Cotonou : WAPECC 2025 s’installe du 3 au 5 décembre

Pendant trois jours, Cotonou accueille une grande conférence sur l’électricité en Afrique de l’Ouest(WAPECC 2025). Objectif : trouver des solutions pour que plus de familles aient accès à l’énergie, surtout dans les zones rurales.

Pourquoi cette conférence est importante

 

Aujourd’hui, dans plusieurs pays d’Afrique de l’Ouest, beaucoup de gens n’ont pas encore l’électricité chez eux. En ville, la situation s’améliore, mais à la campagne, seulement 8 % des habitants ont accès à l’électricité. C’est très peu. C’est pour répondre à ce défi que la conférence WAPECC 2025 est organisée à Cotonou, du 3 au 5 décembre.

 

WAPECC 2025: qui participe et que vont-ils discuter ?

 

Des ministres, des chefs d’entreprises, des experts en énergie et des représentants d’organisations internationales vont se retrouver pour échanger des idées et proposer des projets. Ils vont parler de plusieurs sujets :

  • Comment produire plus d’électricité avec le soleil, le vent ou l’eau
  • Comment mieux distribuer l’énergie dans les villes et les villages
  • Comment utiliser les nouvelles technologies pour rendre les réseaux plus efficaces
  • Comment travailler ensemble entre pays pour avancer plus vite

 

Des entreprises et des banques aussi dans la boucle

La conférence WAPECC 2025 mobilise un large éventail de participants clés. Les institutions régionales, garantes de la régulation et de l’intégration, seront représentées par l’Autorité Régionale de Régulation de l’Électricité (ARRE), l’Association des sociétés électriques d’Afrique (ASEA), la Commission de la CEDEAO et le West African Power Pool (WAPP). Les compagnies nationales d’électricité (SENELEC, SBEE, CIE, SONABEL), ainsi que des partenaires techniques comme la KfW et la GIZ, confirment la présence des principaux décideurs du secteur.

Par ailleurs, l’événement attire les acteurs essentiels au financement et à l’exécution des projets. De grandes entreprises privées telles que Vinci Énergie, SUN King ou GE Vernova seront présentes, tout comme les institutions financières majeures que sont la Banque mondiale, la Banque africaine de développement (BAD) et la BOAD, déterminées à soutenir la concrétisation des initiatives régionales.

 

WAPECC 2025 : un concours pour les jeunes entreprises africaines

 

Le moment fort de la conférence sera le WAPECC Impact Starter Prize, un concours pour les start-ups africaines qui proposent des idées innovantes dans le domaine de l’énergie. Les gagnants auront la chance d’être accompagnés par des experts et de rencontrer des investisseurs.

 

Déclaration du ministre de l’Énergie sur les enjeux de la WAPECC

 

Le ministre de l’Énergie du Bénin a expliqué que cette conférence est une belle occasion de créer des partenariats, de faire avancer les projets et de répondre aux besoins des populations. Il invite tous les acteurs à se mobiliser pour améliorer l’accès à l’électricité dans la région.

En résumé, WAPECC 2025 est une rencontre importante pour l’avenir énergétique de l’Afrique de l’Ouest. Elle montre que les pays de la région veulent avancer ensemble pour que l’électricité soit accessible à tous, de manière durable et équitable.

 

Marathon culinaire : Keith Sonon vise le Guinness

Le Bénin se prépare à relever un défi culinaire inédit : 15 jours de cuisine non-stop pour inscrire son nom au Guinness World Record. À Cotonou, la cheffe Keith Sonon transforme l’endurance en art et la gastronomie en fierté nationale.

 

 

Cotonou, 17 novembre 2025 – Le Bénin s’apprête à entrer dans l’histoire gastronomique avec un défi audacieux. La cheffe Keith Sonon, alias « L’Amazone en Cheffe », lancera le 1ᵉʳ décembre une épreuve d’endurance culinaire inédite : un marathon de cuisine visant un nouveau Guinness World Record en cuisinant non-stop pendant au moins 15 jours. Cette initiative vise à célébrer le talent culinaire béninois et sa jeunesse vibrante.

 

L’exploit et l’enjeu national : une épreuve d’endurance pour honorer les saveurs du Bénin

 

Pour concrétiser cette ambition nationale, Keith Sonon, figure montante de la scène culinaire béninoise, s’engage dans une performance qui défie les limites physiques et créatives. À partir du 1ᵉʳ décembre, installée sur l’esplanade du Palais des Congrès de Cotonou — lieu emblématique des grands rendez-vous politiques et culturels —, elle concoctera des plats inspirés des richesses locales, transformant ainsi chaque heure en une célébration de l’héritage gastronomique du pays.

Bien plus qu’une simple quête de record, ce marathon, qui durera sans interruption minimale de 15 jours, n’est pas qu’une prouesse personnelle : il symbolise aussi la résilience et la passion d’une nation. Préparée avec une discipline rigoureuse au fil des mois, cette aventurière des fourneaux compte sur le soutien collectif pour transcender les épreuves.

« Chaque recette sera un hommage à notre terre fertile en épices et en histoires », confie-t-elle, soulignant comment cette quête unira les Béninois autour d’une table virtuelle et réelle.

 

  Keith Sonon : l’Amazone en cheffe, ambassadrice d’une jeunesse audacieuse

 

Cette passion et cette quête d’héritage sont incarnées par une figure singulière : Keith Sonon. Surnommée « L’Amazone en Cheffe » pour son charisme et son ancrage dans les traditions amazoniennes du Bénin, elle incarne une jeunesse béninoise audacieuse, créative et résolument tournée vers l’avenir. Plus qu’un exploit personnel isolé, ce record mondial, premier du genre pour le pays en matière culinaire, vise en effet à projeter l’image d’un Bénin innovant et uni face au monde.

Dans cette perspective, des experts en records Guinness saluent déjà l’originalité de l’approche : allier endurance sportive et art de la table pour promouvoir la culture. Keith invite d’ailleurs les compatriotes à vibrer avec elle, via partages en ligne et encouragements directs, transformant ce solo en chorale nationale.

« Le Bénin va rayonner, et nous le ferons ensemble », assure-t-elle avec optimisme.

 

Rendez-vous historique à Cotonou : comment participer et soutenir

 

Pour que ce rayonnement devienne réalité, l’événement s’ouvrira officiellement le 1ᵉʳ décembre 2025 sur l’esplanade du Palais des Congrès, qui accueillera cette épopée gourmande. Les visiteurs sont chaleureusement invités à assister aux sessions en direct, à déguster des échantillons et à échanger avec l’Amazone en Cheffe.

La mobilisation est d’ores et déjà lancée. Pour les collaborations – partenariats médias, sponsoring ou aides logistiques –, Keith Sonon reste accessible au (+229) 01 66 28 82 82 ou via sononkeith@gmail.com. Afin de suivre l’aventure et de montrer votre soutien en temps réel, rejoignez la communauté en ligne avec les hashtags #KeithSonon, #LAmazoneEnCheffe et #GuinnessWorldRecord pour ne rien manquer de cette fierté nationale.

 Cheffe Keith Sonon : un pas vers l’excellence gastronomique africaine

 

En définitive, au-delà du chrono et de l’exploit personnel, ce marathon culinaire renforce la visibilité du Bénin sur la carte mondiale des talents. Dans un continent où la cuisine rime avec innovation, Keith Sonon pave la voie pour d’autres défis, prouvant que la détermination peut conquérir les sommets.

 

Parakou 2025 : quand la gymnastique et la lutte forgent l’émancipation des filles béninoises

Le Festival National du Sport Féminin 2025 s’est ouvert en fanfare à Parakou, réunissant plus de cent jeunes athlètes venues des douze départements du Bénin. Trois jours de compétition, d’émancipation et de célébration, portés par le ministère des Sports, l’UNICEF et l’Institut National de la Femme.

 

Parakou, 14 novembre 2025 Le Bénin pulse au rythme de l’ambition féminine avec l’ouverture triomphale du Festival National du Sport Féminin au stade municipal de Parakou. Initié par le ministère des Sports en collaboration avec l’UNICEF et l’Institut National de la Femme, cet événement de trois jours met les projecteurs sur le potentiel des adolescentes à travers l’activité physique. Gymnastique, lutte traditionnelle et bountou : ces disciplines deviennent des outils d’émancipation, rassemblant compétitrices de tout le pays pour une compétition inclusive et motivante.

Sous les acclamations de Parakou : un festival qui brise les barrières sociétales

 

Pour marquer ce lancement, le jeudi 13 novembre, l’enceinte sportive de Parakou s’est transformée en arène de célébration, où plus de cent jeunes athlètes issues des douze départements béninois ont foulé la pelouse sous les acclamations. Piloté par la Direction de la Formation Sportive, ce festival incarne une stratégie nationale pour booster la participation des filles au sport, favorisant ainsi  leur santé physique et mentale dans un contexte où les barrières sociétales persistent.

L’aspect solennel de l’ouverture a été souligné par la cérémonie, placée sous le patronage auguste du Roi de Kpébié, Sina Nandou Boukou Douari Sourou. Ce geste symbolique, qui a débuté par des invocations pour la paix nationale et le bien-être du président Patrice Talon, a posé aussi une tonalité unificatrice, rappelant que le sport transcende les clivages pour tisser des liens communautaires solides.

Le Bénin lance à Parakou le Festival National du Sport Féminin 2025, un événement inclusif pour promouvoir l’émancipation des filles par le sport. Gymnastique, lutte africaine et bountou au programme, avec des partenaires engagés pour l’égalité.

Parakou, Terre d’accueil : L’appel de l’édile pour les futures leaders sportives

 

Confirmant l’enthousiasme local, Inoussa Chabi Zimé, édile de la ville hôte, n’a pas caché son enthousiasme lors de son allocution liminaire. « Parakou honore aujourd’hui la vitalité et la résilience des futures leaders sportives », a-t-il lancé, soulignant ainsi comment cette initiative locale rayonne au niveau national. Pour lui, accueillir ce rendez-vous renforce l’identité de Parakou comme terre fertile pour les vocations féminines, alignée sur les objectifs de développement durable du Bénin.

Ce discours a résonné comme un appel à l’action, invitant aussi les résidents à soutenir massivement ces jeunes pousses qui portent les espoirs d’une génération audacieuse et déterminée.

Le Bénin lance à Parakou le Festival National du Sport Féminin 2025, un événement inclusif pour promouvoir l’émancipation des filles par le sport. Gymnastique, lutte africaine et bountou au programme, avec des partenaires engagés pour l’égalité.

UNICEF et INF : le sport, catalyseur holistique contre les inégalités de genre

 

Pour appuyer cette vision, les partenaires internationaux et nationaux ont multiplié les messages percutants, positionnant le festival comme un levier essentiel contre les inégalités de genre. Ainsi, Bernard Agbangla, au nom de l’UNICEF, a insisté sur les vertus holistiques de la pratique physique : un terrain d’apprentissage où se forgent l’empathie, la résilience et l’estime de soi, cruciaux pour briser les chaînes de la vulnérabilité.

De son côté, poursuivant cette analyse, Yolande Fleury, en charge de la communication à l’INF, a mis l’accent sur les retombées éducatives : « À travers les défis sportifs, les filles internalisent des valeurs comme la collaboration et la ténacité, pavant la voie à une société plus juste et pacifiée. » Sanni Bio Bayé, secrétaire général du département du Borgou, a complété ce tableau en évoquant également  les impacts sociétaux : promotion de la santé publique, renforcement des tissus communautaires et démantèlement des préjugés genrés.

Le Bénin lance à Parakou le Festival National du Sport Féminin 2025, un événement inclusif pour promouvoir l’émancipation des filles par le sport. Gymnastique, lutte africaine et bountou au programme, avec des partenaires engagés pour l’égalité.

Vision du ministère : modeler des citoyennes exemplaires par l’écosystème sportif à Parakou

 

Synthétisant ces engagements, Ahmed Taofik, émissaire du ministre des Sports, a levé le voile sur l’ambition élargie de l’événement. EN effet, loin d’une simple compétition, ce festival s’inscrit dans un écosystème partenarial où sport, éducation et droits des filles convergent. « Nous visons à modeler des citoyennes exemplaires, prêtes à conquérir tous les domaines », a-t-il affirmé, avant d’exhorter les participantes à l’esprit chevaleresque sur le tatami.

Son geste final – la déclaration officielle d’ouverture – a ensuite libéré une vague d’énergie, marquant le début des joutes intenses prévues jusqu’au 16 novembre.

Au programme : entre grâce (Gymnastique) et intensité (Lutte), forger des destins

 

 Les enjeux sportifs s’annoncent intenses avec un trio de disciplines phares : la grâce aérienne de la gymnastique, l’intensité brute de la lutte africaine et l’agilité du bountou, ce jeu traditionnel qui mêle stratégie et endurance. En effet, au fil de ces 72 heures, les délégations départementales s’affronteront pour les podiums, sous l’œil attentif de juges impartiaux et d’un public conquis.

Il faut noter que ces confrontations ne se limitent pas aux scores : elles offrent un tremplin pour des bourses, des formations et des réseaux qui propulseront aussi ces athlètes vers des carrières prometteuses.

 

Vers un Bénin où les filles mènent la danse sportive

 

En conclusion, ce Festival National du Sport Féminin 2025 à Parakou n’est que le début d’une vague transformative. En investissant dans ces jeunes dynamos, le Bénin pose les fondations d’une égalité réelle, où le sport devient également synonyme de pouvoir et de progrès. Les yeux rivés sur les médailles, ces championnes inspireront-elles une multiplication d’initiatives similaires ? L’avenir, rythmé par leurs victoires, le confirmera.

 

Vodun Days 2026 : Ouidah ouvre ses portes aux créateurs

Ouidah s’apprête à vibrer au rythme du Vodun. Du 8 au 10 janvier 2026, les organisateurs invitent artistes, journalistes et créateurs de contenu à faire rayonner l’héritage spirituel du Bénin à travers performances, débats et rituels. Les inscriptions sont ouvertes jusqu’au 21 novembre.

 

Ouidah, 22 octobre 2025 – La ville historique d’Ouidah, berceau des rites ancestraux et haut lieu de la mémoire spirituelle béninoise, s’apprête à vibrer au rythme du Vodun. En effet , dès aujourd’hui, les inscriptions pour la prochaine édition des Vodun Days s’ouvrent aux artistes, influenceurs numériques et professionnels de l’information. À la clé : une scène exceptionnelle pour célébrer l’héritage spirituel et artistique du Bénin, du 8 au 10 janvier 2026.

 

Vodun Days 2026 :  un festival qui pulse au rythme du Vodun

 

Pensée comme une immersion totale, cette édition 2026 des Vodun Days entend raviver les flammes d’une tradition classée au Patrimoine culturel immatériel de l’UNESCO. Ainsi, au programme figurent des ateliers immersifs sur les danses sacrées, des projections de films inspirés des mythes locaux, et des rencontres avec des prêtres et des artistes qui perpétuent ces pratiques millénaires. Dans ce décor chargé d’histoire, entre temples aux murs ocre et plages symboliques, Ouidah deviendra le théâtre vivant d’un dialogue entre spiritualité, art et société contemporaine.

 

Une programmation ouverte, inclusive et créative

 

Soucieux d’élargir les horizons, les organisateurs tendent la main à une mosaïque de profils et invitent les performers – danseurs, musiciens, conteurs – à proposer des créations inédites. Les créateurs de contenu, férus de narration digitale, pourront ainsi documenter l’événement sous des angles innovants. Quant aux journalistes, ils auront aussi l’opportunité de couvrir cette effervescence en profondeur, en décryptant les enjeux culturels, identitaires et touristiques qui en découlent.

Les Vodun Days 2026 reviennent à Ouidah du 8 au 10 janvier . Artistes, influenceurs et journalistes peuvent candidater

Une fenêtre d’inscription courte mais stratégique

Du 21 octobre au 21 novembre 2025, les candidats peuvent s’inscrire. Une période intense, mais décisive, pour les passionnés désireux de contribuer à une édition qui s’annonce comme un tremplin pour le rayonnement béninois sur la scène africaine et internationale.

« C’est plus qu’un festival ; c’est un appel à réinventer nos racines pour les générations futures », confie un membre du comité d’organisation, soulignant l’importance de cette mobilisation collective.

 

Vodun Days 2026 :  un rendez-vous entre mémoire et modernité

 

Pour toute précision ou pour entamer le processus d’inscription, les candidats peuvent se rendre sur le site dédié : www.vodundays.bj. Dossiers, grille tarifaire et informations logistiques y sont disponibles.

À l’approche de 2026, les Vodun Days rappellent que le Bénin n’est pas seulement une terre de contrastes historiques, mais un vivier créatif où le passé dialogue avec l’avenir. Reste à voir quels talents émergeront pour illuminer cette célébration d’une lumière nouvelle.

Cotonou accueille la SAAJIC 2025

À Cotonou, la SAAJIC 2025 érige le droit des affaires en pilier de la prospérité africaine : une semaine d’échanges, d’innovation judiciaire et de coopération continentale.

 

Cotonou, 29 septembre 2025 – Dans l’effervescence cosmopolite du Sofitel Marina Hôtel, Cotonou s’est parée ce lundi des atours d’une capitale continentale. Le ministre de la Justice et de la Législation, Yvon Detchenou, a donné le coup d’envoi de la Semaine Africaine de l’Arbitrage, de la Justice et de l’Information Commerciales (SAAJIC), un rendez-vous inaugural financé par le gouvernement béninois et orchestré par la Cour Commune de Justice et d’Arbitrage (CCJA) et l’École Régionale Supérieure de la Magistrature (ERSUMA). Pendant une semaine, du 29 septembre au 3 octobre, la ville portuaire vibre au rythme de l’OHADA, organisation pionnière pour l’harmonisation du droit des affaires en Afrique.

 

 SAAJIC  : un élan inaugural sous le sceau de l’unité continentale

 

Dès les premières lueurs de cette matinée ensoleillée, le ministre Yvon Detchenou a posé les bases d’un événement historique, saluant l’engagement du Bénin à transformer Cotonou en épicentre de la réforme judiciaire africaine.

Financée par l’État béninois, cette première édition de la SAAJIC réunit le Secrétariat Permanent de l’OHADA (SPO), la CCJA et l’ERSUMA dans une alliance fertile, dédiée à l’amélioration du climat des affaires sur le continent. Par ailleurs, ce n’est pas qu’une simple manifestation, c’est un moteur pour une Afrique où le droit commercial, fluide et prévisible, attire les investisseurs de manière irrésistible, créant des liens économiques robustes et inclusifs.

 

Des débats structurés pour un impact tangible

 

Ensuite, au cœur du programme, une trame méticuleusement tissée invite à l’action immédiate et réfléchie. Dès demain, une audience foraine de la CCJA investira les augustes locaux de la Cour suprême du Bénin, offrant un théâtre vivant où la justice supranationale dialogue avec les réalités locales.

Parallèlement, un atelier de concertation, piloté par la CCJA, rassemblera également  les juridictions nationales de cassation, les tribunaux commerciaux et les instances communautaires autour de la justice commerciale – un forum essentiel pour aplanir les aspérités et harmoniser les pratiques.

 

 SAAJIC : vers une transparence accrue dans l’information des affaires

 

D’ailleurs, en prolongeant cette dynamique, un atelier de deux jours sur l’information commerciale émergera comme un pilier de clarté, explorant les outils numériques et réglementaires qui démystifient les marchés pour tous les acteurs. Ces sessions, imprégnées d’expertise pratique, ne se contentent pas de théoriser : elles tracent des routes concrètes pour une diffusion transparente des données économiques, où chaque entrepreneur, du petit commerçant de Dantokpa aux multinationales, accède à l’information qui libère les potentiels enfouis.

 

Le colloque des alternatives : révolutionner le règlement des différends

 

Enfin, en apothéose, un colloque dédié aux modes alternatifs de règlement des différends (MARD) clôturera les échanges sur une note innovante et apaisante. Médiation, conciliation, arbitrage : ces instruments, souvent sous-estimés, seront scrutés pour leur pouvoir de dénouer les conflits sans les affres des tribunaux engorgés, favorisant ainsi une résolution rapide et équitable. Ce moment fort servira la sécurité des investissements et le rayonnement d’une justice économique africaine, résiliente et tournée vers l’avenir.

 

 SAAJIC : un legs pour l’Afrique des opportunités

 

En définitive, la SAAJIC n’est pas un épiphénomène : elle incarne l’aspiration d’un continent qui refuse la stagnation et embrasse l’innovation judiciaire.Par ailleurs, , en plaçant Cotonou au centre de l’OHADA pour une semaine, le Bénin rappelle que la justice des affaires est le socle d’une prospérité partagée.

Que ces débats inspirent des réformes durables, où chaque verdict, chaque accord, tisse le filet d’une Afrique unie, prospère et juste – un appel vibrant à tous les bâtisseurs d’un demain économique radieux.

Cotonou mobilise l’Afrique contre les inondations urbaines

Face à l’urgence climatique, près de 100 maires africains se sont réunis à Cotonou pour repenser la résilience urbaine. L’atelier régional « Villes Durables » transforme la capitale béninoise en laboratoire d’innovation, où coopération sud-sud et solutions concrètes dessinent l’avenir des métropoles africaines.

 

Cotonou, 15 septembre 2025 – Dans une Afrique de plus en plus vulnérable aux caprices du climat, Cotonou, la capitale économique du Bénin, s’est imposée comme un véritable hub de coopération sud-sud. Près de 100 maires et élus locaux issus d’une vingtaine de pays africains s’y sont rassemblés ce lundi pour un atelier régional capital, dédié à la gestion des inondations.

Co-organisé par l’Agence Française de Développement (AFD) et la Banque mondiale, cet événement, intitulé la 3ème édition de l’atelier régional « Villes Durables : Gestion intégrée des risques d’inondation urbaine », transforme la capitale béninoise en un carrefour d’idées et de solutions face à l’un des plus grands défis du continent. Alors que le changement climatique frappe de plein fouet, ce sommet pourrait bien redessiner l’avenir des villes africaines.

Du 15 au 19 septembre 2025, Cotonou accueille un atelier régional sur la gestion des inondations urbaines. Près de 100 élus africains, soutenus par l’AFD et la Banque mondiale, échangent sur des solutions durables pour renforcer la résilience des villes face au changement climatique.

Un cri d’alarme pour l’urbanisation galopante à Cotonou

 

Avec une urbanisation galopante et des pluies de plus en plus imprévisibles, les inondations menacent des millions de vies et d’infrastructures à travers l’Afrique. De Lagos à Nairobi, en passant par Abidjan, les maires présents à Cotonou partagent un même constat alarmant : il est plus qu’urgent d’agir. Par conséquent, l’atelier, qui se tient du 15 au 19 septembre, met l’accent sur l’échange d’expériences et l’identification de solutions innovantes pour renforcer la résilience des villes face à ces catastrophes.

« Les inondations ne sont plus une fatalité. En partageant nos réussites et nos échecs, nous pouvons bâtir des villes prêtes à affronter l’avenir », a déclaré un maire participant, dont les propos résonnent comme un appel à l’action collective et coordonnée.

 

Le Bénin, terre d’expérimentation et d’innovation

 

Le choix de Cotonou comme hôte de cet atelier n’est pas le fruit du hasard. Le Bénin, confronté de manière récurrente à des inondations, est devenu un laboratoire pour des projets urbains novateurs. En partenariat avec l’AFD et le gouvernement béninois, plusieurs initiatives transformatrices sont d’ailleurs en cours :

  • Amélioration du drainage pluvial pour limiter l’impact des fortes pluies.
  • Développement d’infrastructures résilientes, capables de résister aux aléas climatiques.
  • Accompagnement des collectivités dans une planification territoriale durable, pour anticiper les défis de demain.

Ces projets, soutenus par la France via l’AFD, font du développement urbain une priorité stratégique en Afrique. Ils illustrent ainsi un engagement concret pour des villes plus sûres et mieux préparées.

De la discussion à l’action : l’innovation au service de la coopération

 

L’atelier de Cotonou est bien plus qu’un simple lieu de discussion : c’est une véritable plateforme d’innovation. Les maires, aux côtés d’experts de la Banque mondiale et de l’AFD, explorent des solutions allant des technologies de pointe, comme les systèmes d’alerte précoce, aux approches communautaires impliquant les citoyens dans la gestion des risques. Des villes comme Dakar ou Accra partagent leurs initiatives réussies, inspirant d’autres métropoles à emboîter le pas. Cette synergie est essentielle pour catalyser un changement à grande échelle.

 

La promesse d’un avenir urbain résilient à Cotonou

 

Alors que le changement climatique redessine les défis du continent, l’atelier de Cotonou envoie un message d’espoir puissant : l’Afrique peut construire des villes durables, résilientes et inclusives. En réunissant décideurs, experts et partenaires internationaux, cet événement pose les bases d’une coopération renforcée pour protéger les populations urbaines des inondations.

À l’heure où les projecteurs sont braqués sur Cotonou, une question demeure : les solutions nées ici parviendront-elles à transformer durablement les villes africaines ? Une chose est sûre : le chemin vers la résilience est désormais tracé, et il commence au Bénin.

L’avenir de l’urbanisation africaine sera-t-il marqué par la résilience ?

 

Cotonou : l’UEMOA trace les priorités d’un avenir partagé

Vers un horizon vert et uni : l’UEMOA accélère l’intégration régionale avec une session parlementaire décisive à Cotonou

 

Cotonou, 9 septembre 2025— Dans une Afrique de l’Ouest assoiffée d’innovation et de cohésion, où les énergies propres pourraient transformer les paysages arides en moteurs de prospérité, une assemblée clé s’apprête à tracer les contours d’un avenir partagé. La 38ᵉ réunion spéciale du Comité Interparlementaire de l’Union Économique et Monétaire Ouest-Africaine (UEMOA) s’annonce comme un catalyseur essentiel, illuminant les voies d’une collaboration renforcée entre nations sœurs, pour un continent plus résilient et interconnecté.

 

Deux axes stratégiques pour l’intégration régionale

 

Prévue du 15 au 19 septembre au prestigieux Hôtel Azalaï de Cotonou, au Bénin, cette rencontre revêt une importance stratégique, comme l’indique un document officiel rendu public ce mardi. Elle s’articule autour de deux axes prioritaires qui captivent l’imagination. Il s’agit de l’expansion et de la valorisation des sources d’énergie verte au sein de l’espace communautaire, ainsi que de la facilitation de la mobilité des biens et de l’exercice des métiers indépendants.

Ces discussions promettent de libérer un potentiel inexploité en favorisant des initiatives durables qui allient écologie et croissance économique, tout en brisant les barrières pour une circulation fluide des talents et des compétences libérales.

 

Harmonisation des normes pour une Union plus forte

 

Au-delà de ces thèmes inspirants, les parlementaires se pencheront sur un enjeu vital : l’examen approfondi de l’intégration des normes collectives au niveau de chaque pays membre. Ainsi, les représentants évalueront avec rigueur le degré de mise en œuvre des décisions unifiées, assurant une harmonisation qui propage les bénéfices de l’Union à tous les citoyens. Tout cela dans une transparence qui renforce la confiance mutuelle.

 

L’UEMOA : vers un renouveau politique et économique

 

Enfin, il est important de rappeler que ce Comité réunit une quarantaine d’élus, avec une répartition équilibrée de cinq délégués par nation de l’UEMOA, incarnant fidèlement la diversité et l’unité de cette vaste communauté ouest-africaine. Tandis que les préparatifs battent leur plein, cette session extraordinaire esquisse déjà les prémices d’un renouveau régional, où la solidarité devient le levier d’un progrès inclusif et visionnaire. Cependant, la question demeure : ces discussions se traduiront-elles par des actions concrètes et rapidement mises en œuvre, ou resteront-elles de simples déclarations d’intention, comme cela a pu être le cas par le passé ?

Bénin : Porto-Novo s’éveille avec le Gala des entrepreneurs

La capitale du Bénin se réinvente : le tout premier gala des entrepreneurs de Porto-Novo

 

Porto-Novo, 28 août 2025 La capitale béninoise s’apprête à vibrer au rythme de l’innovation et de l’ambition. Ce samedi 30 août 2025, le « Gala des entrepreneurs et influenceurs de Porto-Novo » promet de mettre en lumière les talents et les dynamiques entrepreneuriales de la ville. En prélude à cet événement inédit, une délégation conduite par Innocent Gbedonou, PDG de l’entreprise Bignon du Bénin, a été reçue ce jeudi matin par le président de l’Assemblée nationale, Louis Gbèhounou Vlavonou, au Palais des Gouverneurs. L’objectif était d’annoncer cette initiative audacieuse et d’inviter l’autorité parlementaire à y prendre part.

 

Une soirée pour briller et révéler le potentiel de Porto-Novo

 

Prévu à la salle des fêtes Tiwani d’Adjibadé, ce gala ambitionne de repositionner Porto-Novo comme un vivier d’entrepreneurs et d’influenceurs. Trop souvent éclipsée par l’effervescence de Cotonou, la capitale mérite, selon les organisateurs, de briller par ses talents.

« Nous voulons changer l’image de Porto-Novo, souvent réduite à ses fêtes traditionnelles. Notre ville regorge d’entrepreneurs et d’influenceurs de talent qui méritent d’être connus », a déclaré Innocent Gbedonou à la presse parlementaire.

Cette soirée se veut, en effet, une plateforme de réseautage, où artisans, créateurs et visionnaires pourront tisser des liens et promouvoir leurs initiatives.

 

 Gala des entrepreneurs : Une initiative saluée par le président de l’Assemblée

 

Par ailleurs, lors de l’audience, Louis Gbèhounou Vlavonou a chaleureusement accueilli l’initiative, tout en regrettant le court délai de l’invitation.

« Cette démarche est louable. Elle donne une visibilité nouvelle à notre capitale et encourage l’esprit d’entreprise », a-t-il souligné, selon les propos rapportés par la délégation.

En plus, le président de l’Assemblée nationale a encouragé les organisateurs à persévérer, voyant dans cet événement une opportunité de stimuler l’entrepreneuriat local et de valoriser l’identité de Porto-Novo.

 

Un tremplin pour l’entrepreneuriat local

 

Le gala ne se contente pas de célébrer les réussites individuelles ; il vise aussi  à créer une dynamique collective. En réunissant des acteurs économiques et culturels, l’événement aspire à renforcer les synergies et à inspirer d’autres jeunes à se lancer dans l’aventure entrepreneuriale. Cette initiative s’inscrit dans une volonté plus large de redonner à Porto-Novo son rayonnement, en faisant de la ville un pôle d’innovation et de créativité.

 

L’acte final d’une capitale qui s’affirme

 

En somme, la délégation a profité de cette rencontre pour convier officiellement le président Vlavonou à la soirée du 30 août. Si sa présence reste à confirmer, son soutien affirmé donne un élan supplémentaire à cet événement, qui s’annonce comme un moment clé pour la capitale béninoise. Ce gala marquera-t-il un tournant dans l’écosystème entrepreneurial de Porto-Novo et parviendra-t-il à se hisser au même rang que Cotonou ?

Senum 2025 : Cotonou accueille les acteurs du numérique africain

Senum 2025 à Cotonou : l’Afrique numérique en marche vers un avenir commun

 

Cotonou, 14 août 2025 Du 19 au 21 novembre, Cotonou se prépare à devenir le cœur battant de l’innovation africaine en accueillant la Semaine du Numérique (Senum 2025). Cet événement stratégique vise à dessiner les contours de l’Afrique digitale de demain. Alors que l’intelligence artificielle (IA) est en passe de révolutionner l’économie et la société à l’échelle mondiale, le Bénin a choisi de positionner l’IA, le numérique et les médias au centre de son ambition continentale. Organisée par le Ministère du Numérique et de la Digitalisation, la Senum 2025 s’impose comme une plateforme panafricaine de dialogue et de co-construction pour un avenir numérique inclusif.

 

Le Bénin, hub de l’innovation pour une Afrique connectée

 

Sous le thème percutant « IA, Numérique et Médias : entreprendre pour façonner notre avenir commun », cette édition rassemblera une constellation d’acteurs clés : des décideurs publics aux entrepreneurs, en passant par des chercheurs, des innovateurs et des partenaires techniques. Tous convergeront vers Cotonou dans le but de partager des solutions concrètes et adaptées aux réalités locales, capables d’accélérer la transformation digitale du continent. Pour illustrer cette volonté de partage, un pavillon de benchmark sera installé, servant de vitrine aux initiatives souveraines. Il permettra également aux délégations africaines de découvrir des projets structurants qui pourraient être reproduits dans leurs propres pays.

 

Les Oscars Olympiades : l’avenir du continent dans les mains de la jeunesse

 

Parmi les temps forts de l’événement, la 2ᵉ édition des Oscars Olympiades s’annonce comme un catalyseur de créativité et d’émulation. Organisé par le groupe Dala Africa, en partenariat avec le PNUD, la Fondation Mastercard et la GIZ, ce concours rassemblera 120 équipes d’étudiants de plus de 40 pays. Par ailleurs les jeunes talents africains devront présenter des projets innovants dans des domaines cruciaux comme la santé, l’agriculture, l’environnement et l’éducation. Cette compétition incarne l’esprit de la Senum : transformer l’innovation en un puissant levier de développement et de souveraineté. C’est la preuve que la jeunesse africaine est aussi prête à prendre son destin en main.

 

Senum 2025 à Cotonou : le Bénin, architecte d’une dynamique panafricaine

 

En consolidant son rôle de hub numérique régional, le Bénin confirme sa détermination à fédérer les énergies autour d’une vision commune : une Afrique qui innove, qui coopère et qui entreprend. La Senum devient ainsi un espace stratégique où les solutions numériques ne sont plus de simples promesses, mais des réalités concrètes. Au-delà des discours, c’est une Afrique en action qui se donne rendez-vous à Cotonou, prête à coder, à créer et à connecter. Une Afrique qui façonne son avenir numérique avec audace et solidarité. Reste à savoir si cette dynamique saura se traduire en politiques publiques durables et en investissements massifs à l’échelle continentale pour faire de cette vision une réalité pérenne.

Cotonou s’illumine : 3 000 citoyens attelés à la propreté urbaine

Cotonou s’illumine pour la Planète : la 5ᵉ Nocturne lance un appel écologique

 

Cotonou, 21 juillet 2025 La capitale économique du Bénin s’apprête à vibrer au rythme d’une mobilisation populaire inédite. Ce vendredi 25 juillet 2025, à partir de 18 heures, près de 3 000 personnes participeront à la 5ᵉ édition de la Nocturne de Cotonou, une course urbaine placée sous le signe de la citoyenneté écologique. L’association Engagement Action Sociale (EAS), en collaboration avec la mairie de Cotonou, a présenté l’événement lors d’une conférence de presse organisée ce 21 juillet à l’hôtel de ville.

 

Le Sport vert : quand les foulées promeuvent l’environnement

 

Allier activité physique et sensibilisation environnementale, telle est la formule astucieuse retenue par les organisateurs pour éveiller les consciences autour de la propreté urbaine. La course de 10 kilomètres, dont le départ sera donné sur l’esplanade du lycée Pierre Manoël Talon à Fidjrossè, proposera aux participants de brandir des messages éducatifs tout au long du parcours. L’objectif est clair : rappeler à chacun l’importance des gestes simples comme ne pas jeter ses déchets dans la rue.

« Nous partageons la responsabilité de maintenir notre ville propre. Grâce à cette course, nous souhaitons valoriser les efforts des services d’hygiène tout en encourageant les citoyens à s’impliquer davantage », a déclaré Sandra Idossou, présidente de EAS. Le maire Luc Sétondji Atrokpo, représenté à la conférence par Paul Sehouhoue, a réitéré son appui à cette initiative, car elle confère une dimension participative à l’entretien de la ville.

 

Cotonou by Night : une course, des découvertes et des surprises !

 

Bien plus qu’une marche sportive, la Nocturne de Cotonou est conçue comme une expérience immersive. À travers les rues désormais illuminées de la ville, les participants redécouvriront le charme nocturne de Cotonou dans une ambiance conviviale et sécurisée. La police républicaine assurera en effet une présence effective tout au long du parcours.

La ligne d’arrivée réservera également son lot de surprises : les marcheurs dégusteront des produits locaux, qui mettront en valeur les savoir-faire béninois. Les organisateurs tireront au sort dix prix pour récompenser les participants les plus chanceux, insufflant une ambiance festive à l’événement.

 

La Nocturne de Cotonou : un moteur de changement urbain et citoyen

 

Pour les organisateurs, cette campagne de sensibilisation populaire vise à instaurer une culture durable de la propreté et de la protection de l’environnement. La Nocturne de Cotonou, née d’un simple geste solidaire, est aujourd’hui devenue un rendez-vous emblématique. Elle contribue à faire de la ville l’une des capitales les plus propres de la sous-région.

Le message est clair : chaque action compte. Et lorsqu’elle est portée par le souffle du sport et l’enthousiasme collectif, elle devient un moteur puissant de transformation urbaine. Cotonou démontre ainsi que l’engagement citoyen, couplé à des initiatives innovantes, peut véritablement façonner le visage d’une ville.  Cotonou est-elle en passe de devenir un modèle régional en matière de citoyenneté écologique ? La course peut commencer!

Gaani 2025 : Nikki électrise les traditions du Borgou

ENikki : La Gaani 2025, une ode vibrante à la culture baatonu dans un cadre réinventé

 

Nikki, 11 juillet 2025 Dans le cœur battant du Borgou, la ville impériale de Nikki s’apprête à vibrer au rythme de la Gaani 2025, une célébration millénaire qui unit les peuples Baatonu et Boo du Bénin, du Nigeria et du Togo. Du 5 au 7 septembre, des milliers de visiteurs convergeront vers cette cité historique pour célébrer leur identité commune, sous l’égide de l’empereur Sabi Nayina. Avec un nouveau palais royal et une arène culturelle flambant neuve, cette édition promet de conjuguer tradition ancestrale et modernité, offrant un spectacle grandiose où la « joie » et la « victoire » résonneront plus fort que jamais.

 

Gaani 2025 : Nikki, Cœur Battant d’une Tradition Millénaire Unissant Trois Nations !

 

La Cour impériale de Nikki a dévoilé un programme riche pour cette fête traditionnelle, instituée par l’illustre Sunɔ Sero et synonyme d’unité culturelle. D’abord, le vendredi 5 septembre ouvrira les festivités avec la sortie majestueuse des Tambours sacrés, un moment solennel où les rythmes puissants des percussions résonnent comme un appel à la communion. Ces instruments, gardiens de l’âme Baatonu, annonceront l’entrée dans un temps de célébration et de mémoire ancestrale.

Ensuite , le samedi 6 septembre, la ville s’animera avec le parcours rituel, un moment fort où les rois et dignitaires, parés de leurs atours traditionnels, rendront hommage aux tambours sacrés. Ce défilé, mêlant danses, chants et costumes chatoyants, incarne la fierté d’un peuple qui perpétue ses coutumes avec une ferveur intacte. Enfin, le dimanche 7 septembre, jour du Kayessi, verra les vassaux renouveler leur allégeance à l’empereur Sabi Nayina, tandis que le rituel du rasage des princes, empreint de symbolisme, clôturera les festivités principales dans une atmosphère de recueillement.

Une semaine plus tard, le 13 septembre, la Gaani de la Yon Kogui, branche cadette du royaume, offrira une nouvelle occasion de célébrer, prolongeant l’élan fédérateur de cet événement régional. Ces deux volets de la Gaani illustrent la richesse et la diversité des traditions Baatonu, unissant les générations autour d’un patrimoine vivant.

 

Nouveau palais, nouvelle arène : Nikki S’habille de modernité pour sa fête impériale 

 

Cette édition 2025 se distingue par un cadre totalement rénové, fruit de l’ambition du gouvernement béninois sous la houlette du président Patrice Talon. Sur une superficie de 20 hectares, un nouveau palais royal et une arène culturelle de 3 500 places ont été érigés, offrant un écrin moderne à cette fête ancestrale. Par ailleurs, ces infrastructures, conçues pour magnifier l’expérience des visiteurs tout en respectant l’héritage culturel, témoignent de l’engagement du Bénin à valoriser son patrimoine comme levier de développement touristique et identitaire.

L’arène, avec sa capacité d’accueil impressionnante, permettra aux milliers de pèlerins, locaux et internationaux, de vivre pleinement les moments forts de la Gaani. Le palais, quant à lui, symbolise la pérennité de la monarchie Baatonu, ancrée dans une histoire qui rayonne bien au-delà des frontières béninoises. Ces investissements, salués par les habitants de Nikki, renforcent la stature de la ville comme capitale culturelle des peuples Baatonu et Boo.

 

Au-delà des frontières : La Gaani, symbole de l’unité et de la transmission culturelle !

 

La Gaani, dont le nom signifie « joie » et « victoire » en langue Baatonu, transcende les frontières géographiques et culturelles. Elle réunit des communautés du Bénin, du Nigeria et du Togo dans une célébration qui mêle spiritualité, histoire et convivialité. Les rituels, des tambours sacrés au rasage des princes, ne sont pas de simples traditions : ils sont des actes de transmission, reliant les générations à leurs racines tout en les projetant vers l’avenir.

Cette fête est aussi une occasion précieuse de dialogue interculturel, attirant des visiteurs curieux de découvrir l’héritage Baatonu. À Nikki, ville où l’histoire se lit dans chaque ruelle, la Gaani 2025 promet d’être un moment de communion intense, où les danses, les chants et les récits ancestraux rappelleront la force d’une identité partagée. Les dignitaires des royaumes voisins, attendus en grand nombre, renforceront ce sentiment d’unité régionale.

 

Nikki, phare culturel du Borgou : un avenir radieux pour le patrimoine baatonu 

 

En somme, l’annonce des dates de la Gaani 2025 par la Cour impériale de Nikki résonne comme une invitation à célébrer la richesse d’une culture millénaire. Dans un monde en quête de sens, cette fête incarne la résilience d’un peuple qui, tout en honorant son passé, embrasse la modernité. Avec ses nouvelles infrastructures et son rayonnement régional, Nikki s’impose comme un phare culturel, prêt à accueillir le monde pour une célébration où la joie triomphe et où la victoire est celle de l’unité.

Alors que septembre approche, les préparatifs s’intensifient dans le Borgou. Dans les cours royales comme dans les foyers, l’excitation grandit : la Gaani 2025 ne sera pas seulement une fête, mais une affirmation éclatante de l’âme Baatonu, portée par un peuple fier et uni.

Comment ces investissements dans les infrastructures culturelles de Nikki peuvent-ils non seulement valoriser le patrimoine, mais aussi stimuler l’économie locale et le tourisme de manière durable ?

Africa Endeavor 2025 : 28 nations africaines unies pour renforcer la cybersécurité régionale

Du 7 au 9 juillet 2025, Cotonou accueille le symposium Africa Endeavor, rassemblant 28 pays africains autour de la cybersécurité et du commandement numérique. Organisé par AFRICOM et les autorités béninoises, cet événement stratégique positionne le Bénin comme un acteur clé de la coopération militaire et de la résilience numérique sur le continent.

Cotonou, 8 juillet 2025 Depuis le 7 juillet, la capitale économique du Bénin accueille Africa Endeavor 2025, un symposium stratégique coorganisé par le Commandement américain pour l’Afrique (AFRICOM) et les Forces armées béninoises. En fait, cet événement réunit 28 délégations militaires africaines autour d’un enjeu majeur : la sécurisation du cyberespace continental.

À Cotonou, le symposium Africa Endeavor 2025 réunit 28 pays africains autour des enjeux cruciaux de cybersécurité et de commandement Face aux cybermenaces, le continent s’unit

Sous le thème « Sécuriser la frontière numérique : approches collaboratives et stratégies proactives », cette rencontre vise à renforcer les capacités de commandement, contrôle, communications et systèmes informatiques (C4) des armées africaines. À l’heure où les cyberattaques ciblent institutions, infrastructures critiques et données sensibles, Africa Endeavor s’impose comme une réponse collective à une menace invisible mais omniprésente.

« Autrefois, les menaces étaient visibles et territoriales. Aujourd’hui, elles sont globales, instantanées et dématérialisées », a souligné Fortunet Nouatin, ministre délégué à la Défense du Bénin.

Le Bénin, fer de lance de la sécurité numérique régionale

Le choix de Cotonou pour abriter cette édition n’est pas anodin. Salué par le général Shawn Holtz d’AFRICOM, le Bénin s’affirme comme un leader régional en matière de sécurité numérique, grâce à ses investissements dans les infrastructures et à sa volonté de bâtir une souveraineté technologique durable.

Africa Endeavor 2025  : Innovation et partenariats au cœur du symposium

Au-delà des échanges stratégiques, Africa Endeavor 2025 propose aussi une exposition technologique où fournisseurs et industriels présentent des solutions de pointe : systèmes de cryptage, réseaux résilients, outils de détection et de prévention des intrusions. Par ailleurs, ces démonstrations favorisent le réseautage entre experts civils et militaires, dans une logique de mutualisation des savoirs et des ressources.

« Aucune nation ne peut affronter seule les cybermenaces. La sécurité exige aussi confiance et partenariats », a rappelé Brian Shukan, ambassadeur des États-Unis au Bénin.

À Cotonou, le symposium Africa Endeavor 2025 réunit 28 pays africains autour des enjeux cruciaux de cybersécurité et de commandement Vers une défense numérique africaine unifiée

Depuis sa création en 2006, Africa Endeavor a formé plus de 2 000 spécialistes issus de 40 pays. L’édition 2025 s’inscrit dans cette dynamique, avec l’ambition de créer une culture stratégique commune, fondée également sur l’interopérabilité, la résilience et la coopération transnationale.

Alors que les discussions se poursuivent jusqu’au 9 juillet, Cotonou incarne plus que jamais le carrefour africain de la cybersécurité, où se dessine une nouvelle architecture de défense numérique pour le continent.

Cotonou : le Cyber Africa Forum 2025 s’annonce

Cotonou, capitale de la cybersécurité africaine : le Cyber Africa Forum 2025 prépare le continent aux défis numériques 

Dans l’ardeur vibrante de Cotonou, les 24 et 25 juin 2025, la cinquième édition du Cyber Africa Forum (CAF) érigera la capitale béninoise en bastion de la réflexion numérique continentale. Sous le thème « Résilience des écosystèmes numériques : de la nécessité de changer de paradigme », cet événement, désormais incontournable, ambitionne de redessiner les contours d’une Afrique numérique souveraine, où la cybersécurité devient le socle d’un développement audacieux. Face à l’escalade des cybermenaces et à la politisation croissante des enjeux technologiques, le CAF 2025 se veut un catalyseur, un creuset où s’entrelacent innovation, coopération et vision stratégique.

Cyber Africa Forum 2025 : L’Afrique unie face aux enjeux de la souveraineté numérique

Attendant plus de 1 000 participants, le forum réunira un aréopage d’acteurs d’exception : ministres du numérique, tels que Mme Aurélie Adam Soulé Zoumarou du Bénin et M. Ibrahim Kalil Konaté de Côte d’Ivoire, capitaines d’industrie, experts en cybersécurité, startups audacieuses et émissaires d’organisations internationales. Ce cénacle, porté par l’Agence des Systèmes d’Information et du Numérique (ASIN) et le Centre National d’Investigations Numériques (CNIN), s’inscrit dans une dynamique volontariste : faire du numérique un levier d’émancipation pour les États africains, tout en fortifiant leurs défenses face aux vulnérabilités digitales.

Le 24 juin, l’ouverture donnera le ton avec des allocutions percutantes de Smart Africa et VISA, suivies de la présentation d’un rapport stratégique sur les failles numériques, élaboré sous l’égide de l’ASIN. Les débats s’enflammeront autour de la cybersécurité interministérielle et de la protection des infrastructures critiques, tandis que des side events, animés par des acteurs tels que Kaspersky, insuffleront une énergie pragmatique. De plus, l’intelligence artificielle, pilier de l’éducation et de l’innovation, occupera également une place de choix, interrogeant son rôle dans la refonte des paradigmes numériques.

Le lendemain, le 25 juin, mettra l’accent sur l’investissement et l’entrepreneuriat, avec des sessions de pitch où des startups africaines, véritables étendards de l’innovation, captiveront les investisseurs. Les discussions s’orienteront vers les coopérations régionales, l’empreinte du numérique dans la culture et l’avenir des smart cities, avec une réflexion prospective sur le financement de l’innovation. Enfin, la remise du prix HackerLab, point d’orgue du forum, couronnera les jeunes prodiges de la cybersécurité, incarnant l’espoir d’un continent qui forge ses propres talents.

Le Bénin, pionnier de la révolution numérique en Afrique francophone

Le choix de Cotonou comme hôte du CAF 2025 n’est pas fortuit. Le Bénin, sous l’impulsion de projets phares comme Sèmè City et les avancées de l’ASIN, s’est hissé au rang de pionnier de la digitalisation en Afrique francophone. Avec une stratégie nationale sur l’intelligence artificielle et les mégadonnées, le pays s’affirme comme un modèle de gouvernance numérique. À cet égard, Marc-André Loko, Directeur général de l’ASIN, a souligné l’opportunité unique que représente le CAF pour « asseoir le Bénin comme un hub technologique et renforcer la cybersécurité régionale ». Cette ambition, portée par le soutien du gouvernement béninois et de partenaires comme la Côte d’Ivoire, le Congo Brazzaville, Smart Africa et l’Organisation Internationale de la Francophonie, fait de Cotonou un carrefour stratégique.

Le forum s’appuie sur un écosystème riche, où des géants comme VISA, MTN, Google, Kaspersky et Deloitte côtoient des initiatives locales telles que « Abidjanaises in Tech », qui promeuvent l’inclusion des femmes dans le numérique. Des programmes comme Cyber Africa Women et le CAF CISO Club amplifieront les voix des DSI africains et des femmes technologues, tandis que le HackerLab révélera les talents émergents, prêts à défier les cybermenaces.

L’Afrique de demain : vers une souveraineté numérique inclusive et résiliente 

En deux jours, Cotonou deviendra le pouls de l’Afrique numérique, un espace où les défis – des cyberattaques sophistiquées à la dépendance technologique – se muent en opportunités. Le CAF 2025, fort de ses 6 000 participants historiques issus de 54 pays, s’impose comme une plateforme sans égale pour fédérer les énergies et tracer une voie vers une souveraineté numérique inclusive. Alors que l’Afrique s’éveille à la quatrième révolution industrielle, ce forum, par sa capacité à conjuguer innovation, coopération et résilience, promet d’écrire une page décisive dans l’histoire numérique du continent. Cotonou est prête à façonner l’avenir numérique de l’Afrique : êtes-vous prêts à en être témoins ?

Cotonou, épicentre de l’élan économique francophone : la 6e mission de la Francophonie s’ouvre en fanfare

Cotonou, capitale de la francophonie économique : des alliances stratégiques se forgent au Bénin

Sous le soleil ardent de Cotonou, ce mardi 17 juin 2025, la capitale économique du Bénin s’est érigée en phare de l’ambition francophone. La 6ᵉ édition des Missions Économiques de la Francophonie (MEF), inaugurée avec panache par la Secrétaire générale de l’Organisation Internationale de la Francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo, et le Ministre d’État béninois Abdoulaye Bio Tchané, a donné le coup d’envoi de trois jours d’échanges vibrants. Par ailleurs, ce rendez-vous, premier du genre en Afrique de l’Ouest, ambitionne de tisser des alliances commerciales audacieuses et de propulser les entreprises francophones vers de nouveaux horizons. Dans un monde où l’économie se conjugue trop souvent en anglais, Cotonou revendique, avec une élégance résolue, la vitalité du français comme levier de prospérité.

Cotonou accueille la 6ᵉ édition des Missions Économiques de la Francophonie, un événement majeur pour dynamiser les partenariats commerciaux et promouvoir l'économie francophoneUn carrefour d’opportunités : des milliards de dollars en jeu

Dès l’ouverture, le Palais des Congrès de Cotonou s’est mué en une agora bouillonnante, accueillant des centaines de délégués issus des 88 États et gouvernements membres de l’OIF. Entrepreneurs, décideurs politiques et innovateurs, venus d’Afrique, d’Europe, d’Asie et des Amériques, convergent pour sceller des partenariats stratégiques. En effet, depuis sa création, la MEF a catalysé des milliers de rencontres, générant des accords commerciaux d’une valeur estimée à 16,3 millions de dollars. Cette 6ᵉ édition, portée par le dynamisme béninois, entend aussi surpasser ces chiffres en misant sur des secteurs clés : l’agro-industrie, les technologies vertes et le numérique, piliers d’un développement durable prôné par le gouvernement de Patrice Talon.

Cotonou accueille la 6ᵉ édition des Missions Économiques de la Francophonie, un événement majeur pour dynamiser les partenariats commerciaux et promouvoir l'économie francophoneCotonou : symbole d’une francophonie économique audacieuse

Louise Mushikiwabo, figure tutélaire de la Francophonie, a insufflé une énergie fédératrice dans son discours inaugural. « Cotonou, carrefour de cultures et d’innovations, incarne l’élan d’une Francophonie économique audacieuse, où la langue française devient un pont vers la prospérité partagée », a-t-elle proclamé, saluant l’engagement du Bénin à faire de cet événement une vitrine mondiale. De son côté, Abdoulaye Bio Tchané, ministre d’État chargé du Développement, a quant à lui réaffirmé la volonté de son pays de s’imposer comme un hub économique régional, fort de réformes structurelles et d’une attractivité croissante pour les investisseurs étrangers.

Le Bénin, un contexte porteur : Croissance et Attractivité au Rendez-vous

Le choix de Cotonou n’est pas fortuit. Le Bénin, avec une croissance économique soutenue – 6,4 % en 2024 selon les projections – et des initiatives comme la Zone Franche de Glo-Djigbé, s’affirme comme un acteur incontournable en Afrique de l’Ouest. Cette 6ᵉ MEF, organisée en partenariat avec le gouvernement béninois, s’inscrit dans la continuité des efforts de l’OIF pour promouvoir une économie inclusive, où les petites et moyennes entreprises, souvent marginalisées, trouvent aussi une tribune. Ateliers, tables rondes et rencontres B2B rythment l’événement, avec un accent particulier sur l’autonomisation des femmes entrepreneures et des jeunes innovateurs, acteurs essentiels de la transformation économique francophone.

La Francophonie en mouvement : vers une puissance économique mondiale

Au-delà des chiffres, cette mission économique incarne une vision : celle d’une Francophonie qui transcende également les frontières linguistiques pour s’ériger en force économique mondiale. Les discussions, qui se prolongent jusqu’au 19 juin, abordent des enjeux cruciaux : la transition énergétique, l’accès au financement pour les PME et la coopération numérique. D’ailleurs , sur les réseaux sociaux, l’enthousiasme est palpable : « Cotonou brille, la Francophonie s’élève ! » s’exclame un participant, tandis qu’un autre souligne « l’opportunité unique pour nos startups de rayonner à l’international ». Ces voix, vibrantes d’espoir, témoignent de l’élan collectif qui anime l’événement.

Un Jalon pour l’avenir : Cotonou façonne les alliances de demain

En accueillant cette 6ᵉ édition, le Bénin ne se contente pas d’être un hôte : il pose un jalon pour l’avenir de la Francophonie économique. Alors que les délégués arpentent les stands, échangent des cartes de visite et esquissent des projets d’avenir, Cotonou s’affirme comme un creuset où se forgent des alliances durables. En somme, cette grand-messe, par sa ferveur et son ambition, rappelle que la langue française, loin d’être une relique du passé, est une flamme vive, capable d’illuminer les chemins de la prospérité mondiale. La Francophonie est-elle sur le point de devenir un acteur économique incontournable sur la scène mondiale ?

L’Afrique francophone se réunit à Cotonou pour forger son avenir

Cotonou, carrefour de la Francophonie africaine : une assemblée pour façonner l’avenir

Cotonou, 3 juin 2025 Sous le ciel vibrant de Cotonou, la capitale économique du Bénin est devenue, du 2 au 4 juin 2024, un creuset d’idées et d’ambitions pour l’Afrique francophone. En effet, la 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF) y a déployé ses travaux, réunissant une mosaïque de présidents et parlementaires d’horizons divers, portés par une même aspiration : dessiner un avenir audacieux et solidaire pour le continent. Dans l’écrin du Sofitel Marina Hôtel, les débats ont embrassé des enjeux cruciaux, oscillant entre géopolitique mouvante, dynamisme démographique et quête d’une énergie équitable.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires de la francophonie pour forger un avenir africain audacieuxFrancophonie : Cotonou, carrefour des ambitions africaines

C’est dans une atmosphère empreinte de gravité et d’espoir que Louis Gbèhounou Vlavonou, président de l’Assemblée nationale du Bénin, a ouvert les travaux. Dans une allocution vibrante, il a exalté la vocation unificatrice de la Francophonie, plaidant ainsi pour une mutualisation des savoirs afin d’édifier des sociétés plus justes et pérennes. « À Cotonou, nous ne faisons pas que dialoguer ; nous tissons les fils d’un avenir dans lequel l’Afrique francophone s’affirme, souveraine et unie », a-t-il proclamé, donnant le ton d’une rencontre placée sous le signe de l’action concertée.

Au-delà des mots : l’APF appelle à l’action face aux défis africains

Hilarion Etong, président de l’APF, a quant à lui enjoint les délégués à transcender les simples discours. « Les bouleversements qui secouent notre continent – qu’ils soient géopolitiques, démographiques ou énergétiques – exigent de nous une lucidité sans faille et des engagements tangibles », a-t-il martelé. En conséquence, son appel à des recommandations concrètes a résonné comme un défi lancé aux parlements africains, invités à traduire leurs réflexions en politiques audacieuses.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires francophones pour forger un avenir africain audacieuxLe Togo, acteur clé d’une Francophonie solidaire à Cotonou

La délégation togolaise, conduite par Son Excellence Sevon-Tépé Kodjo Adédzé, président de l’Assemblée nationale, a incarné cet esprit de fraternité. Accompagné de figures éminentes telles que Myriam Dossou D’Almeida, sixième vice-présidente, et Germaine Kouméalo Anaté, présidente de la Commission des relations extérieures, le Togo a réaffirmé son attachement à une Francophonie dynamique, porteuse de solutions concrètes pour les peuples africains. « Nous sommes ici pour bâtir des ponts, non des murs », a déclaré Kodjo Adédzé, soulignant l’urgence d’une solidarité institutionnelle face aux défis du continent.

La 31ᵉ Assemblée régionale Afrique de l'APF à Cotonou a réuni des parlementaires de la francophonie pour forger un avenir africain audacieuxBénin, gardien de la Francophonie : un héritage de dialogue et d’innovation

Cette assemblée, forte de la présence de délégations de plus de vingt pays, a également permis de revisiter le rôle historique du Bénin dans la Francophonie. Depuis le sommet de 1995, qui marqua un tournant pour l’organisation, Cotonou reste un phare de dialogue et d’innovation. Les parlementaires, conscients de cet héritage, ont multiplié les propositions : notamment le renforcement des cadres juridiques pour accompagner les transitions politiques, des politiques éducatives pour maximiser le potentiel de la jeunesse et des investissements massifs dans les énergies renouvelables pour garantir une couverture équitable.

L’espoir d’un sursaut : Cotonou, laboratoire d’un avenir africain audacieux

Alors que les rideaux sont sur le point de se refermer sur cette 31ᵉ Assemblée, Cotonou s’apprête à devenir bien plus qu’un simple lieu de rencontre : un laboratoire d’idées où l’Afrique francophone esquisse les contours d’un destin commun. Dans un monde en proie à l’incertitude, les parlementaires s’apprêtent à choisir l’audace, posant les jalons d’une coopération qui, ils l’espèrent, transformera les défis en opportunités. En somme, à Cotonou, l’espoir d’un sursaut collectif est sur le point de s’allumer.

Cotonou, capitale des droits humains : le Bénin hôte d’un sommet régional crucial pour les PMA et PEID !

Cotonou, Flambeau des Droits Humains : L’Atelier du Fonds PMA/PEID Éclaire la Voie Africaine

Cotonou, 21 mai 2025 – Sous les cieux vibrants de la métropole béninoise, le Palais des Congrès de Cotonou s’est mué, le mardi 20 mai, en un creuset d’idées et d’ambitions pour la défense des droits humains. En effet, l’Atelier régional du Fonds d’affectation spéciale pour les pays les moins avancés (PMA) et les petits États insulaires en développement (PEID) s’est ouvert sous la présidence d’Yvon Detchenou, Ministre béninois de la Justice et de la Législation, en présence de Jürg Lauber, Président du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies, et d’un représentant de la diplomatie béninoise. Ce rendez-vous, qui se prolonge jusqu’au 22 mai, incarne l’engagement du Bénin à porter haut la voix des nations africaines dans le concert mondial des droits fondamentaux.

L’engagement du Bénin : une voix forte pour les nations sous-représentées

Dans son discours inaugural, Yvon Detchenou a érigé cet atelier en prolongement naturel de la réélection du Bénin au Conseil des droits de l’homme en 2024, après un premier mandat entamé en 2022. « C’est une affirmation de notre volonté de faire résonner les aspirations des PMA et des PEID », a-t-il déclaré, soulignant le rôle du Bénin comme porte-étendard des nations sous-représentées.

Créés en 2012 par la résolution 19/26 du Conseil, le Fonds d’affectation spéciale, opérationnel depuis 2014, soutient la participation des PMA et PEID aux travaux de Genève, via des formations, des bourses et un appui technique. En 2023, le Bénin figurait parmi les 13 délégués bénéficiaires pour la 53ᵉ session, aux côtés de pays comme le Togo et le Mali.

Par ailleurs, Jürg Lauber, Président du Conseil, a salué l’initiative de Cotonou comme une « étape décisive pour évaluer les succès et relever les défis persistants ». Cet atelier, le premier du genre en Afrique depuis 2021, réunit également des délégués de 14 pays, dont l’Angola, le Burkina Faso, les Maldives et Madagascar. Il vise aussi à renforcer les capacités des États à s’engager dans les mécanismes onusiens, tout en consolidant leur plaidoyer pour des droits humains universels.

Des droits humains universels : lutter contre les représailles et promouvoir l’accès à la Justice

D’ailleurs, le Fonds, financé par des contributions volontaires de pays comme la Suisse (25 000 CHF en 2024) et l’Irlande, a permis à plus de 160 délégués de PMA/PEID de participer aux sessions du Conseil depuis sa création. En 2024, 14 délégués, dont un Béninois, ont pris part à la 55ᵉ session, marquée par des débats sur la justice climatique et les droits des migrants.

À Cotonou, les discussions se concentrent sur des enjeux cruciaux : la lutte contre les représailles envers les défenseurs des droits humains, l’accès à la justice pour les femmes et les minorités, et l’intégration des droits humains dans les politiques climatiques. Un outil numérique, lancé en 2023 par le Haut-Commissariat aux droits de l’homme (HCDH), offre une formation en ligne accessible en français et en anglais, adaptée aux délégués des capitales et de Genève.

Le Bénin, fort de ses réformes judiciaires – avec 336 magistrats en 2024 contre 212 en 2016 et une digitalisation des services judiciaires – s’impose comme un modèle. De plus, l’atelier aborde également les défis régionaux, comme la traite des personnes, illustrée par une récente opération à Cotonou en septembre 2024, où des réseaux de prostitution ont été démantelés. Ces échanges visent à élaborer des stratégies concrètes, comme la mise en place de comités nationaux pour les droits humains, déjà expérimentée au Burkina Faso.

Un horizon de solidarité : le Bénin, moteur de la coopération panafricaine

Cet atelier, organisé avec le soutien de l’Union Interparlementaire et de l’ONU, reflète l’engagement panafricain du Bénin, illustré par sa participation active à la Déclaration de Cotonou de 2021 sur les défenseurs des droits humains. Les délégués, dont plusieurs femmes, ont partagé des témoignages poignants sur l’impact du Fonds : « Grâce à cette formation, nous portons la voix de nos communautés à Genève », a confié une représentante malienne. Des projets comme le programme Star Venture, lancé à Cotonou le 16 mai 2025 avec la BERD et le Luxembourg, montrent comment le Bénin conjugue droits humains et développement économique.

Cotonou accueille un atelier régional crucial sur les droits humains pour les PMA et PEID, affirmant le rôle du Bénin comme champion Alors que les débats se poursuivent sous le ciel de Cotonou, cet atelier s’érige en symbole d’unité et d’espoir. Dans un monde dans lequel les droits humains sont souvent bafoués, le Bénin, par sa voix claire et son engagement résolu, rappelle que la justice et la dignité ne sont pas des privilèges, mais des impératifs universels. Ce 20 mai, Cotonou n’a pas seulement accueilli un atelier : elle a allumé une flamme pour l’Afrique, une flamme qui éclaire le chemin vers un avenir plus équitable.

Bénin : la CSTB se mobilise pour le 1er mai

Le 1er mai 2025, dès 07 h 00 (heure locale, 07 h 00 GMT), les artères de Cotonou et des principales villes du Bénin vibreront au rythme d’une marche pacifique orchestrée par la Confédération syndicale des travailleurs du Bénin (CSTB). En effet, dans un communiqué daté du 22 avril 2025, signé par son secrétaire général, Nagnini Kassa Mampo, cette organisation syndicale a lancé un appel vibrant à une mobilisation massive des travailleurs, jeunes, femmes des marchés et transporteurs pour commémorer la Journée internationale du travail. Ce cortège, qui partira de la place de l’Étoile rouge à Cotonou pour s’achever à la Bourse du travail, ambitionne de porter haut les doléances d’un peuple confronté à des défis socio-économiques pressants.

La CSTB : un réquisitoire contre les entraves sociales et économiques

La CSTB, fer de lance du syndicalisme béninois, entend faire de cette marche un écho retentissant des injustices qui gangrènent le monde du travail. Au cœur des griefs brandis, le «  blocage des agents de la fonction publique à l’échelon 11  » et l’absence d’avancement pour les cadres organiques dans les ministères suscitent une indignation particulière. La loi sur l’embauche, jugée préjudiciable à la stabilité de l’emploi, figure également parmi les cibles de cette mobilisation. Les producteurs de soja, d’acajou et de coton, asphyxiés par des politiques défavorables, rejoignent le chœur des mécontents, aux côtés des femmes des marchés et des transporteurs, confrontés à des conditions de travail délétères.

La jeunesse subit de plein fouet le chômage endémique, l’engorgement des amphithéâtres universitaires privés de ressources, ainsi que la pénurie d’enseignants et de matériels didactiques, ce qui alimente un profond sentiment d’abandon. «  Cette marche est un cri de ralliement pour exiger des réformes immédiates  », a martelé Nagnini Kassa Mampo sur les réseaux sociaux, invitant chaque catégorie socio-professionnelle à se joindre au mouvement. À Cotonou, le trajet prévu empruntera le carrefour Vodjè et le marché des arts, symboles d’une ville où convergent les luttes populaires.

Une mobilisation sous haute tension

La CSTB, fidèle à sa tradition de résistance, a minutieusement préparé cet événement. Les formalités administratives ont été déposées auprès de la mairie de Cotonou, mais l’autorisation des autorités, notamment du préfet Alain Orounla et du maire Luc Atrokpo, reste en suspens. Cette incertitude, loin de freiner l’élan syndical, galvanise les militants. Les appels à la participation, relayés sur les plateformes numériques, témoignent d’une ferveur croissante, notamment parmi les agents mis à pied des entreprises publiques, les enseignants contractuels (AME) et les artisans. Des initiatives similaires sont prévues dans les départements de l’Atlantique, du Zou et de l’Ouémé, signe d’une mobilisation d’envergure nationale.

Le contexte politique, marqué par des tensions autour des lois jugées liberticides et une gouvernance critiquée pour sa gestion des secteurs stratégiques, confère à cette marche une portée symbolique. En plus, la CSTB, forte de son histoire de lutte contre les privatisations et les atteintes aux droits syndicaux, s’appuie sur un réseau de fédérations et d’organisations alliées pour amplifier son message.

Un défi pour l’avenir du dialogue social

Cette mobilisation intervient dans un climat de défiance envers le gouvernement du président Patrice Talon, accusé par la CSTB de privilégier les intérêts privés au détriment des travailleurs. Les revendications, qui vont de la revalorisation salariale à la réintégration des agents licenciés, exigent une réponse concrète des autorités. La marche du 1er mai pourrait ainsi marquer un tournant, soit en renouvelant le dialogue, soit en intensifiant les tensions sociales.

Alors que les travailleurs du Bénin se préparent à faire entendre leur voix, une question demeure  : la ferveur populaire suffira-t-elle à infléchir les politiques publiques  ? Ce 1er mai, au-delà de la commémoration, pourrait bien tracer les contours d’un nouveau chapitre dans la quête d’équité et de justice sociale au Bénin, un horizon où chaque pas dans les rues résonne comme une promesse d’avenir.

Ouidah, épicentre d’une alchimie créative : le Cumulus Student Camp 2025 au Bénin

Du 14 au 18 avril 2025, la ville de Ouidah, joyau historique du Bénin, vibrera au rythme d’une initiative inédite  : la première édition africaine du Cumulus Student Camp, orchestrée par l’Africa Design School en partenariat avec l’association Cumulus. En effet, après des escales en Italie et en Inde, ce rendez-vous international pose ses valises sur le sol ouest-africain, réunissant une cohorte de jeunes designers venus du Bénin, de France et d’Espagne. Sous l’égide du thème «  Design et artisanat local  : solutions innovantes pour un impact durable  », ils plongeront dans l’univers de Couleurs Indigo, une entreprise ouidaoise spécialisée dans la teinture artisanale à base de plantes locales. Leur mission  : marier l’héritage ancestral de l’indigo à des approches novatrices, dans une quête de création pérenne. Cet événement, loin d’être un simple atelier, ambitionne de redéfinir les contours du design africain, mais non sans susciter des questionnements brûlants.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoFusion des savoirs à Ouidah : L’Indigo, source d’inspiration entre tradition et modernité

Niché à Ouidah, ville où la mémoire de la traite négrière côtoie une vibrante tradition spirituelle, l’atelier Couleurs Indigo incarne un ancrage idéal pour ce camp. Fondée par l’artisan-designer béninois Dominique Zinkpè, cette entreprise excelle dans l’art de l’indigo, une teinture végétale tirée des feuilles d’Indigofera tinctoria, dont les nuances profondes ornent textiles et objets depuis des siècles. Selon un communiqué de l’Africa Design School, les participants, une trentaine d’étudiants triés sur le volet, s’immergeront dans cet artisanat séculaire, guidés par des maîtres teinturiers et des formateurs internationaux. Leur objectif  : concevoir des prototypes – vêtements, accessoires ou installations – qui conjuguent esthétique contemporaine et respect de l’environnement.

Le programme, rythmé par des ateliers pratiques, des conférences et des visites culturelles, s’articule autour d’une ambition audacieuse  : transcender les clivages entre tradition et modernité. Les étudiants exploreront des techniques de teinture écoresponsables, comme l’usage de colorants naturels ou le recyclage des eaux usées, tout en s’inspirant des motifs vodoun, riches de symbolisme. Des experts de la Cumulus Association, réseau mondial d’écoles de design, encadreront ces travaux, insufflant une perspective globale à des savoir-faire locaux. À terme, les créations seront exposées à Ouidah, puis à Nantes lors de la conférence Cumulus 2025 en juin, offrant une vitrine internationale au génie béninois.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoParis durable : le design africain à la conquête d’un impact écologique et économique

Le choix de Ouidah comme théâtre de cet événement n’est pas fortuit. Berceau du vodoun et carrefour culturel, la ville incarne une résilience créative, où l’artisanat s’entrelace à l’identité collective. Le Cumulus Student Camp s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par l’Africa Design School, première institution ouest-africaine dédiée au design, basée à Cotonou. Depuis sa création en 2021, elle forme des talents capables de répondre aux défis du continent, de l’urbanisation galopante à la préservation des ressources. En s’associant à Couleurs Indigo, le camp met en lumière un modèle économique vertueux  : une entreprise qui emploie des artisans locaux, majoritairement des femmes, tout en exportant ses produits vers l’Europe et les États-Unis, selon des données fournies par le ministère béninois du Tourisme.

Cette initiative répond à une urgence soulignée par la BAD  : en 2050, l’Afrique comptera 2,4 milliards d’habitants, dont un milliard de citadins, rendant impérative l’adoption de solutions durables. En valorisant l’indigo, ressource renouvelable, le camp explore des alternatives aux industries textiles polluantes, responsables de 10 % des émissions mondiales de carbone, d’après l’ONU. Mais au-delà de l’écologie, il s’agit de redonner ses lettres de noblesse à un artisanat souvent relégué au rang de folklore, en le projetant dans une modernité audacieuse.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoDesign africain à Ouidah : vitrine éphémère ou véritable pouvoir pour les communautés locales ?

Si le Cumulus Student Camp s’annonce comme une ode à la créativité africaine, il n’échappe pas à une question lancinante  : ce mariage entre design globalisé et artisanat local profite-t-il véritablement aux communautés ouidaoises, ou risque-t-il de n’être qu’une vitrine éphémère pour des élites internationales  ? Les savoirs ancestraux, transmis par les teinturiers de Ouidah, seront-ils équitablement valorisés ou réduits à une inspiration exotique pour des marchés étrangers  ? Alors que les projecteurs se braquent sur ce camp, une vérité se dessine  : célébrer l’indigo sans garantir un partage juste des fruits de cette innovation pourrait transformer cet élan en un miroir aux alouettes, où le Bénin, une fois encore, brille pour d’autres. À Ouidah, l’avenir du design africain est en jeu – mais à qui appartiendra-t-il vraiment  ?

Bénin, terre promise du cyclisme africain : le Grand Tour et le prix UCI en point d’orgue !

À l’orée d’un printemps où les effluves de la compétition embaument déjà l’air, le Bénin s’apprête à devenir l’épicentre d’une effervescence sportive continentale. En effet, la tenue imminente du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, dont les premières volées de roues fouleront l’asphalte du 28 avril au 3 mai 2025, atteste avec éloquence de la progression inexorable du cyclisme africain. De plus, cet événement d’envergure, précédant de quelques encablures le Grand Prix cycliste de Cotonou le 4 mai – une joute auréolée de la reconnaissance de l’Union Cycliste Internationale (UCI) –, cristallise l’ambition d’une nation qui aspire à graver son nom dans l’odyssée du sport vélocipédique africain.

Visite royale : l’émissaire international salue l’ascension du cyclisme béninois

Dans cette atmosphère de fébrilité croissante, une visite de marque a récemment ponctué les préparatifs, insufflant un élan supplémentaire à cette manifestation d’ampleur. Ainsi, un émissaire de haut rang, dont la présence soulignait l’intérêt grandissant de la communauté sportive internationale pour l’essor du cyclisme au Bénin, a pu s’enquérir de la méticulosité de l’organisation et de la ferveur populaire qui nimbe déjà l’événement.

Bien que les détails précis de cette incursion diplomatique et sportive se soient distillés avec une discrétion de bon aloi, elle a néanmoins confirmé la perception du Bénin comme un terreau fertile pour l’éclosion des talents et l’accueil de compétitions de stature continentale. En outre, l’entretien fructueux avec les autorités locales et les responsables de l’organisation a permis d’ausculter les avancées significatives réalisées et de conjecturer sur les retombées positives de ces événements pour l’image du pays et l’inspiration de sa jeunesse.

Le 20ᵉ Tour du Bénin : une odyssée africaine de 737 kilomètres de passion

Le Tour Cycliste International du Bénin, dans sa 20ᵉ itération, promet un spectacle d’une intensité rare. En effet, pas moins de 14 nations, projetant sur les routes béninoises une phalange de 90 athlètes aguerris, s’affronteront sur un parcours exigeant de 737 kilomètres. Ces joutes épiques, serpentant à travers les paysages diversifiés du Bénin, ne constituent pas seulement une épreuve physique pour les compétiteurs ; elles représentent également une vitrine exceptionnelle pour la beauté du pays et la chaleur de son accueil. De fait, l’âpre compétition pour le maillot distinctif et la gloire de la victoire finale galvanisera les coureurs et captivera un public fervent, témoignant de l’attachement profond du Bénin au sport cycliste.

Cotonou en ébullition : le Grand Prix UCI, apothéose de la petite reine

Dans le sillage de cette semaine de compétition acharnée, le Grand Prix cycliste de Cotonou viendra parachever cette séquence dédiée à la petite reine. Son inscription au calendrier international de l’UCI confère à cette épreuve une aura particulière, attirant des coureurs désireux d’accumuler des points précieux et de se mesurer à une concurrence relevée. Ainsi, cette compétition d’un jour, disputée dans l’effervescence de la capitale économique, offrira un dénouement spectaculaire à cette période dédiée au cyclisme, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire des passionnés.

Plus qu’une course : un tremplin touristique et une source d’inspiration continentale

Ces événements d’envergure ne se limitent pas à la simple dimension sportive ; ils incarnent également une opportunité inouïe pour le Bénin de promouvoir son tourisme, de renforcer sa coopération régionale et d’inspirer une nouvelle génération d’athlètes africains. En effet, l’émulation suscitée par la présence de coureurs internationaux et la couverture médiatique de ces compétitions contribuent à forger une image positive du Bénin sur la scène continentale et mondiale. Par conséquent, l’ardeur des compétiteurs et l’enthousiasme du public conjuguent leurs forces pour faire de ces rendez-vous des moments de communion et de fierté nationale.

Le Bénin, cyclisme en tête : un avenir prometteur sur les routes africaines

Ainsi, le Bénin se dresse avec assurance sur la carte du cyclisme africain, fort de son engagement et de sa capacité à orchestrer des événements d’une telle magnitude. Car la passion pour la petite reine y est palpable, l’organisation rigoureuse, et l’avenir du cyclisme béninois semble promis à de nouvelles ascensions, laissant entrevoir une trajectoire sur laquelle la détermination et le talent continueront de tracer leur chemin sur les routes du continent.

Un concours pour exalter l’audace des entreprises francophones

Dans le sillage de la 5ᵉ édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), l’Union des Entreprises du Congo (Unicongo) et l’Alliance des Patronats Francophones conjuguent leurs efforts pour orchestrer un concours d’envergure internationale. Intitulé « Célébrer l’excellence et l’innovation des entreprises francophones », cet événement se propose de mettre en lumière les fleurons d’un monde entrepreneurial où la langue française sert de trait d’union. Ouvert gracieusement à toute structure francophone active depuis deux années au moins, il convie ces acteurs à dévoiler leur génie créatif et leur ambition sans frontières.

Une célébration aux accents pluriels

Prévue le 27 juin à Brazzaville, la cérémonie de gala clôturant la REF sera le théâtre de la remise de deux distinctions prestigieuses. Le Prix de l’Innovation viendra couronner une entreprise dont l’ingéniosité aura su réinventer son modèle économique ou ses pratiques pour répondre avec sagacité aux défis du présent. Quant au Prix du Développement à l’international, il consacrera celle qui, par une stratégie d’expansion aussi habile que pérenne, aura porté ses couleurs au-delà de ses terres natales. Ces récompenses, loin d’être de simples ornements, consacrent des parcours exemplaires et des visions audacieuses.

Ce concours ne se borne pas à un exercice d’autocélébration : il offre aux participants une tribune d’exception. Pour les entreprises candidates, c’est une occasion rare de faire resplendir leurs réussites sous les feux d’une visibilité mondiale, d’affermir leur renom et d’attirer regards et opportunités. En somme, un tremplin pour transformer l’excellence en levier de rayonnement.

Des modalités d’accès d’une limpide simplicité

Nul obstacle pécuniaire ne vient entraver l’élan des prétendants : la participation s’offre sans frais, dans une généreuse ouverture à toutes les entités francophones ayant franchi le cap des deux ans d’existence. Les dossiers de candidature, attendus avec une rigueur toute formelle avant le 30 avril 2025, devront parvenir à l’adresse électronique concoursref@unicongo.cg (mailto:concoursref@unicongo.cg). Ce délai, point d’orgue d’une préparation méticuleuse, appelle les entreprises à saisir sans tarder cette chance de briller.

Un horizon d’opportunités à portée de main

En définitive, ce concours s’érige en une ode à l’inventivité et à l’ambition des entrepreneurs francophones. Il ne s’agit pas seulement de glaner un trophée, mais de s’inscrire dans une dynamique collective où l’excellence se partage et se magnifie. À travers cette initiative, Unicongo et l’Alliance des Patronats Francophones esquissent un futur où les entreprises, fortes de leur créativité et de leur audace, tracent des sillons durables dans le paysage économique mondial. Ainsi s’ouvre une voie lumineuse pour celles qui oseront y prétendre.

 

Eat & Drink Festival 2025 : Cotonou s’apprête à vibrer au rythme d’une célébration culinaire hors norme

À l’aube du 1ᵉʳ avril 2025, le Palais des Congrès de Cotonou se prépare à accueillir un événement qui promet de transcender les attentes : la sixième édition de l’Eat & Drink Festival. En effet, annoncé comme une apothéose de saveurs et de convivialité, ce rendez-vous, qui s’étendra jusqu’au 6 avril, s’érige en un véritable sanctuaire pour les âmes gourmandes et les esprits festifs. Par ailleurs, porté par une ambition démesurée, ce festival s’apprête à déployer une fresque gastronomique d’une envergure inédite, où le raffinement des mets s’entrelacera avec une atmosphère d’effervescence rare. Ainsi, à trois jours du coup d’envoi, l’excitation palpite déjà dans les ruelles de la capitale économique béninoise, laissant présager une célébration qui marquera les mémoires.

Un héritage culinaire en pleine éclosion

Depuis sa création, l’Eat & Drink Festival s’est imposé comme une tribune privilégiée pour magnifier la richesse culinaire du Bénin, tout en s’ouvrant aux influences d’ailleurs. De plus, cette sixième mouture, qui se profile sous le signe de l’immense, ne déroge pas à cette vocation. En outre, les organisateurs, renforcés par le succès des éditions précédentes – dont la première, en 2019, avait déjà captivé les esprits sur quatre jours –, promettent une expérience encore plus grandiose. Effectivement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : des milliers de visiteurs sont attendus, prêts à sillonner les allées du Palais des Congrès pour s’abandonner à une odyssée des papilles. Par conséquent, ce n’est pas seulement un festival ; c’est une communion autour de l’art de la table, une célébration dans laquelle chaque bouchée devient un hymne à la créativité.

Eat & Drink Festival 2025 : une mosaïque de saveurs et d’émotions

Bien que le programme soit tenu en partie dans le secret des préparatifs finaux, il s’annonce comme une symphonie gustative. Les échoppes, dressées tels des autels dédiés à la gastronomie, offriront une palette éclectique : des plats traditionnels béninois, comme l’ago glain ou le moyo, côtoieront des mets audacieux puisés aux quatre coins du globe. Parallèlement, les artisans locaux, gardiens d’un savoir-faire ancestral, croiseront le fer – ou plutôt la spatule – avec des chefs aux horizons lointains, dans une joute amicale où l’innovation rivalisera avec la tradition. En plus, des boissons exquises, des liqueurs artisanales à la célèbre La Béninoise, couleront à flots pour accompagner cette danse des saveurs, tandis que des espaces de dégustation inviteront les curieux à explorer des accords inattendus.

Cependant, l’Eat & Drink Festival ne se limite pas à soutenir les corps. Il aspire à enchanter les âmes. Ainsi, des intermèdes musicaux, oscillant entre rythmes endiablés et mélodies envoûtantes, rythmeront les journées, tandis que des animations, encore enveloppées de mystère, promettent d’éveiller les sens au-delà du gustatif.   Cette alchimie entre gastronomie et fête érige l’événement en une expérience totale, où le plaisir se savoure dans chaque éclat de rire autant que dans chaque gorgée.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Eat & Drink Festival 2025  : un écrin de gigantisme et d’élégance

Le choix du Palais des Congrès comme théâtre de cette édition n’est pas anodin. Ce lieu, par sa majesté et sa capacité à accueillir une foule vibrante, incarne l’ampleur que les organisateurs souhaitent insuffler à cette sixième itération. De ce fait, les portes s’ouvriront chaque jour pour laisser déferler une marée humaine avide de découvertes dans un espace où l’élégance architecturale se mêlera à la chaleur des échanges. Ce gigantisme, loin de diluer l’essence du festival, le magnifie, offrant une scène à la hauteur des ambitions affichées : faire de Cotonou, le temps de six jours, la capitale incontestée de la gourmandise en Afrique de l’Ouest.

Une invitation à l’unisson

En outre, l’Eat & Drink Festival 2025 ne se contentera pas d’être un événement ; il se veut une épopée collective, où chaque participant, qu’il soit fin gourmet, amateur de bonne chère ou simple curieux, deviendra acteur d’une histoire savoureuse. Finalement, cette invitation, relayée avec ferveur sur les réseaux sociaux par des partenaires comme Bénin Bouge, témoigne d’une aspiration à rassembler, à fédérer autour d’un patrimoine culinaire qui transcende les frontières.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Un horizon savoureux aux contours incertains

Dans l’atmosphère chargée de promesses, une question persiste : cette édition atteindra-t-elle les sommets annoncés ? L’attente est immense, alimentée par une communication habile et une réputation solide. Les organisateurs, portés par une vision audacieuse, semblent prêts à relever le défi. Mais l’essence d’un tel événement réside aussi dans l’énergie des participants et des rencontres fortuites. Entre les murs du Palais des Congrès, entre saveurs exquises et notes de musique, se jouera peut-être bien plus qu’un festival : une célébration de la vie, dont le dénouement, encore incertain, oscillera entre apothéose et mystère.

 

Une convergence d’esprits pour un transport africain réinventé

Cotonou, 26 mars 2025 – Au cœur de Cotonou, ville vibrante du Bénin, une assemblée d’une envergure rare s’est tenue ce mercredi. En effet, sous les auspices du Programme de politiques de transports en Afrique (SSATP), plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transports, se sont réunis pour l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle. Tout d’abord, ouverte par l’Urbaniste-Ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable du Bénin, José Tonato, cette rencontre cruciale s’est articulée autour d’un thème aussi ambitieux qu’impérieux : « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique ». Par conséquent, dans un continent sur lequel l’urbanisation galopante et les défis climatiques appellent des solutions audacieuses, cet événement s’est imposé comme un carrefour décisif pour l’avenir de la mobilité africaine.

Le SSATP : un phare de la coopération pour des politiques visionnaires

Depuis sa création il y a plus de trois décennies, le SSATP s’est forgé une réputation sans pareille en tant que forum prééminent pour l’élaboration des politiques de transport en Afrique. De plus, ce partenariat international réunit 42 pays membres, huit communautés économiques régionales, des institutions continentales et des acteurs publics et privés dans une quête commune : lever les entraves qui freinent le développement du secteur des transports. Ainsi, sa mission fondamentale est d’assurer à chaque Africain un accès à des systèmes de transport fiables, sûrs et durables. En outre, à travers son Quatrième Plan de Développement (2022-2026), le programme met un accent particulier sur l’intégration régionale, la mobilité urbaine, la sécurité routière et la gestion des infrastructures – des priorités qui s’entrelacent harmonieusement avec le thème de cette assemblée.

Un thème au cœur des enjeux du continent

En effet, l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle s’est drapée d’une thématique qui résonne avec les défis les plus pressants de l’Afrique contemporaine. « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique » traduit une ambition colossale : répondre à l’urbanisation fulgurante – avec plus de 43 % de la population vivante désormais en milieu urbain – tout en s’alignant sur les impératifs climatiques mondiaux. Par ailleurs, la gouvernance, établie en pivot central, apparaît comme le levier indispensable pour conjuguer sécurité, durabilité et réduction des émissions de carbone. De ce fait, cet axe stratégique reflète la volonté du SSATP de transformer les défis en opportunités, faisant du transport un vecteur de progrès inclusif et respectueux de l’environnement.

Plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, se réunissent à Cotonou dans le cadre du SSATP pour débattre de la gouvernanceUne mosaïque de participants, un creuset d’expertise

Parallèlement, l’assemblée a réuni un éventail impressionnant de plus de 250 participants, tissant une riche tapisserie de perspectives. Notamment, neuf ministres des Transports, porteurs des visions politiques de leurs nations, ont côtoyé des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transport. Cette diversité illustre la vocation du SSATP : fédérer les voix des décideurs, des techniciens et des bailleurs dans un dialogue fécond. En conséquence, les tables rondes ministérielles, les échanges techniques et l’Assemblée Générale ont offert une plateforme idéale pour partager les bonnes pratiques et esquisser des solutions concertées face aux enjeux du secteur.

Des défis immenses, des horizons prometteurs

Cependant, le transport africain se tient à un tournant décisif. Effectivement, entre infrastructures souvent obsolètes, motorisation croissante et accidents routiers aux conséquences tragiques, les obstacles sont nombreux. Toutefois, ce secteur recèle un potentiel immense pour stimuler la croissance économique, renforcer l’intégration régionale et créer des emplois. De plus, la décarbonisation, devenue incontournable, exige des politiques audacieuses pour réduire l’empreinte écologique tout en répondant aux besoins d’une population en expansion. À Cotonou, le SSATP mise sur une gouvernance renforcée pour catalyser les synergies entre acteurs publics, privés et société civile, transformant ainsi les défis en tremplins vers un avenir plus durable.

Une philosophie collaborative au service du continent

En outre, le SSATP  est une constellation d’acteurs unis par une ambition partagée. Ainsi, en fédérant 42 nations, des organisations comme la CEDEAO ou l’Union Africaine, et des partenaires tels que la Banque mondiale, il incarne un modèle de coopération où la coconstruction et le partage de savoirs prédominent. Finalement, cette approche, au cœur des travaux de Cotonou, souligne une vérité essentielle : les défis du transport, par leur ampleur et leur complexité, obligent une réponse collective qui transcende les frontières.

Alors que les débats se prolongent sous le ciel de Cotonou, une conviction émerge : les échanges amorcés lors de cette assemblée pourraient bien planter les germes d’une révolution dans le transport africain.

Un symposium éclairant à Cotonou : moderniser les finances publiques en Afrique

Cotonou, 24 mars 2025 –  Dans un monde dans lequel l’administration des deniers publics constitue le socle d’un développement harmonieux et pérenne, l’Afrique se tient à une croisée des chemins. En effet, Les 25 et 26 mars 2025, Cotonou, poumon économique du Bénin, vibrera au rythme d’un Dialogue régional de haut niveau, une initiative audacieuse portée par la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement béninois, le Centre de services régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « Moderniser la responsabilité et la transparence dans les systèmes de finances publiques en Afrique », cette rencontre ambitionne de dessiner les contours d’une gouvernance budgétaire plus robuste et limpide à travers le continent.

Une ambition claire : rénover la gouvernance financière

 

D’ailleurs, ce rendez-vous, qui s’étendra sur deux journées foisonnantes, ne se contentera pas de débattre : il entend poser les jalons de transformations concrètes. Les organisateurs ont choisi d’explorer des sentiers novateurs pour répondre aux défis qui entravent la prospérité africaine. Au programme, des axes aussi cruciaux que variés : optimiser le pilotage des dépenses publiques et de l’endettement, dynamiser la collecte des ressources internes par des mutations fiscales audacieuses, enrayer les flux financiers occultes qui saignent les économies, encourager une implication citoyenne dans l’élaboration des budgets et tirer parti des avancées technologiques pour rendre les comptes publics plus lisibles. Ces sujets, loin d’être de simples abstractions, touchent au cœur des mécanismes qui façonnent l’avenir économique et social des nations africaines.

Moderniser les finances publiques : une mosaïque de voix et d’expertises

Ce dialogue régional se distinguera par la richesse de ses participants. Des figures éminentes des gouvernements côtoieront des sommités des finances publiques, des alliés du développement, ainsi que des porte-parole de la société civile et des cercles académiques. Parmi les intervenants qui éclaireront les débats, citons Romuald Wadagni, artisan des finances béninoises, et Adam Soulé Zoumarou, architecte de l’innovation numérique au Bénin. Leur vision sera enrichie par celle d’anciens ministres des Finances tels que Mohamed Boussaid (Maroc) et Seth Tekper (Ghana), mais aussi par Titus Osundina, émissaire du PNUD au Bénin, Patrick Ndzana Olomo, représentant de l’Union africaine, et Eric Kehinde Ogunleye, esprit éclairé de l’Institut africain de développement de la BAD. Ces personnalités, par leur savoir et leur expérience, promettent d’apporter des perspectives incisives sur les voies d’une gestion budgétaire exemplaire.

Moderniser les finances publiques : des enjeux majeurs, des solutions à portée de main

Pourquoi un tel événement revêt-il une importance capitale ? Parce que la modernisation des systèmes financiers publics n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Une administration rigoureuse des ressources attire les capitaux étrangers, galvanise la confiance des populations envers leurs institutions et garantit une répartition équitable des richesses. À Cotonou, les échanges viseront à défricher des solutions pratiques : comment juguler les dettes galopantes sans asphyxier les économies ? Comment les technologies numériques peuvent-elles dévoiler les arcanes des budgets aux citoyens ? Comment impliquer ces derniers pour que les priorités nationales reflètent leurs aspirations ? En partageant des expériences et des remèdes éprouvés, ce symposium aspire à insuffler une dynamique de réformes qui résonnera bien au-delà des frontières béninoises.

Cotonou, carrefour des ambitions africaines

En accueillant cette rencontre stratégique, Cotonou s’impose comme un pivot régional des réflexions sur les enjeux économiques et financiers du continent. Ce choix n’est pas fortuit : la ville, déjà reconnue pour son dynamisme, se mue en une agora où les idées s’entrelacent pour façonner un avenir prospère. Ce dialogue n’est pas une simple étape dans l’agenda continental ; il s’érige en un levier pour doter l’Afrique d’instruments modernes, taillés sur mesure pour ses réalités complexes.

Vers un horizon de prospérité partagée

En somme, le dialogue régional de haut niveau de Cotonou s’annonce comme une borne décisive sur la route d’une gouvernance financière irréprochable. Il ne s’agit pas seulement de diagnostiquer les maux, mais de prescrire des remèdes audacieux et applicables. À l’aube de ce rassemblement, une interrogation persiste, tel un défi lancé au continent : saura-t-il transformer ses obstacles en tremplins vers une émancipation économique durable ? Les 25 et 26 mars 2025, les regards convergeront vers Cotonou, où l’Afrique pourrait bien écrire une nouvelle page de son histoire financière.

Le Port Autonome de Cotonou célèbre ses 60 ans

Cotonou, le poumon économique du Bénin, a donné le coup d’envoi des festivités marquant les 60 ans du Port Autonome de Cotonou (PAC), le mardi. La cérémonie officielle, orchestrée dans une salle de conférence de la direction générale spécialement aménagée pour l’occasion, a réuni une centaine d’invités prestigieux : autorités nationales, professionnels des médias, membres des comités de pilotage et techniques, ainsi que des acteurs clés du secteur portuaire. À l’évidence, cet anniversaire, loin d’être une simple commémoration, célèbre six décennies d’engagement au service du développement économique du Bénin et de la sous-région ouest-africaine.

Le Port Autonome de Cotonou a lancé les festivités de ses 60 ans, célébrant six décennies d’impact économique avec un programme riche, Une cérémonie empreinte de symboles au  Port Autonome 

Pour commencer, la journée a débuté par un mot de bienvenue du directeur général du PAC, Bart Van Eenoo, qui a planté le décor d’un événement chargé d’histoire et d’ambition. Ensuite, prenant la parole à sa suite, la directrice adjointe de la justice civile, Idrissou Seïbou Hakilatou, a captivé l’audience en soulignant la portée de cet anniversaire. « Ces 60 ans incarnent six décennies de contribution inestimable à l’essor économique du pays », a-t-elle déclaré, rappelant le rôle stratégique du port comme porte d’entrée maritime pour le Bénin et les nations voisines sans littoral, telles que le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Par la suite, le clou de la cérémonie est revenu au directeur commercial et marketing, Kevin Potier, qui a dévoilé le slogan officiel des festivités : « 60 ans d’imPACT ». Ce message percutant reflète l’impact durable du PAC sur l’économie nationale et régionale, tout en annonçant un programme riche et varié pour célébrer cette étape. Expositions, compétitions sportives, conférences thématiques et activités culturelles sont au menu, promettant de mobiliser aussi bien les professionnels du secteur que le grand public.

Le mot du ministre : un hommage à la résilience

Par ailleurs, le point d’orgue de la matinée fut l’intervention du ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du développement durable, José Didier Tonato. Dans un discours empreint de fierté, il a salué la résilience et le dynamisme du Port Autonome de Cotonou, un acteur qui génère aujourd’hui plus de 60 % du PIB béninois et représente une artère vitale pour le commerce international. « Le port est bien plus qu’une infrastructure : c’est le cœur battant de notre économie, un symbole de notre capacité à relever les défis », a-t-il affirmé, avant de déclarer officiellement ouvertes les festivités.

Six décennies de transformation au Port Autonome 

En effet, créé le 31 décembre 1964, le PAC a parcouru un chemin remarquable. D’un modeste point d’ancrage sur la côte Atlantique, il s’est mué en un hub logistique régional incontournable. À cet égard, avec une capacité actuelle atteignant 1 million de TEU (équivalent vingt pieds) grâce à des investissements récents, comme les 75 millions d’euros injectés par Africa Global Logistics en 2024, le port s’est modernisé pour répondre aux exigences du commerce mondial. De plus, les partenariats avec des acteurs internationaux, tels que le Port d’Anvers ou la Banque africaine de développement, qui a octroyé un prêt de 80 millions d’euros en 2023 pour l’extension du terminal T, témoignent de cette ambition.

En outre, le PAC ne se contente pas de desservir le Bénin : c’est une passerelle essentielle pour les pays enclavés de l’hinterland. En 2022, il a traité 12,5 millions de tonnes de marchandises, un volume en hausse de 5 % par rapport à l’année précédente, consolidant sa position parmi les ports les plus influents du golfe de Guinée. Par conséquent, cette croissance s’accompagne d’un impact social tangible, avec des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects générés par les activités portuaires.

Le Port Autonome de Cotonou a lancé les festivités de ses 60 ans, célébrant six décennies d’impact économique avec un programme riche, Une célébration tournée vers l’avenir

Ainsi, les 60 ans du PAC ne sont pas seulement un regard dans le rétroviseur : ils marquent aussi une projection vers l’avenir. À ce titre, les organisateurs ont promis une série d’événements jusqu’à la fin de l’année, mêlant festivités populaires et réflexions stratégiques sur le rôle du port dans un monde en mutation. En l’occurrence, des ateliers sur la durabilité, des compétitions nautiques et des soirées culturelles rythmeront cette année anniversaire, avec une invitation lancée à tous les Béninois à « embarquer avec fierté, joie et sens du partage ».

En conclusion, alors que les lumières de la cérémonie s’éteignaient ce mardi, une certitude demeurait : le Port Autonome de Cotonou, après 60 ans d’existence, reste un pilier solide et un moteur de progrès. Cette célébration, qui s’étendra sur plusieurs mois, offre au Bénin une occasion unique de rendre hommage à son histoire tout en se tournant vers de nouveaux horizons. Indéniablement, bonne fête au PAC et que les dix décennies soient aussi fructueuses que les précédentes !

 

Le Choiseul Africa Summit 2025 s’est ouvert à Cotonou

Cotonou, la vibrante capitale économique du Bénin, a accueilli hier, mercredi, le lancement officiel du Choiseul Africa Summit, un rendez-vous d’envergure internationale qui se prolonge jusqu’à ce jeudi. Plus de 300 capitaines d’industrie, investisseurs de haut vol et décideurs politiques, venus d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, se réunissent au Sofitel Cotonou Marina Hôtel & Spa pour deux jours de débats stratégiques. L’objectif est clair : transformer les discussions en engagements concrets pour accélérer l’intégration économique régionale et propulser le développement du Bénin et de l’Afrique de l’Ouest.

Une ambition affichée : l’intégration et la croissance inclusive

Par ailleurs, ce sommet, organisé par Choiseul Africa en partenariat avec le gouvernement béninois, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), s’articule autour d’un leitmotiv ambitieux : « Accélérer l’intégration économique régionale : mobiliser les compétences et les investissements pour un avenir durable ».

Dans un continent où les synergies économiques peinent encore à se concrétiser pleinement, le Bénin se positionne comme un laboratoire d’idées et un moteur de transformation. « Ce sommet est une chance unique de montrer au monde notre vision d’un développement inclusif et de tisser des partenariats solides », a déclaré Romuald Wadagni, ministre d’État et ministre de l’Économie et des Finances, lors de la cérémonie d’ouverture présidée par la vice-présidente Mariam Chabi Talata.

L’événement met en lumière des secteurs stratégiques pour le Bénin, notamment le textile, l’agroalimentaire et les industries créatives. Ces piliers, au cœur des priorités nationales, visent à créer de la valeur ajoutée et à générer des emplois, en particulier pour une jeunesse dynamique et en quête d’opportunités. Avec des panels thématiques animés par des experts comme Alain Ebobissé, directeur général d’Africa 50, ou Gagan Gupta, PDG d’Arise, les discussions explorent des solutions pour optimiser les chaînes de valeur et renforcer la compétitivité régionale.

Le Bénin, un hub économique en pleine ascension

En plus, Le choix de Cotonou pour accueillir ce sommet n’est pas anodin. Fort de sa stabilité politique et de réformes économiques audacieuses menées sous la présidence de Patrice Talon depuis 2016, le Bénin s’impose comme un hub stratégique en Afrique de l’Ouest. Son port en eaux profondes, en cours de modernisation, et sa position géographique, à la croisée des corridors Abidjan-Lagos et Cotonou-Niamey, en font une porte d’entrée privilégiée pour les échanges commerciaux. En 2023, le pays a affiché une croissance de 6,4 % de son PIB, portée par des investissements massifs dans les infrastructures et une diversification progressive de son économie.

Le secteur textile, dopé par la transformation locale du coton, dont le Bénin est l’un des principaux producteurs africains , illustre cette dynamique. Des initiatives comme celles soutenues par la Banque africaine de développement, qui a financé une étude sur le renforcement de cette filière en 2024, témoignent de l’élan en cours. Dans l’agroalimentaire, la valorisation de produits comme l’ananas et le karité ouvre de nouvelles perspectives, tandis que les industries créatives, portées par un vivier de talents locaux, attirent de plus en plus l’attention des investisseurs internationaux.

Le Choiseul Africa Summit : Des engagements concrets en ligne de mire

Au-delà des discours, le Choiseul Africa Summit se veut un catalyseur d’actions tangibles. Les plénières interactives et les sessions de networking, qui rythment ces deux jours, offrent un espace inédit pour conclure des alliances entre le secteur privé, les institutions publiques et les partenaires étrangers. « Nous voulons que chaque participant reparte avec des idées, mais surtout avec des projets viables à mettre en œuvre », a souligné Pascal Lorot, président de Choiseul Africa, saluant le rôle central du Bénin dans cette dynamique régionale.

Les débats ne se limitent pas aux seuls enjeux béninois. L’intégration africaine, défi majeur du XXIe siècle, est au cœur des échanges. Comment mobiliser les compétences et les financements pour des infrastructures transfrontalières ? Comment tirer parti de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour doper les échanges intra-africains, encore trop faibles ? Ces questions, cruciales pour l’avenir du continent, trouvent à Cotonou un écho particulier, dans un pays décidé à jouer les premiers rôles.

Le Choiseul Africa Summit : une vitrine pour l’Afrique ambitieuse

En somme, en accueillant ce sommet, le Bénin ne se contente pas de briller sur la scène internationale : il envoie un message fort. Celui d’une Afrique qui innove, qui attire et qui refuse de se cantonner au statut de réservoir de matières premières. Les partenariats noués avec des acteurs européens, mais aussi avec des géants régionaux comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ou Ecobank traduisent cette volonté de construire un avenir économique souverain et durable.

Alors que le sommet bat son plein ce jeudi, les regards sont tournés vers les annonces qui en découleront. Pour les entrepreneurs locaux, les jeunes créateurs et les investisseurs présents, l’enjeu est de taille : faire de cette édition 2025 un jalon dans la marche du Bénin et de l’Afrique vers une prospérité partagée. Une chose est sûre : à Cotonou, l’avenir du continent se dessine dès aujourd’hui.

Bénin à Osaka 2025 : La symphonie d’un patrimoine vivant au service de l’avenir

Sur l’île artificielle de Yumeshima, théâtre d’une effervescence planétaire, l’Exposition Universelle d’Osaka 2025 déploiera, du 13 avril au 13 octobre, une mosaïque de réflexions autour de l’édification d’un futur résilient. Parmi les 160 nations conviées, le Bénin, porteur d’une vision audacieuse, s’apprête à orchestrer une odyssée sensorielle et intellectuelle sous l’égide de l’axe « connecter des vies ».  En effet, loin d’une simple vitrine, son pavillon « Benin Horizons : A journey of culture and opportunity » se mue en laboratoire d’hybridation entre héritage millénaire et audaces contemporaines.

L’archipel des possibles : quand le passé féconde l’avenir

Par ailleurs, le Bénin, berceau des royaumes vodun et des cités lacustres, dévoilera une scénographie où chaque artefact, chaque innovation, devient un pont entre les époques. Le pavillon, conçu comme un palimpseste spatial, superposera les strates d’une identité en mouvement : des bas-reliefs d’Abomey dialogueront avec des installations numériques projetant les éco-villages de demain, tandis que les rythmes sacrés du tam-tam parleur s’entremêleront aux compositions algorithmiques de jeunes prodiges de l’IA. Cette symbiose transcende l’anecdote : elle incarne une philosophie du développement où la mémoire collective nourrit les ruptures technologiques.

Osaka 2025 : Trois mouvements pour une partition globale

  1. L’épopée sensorielle : les visiteurs embarqueront pour une traversée spatio-temporelle, des forêts sacrées de Kétou aux chantiers de l’éco-tourisme à Grand-Popo. Des hologrammes de prêtresses vaudou guideront ainsi le public vers des ateliers de tissage 4.0, où les motifs adinkra s’impriment sur des textiles biodégradables.
  2. L’écosystème de l’ingéniosité : le Bénin exposera ses laboratoires citoyens, fablabs ruraux, fermes agritech pilotées par drone, ou encore la monnaie numérique WémèCoin destinée à bancariser les marchés informels. Une démonstration vivante de comment l’ubuntu africain s’allie à l’économie circulaire.
  3. Les horizons économiques : sur un écran tactile géant, les investisseurs navigueront parmi des pépites sectorielles : parcs industriels à énergie solaire, clusters textiles éthiques, ou le projet « Route de l’Igname » visant à structurer une filière agroexport.

Temps forts : célébrer le génie féminin et la diplomatie créative  

Le 4 juillet 2025, le Women’s Pavilion vibrera aux récits des Amazones du Dahomey, revisités par huit plasticiennes contemporaines. Leurs œuvres, mêlant bronze recyclé et réalité augmentée, questionneront l’héroïsme au féminin dans un monde en mutation. Le 29 août, lors de la journée nationale, des maîtres-tisserands et des ingénieurs en biotechnologie co-animeront des dialogues improbables, symboles d’une nation dans laquelle la tradition n’est point gardienne de musée, mais compost de renaissance.

Paroles d’architectes de l’ambition

Pour Romuald Wadagni, Ministre de l’Économie, « ce pavillon est un manifeste : prouver qu’une économie peut croître en rhizome, ancrée dans ses valeurs tout en s’ouvrant aux vents du progrès ». Olushegun Adjadi Bakari, aux Affaires Étrangères, y voit « une agora où se réinvente la diplomatie du XXIe siècle non plus en rapports de force, mais en liens de réciprocité ». Enfin, Babalola Abimbola, Ministre du Tourisme, souligne : « Nous ne vendons pas un folklore, mais une philosophie : celle d’un peuple qui danse avec le temps, sans jamais rompre le cercle sacré de la communauté. »

Le Bénin, ou l’art de la convergence à Osaka 2025

En somme, à Osaka, le Bénin ne se contente pas d’exposer, il propose une grammaire du futur où chaque innovation puise sa légitimité dans un terreau culturel fertile. En connectant les vies par les fils invisibles de la mémoire et de l’audace, il esquisse un modèle de développement holistique, où l’humain n’est ni spectateur ni variable d’ajustement, mais tisserand de sa propre destinée. Dans ce siècle de fractures, le pavillon béninois se dresse en phare : rappeler que les sociétés les plus résilientes sont celles qui savent muer sans s’oublier. Une leçon d’équilibre, à méditer bien au-delà des mers du Japon.