Le Nigeria relève son salaire minimum face à l’inflation

 State House d’Abuja, 29 juillet 2024 – Après des mois de négociations intenses entre le gouvernement nigérian, les syndicats et le secteur privé, le président Bola Tinubu a finalement signé la loi sur le salaire minimum, fixant le nouveau plancher salarial à 70 000 nairas. Cette décision, prise à la State House d’Abuja, marque un tournant pour les travailleurs nigérians, qui bénéficieront d’une augmentation significative de leur pouvoir d’achat, en particulier dans un contexte d’inflation galopante.

Les enjeux de la décision de l’augmentation du salaire

Cette avancée est le résultat d’un compromis ardu entre les parties, les syndicats ayant initialement réclamé un montant bien plus élevé. L’augmentation du salaire minimum intervient dans un contexte économique difficile, marqué par la suppression de la subvention sur le carburant et la dépréciation du naira, qui ont fortement impacté le coût de la vie.

En signant cette loi, le président Tinubu non seulement tient une promesse de campagne mais démontre également sa volonté de mettre en place une politique sociale plus juste et équitable. Cette décision est d’autant plus significative qu’elle intervient dans un contexte de hausse vertigineuse de l’inflation, qui a atteint 34% en juin 2024.

Cette augmentation du salaire minimum aura des répercussions importantes sur l’économie nigériane. Elle devrait stimuler la consommation intérieure, soutenir la croissance économique et réduire les inégalités. Cependant, elle pose également des défis pour les entreprises, qui devront s’adapter à ces nouveaux coûts.

Une victoire pour les travailleurs, un défi pour l’économie

Les syndicats et les travailleurs nigérians considèrent la signature de cette loi comme une victoire majeure, après une longue bataille pour obtenir une reconnaissance de leurs droits. Néanmoins, il reste encore beaucoup à faire pour améliorer les conditions de travail et garantir un niveau de vie décent à tous les citoyens.

Cette nouvelle loi marque un tournant dans les relations entre le gouvernement et les travailleurs, ouvrant la voie à un dialogue social plus constructif. Elle témoigne également de la volonté du Nigeria de se positionner comme un pays où les droits sociaux sont respectés et où la croissance économique est au service du bien-être de tous.

AGOA : Le Bénin, fer de lance de la transformation industrielle en Afrique

Washington, DC – La Ministre béninoise de l’Industrie et du Commerce, Shadiya Alimatou ASSOUMAN, a été une figure de proue de la 21ème édition du Forum AGOA. Lors de cet événement majeur, elle a appelé de ses vœux une profonde transformation industrielle du continent africain.

Le forum AGOA, organisé à Washington, a réuni les plus hautes autorités économiques africaines et américainesLe Bénin, un modèle à suivre

En effet, à la tête d’une délégation influente, Madame ASSOUMAN a plaidé pour une valorisation accumulée des ressources naturelles africaines par le biais d’industries locales. Cette approche, selon elle, est essentielle pour réduire la dépendance aux importations et stimuler une croissance économique durable.

Le Bénin, sous l’impulsion de la Ministre ASSOUMAN, s’est positionné comme un pionnier de cette transformation industrielle, en mettant notamment sur les secteurs textile et numérique. Ces choix stratégiques ont été salués par la communauté internationale.

L’AGOA, un levier pour le développement

Par ailleurs, le Forum AGOA, qui rassemble chaque année des décideurs politiques, des industriels et des experts, est un rendez-vous incontournable pour renforcer les liens commerciaux entre les États-Unis et l’Afrique. L’initiative de modernisation de cet accord, portée par les sénateurs américains Jim RISCH et Chris COONS, est un signal fort de la volonté de pérenniser ce partenariat.

La prolongation de l’AGOA, qui offre un accès privilégié au marché américain pour de nombreux produits africains, est essentielle pour soutenir les entreprises du continent et attirer de nouveaux investissements.

Le forum AGOA, organisé à Washington, a réuni les plus hautes autorités économiques africaines et américainesLes attentes des pays africains

Lors de la réunion des Ministres africains du commerce, tenue à Addis-Abeba, les participants ont exprimé leur souhait de voir l’AGOA renouvelée pour une période de 16 ans. Ils ont également appelé à une simplification des règles d’origine et à une révision de la fréquence des examens d’éligibilité.

Au-delà du commerce : un partenariat pour le développement à l’ AGOA

L’AGOA, ce n’est pas seulement du commerce. C’est aussi un ensemble d’initiatives visant à soutenir le développement de l’Afrique dans des domaines tels que l’énergie, l’agriculture et la santé. Les programmes Power Africa et Prosper Africa, associés à l’AGOA, témoignent de la volonté des États-Unis de s’engager à long terme aux côtés des pays africains.

En somme , le Forum AGOA a une nouvelle fois démontré son importance stratégique pour le développement économique de l’Afrique. Le Bénin, sous la conduite de Madame ASSOUMAN, joue un rôle moteur dans cette dynamique. En mettant sur l’industrialisation et en renforçant ses partenariats internationaux, le continent africain s’ouvre de nouvelles perspectives de croissance.

Aïdjèdo : Un nouveau souffle pour le commerce béninois

Marquant un tournant dans la modernisation des infrastructures commerciales du pays, le gouvernement béninois, sous l’impulsion du Président Patrice Talon, a inauguré ce samedi 27 juillet 2024 le nouveau marché moderne de l’Aïdjèdo.

D’une superficie de 3034 mètres carrés, ce nouvel espace commercial moderne, respectueux de l’environnement et sécurisé, propose 259 emplacements dédiés aux commerçants. Fruit des efforts soutenus de l’Agence Nationale de Gestion des Établissements de Marché (ANaGEM), ce nouveau marché voit le jour.

Avec ses 211 étals, 8 boucheries, 9 poissonneries, 2 espaces dédiés aux écailleurs, 26 boutiques et 3 restaurants, le marché d’Aïdjèdo répond aux divers besoins des consommateurs et des vendeurs. Conçu avec une attention particulière à l’inclusion, le marché facilite l’accès des personnes à mobilité réduite.

Ce projet, marquant s’inscrit dans une volonté de développement des espaces commerciaux modernes et fonctionnels, tout en améliorant le cadre de vie des populations. Il témoigne de l’engagement du gouvernement en faveur d’un développement durable et inclusif.

Un succès rémanent pour le Championnat National Scolaire 2024

Le Championnat National Scolaire 2024, qui s’est déroulé du 17 au 24 juillet à Avrankou, a été un véritable succès. Cet événement sportif majeur, placé sous le haut patronage du Président Patrice TALON, rassemblé plus d’un millier d’athlètes venus des douze départements du Bénin.

 Championnat National Scolaire: Une vitrine pour les talents de demain

Pendant une semaine, les stades d’Avrankou ont vibré au rythme des compétitions. Football, basket-ball, volley-ball, handball, athlétisme… toutes les disciplines étaient représentées. Cette édition a permis de révéler de nouveaux talents qui intègrent désormais les équipes départementales et bénéficieront d’un suivi personnalisé.

Le Championnat National Scolaire 2024 a été un succès rémanent, révélant de nouveaux talents sportifs béninoisLe sport au cœur de la politique jeunesse

Par ailleurs, Le Ministre des Sports, Benoît DATO, a souligné l’importance de concilier sport et études. Il a également rappelé que le sport est un vecteur d’éducation et de développement personnel. Le gouvernement béninois, à travers l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire (OBSSU), a mis en œuvre une politique ambitieuse pour promouvoir le sport scolaire et universitaire.

Une clôture en apothéose du Championnat National Scolaire

Effectivement, la cérémonie de clôture, riche en couleurs et en émotions, a marqué les esprits. Les performances des athlètes, les discours inspirants des autorités et les animations musicales ont contribué à la réussite de cet événement. En outre , l’OBSSU, organisateur de cette compétition, a démontré une grande capacité d’organisation et une parfaite maîtrise de l’événement.

Le Championnat National Scolaire 2024 a été un succès rémanent, révélant de nouveaux talents sportifs béninoisDes performances remarquables 

En plus , certaines écoles ont brillé lors de cette quatrième édition. Au football, le CEG Ottola et le CEG Cobly se sont distingués en remportant les titres masculins et féminins. De surcroît, dans d’autres disciplines telles que le volley-ball, le handball, le basket-ball et l’athlétisme, les jeunes athlètes ont réalisé des performances remarquables.

En sus, ce championnat a contribué à renforcer le sentiment d’unité nationale et à promouvoir les valeurs de fair-play et d’excellence. Enfin, l’Office Béninois du Sport Scolaire et Universitaire (OBSSU), en tant qu’organisateur, a été salué par les autorités et les partenaires pour l’excellence de son organisation.

Perspectives d’avenir

Finalement, le succès de cette quatrième édition laisse augurer de belles perspectives pour les prochaines éditions. L’objectif est de faire du Championnat National Scolaire un tremplin pour les jeunes talents véritables béninois et de contribuer au développement du sport scolaire dans le pays.

Diplomatie: Le Bénin accueille de nouveaux ambassadeurs

Le Palais de la Marina à Cotonou a été le théâtre d’une cérémonie diplomatique d’envergure le jeudi 25 juillet 2025. A cette occasion, plusieurs ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires ont présenté leurs lettres de créance au président Patrice Talon, marquant ainsi le début officiel de leurs fonctions au Bénin.

Les nouveaux ambassadeurs

Parmi les personnalités reçues, on compte notamment S. E. M. Hideki Uezono du Japon, S. E. Madame Rosemary Mbabazi du Rwanda, S. E. M. Park Kyongsig de la Corée du Sud, S. E. M. Kittisak Klomchit de la Thaïlande, S. E. M. Lóránd Endreffy de la Hongrie, S. E. Madame Selma Ashipala-MusavyI de la Namibie, S. E. M. Oumar Konate du Mali et S. E. M. Edouard Nduwimana du Burundi. Ces ambassadeurs, issus de pays aux cultures et aux économies diversifiées, témoignent de l’ouverture du Bénin sur le monde et de son attractivité en tant que partenaire privilégié.

Une cérémonie empreinte de tradition

La remise des lettres de créance est un rituel diplomatique ancestral qui symbolise la reconnaissance officielle d’un représentant diplomatique par le chef d’État du pays hôte. Elle est l’occasion de renforcer les liens entre les nations et de poser les bases d’une coopération fructueuse.

Les enjeux de la diplomatie

Ces nominations interviennent dans un contexte marqué par la mondialisation et l’interdépendance des nations. Les ambassadeurs joueront un rôle clé dans la promotion des intérêts de leurs pays respectifs au Bénin, mais aussi dans le renforcement des relations bilatérales dans les domaines économique, culturel, scientifique et politique.

Le Bénin, une plaque tournante diplomatique

En accueillant ces nouveaux ambassadeurs, le Bénin confirme son positionnement en tant que pays ouvert sur le monde et acteur majeur de la coopération régionale. Ces nominations témoignent également de l’attractivité du Bénin pour les investisseurs étrangers et les partenaires au développement.

Cette cérémonie diplomatique marque une nouvelle étape dans les relations internationales du Bénin. Les nouveaux ambassadeurs auront pour mission de renforcer les liens entre leurs pays respectifs et le Bénin, et de contribuer au développement économique et social du pays.

Porto-Novo : Les masques s’invitent à la fête

Porto-Novo, 25 juillet 2024-  Porto-Novo, berceau des traditions vodoun, se prépare à vivre un moment d’exception. Du 2 au 4 août prochain, la capitale béninoise accueillera le Festival des Masques, un événement culturel majeur qui promet de plonger les visiteurs au cœur de l’âme du Bénin.

Plongez au coeur du Bénin et de sa culture vodoun au Festival des Masques de Porto-Novo, célébration unique des traditions Festival des masques, une identité culturelle

Lors d’une conférence de presse tenue ce 24 juillet, Éric Totah, Directeur de Cabinet du ministère du Tourisme, a souligné l’importance de cette nouvelle formule, née de l’évolution de l’ancien Festival International de Porto-Novo. « Ce festival est bien plus qu’une simple fête, c’est une célébration de notre identité profonde », a-t-il déclaré.

Charlemagne Yankoty, maire de Porto-Novo, partage cet enthousiasme. Pour lui, cet événement est une véritable vitrine du riche patrimoine culturel béninois et un hommage au vodoun, religion ancestrale profondément ancrée dans l’identité nationale.

Plongez au coeur du Bénin et de sa culture vodoun au Festival des Masques de Porto-Novo, célébration unique des traditions Une célébration remplie de formations et de nouvelles expériences

Le programme, dévoilé par William Codjo, directeur de l’ADAC, est riche et varié. Outre les incontournables processions de masques, le festival accueillera un colloque scientifique réunissant 70 chercheurs de renommée internationale. En plus, cette dimension académique permettra d’approfondir les connaissances sur les masques et leurs significations, tout en favorisant les échanges entre spécialistes..

William CODJO, Directeur de l’ADAC, a mis l’accent sur l’aspect interactif du festival : « Nous souhaitons que les visiteurs ne soient pas de simples spectateurs, mais bien des acteurs de cet événement. C’est pourquoi nous avons mis en place de nombreux ateliers où ils pourront découvrir les techniques de fabrication des masques et échanger avec les artisans ».

En créant de mettre en avant les masques, le Bénin affirme ainsi sa volonté de préserver et de promouvoir un patrimoine culturel unique au monde. Le Festival des Masques est bien plus qu’un simple événement festif, c’est aussi une invitation à un voyage initiatique au cœur de l’Afrique.

En somme, le Festival des Masques de Porto-Novo est un rendez-vous incontournable pour tous ceux qui souhaitent découvrir les racines de la culture béninoise et s’immerger dans un univers fascinant.

Aïdjèdo : les places du marché enfin attribuées

Cotonou, 25 juillet 2024- Le nouveau marché moderne d’Aïdjèdo, d’une capacité de 259 places, ouvrira  ses portes le 27 juillet 2024. Situé dans le 6ème arrondissement de Cotonou, ce nouvel espace commercial, construit sur une superficie de 3034 m², a été conçu pour offrir aux commerçants des conditions de travail optimales et aux clients un cadre agréable.

Afin d’assurer une distribution juste et transparente des emplacements, les organisateurs ont réalisé un tirage au sort le 24 juillet, supervisé par un huissier de justice. Des 259 emplacements disponibles, ils en ont attribué 230 aux commerçants enregistrés. Les bénéficiaires ont salué cette démarche qui a renforcé la confiance de tous dans l’équité de la procédure.

Les commerçants d'Aïdjèdo connaissent enfin leurs places grâce à un tirage au sort équitable, marquant ainsi l'ouverture prochaineL’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) ne se limite pas à l’attribution des places; en effet, elle a mis en place un programme d’accompagnement des commerçants pour les aider à développer leurs activités et à adopter des pratiques commerciales responsables. De plus, ANaGeM donnera des formations sur différents sujets, tels que la gestion des stocks, l’hygiène et la sécurité alimentaire.

Par ailleurs, le marché moderne d’Aïdjèdo, ainsi que les nombreux autres marchés construits à travers le pays, est un élément clé du développement économique local. Il offre aux commerçants un cadre sécurisé et moderne pour exercer leur activité et, par conséquent, contribue à l’attractivité de la ville de Cotonou.

En outre, le marché moderne d’Ahouangbo à Porto-Novo ouvrira ses portes le 31 juillet prochain. À cet égard, un tirage au sort sera organisé le 29 juillet pour attribuer les places aux commerçants.

Ce nouveau marché moderne est une illustration de la volonté du gouvernement béninois d’améliorer les conditions de travail des commerçants et de dynamiser l’économie locale.

Aïdjèdo : Tirage au sort des emplacements du nouveau marché

Aïdjèdo, 24 juillet 2024 – C’est dans une ambiance pleine d’espoir et d’anticipation que s’est déroulée ce mercredi à Aïdjèdo un événement marquant le début d’une nouvelle ère pour le commerce local. En effet, l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM) a organisé le tirage au tri des emplacements du tout nouveau marché d’Aïdjèdo, une initiative qui a suscité un vif intérêt parmi les marchands de la région.

Le tirage au sort des emplacements du nouveau marché d'Aïdjèdo marque le début d'une nouvelle ère pour le commerce local,Un processus transparent et équitable à Aïdjèdo

Organisé par l’Agence Nationale de Gestion des Marchés (ANaGeM), le tirage au sort s’est déroulé en toute transparence sous la supervision d’un huissier de justice. Chaque marchand a eu la chance de se voir attribuer un stand dans ce marché moderne et bien organisé, garantissant ainsi un accès équitable aux opportunités commerciales qu’il offre.

Un nouveau souffle pour l’économie locale

L’inauguration officielle du marché d’Aïdjèdo est prévue pour le samedi 27 juillet. Cet événement très attendu devrait attirer de nombreux visiteurs et contribuer à stimuler l’activité économique de la région. Les marchands, quant à eux, se montrent optimistes quant à l’impact positif que ce nouveau marché aura sur leur communauté. Ils espèrent que ce développement sera le catalyseur d’une prospérité renouvelée, leur permettant d’augmenter leurs revenus et d’améliorer leur niveau de vie.

Le tirage au sort des emplacements du nouveau marché d'Aïdjèdo marque le début d'une nouvelle ère pour le commerce local,L’espoir des marchands pour un avenir prospère à Aïdjèdo

En outre , l’ouverture du marché d’Aïdjèdo est une étape importante dans le développement économique de la ville. Ce nouveau centre commercial moderne permettra d’offrir aux habitants un espace de vente et d’achat agréable et efficace, tout en stimulant l’activité commerciale et en créant de nouveaux emplois.

En somme, le marché d’Aïdjèdo ouvre une nouvelle ère pour la ville, qui se positionne comme un centre commercial dynamique et prometteur. Cette initiative du gouvernement béninois, par l’intermédiaire de l’ANaGeM, démontre son engagement à soutenir le développement économique local et à améliorer les conditions de vie des populations.

Cotonou : Nouveau siège de la Vice-présidence

Cotonou, le 24 juillet 2024 – Le gouvernement du Bénin a marqué un tournant dans l’urbanisme de Cotonou et dans la modernisation de l’administration publique lors du Conseil des ministres présidé par le Président Patrice Talon.

Un nouveau siège pour la Vice-présidence

Le Titre foncier n° 730, situé au cœur de Cotonou, a été désigné pour accueillir le nouveau projet de construction des bureaux de la Vice-présidence de la République. Ce projet ambitieux, actuellement en phase de chantier, vise à renforcer l’infrastructure administrative du pays.

Par ailleurs, dans une démarche d’intégration urbaine, le plan architectural a préconisé l’annexion de la rue n° 450, adjacente aux futurs bureaux. Cette incorporation signifie le déclassement de la rue de son statut public et son intégration au domaine privé de l’État, conformément au code foncier et domanial en vigueur.

Modernisation de l’administration publique

Le Conseil a également approuvé plusieurs décrets d’application de la loi n° 2024-27 du 28 juin 2024 sur l’urbanisme. Ces décrets comprennent des mesures normatives qui s’étendent à divers aspects de la vie publique et académique.

Parmi ces mesures, on note l’adoption de statuts-types pour les universités publiques du Bénin, ainsi que l’approbation des statuts particuliers pour les quatre universités publiques du pays. Ces statuts visent à standardiser et à améliorer la gestion et l’administration des établissements d’enseignement supérieur.

Le Conseil a également fixé la procédure de passation simplifiée des contrats de partenariat public-privé (PPP). Cette mesure vise à moderniser et à rendre plus efficaces les procédures administratives. Le gouvernement a établi des décrets pour le contrôle et le suivi, ainsi que pour réguler les procédures de passation et de gestion des contrats, assurant ainsi une transparence et une responsabilité accrues dans les partenariats public-privé.

Identité visuelle et discipline

Enfin, le Conseil a défini les tenues d’uniforme pour les Forces armées béninoises et pour les écoles d’enfants de troupe. Cette mesure souligne l’importance de l’identité visuelle et de la discipline au sein des institutions militaires et éducatives.

Ces mesures, prises ensemble, illustrent l’engagement du gouvernement du Bénin à promouvoir un développement urbain harmonieux, à soutenir l’éducation et à renforcer les infrastructures nationales pour l’avenir du pays.

Bénin : Vers une nation sans malnutrition de 2024-2033

Cotonou, le 24 juillet 2024 – Le gouvernement béninois a franchi une étape cruciale dans la lutte contre la malnutrition et l’insécurité alimentaire en adoptant, ce jour en Conseil des ministres, sa Politique nationale d’Alimentation et de Nutrition (PNAN) pour la période 2024-2033. Cette politique volontariste vise à corriger les dysfonctionnements structurels et sectoriels révélés par le diagnostic de la gouvernance du système alimentaire et nutritionnel.

Combattre la malnutrition chronique : un enjeu multisectoriel

La fragmentation des interventions et le manque de coordination ont jusqu’ici entravé une réponse efficace à la malnutrition, qui se traduit par des taux alarmants de retard de croissance et d’anémie chez les enfants béninois.

La nouvelle PNAN adopte une approche multisectorielle, reconnaissant que la nutrition est une question transversale qui touche à la santé publique, à l’éducation, à l’agriculture et à l’économie.

Une gouvernance renforcée pour une meilleure nutrition

La politique met l’accent sur le renforcement de la gouvernance et de la redevabilité, ainsi que sur l’amélioration de la nutrition des groupes les plus vulnérables, notamment les adolescentes, les femmes enceintes ou allaitantes et les enfants.

Elle prévoit également le renforcement de l’alimentation scolaire et la mise en place de stratégies de communication efficaces pour sensibiliser et mobiliser l’action en faveur de la nutrition.

Un objectif clair : un Bénin sans malnutrition d’ici 2033

Le but évident est de diminuer considérablement la malnutrition et d’atteindre, d’ici 2033, un état où chaque citoyen béninois bénéficie d’une sécurité alimentaire et d’un état nutritionnel optimal.

Par ailleurs, les ministres concernés ont été chargés de prendre toutes les dispositions nécessaires pour assurer la mise en œuvre efficace de cette politique, qui a le potentiel de transformer le paysage nutritionnel du Bénin et de servir de modèle pour d’autres nations confrontées à des défis similaires.

Avec cette politique, le Bénin s’engage résolument sur la voie d’un avenir plus sain et plus prospère pour tous ses citoyens.