L’APNAC en ordre de bataille contre la corruption

À la veille de la 9ᵉ Assemblée générale biennale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), Accra devient l’épicentre d’un plaidoyer continental pour l’intégrité publique. C’est ainsi que, dans une atmosphère fraternelle, les présidents des Parlements béninois et ghanéen, Louis Vlavonou et Alban Bagbin, ont ravivé les liens historiques et opérationnels entre leurs institutions.

 

Accra, 6 novembre 2025 – À quelques heures du coup d’envoi de la 9ᵉ Assemblée générale biennale du Réseau des parlementaires africains contre la corruption (APNAC), Accra vibre déjà d’une énergie panafricaine. Du 7 au 9 novembre, sous le thème « Repositionner l’APNAC dans la lutte contre la corruption : surmonter les défis actuels et émergents », les élus du continent se mobilisent pour affûter leurs stratégies face à un fléau qui mine les institutions. En prélude à ce sommet décisif, une rencontre symbolique a réuni ce jeudi matin deux figures majeures du législatif ouest-africain : Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale béninoise et du conseil d’administration de l’APNAC, ainsi que son homologue ghanéen Alban S.K. Bagbin. Ce tête-à-tête, chargé de sens, ravive les liens historiques et opérationnels entre les deux nations.

 

Une accolade fraternelle au cœur du Parlement ghanéen

 

L’audience, empreinte de convivialité et de solidarité, s’est tenue dans les salons officiels du Parlement d’Accra. Aux côtés de Vlavonou, accompagné de Fabrice Fifonsi, directeur exécutif de l’APNAC, et du député béninois Édouard Béhanzin, président de la branche nationale du réseau, figuraient des hôtes ghanéens de premier plan : Peter Mliswa, vice-président de l’Assemblée, et Ebenezer Ahumah Djietror, secrétaire général administratif. Bagbin, visiblement ému, a accueilli son invité avec chaleur : « C’est un honneur de vous recevoir sur notre sol », a-t-il déclaré, transformant de fait cette entrevue en un moment de communion institutionnelle.

 

Unité historique : Le Bénin et le Ghana ravivent la mémoire des Amazones et de l’esclavage

 

Toutefois, au-delà des civilités, les échanges ont plongé dans les profondeurs du passé commun. Pour Bagbin, en effet, le Bénin évoque les légendaires Amazones, ces guerrières intrépides qui résistèrent aux colonisateurs. Il a ensuite établi un parallèle poignant entre Cotonou – autrefois « Kutonou », plaque tournante de la traite atlantique – et Wa, localité du nord ghanéen marquée par les mêmes stigmates. « Nos histoires s’entrelacent comme les rivières qui irriguent nos terres », a-t-il philosophé, soulignant ainsi comment ces mémoires partagées nourrissent une coopération parlementaire exemplaire. Touché, Vlavonou a répondu par un serment de loyauté, affirmant par là même sa volonté de fluidifier les échanges entre les deux chambres et de renforcer leurs synergies.

 

APNAC : Session préparatoire à Accra pour revigorer le réseau anti-corruption

 

Après cette rencontre, Vlavonou a présidé une réunion stratégique du conseil d’administration de l’APNAC. Cette étape préparatoire vise à affiner l’agenda de la biennale, tout en anticipant les débats qui feront d’Accra le phare continental de l’intégrité publique. L’enjeu est de taille : face à une corruption protéiforme, qui évolue au rythme des crises mondiales, cette 9e édition se veut un carrefour décisif. Elle offrira par conséquent aux délégués un cadre propice à des discussions franches, débouchant sur une feuille de route collective. L’objectif ? Réinjecter du dynamisme dans le réseau, en élaborant des tactiques innovantes pour traquer les malversations, des marchés publics aux flux financiers occultes.

 

APNAC : L’urgence d’une réponse africaine face à la corruption protéiforme

 

En conclusion, dans un continent où la gouvernance transparente est la clé de la renaissance économique, cette biennale ne se résume pas à un rendez-vous protocolaire : elle incarne plutôt un appel à l’action. Avec des figures comme Vlavonou et Bagbin en première ligne, l’Afrique semble prête à reconquérir son destin, un serment anti-corruption à la fois. Les regards se tournent désormais vers les trois jours à venir, où des résolutions audacieuses pourraient bien redessiner les contours du combat pour une Afrique intègre et prospère.

 

Cotonou : la CEDEAO muscle sa régulation économique

Et si la concurrence devenait le moteur d’une croissance plus équitable en Afrique de l’Ouest ? À Cotonou, les États membres de la CEDEAO posent les jalons d’un marché régional renforcé, entre régulation, innovation et souveraineté économique.

 

La capitale béninoise est, depuis le mardi 23 septembre, l’épicentre d’un rendez-vous crucial pour l’avenir économique de la région. Elle accueille la 11ᵉ réunion du Comité consultatif de la concurrence (CCC) de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Réunis au siège de l’Agence Régionale de Régulation de la Concurrence (ARCC/ERCA) jusqu’au vendredi 26 septembre, les experts des 15 États membres débattent des défis posés par la mondialisation et les pratiques anticoncurrentielles. Ainsi, au milieu des analyses pointues, se dessine l’avenir d’une région économique unie, où la protection des consommateurs n’est plus un vœu pieux, mais un pilier tangible du développement.

Une mobilisation d’experts pour une zone économique plus cohérente au sein de la CEDEAO

 

Présidée par Émilie Tiboute Sama, Directrice Adjointe de Cabinet au ministère de l’Industrie et du Commerce du Bénin, la cérémonie d’ouverture a réuni une constellation de personnes issues du monde de l’économie et du commerce. À ses côtés, Siméon Koffi, Directeur Exécutif de l’Autorité Régionale de la Concurrence de la CEDEAO (ARCC), le Dr Tabe Talime, président du CCC, et Amadou Diongue, Représentant résident de la CEDEAO au Bénin, ont tous souligné l’importance de l’événement.

Par ailleurs, dans un Bénin qui accélère ses réformes, comme en témoigne l’adoption récente d’une loi créant l’Autorité nationale de la concurrence, Mme Tiboute Sama a martelé l’urgence d’harmoniser les politiques nationales avec le règlement communautaire. Elle a d’ailleurs déclaré que l’objectif est de

« bâtir une zone économique cohérente, où les règles du jeu sont claires, prévisibles et appliquées équitablement ».

L’ARCC, un rempart contre les pratiques anticoncurrentielles

 

L’ARCC, institution clé de la CEDEAO, joue un rôle central dans la surveillance des activités commerciales et la promotion de l’efficacité des marchés. Créée en 2007, elle dispose de pouvoirs d’enquête et de décision exclusifs, notamment pour contrôler les concentrations économiques transfrontalières, un levier essentiel contre les abus de position dominante qui freinent l’intégration régionale.

En ce sens, dans son intervention, Siméon Koffi a salué les progrès accomplis, tout en soulignant les défis persistants tels que l’omniprésence de l’économie informelle, les pratiques anticoncurrentielles, la corruption et les disparités institutionnelles.

Pour lui, « seule une coopération renforcée permettra d’ancrer une véritable culture de la concurrence ».

Vers des actions concrètes pour une économie juste et forte au sein de la CEDEAO

 

Le Dr Tabe Talime a, pour sa part, rappelé le mandat du CCC qui est d’élaborer et de suivre les politiques communautaires. Il a notamment évoqué une étude en cours sur le marché du ciment – un secteur vital souvent miné par les ententes illicites. Quant à Amadou Diongue, il a recentré le débat, insistant sur la nécessité d’aller au-delà des diagnostics pour mettre en œuvre des actions concrètes.

« Bâtir une région où la concurrence devient un levier de croissance et un instrument de protection des consommateurs », a-t-il résumé.

Dès lors, au cours de ces quatre jours, les participants, économistes, juristes et décideurs, échangent leurs expériences et évaluent les réformes nationales. Les discussions portent sur la traque des ententes illicites, le contrôle des fusions et la mise en place d’une culture de la concurrence ancrée dans les réalités locales.

Un avenir plus prospère pour le consommateur ouest-africain

Cette réunion à Cotonou pourrait catalyser une vague de réformes essentielles pour la région. Tandis que l’Afrique de l’Ouest, avec ses 400 millions d’habitants, fait face à une concurrence mondiale féroce, ces discussions ne sont pas de simples formalités. Au contraire, elles tracent la feuille de route d’un marché unique plus résilient, où les petites et moyennes entreprises (PME) peuvent rivaliser à armes égales et où le consommateur retrouve sa place centrale. En conséquence, pour les citoyens d’Abidjan à Dakar, de Lagos à Bamako, c’est la promesse d’un quotidien plus juste : des prix maîtrisés, des choix élargis et une croissance qui profite à tous.

En somme, si les résolutions adoptées – attendues pour vendredi – se concrétisent, elles pourraient stimuler une croissance inclusive, inhiber l’exode économique et améliorer la capacité de résistance aux crises mondiales.

Cette 11e réunion du CCC n’est pas qu’un simple forum technique : c’est un signal fort que l’Afrique de l’Ouest s’engage dans la coopération pour transformer ses défis en opportunités. Ces résolutions annoncent-elle le début d’une nouvelle ère de prospérité pour le marché unique ouest-africain ?

Cotonou célèbre 50 ans de CEDEAO : un village pour l’unité

À Cotonou, le « Village du cinquantenaire de la CEDEAO » s’apprête à faire vibrer la ville. Un événement phare qui unit institutions, citoyens et artistes autour de l’avenir de l’Afrique de l’Ouest.

 

Cotonou, le 19 septembre 2025 — L’air de Cotonou s’électrise à l’approche du week-end, et pour cause : la ville s’apprête à accueillir un événement d’envergure, la célébration des 50 ans de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). Dès mercredi, dans les couloirs du ministère des PME et de la Promotion de l’Emploi, une rencontre décisive a eu lieu entre l’ambassadeur Amadou Diongue, représentant résident de la Commission de la CEDEAO au Bénin, et le ministre Modeste Kérékou. Le sujet ? Le « Village du cinquantenaire », une initiative audacieuse qui promet de transformer la capitale béninoise en un véritable épicentre de l’intégration régionale.

 

CEDEAO : un « village » pour tisser des liens et célébrer 50 ans d’histoire

 

Par ailleurs, l’ambassadeur Diongue a présenté au ministre Kérékou les détails de cet événement phare. Conçu comme un carrefour vivant, le « Village du cinquantenaire » a pour vocation d’être un lieu d’échanges interculturels, un espace où se croiseront institutions, acteurs économiques, artistes et citoyens. L’objectif est de mettre en lumière les succès de l’intégration régionale. « Ce sera un lieu d’expression citoyenne, où institutions, acteurs économiques, culturels et citoyens du Bénin et de la sous-région se réuniront pour célébrer notre unité », a souligné le ministre Kérékou, insistant sur le caractère inédit de cette initiative.

 

Jeunesse et femmes : la CEDEAO parie sur l’avenir

 

En outre, la rencontre a servi de plateforme de réflexion sur le futur de l’organisation. Les discussions ont mis en évidence la nécessité d’impliquer davantage les jeunes et les femmes, véritables leviers de développement pour l’Afrique de l’Ouest. Ainsi, Modeste Kérékou a plaidé pour le renforcement du programme de Volontariat des jeunes de la CEDEAO afin de favoriser un brassage culturel des nouvelles générations. De son côté, le ministre a également proposé l’intégration de jeunes cadres dans les instances dirigeantes de l’organisation, une mesure audacieuse pour garantir la pérennité et la vitalité de la communauté.

 

Le Bénin, en première ligne pour l’unité régionale

 

En conséquence, cette rencontre officielle confirme l’engagement sans faille du Bénin à jouer un rôle moteur au sein de la CEDEAO. En accueillant favorablement les propositions de l’ambassadeur Diongue, le ministre Kérékou a réaffirmé la disponibilité totale de son ministère pour faire de ce cinquantenaire un succès retentissant. « Le ‘Village du cinquantenaire’ sera une vitrine de ce que nous avons construit ensemble, mais aussi un tremplin pour rêver plus grand », a-t-il affirmé, soulignant l’importance de mobiliser tous les acteurs, des entrepreneurs aux artistes.

 

Et maintenant, le défi de la jeunesse !

 

Désormais, les préparatifs s’accélèrent et le Bénin se prépare à célébrer un demi-siècle d’unité avec panache. Le « Village du cinquantenaire » s’annonce comme un événement majeur, plus qu’une simple fête, un véritable symbole de collaboration et d’ambition pour l’avenir de la région. Le véritable enjeu consiste à transformer ces intentions en actions concrètes, afin que la jeunesse et les femmes deviennent les architectes de la prochaine ère d’intégration.

Cotonou : le PNUD et le Bénin unis pour les femmes

À Cotonou, une rencontre stratégique entre le ministère des Affaires Sociales et le PNUD pose les bases d’un partenariat ambitieux pour l’autonomisation des femmes béninoises.

 

Cotonou, 19 septembre 2025 — Hier, dans une ambiance empreinte d’espoir et d’ambition, le ministère des Affaires Sociales et de la Microfinance à Cotonou a été le théâtre d’une rencontre décisive. Véronique Tognifodé, ministre en charge de ces questions cruciales, a accueilli Titus Osundina, Représentant Résident du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) au Bénin. Au menu des discussions : l’égalité de genre, l’autonomisation économique des femmes et un partenariat renforcé pour transformer la vie des Béninoises. Ainsi, une étape vibrante vers un avenir où chaque femme peut briller.

 

Une vision commune pour l’égalité de genre

 

Les échanges entre la ministre et le représentant du PNUD ont mis en lumière des priorités audacieuses. L’égalité de genre, au cœur des ambitions du Bénin, n’est pas qu’un slogan : c’est un levier pour le développement durable. « Ensemble, nous construisons un avenir meilleur », a déclaré un proche du dossier, résumant l’esprit de cette rencontre. Par conséquent, les deux parties ont réaffirmé leur volonté de collaborer étroitement pour faire avancer des initiatives concrètes, avec un focus particulier sur l’autonomisation économique et sociale des femmes.

 

Des projets concrets pour changer la donne

 

Trois axes majeurs ont émergé de cette audience. Tout d’abord, la dynamisation du Compendium des Compétences Féminines du Bénin, une plateforme visant à valoriser les talents et les expertises des femmes à travers le pays. Ensuite, l’accélération de l’agenda Femmes, Paix et Sécurité, un programme clé pour garantir que les femmes jouent un rôle central dans la consolidation de la paix et la prévention des conflits. Enfin, un appui renforcé à l’éducation financière, afin d’équiper les Béninoises des outils nécessaires pour gérer leurs ressources, entreprendre et prospérer.

 

Un partenariat qui fait la différence

 

Le PNUD, partenaire de longue date du Bénin, apporte son expertise mondiale pour soutenir ces ambitions. De la formation à l’accès au financement, en passant par la promotion des droits des femmes, cette collaboration promet des avancées tangibles. « Le Bénin montre la voie en plaçant les femmes au cœur de son développement », a souligné Titus Osundina, saluant l’engagement de la ministre Tognifodé. De plus, ce partenariat s’inscrit dans une dynamique plus large, où l’autonomisation féminine devient un moteur de transformation sociale et économique.

 

L’autonomisation des femmes, moteur d’un avenir durable

 

En somme, cette rencontre à Cotonou résonne comme un appel à l’action. Dans un pays où les femmes représentent une force vive, leur accès à l’éducation, aux opportunités économiques et à la prise de décision est une priorité nationale. Grâce au soutien du PNUD, le Bénin trace une voie inspirante, où l’égalité de genre n’est plus un rêve, mais une réalité en construction. Le véritable défi, désormais, sera de traduire ces ambitions en résultats palpables sur le terrain, en garantissant que ces initiatives touchent les femmes les plus vulnérables, en milieu rural comme en milieu urbain, afin de faire du Bénin un modèle régional en matière d’égalité et de développement inclusif.

Le Bénin au féminin : L’ascension d’un leadership engagé

À Porto-Novo, la 3ᵉ édition des Rencontres intergénérationnelles des femmes leaders politiques du Bénin a réuni des voix puissantes et visionnaires. Dans une ambiance de mobilisation et de fraternité, les participantes ont affirmé leur volonté de transformer le paysage politique et social du pays. Un moment fort, porteur d’un avenir plus inclusif.

 

Porto-Novo, 15 septembre 2025 Dans une ambiance vibrante d’unité et d’ambition, la 3ᵉ édition des Rencontres intergénérationnelles des femmes leaders politiques du Bénin s’est tenue hier. Cet événement, à la croisée de la solennité et de la convivialité, a réuni des femmes déterminées à façonner l’avenir social, économique et politique du pays. Cet élan collectif est porteur d’espoir, car il met en lumière l’engagement féminin au cœur du progrès national.

Une mobilisation pour l’égalité qui résonne en appel à l’action

 

Réunies pour cette occasion marquante, les participantes ont adopté plusieurs motions, réaffirmant ainsi leur volonté de jouer un rôle actif dans la construction d’un Bénin plus inclusif et prospère. À travers des échanges riches et dynamiques, elles ont réaffirmé leur engagement à faire entendre la voix des femmes dans les sphères décisionnelles.

« Les femmes incarnent l’âme de notre peuple », a déclaré avec ferveur une figure centrale de l’événement, soulignant que leur rôle est « indispensable pour le progrès national ». Cette conviction a résonné comme un véritable appel à l’action, rappelant aussi que l’égalité des genres et l’implication des femmes sont des leviers essentiels pour le développement du pays.

 

Quand les partenariats solides renforcent une initiative de poids

 

Par ailleurs, le succès de cette 3ᵉ édition repose en grande partie sur le soutien de partenaires techniques et financiers. Parmi eux, l’Union européenne, Julius Berger, la Direction Générale de la Promotion de l’Économie et de la Coopération (DGPEC), la Police républicaine et les autorités communales. Leur appui logistique et financier a aussi permis de faire de cet événement un moment d’échange et de mobilisation mémorable.

Porto-Novo a accueilli la 3ᵉ édition des Rencontres intergénérationnelles des femmes leaders politiques du Bénin. Cet événement a rassemblé des femmes engagées pour façonner un avenir plus équitable, avec le soutien de partenaires nationaux et internationaux.

Un avenir porté par la force des femmes au Bénin

 

Ces Rencontres intergénérationnelles ne sont pas qu’un simple événement : elles incarnent une vision. En effet, en réunissant des femmes de toutes générations, elles tracent la voie d’un Bénin où l’engagement féminin devient une force transformative. « Ensemble, faisons de cet engagement un levier puissant pour bâtir l’avenir », a lancé une organisatrice, galvanisant les participantes et le public.

En conclusion, alors que le Bénin se tourne vers des défis et des opportunités toujours plus grands, cette initiative rappelle une vérité essentielle : les femmes sont au cœur du changement. Leur détermination, leur vision et leur énergie sont des atouts majeurs pour un avenir plus équitable et prospère. La question qui reste en suspens est : comment ces motions et déclarations seront-elles concrétisées pour transformer durablement la société béninoise ?

 

Muskoka au Bénin : quand les élus deviennent garants de la santé

Coopération sanitaire : à Cotonou, le Parlement béninois prépare l’arrivée d’une mission française dans le cadre du financement Muskoka

 

Cotonou, 26 août 2025 Le lundi, le Palais des Gouverneurs a accueilli une rencontre à haute portée symbolique. En effet, le président de l’Assemblée nationale, Louis Vlavonou, a reçu en audience le représentant résident de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Bénin, Kouamé Jean Konan, et sa délégation. Au cœur des échanges : la préparation de la mission parlementaire française attendue à partir du 15 septembre, dans le cadre du financement Muskoka.

Cette rencontre, loin d’être protocolaire, traduit une volonté partagée de renforcer la transparence, la redevabilité et la territorialisation des politiques de santé. Elle marque aussi l’importance croissante du rôle parlementaire dans le suivi des engagements internationaux.


À Cotonou, le président de l’Assemblée nationale béninoise reçoit le représentant de l’OMS pour préparer l’arrivée d’une délégation parlementaire française dans le cadre du financement Muskoka. Une rencontre diplomatique qui renforce la transparence et la territorialisation des politiques de santé.

Le financement Muskoka : une coopération sous l’œil des parlementaires

 

Dans le cadre du fonds Muskoka, le Bénin bénéficie d’un soutien financier d’environ 3 millions de dollars, alloué au ministère de la Santé. Ce financement est géré par une coalition d’agences des Nations Unies (l’OMS, l’UNFPA, l’UNICEF et ONU Femmes) et bénéficie du soutien de la coopération française.

Ainsi, la mission attendue du 15 au 19 septembre 2025 sera composée de quatre parlementaires français. Leur objectif est clair : observer la mise en œuvre des projets financés, évaluer les mécanismes de reddition de comptes et se rendre dans les territoires bénéficiaires pour constater l’impact concret de ces actions sur les populations.

 

Le Parlement béninois, acteur clé de la bonne gouvernance sanitaire

 

Durant l’audience, Kouamé Jean Konan a chaleureusement salué les efforts du Parlement béninois pour son soutien budgétaire au secteur de la santé. Il a tenu à souligner l’importance de cette institution dans la consolidation des politiques publiques, notamment par l’allocation des ressources et le contrôle de leur utilisation.

De son côté, le président Vlavonou a réaffirmé l’engagement de la représentation nationale à accompagner les réformes sanitaires, à garantir la transparence et à faciliter le dialogue entre les partenaires techniques et les collectivités territoriales.

 

Quand la santé devient une affaire de diplomatie locale

 

Cette rencontre illustre une évolution majeure de la diplomatie sanitaire : elle ne se limite plus aux ministères. Désormais, elle s’ancre dans les territoires, mobilise les élus et engage les institutions parlementaires dans une dynamique de co-responsabilité Le financement Muskoka devient ainsi un levier de coopération triangulaire, unissant les bailleurs de fonds, les agences techniques et la gouvernance locale.

 

Par ailleurs, le représentant de l’OMS a profité de l’occasion pour transmettre au président Vlavonou les salutations du directeur régional de l’organisation, Mohamed Yakub Janabi, récemment élu. Ce geste symbolique renforce les liens entre les instances régionales de santé et les institutions politiques nationales, dans une logique de continuité et de reconnaissance mutuelle.


À Cotonou, le président de l’Assemblée nationale béninoise reçoit le représentant de l’OMS pour préparer l’arrivée d’une délégation parlementaire française dans le cadre du financement Muskoka. Une rencontre diplomatique qui renforce la transparence et la territorialisation des politiques de santé.

Le Bénin, un modèle de transparence ?

En somme, la santé publique s’est invitée au cœur du dialogue parlementaire à Cotonou. D’ailleurs, l’arrivée prochaine de la mission française ne se limitera pas à un simple déplacement diplomatique. Elle incarne une exigence de transparence, une volonté de territorialisation et une reconnaissance du rôle stratégique des élus dans la gouvernance sanitaire. En plus, cette visite promet de placer le Bénin sur la carte des nations qui s’engagent concrètement pour une coopération internationale plus ancrée et plus équitable.

C’est un test de transparence à ciel ouvert : le Parlement béninois saura-t-il se montrer à la hauteur de cette exigence internationale ? L’avenir de la diplomatie sanitaire pourrait bien s’écrire ici, à Cotonou.

 

Un nouveau départ : Lancement du Plan de Travail Annuel 2024

Le jeudi 29 février 2024 marque une étape importante pour le ministère du Travail et de la Fonction publique. C’est le jour où le coup d’envoi a été donné pour l’exécution du plan de travail annuel (PTA) 2024.

Préparation rigoureuse pour une exécution efficace

En effet, ce lancement officiel du PTA fait suite à celui du budget général de l’État, gestion 2024, qui a eu lieu en janvier dernier. Cette séquence d’événements vise à permettre aux ministères sectoriels de démarrer l’exécution de leur Plan de Travail Annuel et des outils nécessaires à son opérationnalisation.

Lors de cette occasion, le directeur de la planification, de l’administration et des finances, Abdoulazize MALICK, a fait une présentation détaillée. Par ailleurs, Cette présentation a permis aux acteurs de la chaîne d’exécution des dépenses publiques de se familiariser avec les grandes lignes du PTA 2024 et les modalités d’exécution du budget 2024.

Dans la perspective d’engager les responsables de programme dans la performance au cours de la gestion budgétaire 2024, le ministre Adidjatou Mathys a remis des lettres de mission à chaque responsable. En outre, Ces derniers doivent décliner leur lettre de mission en contrats d’objectifs à adresser aux responsables d’actions et les fiches d’indication des attentes aux responsables d’activités.

Récompenses et sanctions : un levier de motivation

Enfin ,Les gestionnaires de programme ont également reçu du Ministre les lettres d’évaluation des lettres de mission au titre de la gestion 2023. Le ministre Adidjatou MATHYS a invité ces gestionnaires à redoubler d’ardeur au travail avec les responsables d’actions et d’activités.

Elle a aussi annoncé que des distinctions récompenseraient les performances réalisées à l’issue de l’évaluation des lettres de mission et que des sanctions négatives sanctionneraient toute contre-performance enregistrée, conformément aux textes en vigueur.

Par conséquent , le ministre invite les acteurs massivement présents et les trois responsables de programme du ministère à réussir leur mission par la mise en œuvre diligente du Plan de Travail Annuel , exercice 2024. C’est un appel à l’action pour tous les acteurs impliqués, un appel à travailler ensemble pour atteindre les objectifs fixés.