Triomphe de l’UNIR aux élections législatives et régionales

Dans une révélation attendue avec impatience, l’instance de supervision des élections, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), a honoré son engagement en divulguant certaines orientations préliminaires issues du scrutin des consultations législatives et régionales du 29 avril 2024. Les professionnels des médias de TVT et de New world TV ont eu le privilège de communiquer ces premières indications fournies par la CENI.

Les résultats partiels révèlent que quelques districts électoraux ont particulièrement brillé. À Doufelgou, l’Union pour la République (UNIR), le parti au pouvoir, a raflé l’intégralité des mandats, aussi bien pour les législatives que pour les régionales. Une domination similaire s’est manifestée dans les districts de Mô, Kpélé, Tchaoudjo et Assoli, où l’UNIR s’est également adjugé tous les sièges. D’après les chiffres provisoires, l’UNIR s’impose avec une avance considérable.

Néanmoins, il est à noter que ces chiffres ne concernent qu’une portion des districts électoraux impliqués.

Il faut souligner l’importance de ces élections, qui sont les premières du genre à se dérouler en même temps dans l’histoire de la nation, et qui ont attiré plus de trois millions de citoyens appelés à voter. Ce moment marque une étape cruciale et historique dans l’évolution politique du Togo.

Il est à espérer que la nation ne s’embrasera point suite aux premiers sondages qui présagent la victoire du parti au pouvoir, déjà contesté pour la modification de la constitution. Cette période critique requiert une analyse approfondie et une réflexion collective pour assurer la stabilité et l’harmonie au sein du pays. La prudence et la sagesse doivent prévaloir dans l’interprétation des résultats anticipés et dans la réponse du peuple face à ces développements politiques.

 

Sommet de l’IDA: Une Vision Unifiée pour l’Avenir de l’Afrique

Le 29 avril 2024, le Bénin, aux côtés de dix-huit autres nations africaines, a participé à une conférence capitale de l’Association internationale de développement (IDA) de la Banque mondiale. Lors de cette assemblée de haut calibre, les dirigeants du continent se sont unanimement engagés à déployer des efforts concertés pour concrétiser les objectifs de développement à l’échelle africaine.

  Le sommet de l'IDA au Kenya, où 19 nations africaines, dont le Bénin, se sont unies pour façonner un avenir prospèreL’Afrique face à son destin : Un Sommet déterminant pour l’avenir

L’événement, qui s’est tenu au Kenya, a réuni dix-neuf chefs d’État et de gouvernement, tous animés par la volonté de voir aboutir les projets de progrès pour l’Afrique. D’après un communiqué de la Banque mondiale, ce programme ambitionne d’améliorer significativement le quotidien des populations tout en ouvrant la voie à de nouvelles perspectives, plaçant ainsi l’IDA en tant que pilier du succès africain.

Un partenariat stratégique pour la renaissance africaine

Le sommet, co-organisé par le Kenya et le Groupe de la Banque mondiale, a donné naissance à une alliance d’envergure. Cette coalition, rassemblant la société civile, des fondations philanthropiques, le secteur privé et la jeunesse, s’est donnée pour mission de plaider en faveur d’une reconstitution ambitieuse des ressources de l’IDA, afin de nourrir le dynamisme du développement africain.

Le sommet de l'IDA au Kenya, où 19 nations africaines, dont le Bénin, se sont unies pour façonner un avenir prospèreSommet de l’IDA : Des engagements fermes pour un avenir durable

Les nations participantes ont proclamé leur détermination à renforcer la gouvernance, à libérer les forces vives du secteur privé pour la création d’emplois, à mobiliser les ressources internes et à honorer leurs engagements envers la lutte contre le changement climatique. Parmi les priorités énoncées, l’augmentation de l’accès à l’énergie, au numérique, ainsi que le renforcement de la résilience face aux bouleversements climatiques et aux conflits figurent en bonne place.

Le Kenya et la Banque Mondiale : architectes d’un avenir Africain

Le gouvernement kenyan et le Groupe de la Banque mondiale, hôtes de la conférence, ont souligné l’importance cruciale de l’IDA. Ce fonds, dédié aux communautés les plus vulnérables, ainsi que le soutien international, sont jugés essentiels pour réaliser les ambitions africaines. William Ruto, président du Kenya, a exprimé l’impatience des peuples et dirigeants africains à témoigner de réels changements et à transformer le continent en une terre d’opportunités exceptionnelles.

 Le sommet de l'IDA au Kenya, où 19 nations africaines, dont le Bénin, se sont unies pour façonner un avenir prospère Un appel à l’action pour l’IDA et ses Partenaires

Ajay Banga, président du Groupe de la Banque mondiale, a insisté sur la nécessité d’un appui international constant, notamment de la part de l’IDA, pour que l’Afrique puisse s’orienter vers un futur florissant et avant-gardiste. Il a mis en avant la richesse de la diversité, de la culture et du potentiel du continent, attribuables à sa jeunesse et à ses ressources naturelles, éléments clés pour nourrir son avenir.

Ndidi Nwuneli, Sellah Bogonko, James Mwangi, Nir Bar Dea et Hugh Evans, figures de proue de diverses organisations influentes, ont également pris part à cette rencontre historique, témoignant de l’ampleur et de l’importance de ce sommet pour l’avenir de l’Afrique.

Accords ITFC-Saudi EXIM: 25M$ pour dynamiser les PME saoudiennes

Le Caire, 29 avril 2024 – Dans une démarche stratégique visant à renforcer les opportunités d’exportation pour les petites et moyennes entreprises (PME) saoudiennes, l’ITFC et la Saudi EXIM Bank ont conclu deux accords de mise en œuvre pour une ligne de financement de 25 millions de dollars en faveur de la Banque du Caire en Égypte. Ces accords s’inscrivent dans le cadre du programme ambitieux « KSA SME Export Empowerment », qui a pour but de dynamiser le secteur des PME en Arabie Saoudite.

Accords ITFC-Saudi EXIM: Un soutien concret aux PME saoudiennes

Ces accords représentent une avancée significative pour les PME saoudiennes, leur permettant de développer leurs activités en Égypte. Par ailleurs, en facilitant l’exportation de produits non pétroliers vers le marché égyptien, ces mesures devraient ouvrir de nouvelles voies pour l’expansion internationale des entreprises saoudiennes.

De même, l’initiative reflète l’engagement des deux institutions financières à promouvoir la diversification des exportations saoudiennes au-delà du secteur pétrolier. De plus, en fournissant des facilités de crédit aux institutions financières ciblées, l’ITFC et la Saudi EXIM Bank cherchent à élever la compétitivité des exportations non pétrolières saoudiennes sur le marché mondial.

Une étape alignée avec la Vision 2030 du Royaume

La signature des accords a eu lieu lors des 49èmes réunions annuelles de la Banque Islamique de Développement à Riyad. Ce moment marquait une étape importante dans le renforcement du commerce international et, par conséquent, l’augmentation de la contribution des PME au produit intérieur brut. En effet, cela s’aligne avec les objectifs de la Vision 2030 du Royaume.

Un partenariat tripartite préalable

Il est à noter qu’un mémorandum d’entente tripartite a été signé en 2022 entre l’ITFC, la Saudi EXIM Bank et Monsha’at, lançant un programme complet pour renforcer les activités d’exportation des PME en Arabie Saoudite. Ce programme vise à améliorer les exportations non pétrolières saoudiennes à travers des domaines clés tels que le renforcement des capacités, l’accès aux marchés d’exportation, les services de conseil et le financement des exportations, ouvrant ainsi la voie à la prospérité et à l’expansion des PME saoudiennes.

Tradition-Modernité : La Chefferie béninoise en consultation

Cotonou, le 30 avril 2024 – Hier, une rencontre de haute importance a eu lieu au sein de la Cour constitutionnelle de la République du Bénin, présidée par l’éminent Pr Dorothé Sossa. Une délégation distinguée de la Haute Autorité Royale du Bénin (HARB), menée par son vice-président, Sa Majesté Toffa, Roi de Porto-Novo, a été reçue en audience.

La chefferie traditionnelle au cœur des réformes

Cette visite de courtoisie, initiée par la HARB, s’inscrit donc dans une démarche de collaboration étroite avec les institutions républicaines et vise à s’impliquer activement dans le processus des réformes de la chefferie traditionnelle. En effet, le porte-parole de la délégation, Sa Majesté Dada Zehe, Roi d’Agonlin, a souligné l’importance de cette initiative qui vise à discuter des réformes cruciales pour la préservation des us et coutumes, piliers de l’identité béninoise.

« C’est une visite très enrichissante pour les têtes couronnées que nous sommes », a déclaré Sa Majesté Dada Zehe. « Nous avons profité de cette audience pour faire des bénédictions au Président de la Cour constitutionnelle car, à chaque fois que nous rencontrons une haute personnalité, dépositaire du droit public, nous prions Dieu et les mânes de nos ancêtres de répandre leurs grâces sur le Président, ses collaborateurs et sur l’institution qu’il incarne. »

La loi fondamentale et la reconnaissance 

La reconnaissance de la Chefferie traditionnelle en tant que gardienne des us et coutumes par l’État, à travers la loi N° 2019-40 du 7 novembre 2019, marque un tournant historique pour le Bénin. En mai 2022, le Chef de l’État, Patrice Talon, a franchi une étape supplémentaire en installant la Commission chargée de l’élaboration du cadre juridique de la chefferie traditionnelle, affirmant ainsi l’engagement du gouvernement à soutenir les structures traditionnelles.

La rencontre a également vu la participation de Sa Majesté Kpohazoun, Roi de So Ava et des Aguégués, renforçant le caractère inclusif et représentatif de cet échange. La Cour constitutionnelle, sous la direction de Pr Sossa, continue de jouer un rôle clé dans le dialogue national, en ouvrant ses portes aux voix de la tradition dans le concert des réformes nationales.

En somme, ce dialogue entre les autorités traditionnelles et les institutions républicaines est un exemple éloquent de la synergie nécessaire pour forger un avenir où les valeurs ancestrales et la modernité gouvernementale coexistent harmonieusement, guidant le Bénin vers un développement respectueux de son héritage culturel.

 

Triomphe Béninois au grand prix de Marrakech

 Le Bénin, petit pays de l’Afrique de l’Ouest, a fait une entrée remarquable sur la scène internationale du para-athlétisme lors de la 8ème édition du Meeting international de Marrakech. Les athlètes béninois ont non seulement participé mais ont également brillé par leur performance exceptionnelle, récoltant un total de cinq médailles, un exploit qui témoigne de leur détermination et de leur talent.

Fayssal ATCHIBA: le champion para-athlète béninois

Fayssal ATCHIBA, le champion para-athlète béninois, a démontré une polyvalence et une maîtrise remarquables en remportant trois médailles dans des disciplines variées. Sa médaille d’or au 200 mètres est le résultat de sa vitesse fulgurante et de sa technique impeccable. L’argent au 100 mètres confirme sa position parmi les sprinteurs les plus rapides du monde. La médaille de bronze en saut en longueur souligne sa capacité à exceller dans les épreuves de force et d’agilité.

Marina HOUNDALOWAN: Une révélation surprenante

Marina HOUNDALOWAN, quant à elle, a prouvé qu’elle était une force avec laquelle il faut compter. Sa performance au lancer de javelot lui a valu une médaille d’argent, tandis que sa puissance au lancer de poids lui a assuré une médaille de bronze. Ces succès ne sont pas le fruit du hasard mais le résultat d’un entraînement rigoureux et d’une détermination sans faille.

Le parcours de Fayssal ATCHIBA est d’autant plus remarquable qu’il a déjà sécurisé sa place pour les Jeux paralympiques de Paris 2024. Le Ministère des Sports, conscient de son potentiel, s’est engagé à lui fournir un programme de préparation spécialisé, garantissant que le champion sera prêt à relever les défis des jeux à venir.

Un rassemblement de talents exceptionnels

Le Grand Prix de Marrakech a été le théâtre d’un rassemblement impressionnant de talents. Avec 450 athlètes en provenance de 64 pays, la compétition a été le lieu de performances époustouflantes. Ces athlètes, détenteurs de records mondiaux, ont cherché à se surpasser, à atteindre de nouveaux sommets et à modifier le paysage du classement mondial.

En somme, le Bénin a prouvé que, malgré sa taille, il est capable de produire des athlètes de classe mondiale, et le Grand Prix de Marrakech n’a été que le début d’une série de succès attendus sur la route de Paris 2024.

Avancées de l’eau potable en milieu rural béninois

D’abord, l’Agence Nationale pour l’Alimentation en Eau en Secteur Rural (ANAESR) a récemment partagé son onzième bilan semestriel, qui met en lumière les progrès remarquables accomplis dans la fourniture d’eau potable pour le second semestre de 2023.

Ensuite, le gouvernement béninois, par le biais de l’ANAESR, a informé sur les avancées notables réalisées dans l’approvisionnement en eau potable des communautés rurales. Le rapport souligne des progrès tangibles et spécifiques dans ce domaine.

Mesures d’accompagnement et infrastructures

Par ailleurs, concernant les actions de soutien pour un approvisionnement pérenne en eau potable, l’organisme responsable a souligné:

  • La surveillance par l’Agence Environnementale du Bénin (AEB) de l’exécution des Plans de Gestion Environnementale et Sociale (PGES) pour huit projets de Systèmes d’Alimentation en Eau Potable Multi-Villages (SAEPMV).
  • De plus, l’intégration de deux nouveaux SAEPMV dans les localités de DJAKOTOMEY et AGBAGNIZOUN, ainsi que l’extension de deux systèmes SONEB dans les communes de SEME PODJI et ABOMEY CALAVI, transférés aux gestionnaires régionaux.
  • Également, la mise en service de sept nouvelles installations et la rénovation d’anciens systèmes d’adduction d’eau villageoise (AEV) et SAEPMV.
  • En outre, l’évaluation et la réparation d’urgence de 135 AEV, incluant le remplacement de générateurs, de pompes électriques et la réfection de bornes-fontaines et de réservoirs d’eau.
  • Finalement, la finalisation de 85 inventaires et diagnostics sur 191 AEV signalées défectueuses par les municipalités pour des travaux de conformité.

Amélioration de la performance et gouvernance au Centre de Formation Professionnelle de l’Eau

Quant à l’amélioration de la performance et la gouvernance, une société a été désignée pour la mise à jour des plateformes éducatives destinées aux deux nouveaux cursus de formation initiale au Centre de Formation Professionnelle de l’Eau (CFPE).

Concernant la finalisation des travaux et la réception des infrastructures, durant la période mentionnée, deux extensions du réseau SONEB ont été officiellement reçues.

Pour ce qui est des indicateurs de performance pour le secteur de l’eau potable en milieu rural, on observe:

  • Une mise à jour coordonnée des indicateurs (ANAESR, municipalités, MEEM) pour les installations hydrauliques d’AEP en zone rurale.
  • Les installations nouvellement opérationnelles et celles réparées après des pannes sont prises en compte dans le rapport.
  • Un taux de couverture en milieu rural estimé à 79,4% au niveau national.
  • Un taux de défaillance des installations estimé à 28,3%.
  • L’ajout de 284 nouveaux abonnés au service.

Ces efforts reflètent l’engagement continu du Bénin à améliorer l’accès à l’eau potable pour ses citoyens ruraux, soulignant l’importance de l’eau comme ressource vitale pour le développement durable et le bien-être des communautés.

Afreximbank, moteur de l’industrialisation africaine

Dans le cadre des assemblées annuelles 2024 de la Banque islamique de développement, un événement marquant a eu lieu qui pourrait bien changer le visage du commerce en Afrique. Afreximbank, une institution financière panafricaine, a franchi une étape décisive en signant des accords de financement d’une valeur de 250 millions de dollars avec la Société islamique internationale de financement du commerce (ITFC) pour des facilités syndiquées. En outre, Afreximbank a signé une lettre d’intention de 100 millions de dollars avec la Société islamique pour le développement (ICD), ce qui confirme son engagement à renforcer le secteur privé dans les pays membres.

Afreximbank, une institution financière panafricaine, a signé des accords de financement d’une valeur de 250 millions de dollars avec ITFCLe président d’Afreximbank, Benedict Oramah, a exprimé sa reconnaissance envers l’ITFC et l’ICD, les qualifiant de catalyseurs essentiels pour l’industrialisation, l’intégration et le développement des exportations sur le continent. Ces accords sont perçus non seulement comme un soutien financier mais aussi comme un vote de confiance envers la vision d’Afreximbank, qui s’efforce de stimuler le développement du commerce intra et extra-africain.

Ces initiatives s’inscrivent dans la stratégie à long terme d’Afreximbank, qui vise à promouvoir l’industrialisation à travers l’Afrique et à faciliter l’intégration économique régionale. Avec ces fonds, Afreximbank pourra soutenir davantage de projets qui contribuent à la diversification économique et à la création d’emplois, tout en renforçant les capacités de production locales.

L’impact de ces accords pourrait être considérable, car ils permettront de débloquer le potentiel commercial de l’Afrique, d’améliorer la compétitivité des entreprises africaines sur le marché mondial et de favoriser une croissance économique durable. En ces temps où l’Afrique cherche à se positionner comme un acteur clé dans l’économie mondiale, des institutions comme Afreximbank jouent un rôle crucial en ouvrant la voie à un avenir prospère et intégré.

 

AHN et Damu Sasa révolutionnent les soins médicaux

La semaine dernière, l’AUDA-NEPAD a organisé une visite pour découvrir les avancées significatives réalisées par deux anciens bénéficiaires du programme HGS, AHN et Damu Sasa . Ces derniers sont actuellement en train de révolutionner le domaine des soins de santé en Afrique subsaharienne.

AHN a connu une croissance exponentielle, passant de 17 à plus de 50 centres, et a vu son équipe s’étoffer pour atteindre plus de 500 membres En effet, Africa Healthcare Network (AHN), pionnière dans le domaine de la dialyse, s’est imposée comme la première et la plus grande chaîne de centres de dialyse de la région. Depuis son intégration dans la cohorte pilote HGS en 2021, AHN a connu une croissance exponentielle, passant de 17 à plus de 50 centres, et a vu son équipe s’étoffer pour atteindre plus de 500 membres dévoués.

Parallèlement, Damu Sasa, une initiative innovante, a mis en place une plateforme numérique qui révolutionne les services de transfusion sanguine. Elle offre une solution de bout en bout en connectant les hôpitaux, leur permettant ainsi de partager des informations cruciales en temps réel et de s’approvisionner en produits sanguins de manière plus efficace. Le soutien de Damu Sasa s’est étendu à plus de 170 hôpitaux, témoignant de son impact significatif sur le système de santé.

Ces avancées ne sont pas seulement des réussites commerciales, mais elles représentent aussi des victoires pour la santé publique en Afrique. Elles illustrent l’importance de l’innovation et de l’entrepreneuriat dans la résolution des problèmes de santé critiques.

Pour ceux qui aspirent à contribuer à cette révolution en santé, l’accélérateur de cette année offre un accompagnement personnalisé pour faire progresser les startups dans ce secteur vital. Les candidatures sont ouvertes, et les intéressés sont invités à postuler via le lien fourni.

En somme, la santé en Afrique est en marche, et avec elle, l’espoir de jours meilleurs pour des millions de personnes.

UEMOA: Sanctions sévères pour trois banques

Dans un développement récent au sein de l’Union monétaire ouest-africaine (UEMOA), l’organe de régulation bancaire a imposé des pénalités à trois institutions financières pour leur non-conformité avec les normes établies de prévention du blanchiment d’argent et de l’apport financier au terrorisme. Deux banques réprimandées exercent leurs activités au Sénégal et une troisième a établi ses opérations au Togo.

La première institution financière sénégalaise à recevoir une sanction a été critiquée pour ses lacunes et violations des réglementations légales en vigueur pour les banques. Les carences observées concernent principalement la gouvernance interne, la maîtrise des risques, la solidité financière et les mesures de surveillance prudentielle, ainsi que les procédures de contrôle du blanchiment d’argent et du financement du terrorisme (BLC/FT). L’autorité de régulation a réprimandé cette banque et lui a imposé de payer une amende substantielle de 300 millions de francs CFA.

Quant à la seconde entité sénégalaise doit payer une amende de 151 millions de francs CFA et elle a aussi reçu un avertissement. Les infractions relevées sont liées spécifiquement aux processus de prévention du BLC/FT.

Ces mesures disciplinaires soulignent l’importance croissante de la lutte contre les activités financières illicites et le soutien au terrorisme dans la région de l’UEMOA. Il est impératif que les banques et autres établissements financiers intensifient leurs efforts pour éradiquer ces menaces, assurant ainsi la protection du système financier et la stabilité économique de la zone.

Synergie CEDEAO-UA : Cap sur la paix et la responsabilité

Le 22 avril 2024, une rencontre de haut niveau s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la Commission de la CEDEAO. Cette assemblée stratégique, réunissant des émissaires de l’Union africaine, du conseil des droits de l’homme des Nations unies et de la délégation de l’UE auprès de l’UA, a été présidée par le Commissaire aux affaires politiques. L’objectif principal de cette concertation bi-journalière était d’harmoniser et d’appliquer le cadre de conformité et de responsabilisation de l’Union africaine (AUCF) au sein des missions de maintien de la paix régionales, garantissant ainsi une exécution sans faille et respectueuse des droits humains.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.Vers une application rigoureuse du droit international

L’ensemble du personnel – civil, militaire et policier – impliqué dans les opérations de soutien à la paix s’est fermement engagé à respecter le droit international des droits de l’homme et le droit international humanitaire. Ils se sont engagés à adhérer aux standards les plus élevés de conduite éthique et de responsabilité. Depuis 2019, la CEDEAO a établi des politiques et des directives claires, y compris un cadre politique sur la conduite et la discipline, pour appuyer cet engagement.

La CEDEAO : un pilier de responsabilité et de droits humains

Dr Abdul-Fatau Musa, Commissaire aux Affaires politiques de la CEDEAO, a exprimé sa reconnaissance envers les délégués de l’UA, de l’UE et des Nations Unies, réaffirmant l’engagement de la CEDEAO envers la responsabilité et l’adhésion aux normes de droits de l’homme, considérées comme fondamentales à l’existence même de l’organisation. Il a également souligné l’opportunité de cette visite, coïncidant avec les discussions actuelles sur l’établissement d’une nouvelle mission de paix en Sierra Leone, en complément des missions en cours en Gambie et en Guinée-Bissau.

Une rencontre s’est tenue au sein du département des affaires politiques, de la sécurité et du maintien de la paix de la CEDEAO.L’Union africaine et la lutte contre le terrorisme

L’Ambassadeur Bankole Adeoye, Commissaire aux affaires politiques de l’UA, a souligné l’importance capitale des droits de l’homme. Il a insisté sur leur rôle fondamental dans l’application des lois et la redevabilité. De plus, il a affirmé que la prise en compte des droits de l’homme est essentielle dans la lutte contre le terrorisme. Les organisations régionales, telles que l’UA et la CEDEAO, doivent, selon lui, faire des droits de l’homme une priorité dans leurs stratégies de lutte contre l’extrémisme violent et les changements de régime anticonstitutionnels.

CEDEAO-UA : une collaboration internationale pour l’Agenda 2063

L’UA envisage d’étendre le cadre de conformité à tous les organismes régionaux, débutant par la CEDEAO, pour assurer l’adoption des meilleures pratiques internationales en matière de droits de l’homme. L’Ambassadeur Adeoye a appelé à un renforcement des mécanismes d’alerte précoce pour prévenir proactivement les conflits et a encouragé la communauté internationale à continuer de soutenir ces initiatives.

Les Nations Unies et l’UE : Des Partenaires pour la Conformité

Dans un contexte où les défis mondiaux nécessitent une collaboration sans précédent, S.E. Mme Ilze Brands Kehris a mis en lumière les entraves rencontrées dans les initiatives de paix, tout en insistant sur l’impératif de stratégies cohérentes pour surmonter les conflits. Reconnaissant l’efficacité de la réunion récente, elle a également souligné le rôle crucial des partenariats pour l’adhésion aux normes établies. Par ailleurs, S.E. L’ambassadeur Nino Perez, par l’intermédiaire de Thomas Huyghebaert, a renouvelé la détermination de l’Union Européenne à soutenir l’AUCF, en évoquant l’engagement substantiel de l’UE dans les opérations de maintien de la paix africaines.

Ces discussions s’inscrivent dans le cadre des sessions techniques et stratégiques qui se tiendront le 23 avril. La présence active d’experts issus des quatre organisations symbolise un pas de plus vers la réalisation d’une Afrique apaisée, s’acheminant vers l’unité grâce à l’effort conjoint de la communauté internationale.