Ouidah, épicentre d’une alchimie créative : le Cumulus Student Camp 2025 au Bénin

Du 14 au 18 avril 2025, la ville de Ouidah, joyau historique du Bénin, vibrera au rythme d’une initiative inédite  : la première édition africaine du Cumulus Student Camp, orchestrée par l’Africa Design School en partenariat avec l’association Cumulus. En effet, après des escales en Italie et en Inde, ce rendez-vous international pose ses valises sur le sol ouest-africain, réunissant une cohorte de jeunes designers venus du Bénin, de France et d’Espagne. Sous l’égide du thème «  Design et artisanat local  : solutions innovantes pour un impact durable  », ils plongeront dans l’univers de Couleurs Indigo, une entreprise ouidaoise spécialisée dans la teinture artisanale à base de plantes locales. Leur mission  : marier l’héritage ancestral de l’indigo à des approches novatrices, dans une quête de création pérenne. Cet événement, loin d’être un simple atelier, ambitionne de redéfinir les contours du design africain, mais non sans susciter des questionnements brûlants.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoFusion des savoirs à Ouidah : L’Indigo, source d’inspiration entre tradition et modernité

Niché à Ouidah, ville où la mémoire de la traite négrière côtoie une vibrante tradition spirituelle, l’atelier Couleurs Indigo incarne un ancrage idéal pour ce camp. Fondée par l’artisan-designer béninois Dominique Zinkpè, cette entreprise excelle dans l’art de l’indigo, une teinture végétale tirée des feuilles d’Indigofera tinctoria, dont les nuances profondes ornent textiles et objets depuis des siècles. Selon un communiqué de l’Africa Design School, les participants, une trentaine d’étudiants triés sur le volet, s’immergeront dans cet artisanat séculaire, guidés par des maîtres teinturiers et des formateurs internationaux. Leur objectif  : concevoir des prototypes – vêtements, accessoires ou installations – qui conjuguent esthétique contemporaine et respect de l’environnement.

Le programme, rythmé par des ateliers pratiques, des conférences et des visites culturelles, s’articule autour d’une ambition audacieuse  : transcender les clivages entre tradition et modernité. Les étudiants exploreront des techniques de teinture écoresponsables, comme l’usage de colorants naturels ou le recyclage des eaux usées, tout en s’inspirant des motifs vodoun, riches de symbolisme. Des experts de la Cumulus Association, réseau mondial d’écoles de design, encadreront ces travaux, insufflant une perspective globale à des savoir-faire locaux. À terme, les créations seront exposées à Ouidah, puis à Nantes lors de la conférence Cumulus 2025 en juin, offrant une vitrine internationale au génie béninois.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoParis durable : le design africain à la conquête d’un impact écologique et économique

Le choix de Ouidah comme théâtre de cet événement n’est pas fortuit. Berceau du vodoun et carrefour culturel, la ville incarne une résilience créative, où l’artisanat s’entrelace à l’identité collective. Le Cumulus Student Camp s’inscrit dans une dynamique plus large, portée par l’Africa Design School, première institution ouest-africaine dédiée au design, basée à Cotonou. Depuis sa création en 2021, elle forme des talents capables de répondre aux défis du continent, de l’urbanisation galopante à la préservation des ressources. En s’associant à Couleurs Indigo, le camp met en lumière un modèle économique vertueux  : une entreprise qui emploie des artisans locaux, majoritairement des femmes, tout en exportant ses produits vers l’Europe et les États-Unis, selon des données fournies par le ministère béninois du Tourisme.

Cette initiative répond à une urgence soulignée par la BAD  : en 2050, l’Afrique comptera 2,4 milliards d’habitants, dont un milliard de citadins, rendant impérative l’adoption de solutions durables. En valorisant l’indigo, ressource renouvelable, le camp explore des alternatives aux industries textiles polluantes, responsables de 10 % des émissions mondiales de carbone, d’après l’ONU. Mais au-delà de l’écologie, il s’agit de redonner ses lettres de noblesse à un artisanat souvent relégué au rang de folklore, en le projetant dans une modernité audacieuse.

La première édition africaine du Cumulus Student Camp à Ouidah explore la fusion du design global et de l'artisanat local de l'indigoDesign africain à Ouidah : vitrine éphémère ou véritable pouvoir pour les communautés locales ?

Si le Cumulus Student Camp s’annonce comme une ode à la créativité africaine, il n’échappe pas à une question lancinante  : ce mariage entre design globalisé et artisanat local profite-t-il véritablement aux communautés ouidaoises, ou risque-t-il de n’être qu’une vitrine éphémère pour des élites internationales  ? Les savoirs ancestraux, transmis par les teinturiers de Ouidah, seront-ils équitablement valorisés ou réduits à une inspiration exotique pour des marchés étrangers  ? Alors que les projecteurs se braquent sur ce camp, une vérité se dessine  : célébrer l’indigo sans garantir un partage juste des fruits de cette innovation pourrait transformer cet élan en un miroir aux alouettes, où le Bénin, une fois encore, brille pour d’autres. À Ouidah, l’avenir du design africain est en jeu – mais à qui appartiendra-t-il vraiment  ?

Bénin, terre promise du cyclisme africain : le Grand Tour et le prix UCI en point d’orgue !

À l’orée d’un printemps où les effluves de la compétition embaument déjà l’air, le Bénin s’apprête à devenir l’épicentre d’une effervescence sportive continentale. En effet, la tenue imminente du 20ᵉ Tour Cycliste International du Bénin, dont les premières volées de roues fouleront l’asphalte du 28 avril au 3 mai 2025, atteste avec éloquence de la progression inexorable du cyclisme africain. De plus, cet événement d’envergure, précédant de quelques encablures le Grand Prix cycliste de Cotonou le 4 mai – une joute auréolée de la reconnaissance de l’Union Cycliste Internationale (UCI) –, cristallise l’ambition d’une nation qui aspire à graver son nom dans l’odyssée du sport vélocipédique africain.

Visite royale : l’émissaire international salue l’ascension du cyclisme béninois

Dans cette atmosphère de fébrilité croissante, une visite de marque a récemment ponctué les préparatifs, insufflant un élan supplémentaire à cette manifestation d’ampleur. Ainsi, un émissaire de haut rang, dont la présence soulignait l’intérêt grandissant de la communauté sportive internationale pour l’essor du cyclisme au Bénin, a pu s’enquérir de la méticulosité de l’organisation et de la ferveur populaire qui nimbe déjà l’événement.

Bien que les détails précis de cette incursion diplomatique et sportive se soient distillés avec une discrétion de bon aloi, elle a néanmoins confirmé la perception du Bénin comme un terreau fertile pour l’éclosion des talents et l’accueil de compétitions de stature continentale. En outre, l’entretien fructueux avec les autorités locales et les responsables de l’organisation a permis d’ausculter les avancées significatives réalisées et de conjecturer sur les retombées positives de ces événements pour l’image du pays et l’inspiration de sa jeunesse.

Le 20ᵉ Tour du Bénin : une odyssée africaine de 737 kilomètres de passion

Le Tour Cycliste International du Bénin, dans sa 20ᵉ itération, promet un spectacle d’une intensité rare. En effet, pas moins de 14 nations, projetant sur les routes béninoises une phalange de 90 athlètes aguerris, s’affronteront sur un parcours exigeant de 737 kilomètres. Ces joutes épiques, serpentant à travers les paysages diversifiés du Bénin, ne constituent pas seulement une épreuve physique pour les compétiteurs ; elles représentent également une vitrine exceptionnelle pour la beauté du pays et la chaleur de son accueil. De fait, l’âpre compétition pour le maillot distinctif et la gloire de la victoire finale galvanisera les coureurs et captivera un public fervent, témoignant de l’attachement profond du Bénin au sport cycliste.

Cotonou en ébullition : le Grand Prix UCI, apothéose de la petite reine

Dans le sillage de cette semaine de compétition acharnée, le Grand Prix cycliste de Cotonou viendra parachever cette séquence dédiée à la petite reine. Son inscription au calendrier international de l’UCI confère à cette épreuve une aura particulière, attirant des coureurs désireux d’accumuler des points précieux et de se mesurer à une concurrence relevée. Ainsi, cette compétition d’un jour, disputée dans l’effervescence de la capitale économique, offrira un dénouement spectaculaire à cette période dédiée au cyclisme, laissant une empreinte indélébile dans la mémoire des passionnés.

Plus qu’une course : un tremplin touristique et une source d’inspiration continentale

Ces événements d’envergure ne se limitent pas à la simple dimension sportive ; ils incarnent également une opportunité inouïe pour le Bénin de promouvoir son tourisme, de renforcer sa coopération régionale et d’inspirer une nouvelle génération d’athlètes africains. En effet, l’émulation suscitée par la présence de coureurs internationaux et la couverture médiatique de ces compétitions contribuent à forger une image positive du Bénin sur la scène continentale et mondiale. Par conséquent, l’ardeur des compétiteurs et l’enthousiasme du public conjuguent leurs forces pour faire de ces rendez-vous des moments de communion et de fierté nationale.

Le Bénin, cyclisme en tête : un avenir prometteur sur les routes africaines

Ainsi, le Bénin se dresse avec assurance sur la carte du cyclisme africain, fort de son engagement et de sa capacité à orchestrer des événements d’une telle magnitude. Car la passion pour la petite reine y est palpable, l’organisation rigoureuse, et l’avenir du cyclisme béninois semble promis à de nouvelles ascensions, laissant entrevoir une trajectoire sur laquelle la détermination et le talent continueront de tracer leur chemin sur les routes du continent.

Un concours pour exalter l’audace des entreprises francophones

Dans le sillage de la 5ᵉ édition de la Rencontre des Entrepreneurs Francophones (REF), l’Union des Entreprises du Congo (Unicongo) et l’Alliance des Patronats Francophones conjuguent leurs efforts pour orchestrer un concours d’envergure internationale. Intitulé « Célébrer l’excellence et l’innovation des entreprises francophones », cet événement se propose de mettre en lumière les fleurons d’un monde entrepreneurial où la langue française sert de trait d’union. Ouvert gracieusement à toute structure francophone active depuis deux années au moins, il convie ces acteurs à dévoiler leur génie créatif et leur ambition sans frontières.

Une célébration aux accents pluriels

Prévue le 27 juin à Brazzaville, la cérémonie de gala clôturant la REF sera le théâtre de la remise de deux distinctions prestigieuses. Le Prix de l’Innovation viendra couronner une entreprise dont l’ingéniosité aura su réinventer son modèle économique ou ses pratiques pour répondre avec sagacité aux défis du présent. Quant au Prix du Développement à l’international, il consacrera celle qui, par une stratégie d’expansion aussi habile que pérenne, aura porté ses couleurs au-delà de ses terres natales. Ces récompenses, loin d’être de simples ornements, consacrent des parcours exemplaires et des visions audacieuses.

Ce concours ne se borne pas à un exercice d’autocélébration : il offre aux participants une tribune d’exception. Pour les entreprises candidates, c’est une occasion rare de faire resplendir leurs réussites sous les feux d’une visibilité mondiale, d’affermir leur renom et d’attirer regards et opportunités. En somme, un tremplin pour transformer l’excellence en levier de rayonnement.

Des modalités d’accès d’une limpide simplicité

Nul obstacle pécuniaire ne vient entraver l’élan des prétendants : la participation s’offre sans frais, dans une généreuse ouverture à toutes les entités francophones ayant franchi le cap des deux ans d’existence. Les dossiers de candidature, attendus avec une rigueur toute formelle avant le 30 avril 2025, devront parvenir à l’adresse électronique concoursref@unicongo.cg (mailto:concoursref@unicongo.cg). Ce délai, point d’orgue d’une préparation méticuleuse, appelle les entreprises à saisir sans tarder cette chance de briller.

Un horizon d’opportunités à portée de main

En définitive, ce concours s’érige en une ode à l’inventivité et à l’ambition des entrepreneurs francophones. Il ne s’agit pas seulement de glaner un trophée, mais de s’inscrire dans une dynamique collective où l’excellence se partage et se magnifie. À travers cette initiative, Unicongo et l’Alliance des Patronats Francophones esquissent un futur où les entreprises, fortes de leur créativité et de leur audace, tracent des sillons durables dans le paysage économique mondial. Ainsi s’ouvre une voie lumineuse pour celles qui oseront y prétendre.

 

Eat & Drink Festival 2025 : Cotonou s’apprête à vibrer au rythme d’une célébration culinaire hors norme

À l’aube du 1ᵉʳ avril 2025, le Palais des Congrès de Cotonou se prépare à accueillir un événement qui promet de transcender les attentes : la sixième édition de l’Eat & Drink Festival. En effet, annoncé comme une apothéose de saveurs et de convivialité, ce rendez-vous, qui s’étendra jusqu’au 6 avril, s’érige en un véritable sanctuaire pour les âmes gourmandes et les esprits festifs. Par ailleurs, porté par une ambition démesurée, ce festival s’apprête à déployer une fresque gastronomique d’une envergure inédite, où le raffinement des mets s’entrelacera avec une atmosphère d’effervescence rare. Ainsi, à trois jours du coup d’envoi, l’excitation palpite déjà dans les ruelles de la capitale économique béninoise, laissant présager une célébration qui marquera les mémoires.

Un héritage culinaire en pleine éclosion

Depuis sa création, l’Eat & Drink Festival s’est imposé comme une tribune privilégiée pour magnifier la richesse culinaire du Bénin, tout en s’ouvrant aux influences d’ailleurs. De plus, cette sixième mouture, qui se profile sous le signe de l’immense, ne déroge pas à cette vocation. En outre, les organisateurs, renforcés par le succès des éditions précédentes – dont la première, en 2019, avait déjà captivé les esprits sur quatre jours –, promettent une expérience encore plus grandiose. Effectivement, les chiffres parlent d’eux-mêmes : des milliers de visiteurs sont attendus, prêts à sillonner les allées du Palais des Congrès pour s’abandonner à une odyssée des papilles. Par conséquent, ce n’est pas seulement un festival ; c’est une communion autour de l’art de la table, une célébration dans laquelle chaque bouchée devient un hymne à la créativité.

Eat & Drink Festival 2025 : une mosaïque de saveurs et d’émotions

Bien que le programme soit tenu en partie dans le secret des préparatifs finaux, il s’annonce comme une symphonie gustative. Les échoppes, dressées tels des autels dédiés à la gastronomie, offriront une palette éclectique : des plats traditionnels béninois, comme l’ago glain ou le moyo, côtoieront des mets audacieux puisés aux quatre coins du globe. Parallèlement, les artisans locaux, gardiens d’un savoir-faire ancestral, croiseront le fer – ou plutôt la spatule – avec des chefs aux horizons lointains, dans une joute amicale où l’innovation rivalisera avec la tradition. En plus, des boissons exquises, des liqueurs artisanales à la célèbre La Béninoise, couleront à flots pour accompagner cette danse des saveurs, tandis que des espaces de dégustation inviteront les curieux à explorer des accords inattendus.

Cependant, l’Eat & Drink Festival ne se limite pas à soutenir les corps. Il aspire à enchanter les âmes. Ainsi, des intermèdes musicaux, oscillant entre rythmes endiablés et mélodies envoûtantes, rythmeront les journées, tandis que des animations, encore enveloppées de mystère, promettent d’éveiller les sens au-delà du gustatif.   Cette alchimie entre gastronomie et fête érige l’événement en une expérience totale, où le plaisir se savoure dans chaque éclat de rire autant que dans chaque gorgée.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Eat & Drink Festival 2025  : un écrin de gigantisme et d’élégance

Le choix du Palais des Congrès comme théâtre de cette édition n’est pas anodin. Ce lieu, par sa majesté et sa capacité à accueillir une foule vibrante, incarne l’ampleur que les organisateurs souhaitent insuffler à cette sixième itération. De ce fait, les portes s’ouvriront chaque jour pour laisser déferler une marée humaine avide de découvertes dans un espace où l’élégance architecturale se mêlera à la chaleur des échanges. Ce gigantisme, loin de diluer l’essence du festival, le magnifie, offrant une scène à la hauteur des ambitions affichées : faire de Cotonou, le temps de six jours, la capitale incontestée de la gourmandise en Afrique de l’Ouest.

Une invitation à l’unisson

En outre, l’Eat & Drink Festival 2025 ne se contentera pas d’être un événement ; il se veut une épopée collective, où chaque participant, qu’il soit fin gourmet, amateur de bonne chère ou simple curieux, deviendra acteur d’une histoire savoureuse. Finalement, cette invitation, relayée avec ferveur sur les réseaux sociaux par des partenaires comme Bénin Bouge, témoigne d’une aspiration à rassembler, à fédérer autour d’un patrimoine culinaire qui transcende les frontières.

L’Eat & Drink Festival 2025 s’annonce grandiose à Cotonou, promettant une sixième édition riche en saveurs, animations et convivialité Un horizon savoureux aux contours incertains

Dans l’atmosphère chargée de promesses, une question persiste : cette édition atteindra-t-elle les sommets annoncés ? L’attente est immense, alimentée par une communication habile et une réputation solide. Les organisateurs, portés par une vision audacieuse, semblent prêts à relever le défi. Mais l’essence d’un tel événement réside aussi dans l’énergie des participants et des rencontres fortuites. Entre les murs du Palais des Congrès, entre saveurs exquises et notes de musique, se jouera peut-être bien plus qu’un festival : une célébration de la vie, dont le dénouement, encore incertain, oscillera entre apothéose et mystère.

 

Une convergence d’esprits pour un transport africain réinventé

Cotonou, 26 mars 2025 – Au cœur de Cotonou, ville vibrante du Bénin, une assemblée d’une envergure rare s’est tenue ce mercredi. En effet, sous les auspices du Programme de politiques de transports en Afrique (SSATP), plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transports, se sont réunis pour l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle. Tout d’abord, ouverte par l’Urbaniste-Ministre du Cadre de vie et des Transports, chargé du Développement durable du Bénin, José Tonato, cette rencontre cruciale s’est articulée autour d’un thème aussi ambitieux qu’impérieux : « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique ». Par conséquent, dans un continent sur lequel l’urbanisation galopante et les défis climatiques appellent des solutions audacieuses, cet événement s’est imposé comme un carrefour décisif pour l’avenir de la mobilité africaine.

Le SSATP : un phare de la coopération pour des politiques visionnaires

Depuis sa création il y a plus de trois décennies, le SSATP s’est forgé une réputation sans pareille en tant que forum prééminent pour l’élaboration des politiques de transport en Afrique. De plus, ce partenariat international réunit 42 pays membres, huit communautés économiques régionales, des institutions continentales et des acteurs publics et privés dans une quête commune : lever les entraves qui freinent le développement du secteur des transports. Ainsi, sa mission fondamentale est d’assurer à chaque Africain un accès à des systèmes de transport fiables, sûrs et durables. En outre, à travers son Quatrième Plan de Développement (2022-2026), le programme met un accent particulier sur l’intégration régionale, la mobilité urbaine, la sécurité routière et la gestion des infrastructures – des priorités qui s’entrelacent harmonieusement avec le thème de cette assemblée.

Un thème au cœur des enjeux du continent

En effet, l’édition 2025 de l’Assemblée Générale Annuelle s’est drapée d’une thématique qui résonne avec les défis les plus pressants de l’Afrique contemporaine. « Gouvernance renforcée pour un transport sûr, durable et décarboné en Afrique » traduit une ambition colossale : répondre à l’urbanisation fulgurante – avec plus de 43 % de la population vivante désormais en milieu urbain – tout en s’alignant sur les impératifs climatiques mondiaux. Par ailleurs, la gouvernance, établie en pivot central, apparaît comme le levier indispensable pour conjuguer sécurité, durabilité et réduction des émissions de carbone. De ce fait, cet axe stratégique reflète la volonté du SSATP de transformer les défis en opportunités, faisant du transport un vecteur de progrès inclusif et respectueux de l’environnement.

Plus de 250 participants, dont 9 ministres des Transports, se réunissent à Cotonou dans le cadre du SSATP pour débattre de la gouvernanceUne mosaïque de participants, un creuset d’expertise

Parallèlement, l’assemblée a réuni un éventail impressionnant de plus de 250 participants, tissant une riche tapisserie de perspectives. Notamment, neuf ministres des Transports, porteurs des visions politiques de leurs nations, ont côtoyé des hauts fonctionnaires d’institutions régionales et continentales, des partenaires de développement et des experts en transport. Cette diversité illustre la vocation du SSATP : fédérer les voix des décideurs, des techniciens et des bailleurs dans un dialogue fécond. En conséquence, les tables rondes ministérielles, les échanges techniques et l’Assemblée Générale ont offert une plateforme idéale pour partager les bonnes pratiques et esquisser des solutions concertées face aux enjeux du secteur.

Des défis immenses, des horizons prometteurs

Cependant, le transport africain se tient à un tournant décisif. Effectivement, entre infrastructures souvent obsolètes, motorisation croissante et accidents routiers aux conséquences tragiques, les obstacles sont nombreux. Toutefois, ce secteur recèle un potentiel immense pour stimuler la croissance économique, renforcer l’intégration régionale et créer des emplois. De plus, la décarbonisation, devenue incontournable, exige des politiques audacieuses pour réduire l’empreinte écologique tout en répondant aux besoins d’une population en expansion. À Cotonou, le SSATP mise sur une gouvernance renforcée pour catalyser les synergies entre acteurs publics, privés et société civile, transformant ainsi les défis en tremplins vers un avenir plus durable.

Une philosophie collaborative au service du continent

En outre, le SSATP  est une constellation d’acteurs unis par une ambition partagée. Ainsi, en fédérant 42 nations, des organisations comme la CEDEAO ou l’Union Africaine, et des partenaires tels que la Banque mondiale, il incarne un modèle de coopération où la coconstruction et le partage de savoirs prédominent. Finalement, cette approche, au cœur des travaux de Cotonou, souligne une vérité essentielle : les défis du transport, par leur ampleur et leur complexité, obligent une réponse collective qui transcende les frontières.

Alors que les débats se prolongent sous le ciel de Cotonou, une conviction émerge : les échanges amorcés lors de cette assemblée pourraient bien planter les germes d’une révolution dans le transport africain.

Un symposium éclairant à Cotonou : moderniser les finances publiques en Afrique

Cotonou, 24 mars 2025 –  Dans un monde dans lequel l’administration des deniers publics constitue le socle d’un développement harmonieux et pérenne, l’Afrique se tient à une croisée des chemins. En effet, Les 25 et 26 mars 2025, Cotonou, poumon économique du Bénin, vibrera au rythme d’un Dialogue régional de haut niveau, une initiative audacieuse portée par la Banque africaine de développement (BAD), le gouvernement béninois, le Centre de services régional pour l’Afrique du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD) et la Commission économique pour l’Afrique (CEA). Par ailleurs, sous la bannière évocatrice « Moderniser la responsabilité et la transparence dans les systèmes de finances publiques en Afrique », cette rencontre ambitionne de dessiner les contours d’une gouvernance budgétaire plus robuste et limpide à travers le continent.

Une ambition claire : rénover la gouvernance financière

 

D’ailleurs, ce rendez-vous, qui s’étendra sur deux journées foisonnantes, ne se contentera pas de débattre : il entend poser les jalons de transformations concrètes. Les organisateurs ont choisi d’explorer des sentiers novateurs pour répondre aux défis qui entravent la prospérité africaine. Au programme, des axes aussi cruciaux que variés : optimiser le pilotage des dépenses publiques et de l’endettement, dynamiser la collecte des ressources internes par des mutations fiscales audacieuses, enrayer les flux financiers occultes qui saignent les économies, encourager une implication citoyenne dans l’élaboration des budgets et tirer parti des avancées technologiques pour rendre les comptes publics plus lisibles. Ces sujets, loin d’être de simples abstractions, touchent au cœur des mécanismes qui façonnent l’avenir économique et social des nations africaines.

Moderniser les finances publiques : une mosaïque de voix et d’expertises

Ce dialogue régional se distinguera par la richesse de ses participants. Des figures éminentes des gouvernements côtoieront des sommités des finances publiques, des alliés du développement, ainsi que des porte-parole de la société civile et des cercles académiques. Parmi les intervenants qui éclaireront les débats, citons Romuald Wadagni, artisan des finances béninoises, et Adam Soulé Zoumarou, architecte de l’innovation numérique au Bénin. Leur vision sera enrichie par celle d’anciens ministres des Finances tels que Mohamed Boussaid (Maroc) et Seth Tekper (Ghana), mais aussi par Titus Osundina, émissaire du PNUD au Bénin, Patrick Ndzana Olomo, représentant de l’Union africaine, et Eric Kehinde Ogunleye, esprit éclairé de l’Institut africain de développement de la BAD. Ces personnalités, par leur savoir et leur expérience, promettent d’apporter des perspectives incisives sur les voies d’une gestion budgétaire exemplaire.

Moderniser les finances publiques : des enjeux majeurs, des solutions à portée de main

Pourquoi un tel événement revêt-il une importance capitale ? Parce que la modernisation des systèmes financiers publics n’est pas un luxe, mais une nécessité vitale. Une administration rigoureuse des ressources attire les capitaux étrangers, galvanise la confiance des populations envers leurs institutions et garantit une répartition équitable des richesses. À Cotonou, les échanges viseront à défricher des solutions pratiques : comment juguler les dettes galopantes sans asphyxier les économies ? Comment les technologies numériques peuvent-elles dévoiler les arcanes des budgets aux citoyens ? Comment impliquer ces derniers pour que les priorités nationales reflètent leurs aspirations ? En partageant des expériences et des remèdes éprouvés, ce symposium aspire à insuffler une dynamique de réformes qui résonnera bien au-delà des frontières béninoises.

Cotonou, carrefour des ambitions africaines

En accueillant cette rencontre stratégique, Cotonou s’impose comme un pivot régional des réflexions sur les enjeux économiques et financiers du continent. Ce choix n’est pas fortuit : la ville, déjà reconnue pour son dynamisme, se mue en une agora où les idées s’entrelacent pour façonner un avenir prospère. Ce dialogue n’est pas une simple étape dans l’agenda continental ; il s’érige en un levier pour doter l’Afrique d’instruments modernes, taillés sur mesure pour ses réalités complexes.

Vers un horizon de prospérité partagée

En somme, le dialogue régional de haut niveau de Cotonou s’annonce comme une borne décisive sur la route d’une gouvernance financière irréprochable. Il ne s’agit pas seulement de diagnostiquer les maux, mais de prescrire des remèdes audacieux et applicables. À l’aube de ce rassemblement, une interrogation persiste, tel un défi lancé au continent : saura-t-il transformer ses obstacles en tremplins vers une émancipation économique durable ? Les 25 et 26 mars 2025, les regards convergeront vers Cotonou, où l’Afrique pourrait bien écrire une nouvelle page de son histoire financière.

Le Port Autonome de Cotonou célèbre ses 60 ans

Cotonou, le poumon économique du Bénin, a donné le coup d’envoi des festivités marquant les 60 ans du Port Autonome de Cotonou (PAC), le mardi. La cérémonie officielle, orchestrée dans une salle de conférence de la direction générale spécialement aménagée pour l’occasion, a réuni une centaine d’invités prestigieux : autorités nationales, professionnels des médias, membres des comités de pilotage et techniques, ainsi que des acteurs clés du secteur portuaire. À l’évidence, cet anniversaire, loin d’être une simple commémoration, célèbre six décennies d’engagement au service du développement économique du Bénin et de la sous-région ouest-africaine.

Le Port Autonome de Cotonou a lancé les festivités de ses 60 ans, célébrant six décennies d’impact économique avec un programme riche, Une cérémonie empreinte de symboles au  Port Autonome 

Pour commencer, la journée a débuté par un mot de bienvenue du directeur général du PAC, Bart Van Eenoo, qui a planté le décor d’un événement chargé d’histoire et d’ambition. Ensuite, prenant la parole à sa suite, la directrice adjointe de la justice civile, Idrissou Seïbou Hakilatou, a captivé l’audience en soulignant la portée de cet anniversaire. « Ces 60 ans incarnent six décennies de contribution inestimable à l’essor économique du pays », a-t-elle déclaré, rappelant le rôle stratégique du port comme porte d’entrée maritime pour le Bénin et les nations voisines sans littoral, telles que le Niger, le Mali et le Burkina Faso.

Par la suite, le clou de la cérémonie est revenu au directeur commercial et marketing, Kevin Potier, qui a dévoilé le slogan officiel des festivités : « 60 ans d’imPACT ». Ce message percutant reflète l’impact durable du PAC sur l’économie nationale et régionale, tout en annonçant un programme riche et varié pour célébrer cette étape. Expositions, compétitions sportives, conférences thématiques et activités culturelles sont au menu, promettant de mobiliser aussi bien les professionnels du secteur que le grand public.

Le mot du ministre : un hommage à la résilience

Par ailleurs, le point d’orgue de la matinée fut l’intervention du ministre du Cadre de Vie et des Transports, chargé du développement durable, José Didier Tonato. Dans un discours empreint de fierté, il a salué la résilience et le dynamisme du Port Autonome de Cotonou, un acteur qui génère aujourd’hui plus de 60 % du PIB béninois et représente une artère vitale pour le commerce international. « Le port est bien plus qu’une infrastructure : c’est le cœur battant de notre économie, un symbole de notre capacité à relever les défis », a-t-il affirmé, avant de déclarer officiellement ouvertes les festivités.

Six décennies de transformation au Port Autonome 

En effet, créé le 31 décembre 1964, le PAC a parcouru un chemin remarquable. D’un modeste point d’ancrage sur la côte Atlantique, il s’est mué en un hub logistique régional incontournable. À cet égard, avec une capacité actuelle atteignant 1 million de TEU (équivalent vingt pieds) grâce à des investissements récents, comme les 75 millions d’euros injectés par Africa Global Logistics en 2024, le port s’est modernisé pour répondre aux exigences du commerce mondial. De plus, les partenariats avec des acteurs internationaux, tels que le Port d’Anvers ou la Banque africaine de développement, qui a octroyé un prêt de 80 millions d’euros en 2023 pour l’extension du terminal T, témoignent de cette ambition.

En outre, le PAC ne se contente pas de desservir le Bénin : c’est une passerelle essentielle pour les pays enclavés de l’hinterland. En 2022, il a traité 12,5 millions de tonnes de marchandises, un volume en hausse de 5 % par rapport à l’année précédente, consolidant sa position parmi les ports les plus influents du golfe de Guinée. Par conséquent, cette croissance s’accompagne d’un impact social tangible, avec des centaines d’emplois directs et des milliers d’emplois indirects générés par les activités portuaires.

Le Port Autonome de Cotonou a lancé les festivités de ses 60 ans, célébrant six décennies d’impact économique avec un programme riche, Une célébration tournée vers l’avenir

Ainsi, les 60 ans du PAC ne sont pas seulement un regard dans le rétroviseur : ils marquent aussi une projection vers l’avenir. À ce titre, les organisateurs ont promis une série d’événements jusqu’à la fin de l’année, mêlant festivités populaires et réflexions stratégiques sur le rôle du port dans un monde en mutation. En l’occurrence, des ateliers sur la durabilité, des compétitions nautiques et des soirées culturelles rythmeront cette année anniversaire, avec une invitation lancée à tous les Béninois à « embarquer avec fierté, joie et sens du partage ».

En conclusion, alors que les lumières de la cérémonie s’éteignaient ce mardi, une certitude demeurait : le Port Autonome de Cotonou, après 60 ans d’existence, reste un pilier solide et un moteur de progrès. Cette célébration, qui s’étendra sur plusieurs mois, offre au Bénin une occasion unique de rendre hommage à son histoire tout en se tournant vers de nouveaux horizons. Indéniablement, bonne fête au PAC et que les dix décennies soient aussi fructueuses que les précédentes !

 

Le Choiseul Africa Summit 2025 s’est ouvert à Cotonou

Cotonou, la vibrante capitale économique du Bénin, a accueilli hier, mercredi, le lancement officiel du Choiseul Africa Summit, un rendez-vous d’envergure internationale qui se prolonge jusqu’à ce jeudi. Plus de 300 capitaines d’industrie, investisseurs de haut vol et décideurs politiques, venus d’Afrique, d’Europe et d’ailleurs, se réunissent au Sofitel Cotonou Marina Hôtel & Spa pour deux jours de débats stratégiques. L’objectif est clair : transformer les discussions en engagements concrets pour accélérer l’intégration économique régionale et propulser le développement du Bénin et de l’Afrique de l’Ouest.

Une ambition affichée : l’intégration et la croissance inclusive

Par ailleurs, ce sommet, organisé par Choiseul Africa en partenariat avec le gouvernement béninois, la Zone Industrielle de Glo-Djigbé (GDIZ) et l’Agence de Promotion des Investissements et des Exportations (APIEx), s’articule autour d’un leitmotiv ambitieux : « Accélérer l’intégration économique régionale : mobiliser les compétences et les investissements pour un avenir durable ».

Dans un continent où les synergies économiques peinent encore à se concrétiser pleinement, le Bénin se positionne comme un laboratoire d’idées et un moteur de transformation. « Ce sommet est une chance unique de montrer au monde notre vision d’un développement inclusif et de tisser des partenariats solides », a déclaré Romuald Wadagni, ministre d’État et ministre de l’Économie et des Finances, lors de la cérémonie d’ouverture présidée par la vice-présidente Mariam Chabi Talata.

L’événement met en lumière des secteurs stratégiques pour le Bénin, notamment le textile, l’agroalimentaire et les industries créatives. Ces piliers, au cœur des priorités nationales, visent à créer de la valeur ajoutée et à générer des emplois, en particulier pour une jeunesse dynamique et en quête d’opportunités. Avec des panels thématiques animés par des experts comme Alain Ebobissé, directeur général d’Africa 50, ou Gagan Gupta, PDG d’Arise, les discussions explorent des solutions pour optimiser les chaînes de valeur et renforcer la compétitivité régionale.

Le Bénin, un hub économique en pleine ascension

En plus, Le choix de Cotonou pour accueillir ce sommet n’est pas anodin. Fort de sa stabilité politique et de réformes économiques audacieuses menées sous la présidence de Patrice Talon depuis 2016, le Bénin s’impose comme un hub stratégique en Afrique de l’Ouest. Son port en eaux profondes, en cours de modernisation, et sa position géographique, à la croisée des corridors Abidjan-Lagos et Cotonou-Niamey, en font une porte d’entrée privilégiée pour les échanges commerciaux. En 2023, le pays a affiché une croissance de 6,4 % de son PIB, portée par des investissements massifs dans les infrastructures et une diversification progressive de son économie.

Le secteur textile, dopé par la transformation locale du coton, dont le Bénin est l’un des principaux producteurs africains , illustre cette dynamique. Des initiatives comme celles soutenues par la Banque africaine de développement, qui a financé une étude sur le renforcement de cette filière en 2024, témoignent de l’élan en cours. Dans l’agroalimentaire, la valorisation de produits comme l’ananas et le karité ouvre de nouvelles perspectives, tandis que les industries créatives, portées par un vivier de talents locaux, attirent de plus en plus l’attention des investisseurs internationaux.

Le Choiseul Africa Summit : Des engagements concrets en ligne de mire

Au-delà des discours, le Choiseul Africa Summit se veut un catalyseur d’actions tangibles. Les plénières interactives et les sessions de networking, qui rythment ces deux jours, offrent un espace inédit pour conclure des alliances entre le secteur privé, les institutions publiques et les partenaires étrangers. « Nous voulons que chaque participant reparte avec des idées, mais surtout avec des projets viables à mettre en œuvre », a souligné Pascal Lorot, président de Choiseul Africa, saluant le rôle central du Bénin dans cette dynamique régionale.

Les débats ne se limitent pas aux seuls enjeux béninois. L’intégration africaine, défi majeur du XXIe siècle, est au cœur des échanges. Comment mobiliser les compétences et les financements pour des infrastructures transfrontalières ? Comment tirer parti de la zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) pour doper les échanges intra-africains, encore trop faibles ? Ces questions, cruciales pour l’avenir du continent, trouvent à Cotonou un écho particulier, dans un pays décidé à jouer les premiers rôles.

Le Choiseul Africa Summit : une vitrine pour l’Afrique ambitieuse

En somme, en accueillant ce sommet, le Bénin ne se contente pas de briller sur la scène internationale : il envoie un message fort. Celui d’une Afrique qui innove, qui attire et qui refuse de se cantonner au statut de réservoir de matières premières. Les partenariats noués avec des acteurs européens, mais aussi avec des géants régionaux comme la Banque Ouest Africaine de Développement (BOAD) ou Ecobank traduisent cette volonté de construire un avenir économique souverain et durable.

Alors que le sommet bat son plein ce jeudi, les regards sont tournés vers les annonces qui en découleront. Pour les entrepreneurs locaux, les jeunes créateurs et les investisseurs présents, l’enjeu est de taille : faire de cette édition 2025 un jalon dans la marche du Bénin et de l’Afrique vers une prospérité partagée. Une chose est sûre : à Cotonou, l’avenir du continent se dessine dès aujourd’hui.

Bénin à Osaka 2025 : La symphonie d’un patrimoine vivant au service de l’avenir

Sur l’île artificielle de Yumeshima, théâtre d’une effervescence planétaire, l’Exposition Universelle d’Osaka 2025 déploiera, du 13 avril au 13 octobre, une mosaïque de réflexions autour de l’édification d’un futur résilient. Parmi les 160 nations conviées, le Bénin, porteur d’une vision audacieuse, s’apprête à orchestrer une odyssée sensorielle et intellectuelle sous l’égide de l’axe « connecter des vies ».  En effet, loin d’une simple vitrine, son pavillon « Benin Horizons : A journey of culture and opportunity » se mue en laboratoire d’hybridation entre héritage millénaire et audaces contemporaines.

L’archipel des possibles : quand le passé féconde l’avenir

Par ailleurs, le Bénin, berceau des royaumes vodun et des cités lacustres, dévoilera une scénographie où chaque artefact, chaque innovation, devient un pont entre les époques. Le pavillon, conçu comme un palimpseste spatial, superposera les strates d’une identité en mouvement : des bas-reliefs d’Abomey dialogueront avec des installations numériques projetant les éco-villages de demain, tandis que les rythmes sacrés du tam-tam parleur s’entremêleront aux compositions algorithmiques de jeunes prodiges de l’IA. Cette symbiose transcende l’anecdote : elle incarne une philosophie du développement où la mémoire collective nourrit les ruptures technologiques.

Osaka 2025 : Trois mouvements pour une partition globale

  1. L’épopée sensorielle : les visiteurs embarqueront pour une traversée spatio-temporelle, des forêts sacrées de Kétou aux chantiers de l’éco-tourisme à Grand-Popo. Des hologrammes de prêtresses vaudou guideront ainsi le public vers des ateliers de tissage 4.0, où les motifs adinkra s’impriment sur des textiles biodégradables.
  2. L’écosystème de l’ingéniosité : le Bénin exposera ses laboratoires citoyens, fablabs ruraux, fermes agritech pilotées par drone, ou encore la monnaie numérique WémèCoin destinée à bancariser les marchés informels. Une démonstration vivante de comment l’ubuntu africain s’allie à l’économie circulaire.
  3. Les horizons économiques : sur un écran tactile géant, les investisseurs navigueront parmi des pépites sectorielles : parcs industriels à énergie solaire, clusters textiles éthiques, ou le projet « Route de l’Igname » visant à structurer une filière agroexport.

Temps forts : célébrer le génie féminin et la diplomatie créative  

Le 4 juillet 2025, le Women’s Pavilion vibrera aux récits des Amazones du Dahomey, revisités par huit plasticiennes contemporaines. Leurs œuvres, mêlant bronze recyclé et réalité augmentée, questionneront l’héroïsme au féminin dans un monde en mutation. Le 29 août, lors de la journée nationale, des maîtres-tisserands et des ingénieurs en biotechnologie co-animeront des dialogues improbables, symboles d’une nation dans laquelle la tradition n’est point gardienne de musée, mais compost de renaissance.

Paroles d’architectes de l’ambition

Pour Romuald Wadagni, Ministre de l’Économie, « ce pavillon est un manifeste : prouver qu’une économie peut croître en rhizome, ancrée dans ses valeurs tout en s’ouvrant aux vents du progrès ». Olushegun Adjadi Bakari, aux Affaires Étrangères, y voit « une agora où se réinvente la diplomatie du XXIe siècle non plus en rapports de force, mais en liens de réciprocité ». Enfin, Babalola Abimbola, Ministre du Tourisme, souligne : « Nous ne vendons pas un folklore, mais une philosophie : celle d’un peuple qui danse avec le temps, sans jamais rompre le cercle sacré de la communauté. »

Le Bénin, ou l’art de la convergence à Osaka 2025

En somme, à Osaka, le Bénin ne se contente pas d’exposer, il propose une grammaire du futur où chaque innovation puise sa légitimité dans un terreau culturel fertile. En connectant les vies par les fils invisibles de la mémoire et de l’audace, il esquisse un modèle de développement holistique, où l’humain n’est ni spectateur ni variable d’ajustement, mais tisserand de sa propre destinée. Dans ce siècle de fractures, le pavillon béninois se dresse en phare : rappeler que les sociétés les plus résilientes sont celles qui savent muer sans s’oublier. Une leçon d’équilibre, à méditer bien au-delà des mers du Japon.