CIPQUE : le Bénin lance une réforme éducative inclusive avec l’appui de la Suisse

À Cotonou, le gouvernement béninois a installé le Comité Inter Ministériel d’Appui à la Qualité de l’Éducation (CIPQUE), en présence de partenaires internationaux. Cette instance vise à coordonner les efforts pour une éducation plus équitable, inclusive et résiliente, avec un appui stratégique de la Suisse.

 

Cotonou, 13 novembre 2025–Cotonou marque un jalon majeur dans la réforme éducative béninoise. Le mercredi 12 novembre, l’installation du Comité Inter Ministériel d’Appui à la Qualité de l’Éducation (CIPQUE) a réuni ministres et partenaires internationaux, sous l’œil bienveillant de la Suisse. L’organe vise à harmoniser les efforts pour une école plus équitable, où chaque enfant accède à un savoir transformateur. Avec une stratégie coopérative en vue, le Bénin s’engage pour un avenir éducatif résilient.

Le Bénin installe le CIPQUE à Cotonou pour renforcer la qualité de l’éducation, avec le soutien de la Suisse.

Pacte d’espoir » national : Le Bénin et la Suisse unis pour transformer l’école.

 

Ainsi, la cérémonie d’installation du CIPQUE, pilotée par le ministère des Enseignements Maternel et Primaire (MEMP), a posé les bases d’une coordination renforcée. Présidée par des figures clés du gouvernement, cette instance interministérielle regroupe en effet acteurs publics, exécutants et communautés locales pour évaluer et booster la qualité des apprentissages. Dès la session inaugurale, les échanges ont mis l’accent sur des approches inclusives, adaptées aux réalités rurales comme urbaines du Bénin.

Pour marquer l’engagement international, la Cheffe de la Coopération internationale suisse au Bénin a illuminé la clôture par un discours inspirant. Elle a célébré la richesse des débats et l’élan collectif observé, qualifiant cette étape de « tournant décisif pour une éducation intégrée et impactante ». Poursuivant son propos, elle a souligné que ce mécanisme nouveau implique tous les niveaux – des ministères aux villages – dans une responsabilité partagée. Elle a finalement conclu : « Transformons l’école en un engagement commun pour que filles et garçons, sans distinction, grandissent dans un Bénin équitable et solidaire », évoquant un « pacte d’espoir » national.

CIPQUE : Vers des ressources fraîches et une accélération de l’innovation pédagogique.

 

Pour aller au-delà des mots, l’horizon s’éclaircit avec une rencontre programmée dans les jours à venir entre la représentante helvétique et le ministre du MEMP. L’objectif sera de définir les contours d’une coopération suisse rénovée, axée sur des investissements ciblés en formation, infrastructures et équité genre. Grâce à cette alliance, déjà fructueuse, des ressources fraîches pourraient être injectées pour des programmes pilotes, alignés sur les Objectifs de Développement Durable (ODD) et les priorités béninoises en matière d’éducation primaire.

Globalement, le CIPQUE s’inscrit dans une vision plus large : faire de l’éducation un moteur anti-chômage et de cohésion sociale au Bénin. Fort de l’engagement suisse, il pourrait accélérer la couverture scolaire rurale et l’innovation pédagogique, touchant des millions d’élèves. Les autorités appellent donc à une mobilisation générale pour que cet élan devienne irréversible.

En conclusion, en posant les fondations d’une gouvernance éducative partagée, le CIPQUE incarne l’ambition du Bénin : faire de l’école un levier de justice sociale, d’innovation et de prospérité durable. Avec l’appui de ses partenaires, en effet, le pays trace la voie d’une réforme qui place chaque enfant au cœur du développement national.

Le Bénin agit contre les violences en milieu scolaire

Du 22 au 26 septembre 2025, l’Institut National de la Femme (INF), dirigé par Me Huguette Bokpè Gnadja, a mené une série d’actions dans cinq lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel. 

 

Cotonou, 8 octobre 2025 – L’Institut National de la Femme (INF) a initié, du 22 au 26 septembre 2025, une série d’actions de terrain dans cinq lycées techniques agricoles du Bénin, visant à éradiquer les violences basées sur le genre (VBG) et le harcèlement sexuel en milieu éducatif. Cette démarche, dirigée par la Présidente de l’INF, Me Huguette Bokpè Gnadja, s’ancre dans une réponse directe aux préoccupations exprimées par des élèves filles en octobre 2024, lesquelles avaient signalé les vulnérabilités liées à leurs conditions de vie et d’études dans les internats agricoles.

Méthodologie participative et constats dans la luttes les violences

 

Tout d’abord, ces visites, menées avec une approche participative et confidentielle, ont combiné des ateliers de sensibilisation collective, des échanges individuels avec les apprenants et des consultations avec les responsables pédagogiques. Elles ont favorisé une expression libre des expériences vécues, révélant ainsi des enjeux cruciaux tels que l’amélioration de la gestion de l’hygiène menstruelle, l’assurance d’un accès constant à l’eau potable et l’adaptation des infrastructures pour un meilleur soutien aux filles. À chaque halte, l’accent a été mis sur la création d’espaces éducatifs sécurisés, inclusifs et favorables à l’épanouissement de tous les élèves.

L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles. L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles.

Synergie institutionnelle et étapes futures

 

Par ailleurs, cette première étape s’est déroulée en étroite concertation avec le Ministère des Enseignements Secondaire, Technique et de la Formation Professionnelle, ainsi qu’avec l’ONG APRETECTRA (Association des Personnes Rénovatrices des Techniques Traditionnelles), renforçant ainsi la synergie institutionnelle pour une éducation agricole équitable. De fait, les observations recueillies serviront de base à des mesures correctives immédiates, adaptées aux réalités locales.

De plus, la mission se prolongera prochainement dans cinq autres établissements agricoles, portée par un engagement inébranlable : veiller à la protection intégrale des élèves, amplifier l’écoute de leurs aspirations et déployer des solutions concrètes pour prévenir toute forme de violence.

Par ailleurs , à travers ces initiatives, le Gouvernement béninois réaffirme sa détermination à promouvoir une scolarité sans entraves, où chaque jeune, particulièrement les filles, peut s’épanouir pleinement dans un cadre respectueux des droits humains.

L’INF mène une campagne dans les lycées agricoles du Bénin pour lutter contre les violences sexistes et améliorer les conditions de vie des élèves filles.

L’Éducation, zone franche des droits de la femme

 

En conclusion, la mobilisation de l’Institut National de la Femme dans les lycées agricoles est plus qu’une simple série d’ateliers ; elle est la traduction concrète de l’impératif national d’éradiquer l’injustice en milieu éducatif. En brisant le silence sur les VBG et en exigeant des solutions pour l’hygiène et les infrastructures, l’INF et le Gouvernement affirment une vérité cruciale : l’éducation de la fille est la première ligne de défense contre la pauvreté et l’insécurité.

L’approche collaborative avec les ministères et les ONG crée le cadre d’une synergie institutionnelle pérenne. Le succès de cette mission repose désormais sur la célérité avec laquelle les autorités mettront en œuvre les mesures correctives et sur la capacité des communautés à maintenir la vigilance. L’objectif est clair : faire des établissements agricoles béninois de véritables zones franches où le droit à l’épanouissement et à la sécurité est absolu.

PAQUE 2 : Le Bénin relance son offensive pour une éducation inclusive et résiliente

Le Bénin relance le PAQUE 2: vers une éducation plus équitable et résiliente

Cotonou, 4 juillet 2025 – Après avoir touché plus de deux millions d’élèves lors de sa première phase, le Programme d’Appui à la Qualité de l’Éducation (PAQUE) entre dans une nouvelle ère. Officiellement lancé mardi dernier, le PAQUE 2 ambitionne de consolider les acquis tout en élargissant son impact sur les communautés éducatives du nord et du centre du Bénin. L’objectif est clair : bâtir un système scolaire plus équitable, plus performant et plus sensible aux réalités sociales et sécuritaires du pays.

Le PAQUE 2 au Bénin, lancé pour 2024-2028, vise à améliorer la qualité de l'éducation pour 1,74 million d'élèves, en renforçant l'équité, la performance et la résilience du système scolaire, notamment dans le nord et le centre du pays.Le PAQUE 2  : Une réponse systémique aux défis éducatifs

Porté par la Coopération suisse à travers la DDC, en partenariat avec l’UNICEF et l’ONG Graines de Paix, le PAQUE 2 s’étend sur la période 2024–2028. Plus précisément, il cible 1,74 million d’élèves âgés de 5 à 18 ans, dont 50 % de filles et d’enfants vulnérables, dans six départements : le Borgou, l’Alibori, l’Atacora, la Donga, le Zou et le Couffo.

Cependant, le programme ne s’arrête pas aux salles de classe. Il mobilise également 39 500 enseignants du primaire et 600 conseillers et inspecteurs pédagogiques du primaire et du secondaire, dans une logique de transformation systémique du pilotage éducatif.

Une école pour tous, une école pour la paix

Dans un contexte régional marqué par des tensions sécuritaires, notamment dans le nord du pays, le PAQUE 2 mise sur une éducation inclusive et orientée vers la paix. Il promeut des environnements scolaires protecteurs, sensibles au genre, et adaptés aux besoins des enfants déscolarisés ou marginalisés. De fait, l’approche vise à prévenir l’extrémisme violent en renforçant la résilience des communautés scolaires.

« L’éducation est un levier de transformation sociale, mais aussi un rempart contre l’instabilité », a rappelé Élisabeth Pitteloud Alansar, cheffe de la Coopération suisse au Bénin, lors de la cérémonie de lancement à Cotonou.

Le PAQUE 2 au Bénin, lancé pour 2024-2028, vise à améliorer la qualité de l'éducation pour 1,74 million d'élèves, en renforçant l'équité, la performance et la résilience du système scolaire, notamment dans le nord et le centre du pays.Des résultats concrets, une ambition renouvelée

La première phase du PAQUE (2019–2023) avait déjà permis de former des milliers d’enseignants, d’améliorer les pratiques pédagogiques et de poser les bases d’un climat scolaire plus apaisé. Avec cette deuxième phase, les partenaires veulent aller plus loin : renforcer les capacités institutionnelles, intégrer les collectivités locales dans la gouvernance éducative, et multiplier les initiatives innovantes, comme les alternatives éducatives pour les enfants non scolarisés.

Un comité interministériel de pilotage a été mis en place pour assurer la coordination et le suivi rigoureux du programme, lequel s’aligne sur les objectifs du Plan sectoriel de l’éducation 2018–2030 du Bénin.

Le PAQUE 2 ne se contente pas de former des élèves : il façonne une génération capable de construire la paix, de relever les défis du développement et de porter l’avenir du Bénin. Cependant, une ambition qui, pour se concrétiser, devra s’appuyer sur l’engagement de tous les acteurs – de la salle de classe aux plus hautes sphères de décision.

 

 

Compte à rebours au Bénin : les résultats du CEP 2025 attendent 270 000 candidats

Certificat d’Études Primaires 2025 : L’attente touche à son terme pour des milliers de candidats

Dans un climat empreint d’espérance et d’appréhension, les 271 890 candidats ayant pris part à l’examen du Certificat d’Études Primaires (CEP), session de juin 2025, s’apprêtent à franchir une étape décisive de leur jeune parcours académique. Parmi eux, 131 660 filles, dont le nombre reflète une participation féminine significative, attendent avec une fébrilité palpable les fruits de leurs efforts. Les prochaines journées s’annoncent cruciales, car elles scelleront le destin de ces apprenants, marquant un jalon fondamental dans leur quête de savoir.

Délibérations imminentes : le verdict du CEP tombe vendredi.

C’est dans l’effervescence des salles de délibération que les destins se dessineront. Ce vendredi 27 juin 2025, les jurys, réunis avec une rigueur implacable, procéderont à l’examen minutieux des copies, garantissant ainsi l’équité et la transparence qui fondent la crédibilité de cet examen. Cette étape, véritable sanctuaire de l’évaluation, verra les performances des candidats scrutées avec une attention méticuleuse, afin de distinguer ceux qui auront su conjuguer assiduité et perspicacité.

Proclamation des résultats : Samedi 28 juin, jour de vérité pour les écoliers

Dès le lendemain, le samedi 28 juin 2025, les centres d’examen à travers l’ensemble du territoire national vibreront d’une effervescence singulière. La proclamation officielle des résultats, moment tant attendu, réunira candidats, familles et éducateurs dans une communion empreinte d’émotion. Les listes, affichées dans les établissements, dévoileront ainsi les noms des lauréats, suscitant des élans de joie ou, pour certains, une invitation à redoubler d’efforts. Ce rituel, ancré dans la tradition éducative, incarne un instant de vérité où se mêlent l’exultation des réussites et la gravité des leçons tirées.

Innovation numérique : le CEP 2025 accessible en ligne pour tous

Dans une démarche résolument contemporaine, les autorités éducatives ont également prévu une diffusion numérique des résultats, témoignant de leur volonté d’adapter les pratiques aux exigences du temps. Ainsi, la plateforme dédiée, accessible à l’adresse www.eresultats.bj, offrira aux candidats la possibilité de consulter leurs résultats en ligne. Munis de leur numéro de table, les apprenants pourront, en quelques instants, découvrir l’issue de leur labeur. Cette innovation, saluée pour sa commodité, illustre l’engagement des instances à faciliter l’accès à l’information tout en préservant la fiabilité des données.

Le CEP 2025 : plus qu’un examen, un symbole de l’égalité des chances

Avec 271 890 candidats, dont près de la moitié sont des filles, le CEP 2025 dépasse le cadre d’une simple évaluation scolaire. Il s’érige en un symbole d’égalité des chances et d’aspiration collective à l’excellence. Chaque copie rendue, chaque réponse formulée, porte en elle les rêves d’une jeunesse avide de s’élever et de contribuer au devenir d’une nation. Les chiffres, loin d’être de simples statistiques, traduisent l’ampleur d’un engagement commun : celui d’une société qui croit en l’éducation comme levier d’émancipation.

Un avenir éclairé se dessine : le Bénin tourné vers le Savoir

Alors que l’heure de vérité approche, les candidats, leurs familles et leurs enseignants retiennent leur souffle. Le CEP, par sa rigueur et son prestige, ne se contente pas de sanctionner un cycle d’apprentissage ; il ouvre les portes d’un avenir où le savoir, patiemment acquis, deviendra le socle de nouvelles conquêtes. À ces jeunes esprits, dont la détermination a été mise à l’épreuve, nous adressons nos vœux de succès, convaincus que, quel que soit le verdict, leur parcours continuera de s’écrire avec audace et résilience.

En somme, le Bénin tout entier se prépare à célébrer ses futurs bâtisseurs, ceux qui, par leur travail et leur ténacité, portent haut les couleurs de l’éducation nationale. Que cette proclamation soit, pour chacun, un moment de fierté et d’espérance. Le rideau va bientôt se lever sur une nouvelle génération de talents au Bénin !

Bénin : L’Université d’Abomey-Calavi inaugure son centre de correction optique

Abomey-Calavi : un vent de modernité souffle sur la Faculté des Sciences de la Santé avec l’avènement du Centre de Correction par Lecture Optique

 La Faculté des Sciences de la Santé (FSS) de l’Université d’Abomey-Calavi (UAC) s’est parée hier, le 18 juin 2025, de lumière pour célébrer un jalon audacieux dans sa quête d’excellence : l’inauguration du Centre de Correction par Lecture Optique (CCLO). Sous les auspices de figures éminentes, dont la Ministre de l’Enseignement Supérieur, le Professeur Éléonore Yayi Ladekan, et le Ministre de la Santé, le Professeur Benjamin Hounkpatin, cet événement a en effet consacré le Bénin comme un pionnier régional. C’est la troisième nation francophone d’Afrique de l’Ouest à adopter cette technologie révolutionnaire, après la Côte d’Ivoire et le Sénégal.

CCLO : la technologie au service de l’équité et de la transparence à l’UAC

Dans l’enceinte vibrante de la FSS, où plus de 10 000 étudiants s’emploient à forger l’avenir médical du Bénin, le CCLO incarne une rupture majeure avec les lenteurs du passé. Capable de traiter 7 500 copies par heure, ce système d’évaluation automatisée des questionnaires à choix multiples (QCM) promet une précision inégalée et une impartialité absolue. En effet, fini le labeur harassant des corrections manuelles, qui accablait les enseignants face à l’afflux croissant d’étudiants – l’UAC comptait 67 453 inscrits en 2012, un chiffre qui n’a cessé de croître. Désormais, la technologie optique garantit des résultats rapides et fiables, répondant ainsi aux exigences d’une université en pleine expansion.

Par ailleurs, le Professeur Josué Avakoudjo, dans une allocution empreinte de ferveur, a qualifié cette avancée de « métamorphose pédagogique », un levier pour hisser la FSS au rang des institutions de référence. De son côté, Dr Kouamé Jean Konan, représentant de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), a salué l’initiative, soulignant son rôle dans l’édification d’un écosystème académique où l’objectivité prime. L’appui de l’OMS, matérialisé par un financement clé, a permis de doter le Bénin de cette infrastructure, renforçant ainsi sa stature régionale et son engagement envers la qualité de l’enseignement.

Le Bénin inaugure au sein de l'UAC un Centre de Correction par Lecture Optique, une avancée technologique majeure Vision présidentielle : le Centre de Correction par Lecture Optique , symbole de la digitalisation au Bénin

La cérémonie, marquée par la visite d’une salle d’examen et la symbolique coupure du ruban, a également mis en lumière l’engagement du Bénin pour la digitalisation, une priorité affirmée du Président Patrice Talon. D’ailleurs, le Ministre Hounkpatin a rappelé une interpellation forte du chef de l’État, soucieux de la traçabilité et de l’intégrité des copies d’examen. « Comment garantir que les évaluations restent intouchées, justes, irréprochables ? » avait-il questionné. Le CCLO, avec sa technologie de pointe, répond précisément à cette exigence, éliminant les risques de substitution et renforçant la confiance dans l’ensemble du système éducatif national.

Au-delà de l’innovation technologique, l’inauguration a été l’occasion de doter la FSS d’un lot de mannequins de simulation clinique, enrichissant les outils pédagogiques des futurs médecins, pharmaciens et kinésithérapeutes. Ces équipements, essentiels pour une formation pratique de haut niveau, témoignent de la volonté de l’UAC de conjuguer théorie et pratique, préparant ainsi des professionnels de santé aptes à répondre efficacement aux défis sanitaires du continent.

Le Bénin inaugure au sein de l'UAC un Centre de Correction par Lecture Optique, une avancée technologique majeure qui positionne le pays comme pionnier régional en matière d'équité et de rapidité des évaluations universitaires.Le Bénin à l’avant-garde : L’UAC, locomotive de l’excellence éducative régionale 

En choisissant Abomey-Calavi pour accueillir ce joyau technologique, le Bénin réaffirme le rôle de l’UAC comme locomotive de la modernité académique. Fondée en 1970, l’université, avec ses 19 institutions et ses campus disséminés de Cotonou à Porto-Novo, incarne l’ambition d’une nation résolue à former des élites compétentes et innovantes. Le CCLO, fruit d’une collaboration exemplaire entre le gouvernement, l’OMS et l’UAC, positionne la FSS comme un modèle d’innovation capable d’inspirer d’autres établissements, de Parakou à Natitingou, où des déploiements similaires sont envisagés.

Dans l’éclat de cette journée mémorable, Cotonou a vibré au rythme d’un Bénin en marche, un pays où l’éducation et la santé s’entrelacent pour tisser un avenir résilient et prometteur. Le CCLO n’est pas qu’une prouesse technique ; il est le symbole puissant d’une nation qui, par l’audace et la vision stratégique, s’élève vers l’excellence, portée par la foi en ses institutions et l’élan de sa jeunesse. Le Bénin écrit une nouvelle page de son histoire, celle de l’innovation au service de l’humain !

Bénin : Le BEPC 2025, un tournant décisif pour la jeunesse à Cotonou

Top départ pour le BEPC au Bénin : des milliers de collégiens à la conquête de leur avenir !

Ce 10 juin 2025, une effervescence studieuse a envahi le Collège d’Enseignement Général (CEG) de Gbégamey, à Cotonou, marquant le lancement solennel des épreuves écrites du Brevet d’Études du Premier Cycle (BEPC). Ce rendez-vous annuel, véritable rite de passage pour des milliers de collégiens béninois, incarne aussi une étape charnière dans leur quête d’un avenir prometteur, tissé d’ambition et de détermination. C’est un moment décisif pour l’ensemble du système éducatif.

Un élan collectif sous le signe de l’inclusion : le BEPC béninois se réinvente

Dès les premières lueurs du jour, les salles d’examen du CEG Gbégamey se sont remplies d’une jeunesse vibrante, prête à démontrer ses acquis après des mois de préparation intense. Au total, environ 130 000 candidats, répartis à travers tout le Bénin, affrontent cette année un programme rigoureux, composé de huit épreuves écrites s’étalant jusqu’au 12 juin. Parmi eux, une progression notable : près de 49,81 % des inscrits sont des filles, une avancée saluée par la ministre Véronique Tognifodé comme le fruit d’une politique éducative résolument tournée vers l’égalité des chances. Cette dynamique, avec une hausse de 3,1 % par rapport à 2024, reflète l’élan d’un Bénin qui mise fermement sur l’éducation pour forger son avenir.

Modernisation et équité : le BEPC 2025 fait sa révolution 

Sous la houlette d’Armand Kuyema Natta, directeur des examens et concours, le BEPC 2025 s’inscrit dans une logique de modernisation. Les inscriptions, désormais accessibles via la plateforme EducMaster, ont simplifié les démarches, bien que le dépôt d’un dossier physique reste requis. Les candidats ont dû choisir entre l’allemand et l’espagnol pour leur épreuve de langue vivante, une décision prise dès le début de l’année scolaire. Cette année, une nouveauté notable : tous les candidats, y compris les malvoyants, composent dans l’ensemble des disciplines, à l’exception de l’éducation physique pour ces derniers, avec un temps supplémentaire de trente minutes par épreuve pour garantir l’équité.

Les épreuves, débutées par la communication écrite, s’étendent sur trois jours, couvrant sciences humaines, mathématiques et matières littéraires. Cette formule, instaurée depuis 2024, met fin au choix entre séries scientifiques et linguistiques, obligeant les élèves à maîtriser un spectre plus large de connaissances, dans une volonté affirmée de promouvoir les disciplines scientifiques.

Un défi pour l’avenir : l’enjeu majeur du BEPC 2025 pour des milliers de jeunes

À Gbégamey, comme dans les autres centres d’examen, l’atmosphère mêle tension et espoir. Par ailleurs, les candidats, souvent accompagnés de parents aux regards pleins d’attente, savent que le BEPC est bien plus qu’un simple diplôme : c’est une porte vers le lycée, l’université, et, pour beaucoup, une carrière professionnelle. Les enseignants, mobilisés depuis des mois, ont redoublé d’efforts pour préparer leurs élèves, tandis que les autorités veillent à une organisation irréprochable. Les résultats, attendus début juillet sur la plateforme eresultats.bj, seront scrutés avec fébrilité, déterminant l’orientation des collégiens vers un avenir qu’ils espèrent radieux.

Le BEPC 2025 démarre au Bénin, marquant une étape cruciale pour 130 000 collégiens, avec des innovations numériques et une forte participation féminine, symbolisant l'engagement du pays pour l'éducation et l'avenir de sa jeunesse.Une nation entière mobilisée : le Bénin unit pour sa jeunesse 

Au-delà des salles d’examen, c’est tout le Bénin qui vibre au rythme du BEPC. Sur les réseaux sociaux, les messages d’encouragement affluent, à l’image d’un vibrant « Bonne chance à nos jeunes frères et sœurs ! » partagé par un internaute, reflétant l’élan collectif d’une société investie dans la réussite de sa jeunesse. À Cotonou notamment, les familles patientent, prient et espèrent, conscientes que ces trois jours d’épreuves pourraient redessiner le destin de leurs enfants.

Le BEPC 2025, symbole d’un bénin qui bâtit son futur

Dans ce creuset d’aspirations, le BEPC 2025 incarne bien plus qu’un examen : il est le symbole vibrant d’un Bénin qui croit en sa jeunesse, un pays où chaque copie rendue est une promesse d’avenir, portée par une génération prête à écrire une nouvelle page de son histoire. En somme, cet événement national est un témoignage éloquent de la détermination du Bénin à investir dans son capital humain.