pouvoir en place pour entraver sa participation aux élections générales, en particulier à la présidentielle.

Le porte-parole du parti a d’ailleurs déclaré : « Nous alertons sur les manœuvres iniques et honteuses visant à affaiblir notre jeune démocratie. »

 

Le peuple en renfort : L’engagement des militants mis en lumière

 

Les Démocrates ont également tenu à souligner le rôle central de leur base militante dans cette séquence politique. Selon le parti, c’est grâce à la mobilisation de leurs partisans que les élus sont restés fidèles à leurs engagements.

« C’est le peuple qui a demandé à ses représentants de tenir bon, de ne pas céder aux promesses ni aux menaces », a rappelé le président du parti.

Cette mobilisation populaire incarne aussi une volonté de défendre les principes de pluralisme, de transparence et de justice électorale, dans un contexte marqué par des tensions institutionnelles.

 

À travers cette déclaration, le parti « Les Démocrates » réaffirme son attachement à une démocratie vivante. En valorisant la fidélité de ses élus et la mobilisation de sa base, il inscrit son action dans une dynamique de résistance politique. Maintenant que le parti est sur la ligne de départ, la vraie course ne fait que commencer. Le parti « Les Démocrates » réussira-t-il à transformer cette victoire symbolique en un réel élan populaire ?

Bénin 2026 : Le gouvernement défend la continuité institutionnelle

Présidentielle 2026 : entre rigueur budgétaire et transition politique, le gouvernement trace sa ligne de conduite face aux critiques.

 

Cotonou, 5 septembre 2025— Le gouvernement béninois n’a pas tardé à réagir aux critiques de l’opposition concernant la désignation de Romuald Wadagni, l’actuel ministre de l’Économie et des Finances, comme potentiel candidat de la mouvance présidentielle pour 2026. Ce vendredi 5 septembre, l’exécutif a fermement rejeté les appels à la démission immédiate du ministre, affirmant que la rigueur de sa gestion et une transition maîtrisée sont les seules priorités.

Wilfried Houngbédji, le porte-parole du gouvernement, a d’ailleurs lancé une pique directe à l’opposition depuis la salle Fleuve Jaune du ministère des Affaires étrangères, en déclarant : « Ce n’est pas cette opposition qui nous apprendra à bien faire les choses. »

 

Budget 2026 : une question de continuité

 

Au-delà des débats électoraux, le gouvernement insiste sur l’importance cruciale de finaliser le projet de loi de finances pour 2026. Romuald Wadagni, toujours en poste, est en effet en charge des dernières étapes de ce chantier stratégique avant sa présentation à l’Assemblée nationale. La préparation de ce budget est primordiale, car elle déterminera les actions que le futur gouvernement pourra mener.

« Nous sommes à la veille de la session budgétaire. Il est essentiel que les équipes restent mobilisées pour assurer la transmission et le vote du budget », a souligné Houngbédji, justifiant ainsi le maintien du ministre à son poste.

 

Quitus fiscal : le gouvernement rassure sur la transparence

 

Interrogé sur les craintes de l’opposition concernant la délivrance des quitus fiscaux, le gouvernement a cherché à dissiper les doutes. Selon lui, le processus est encadré par des règles strictes qui garantissent son indépendance de toute influence politique.

« Le ministre n’a aucun pouvoir pour bloquer un quitus à un citoyen éligible », a assuré le porte-parole, ajoutant que « l’administration fiscale est autonome et les dossiers seront traités dans les règles de l’art. »

Par cette déclaration, le gouvernement affirme sa volonté de renforcer la confiance du public dans les institutions et rappelle qu’il a engagé des réformes pour mettre fin aux pratiques opaques.

 

Une transition républicaine en vue ?

 

Finalement, le gouvernement a annoncé que Romuald Wadagni prendra congé de ses fonctions « en temps et en heure » et dans le respect des normes républicaines, le moment venu. Cette décision vise à assurer une campagne électorale équitable tout en garantissant la continuité des missions essentielles de l’État.

Ce moment politique cristallise les tensions, mais il révèle aussi la volonté du gouvernement de structurer la suite avec méthode. Entre les exigences budgétaires et la transparence administrative, la séquence actuelle dessine les contours d’une gouvernance qui se veut responsable. Mais si le gouvernement veut donner des garanties, l’opposition reste aux aguets, prête à dénoncer la moindre entorse. Le débat sur l’équité démocratique est-il pour autant clos, ou ne fait-il que commencer ?

Présidentielle 2026 : L’opposition alerte sur les risques de conflit d’intérêts

Présidentielle 2026 : l’opposition interpelle sur la neutralité institutionnelle et appelle à une gouvernance exemplaire.

 

La désignation de Romuald Wadagni, l’actuel ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, comme potentiel candidat de la mouvance présidentielle pour 2026 suscite une vive polémique. Dans un communiqué percutant publié le 4 septembre, le parti d’opposition « Les Démocrates » exprime ses sérieuses inquiétudes concernant la neutralité du processus électoral. La raison est les fonctions actuelles du ministre pourraient potentiellement entrer en conflit avec les exigences d’un scrutin transparent, notamment en ce qui concerne le quitus fiscal.

 

Quitus fiscal : Un enjeu démocratique sous haute tension

 

En fait , l’opposition pointe directement la Direction Générale des Impôts (DGI), placée sous la tutelle du ministre Wadagni, comme source d’inquiétude. Cette entité cruciale délivre le quitus fiscal, document indispensable à toute candidature à l’élection présidentielle.

Pour « Les Démocrates », maintenir Romuald Wadagni à son poste pourrait créer un déséquilibre institutionnel majeur. Ils craignent aussi  que cette position de pouvoir lui permette, par la simple influence ou un retard dans l’émission des documents, de bloquer ou d’entraver les candidatures de ses adversaires politiques, et ce même si ces derniers sont en parfaite conformité avec leurs obligations fiscales.

 

L’opposition lance un appel à la neutralité et à la responsabilité

 

Face à ce qu’ils perçoivent comme une menace pour l’équité républicaine, « Les Démocrates » lancent un appel direct au ministre. Le parti exige une posture exemplaire, invitant Romuald Wadagni à faire preuve d’un sens de l’honneur républicain en se retirant de ses fonctions.

Dans leur communiqué, ils affirment : « Dans un État démocratique bien établi, la logique recommande que le ministre d’État renonce à ses fonctions pour ne pas prêter le flanc aux critiques et aux suspicions. »

De plus, ils soulignent que « Il serait à son honneur d’adopter une culture administrative et démocratique, en assurant l’impartialité dans la délivrance des quitus fiscaux. »

 

Débat sur la transparence et l’intégrité du processus électoral

 

À l’approche de la présidentielle, la question de la neutralité administrative devient un véritable enjeu de société. Ce débat est révélateur de la tension qui existe entre ambition politique et exigence démocratique. Il met aussi en lumière un État en quête de confiance, de rigueur et d’équité dans la conduite de ses processus électoraux.

Cette controverse soulève une question fondamentale : à quel point un État peut-il garantir l’égalité des chances lorsque les acteurs politiques sont aussi des détenteurs de l’administration ? L’avenir du processus électoral au Bénin pourrait bien dépendre de la réponse qui sera apportée à cette question.

GDIZ : Le gaz naturel propulse l’industrialisation durable au Bénin

À Glo-Djigbé, le gaz naturel devient moteur de souveraineté industrielle et levier d’attractivité territoriale.

Cotonou, 5 septembre 2025 – Depuis avril 2025, la Zone industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) a franchi un cap stratégique avec la mise en service de sa première station de décompression de gaz naturel. En effet, cette infrastructure, portée par la Société d’investissement et de promotion de l’industrie (SIPI-BENIN), marque une étape décisive dans la sécurisation énergétique des unités industrielles implantées sur le site. Avec déjà plus d’un million de m³ de gaz naturel fourni, la GDIZ confirme son ambition : faire de l’énergie un levier de compétitivité, d’attractivité et de transformation territoriale.

Une infrastructure de pointe pour la performance industrielle

 

Conçue selon les standards internationaux, la station de décompression intègre des dispositifs de sécurité avancés et offre aussi de multiples avantages aux industriels. En effet, elle garantit :

  • Une alimentation continue, 24h/24 et 7j/7.
  • Une réduction des coûts énergétiques jusqu’à 35 %.
  • Une suppression des frais liés au stockage ou à l’exploitation.
  • Une compatibilité avec les futurs réseaux de canalisation.

D’ailleurs, ce modèle énergétique incarne une réponse concrète aux besoins des entreprises en quête de stabilité, de rentabilité et de durabilité.

La première station de décompression de gaz naturel de la GDIZ est opérationnelle : plus d’un million de m³ déjà fournis aux industries. Une avancée stratégique pour une énergie durable, compétitive et au service du développement territorial.

La GDIZ, locomotive de l’industrialisation béninoise

 

Au-delà de la performance technique, cette station symbolise une vision territoriale forte : celle d’un Bénin qui investit dans des infrastructures structurantes pour soutenir la formation, l’insertion professionnelle et la montée en gamme de son tissu industriel.

La GDIZ devient ainsi un espace de convergence entre innovation, souveraineté énergétique et mobilisation publique. En attirant des investisseurs et en formant des compétences locales, elle renforce l’ancrage territorial des politiques industrielles et l’attractivité du pays.

En dotant la GDIZ d’une station de gaz naturel performante, le Bénin affirme son engagement pour une industrialisation responsable, inclusive et résolument tournée vers l’avenir. Ce projet incarne une dynamique territoriale où l’énergie devient un moteur de transformation sociale et économique.

Cependant, face à cette avancée majeure, une question se pose : comment le Bénin compte-t-il étendre ce modèle de souveraineté énergétique à d’autres zones industrielles et à l’ensemble du territoire, pour consolider sa position de leader régional ?

Cotonou : le port se mobilise dans la lutte contre le VIH/SIDA

Cotonou : une journée pour la santé des pêcheurs face aux MST et au VIH

 

Cotonou, 5 septembre 2025 – Le vendredi 22 août 2025, le Port Autonome de Cotonou (PAC) a marqué les esprits en organisant une vaste campagne de sensibilisation et de dépistage. En fait , cette initiative, axée sur la prévention des maladies sexuellement transmissibles (MST) et du VIH/SIDA, réunit le Port Autonome de Cotonou et plusieurs entreprises impliquées dans la modernisation du Port de Pêche, dont China Harbour Engineering Company Americas Division, Eiffage, ADEOTI SARL et Spie Batignolles, qui collaborent activement pour promouvoir la santé des communautés locales.

Le Port Autonome de Cotonou, en partenariat avec des entreprises du secteur, organise une campagne de sensibilisation et de dépistage VIH/MST pour les communautés vulnérables du Port de Pêche, affirmant son rôle d’acteur social et territorial engagé.

Un plan d’action ciblé pour des communautés vulnérables

 

Au cœur de cette journée mémorable, trois actions phares ont mobilisé les communautés locales :

  • Une campagne d’information ciblant les pêcheurs, mareyeuses et usagers du port.
  • Un dépistage volontaire et gratuit du VIH.
  • Une distribution de préservatifs.

Ces mesures, menées dans le cadre du Plan de Gestion Environnementale et Sociale (PGES), visent à protéger des populations particulièrement vulnérables. En effet, les pêcheurs et mareyeuses, souvent confrontés à la précarité, à la mobilité constante et à un accès limité aux services de santé, sont parmi les plus exposés aux risques d’infections. Selon l’ONUSIDA, les communautés de pêcheurs en Afrique de l’Ouest affichent des taux de prévalence du VIH qui peuvent être de 4 à 14 % au-dessus de la moyenne nationale.

Un port au service de la responsabilité sociale

 

Par ailleurs, cette opération illustre l’engagement du PAC à dépasser son rôle de simple gestionnaire portuaire pour devenir un acteur clé du bien-être des populations locales. En plaçant la santé et l’inclusion au cœur de ses priorités, le port de Cotonou pose également  les jalons d’un développement durable, où la prospérité économique rime avec la protection des communautés.

En réunissant entreprises, usagers et experts autour de cet enjeu crucial, le PAC envoie un message fort : la santé des populations est une condition essentielle pour bâtir un avenir équitable et florissant.

Le succès de cette initiative met en lumière un enjeu majeur : comment prolonger et élargir cette collaboration entre acteurs publics et privés pour relever d’autres défis en matière de santé publique et de développement social, et bâtir un modèle pérenne de responsabilité partagée dans la région ?